Une rencontre Innatendue

Pour bien des gens de cette
belle ville neutre, mon travail est monstrueux et ce pour quoi je me bats est
totalement dérisoire. Pourtant il ne savent pas jusqu’à quel point
l’organisation qui leur permet d’être en «paix » sent le poisson pourri.
Si seulement ils avaient une toute petite idée de ce que cette agence fait de
ses ennemis ou des gens qui tente de leur dire que ce qu’il font est mal. Cette
supposée agence de la paix fait vraiment tout pour taire les gens qui ont des
preuves. Bref, je ne passerais pas mon temps sur ce que je pense de l’agence et
de ses dires. Aujourd’hui est jour de congé pour moi et je vais en profiter.
Une petite promenade le long des ports et des parcs de Chicago ne devrait pas
me faire de tord, même si je sais que tout ceci est grâce à l’agence. La
promenade dans les parcs était bien, mais seul ce n’est pas aussi attrayant
qu’en compagnie d’une dame. Par contre, le coucher de soleil au port était
d’une grande beauté. Je n’aurais jamais penser que le soleil se coucherait d’un
aussi bel manière dans cette ville. Après ce petit spectacle stellaire, je me
suis engouffré de nouveau dans mon hôtel. L’idée de manger un bon repas et de
boire un bon martini avec un zeste de canneberge ne serais pas de refus.





Une fois rendu à l’hôtel, j’ai mis
tout de suite le pieds dans le resto bar de l’hôtel. Un petit balayage visuel
des lieux, question de voir si un agent de l’agence est là. Je ne voudrais pas
commencer un combat inutile, alors que je m’apprête à aller manger. Bref, je
prends finalement place au bar entre deux dames s’étant déjà assise au
préalable au bar et je les salue tout en commandant mon repas.





« Mesdames… Barman. Je voudrais avoir votre assiette de
steak et un martini frappé avec un zeste de canneberge, merci. »





L’une des dames me semble
familière, mais je n’en tiens pas rigueur et elle ne serait pas la première que
je croise en pensant la connaître dans cette ville, puisque j’y viens
régulièrement pour me tenir au courant des choses qui se passe dans les villes
neutre. Mon martini arrive une minute plus tard et je l’entame en attendant mon
repas.

Disons que pour elle, la journée n’avait pas été aussi...agréable. Elle était rentrée d’une mission tôt ce matin et c’était un charmant dégât d’eau dans tout l’appartement. C’était…horrible. Le voisin du dessus s’était endormi en laissant l’eau de son bain couler. Pauvre abruti! Elle lui avait fait une jolie crise. Surtout lorsqu’elle trouva quelques-uns de ses tableaux complètement gâchés. Elle réussit à sauver quelques trucs, fort heureusement. Le voisin lui rassurant qu’il allait tout payer ce qui allait être détruit par sa faute. En fait, c’est surtout parce qu’elle l’avait subtilement menacé et que quand elle est dans un état de colère assez élevé, elle peut être terrifiante. Bref. Elle avait passé la journée à sauver les objets de son appartement. On l’informa que son appartement devrait avoir beaucoup de rénovation. Les murs étaient imbibés d’eau –car le dégât ne datait pas de la même journée, évidemment- enfin, elle n’avait pas tout compris sauf le fait qu’elle devrait être hors de son appartement avant demain. Elle avait donc tout fait envoyé à un hôtel de Chicago, incluant vêtement, toiles et autres objets que s’ils étaient brisés, elle ferait une crise de nerfs.

Elle était arrivée à l’hôtel en mi après midi. Elle était terriblement lassée par cette journée. Elle aurait aimé respirer aujourd’hui, peindre et boire. C’était des choses qu’elle aimait faire. Mais là elle était coincée dans cet hôtel pour quelques jours. Les hôtels c’étaient pour ses journées de travail…elle espérait bien revoir son appartement avant de repartir en mission. Enfin. Elle était restée cloitrée dans sa chambre un bon moment. À peindre et à se calmer un peu. Elle décida de sortir lorsque l’heure de manger arriva. Elle se vêtit d’un beau pantalon noir et un chandail de la même couleur avec des manches amples, elle avait laissé ses cheveux en frisotis rebelles donc elle était classa, mais sans excès. Elle adorait ce mettre bien chic, mais là, elle n’en n’avait pas envie du tout du tout.

Bref, elle avait été s’installer directement au bar du resto. Même si elle prévoyait manger, elle se contenta du vin. Une bonne bouteille de vin devant elle, déjà à moitié finie d’ailleurs. Il était très bon son vin. Elle adorait le vin. Le vin rouge il faut préciser. Bref, un homme vint s’installer entre elle et cette espèce de fausse blonde que Meliane détestait déjà sans lui avoir dit un mot. Bref. Elle était d’une humeur de chien.

« Mesdames… Barman. Je voudrais avoir votre assiette de steak et un martini frappé avec un zeste de canneberge, merci. »

Elle tourna donc son regard vers l’homme en question qui se montrait plutôt poli. C’est simplement avec ce regard qu’elle comprit que le ciel en entier était contre elle. C’est pas vrai. Son appartement avait un dégât d’eau, elle était obligée de s’enfermer dans un hôtel ou LUI était là! C’est pas vrai, c’était le vin…non, c’était pas le vin. Bon, qu’est-ce qu’elle devait faire? L’attaquer ainsi pour se venger? Non, non…ce n’était pas la meilleure idée, elle était à Chicago et sincèrement, elle voulait vraiment garder l’anonymat ici. Elle l’observa un instant, totalement découragée et…en colère. Son orgueil perdu était revenu, mais reste qu’elle le détestait encore profondément. En plus, il ne la reconnaissait même pas! Elle tourna ses iris en furie sur le barman.

‘’-Un whisky s’il vous plait.’’

Son ton laissa deviner que s’il ne faisait pas ça dans la seconde, ça n’allait pas bien aller pour lui, il lui servit donc sa rapidement avant de partir pour faire la commande de ce charmant monsieur. Dès qu’elle eut le verre devant elle, elle le prit cul sec. Seigneur…non, la colère ne partait pas avec l’alcool on dirait.

Sérieusement, plus j’y pense et plus elle me dit
quelque chose cette femme. Il me semble que je l’ai déjà croisé quelque part,
mais où? Sa manière de réagir envers est beaucoup trop violente. Je devrais
peut-être lui demander si nous nous connaissons. Au moins je cesserais de
chercher pour rien et en plus je n’ai rien à perdre en bout de ligne, sauf
peut-être ma présence secrète dans la ville. Tien donc, cette intensité dans
son regard me dit vraiment quelque chose, mais ce n’est pas par ce que j’ai pu
lui dire qu’elle m’a regardée ainsi. Non, ce serais beaucoup plus un regard de
vengeance refoulée… mais pourquoi? Ce pourrait-il que..? Non, je ne crois pas
que cette femme soit celle que j’ai laissé à son compte attachée, mais je
jurerais que c’est belle est bien elle.





‘’-Un whisky s’il vous plait.’’





Une femme buvant un whisky? Plutôt
rare malgré notre société un peu plus ouverte. Je dois admettre que ça lui
donne un certain charme de commander une tel sorte d’alcool, mais le boire d’un
trait n’est pas la meilleur façons d’en profiter par contre. J’espère au moins
qu’elle est consciente que sa vigilance va se prendre une descente rapide avec
une tel attitude. Sur cette pensée je reprend une autre gorgée de martini à la
canneberge. Il est pas mal ce petit barman, il à tout dosé correctement. Je
crois bien qu’il se mérite un bon pourboire. Non, vraiment je crois que je vais
lui parler finalement à cette femme.





« Garçons… donner un verre de votre meilleur cognac,
avec glace, à madame ici et ajouter le à mon repas. »





Si elle aime le whisky, ceci
devrais lui faire plaisir. À peine ai-je commandé ce cognac que la dame le
reçoit. Je retourne mon regard vers elle et :





« Bonsoir, je me prénomme Christopher Roivas. Faite moi
le plaisir d’accepter mon verre et de prendre le temps de le savourer. »





première étape terminer, voyons voir s’il va y
avoir un entre deux pour arriver à la deuxième étape… Tiens donc… il y a un
téléviseur qui s’abaisse. Un flash spécial…? Je fronce un peu les sourcil en
entendant cela et j’écoute plus attentivement.





« -L’information
nous a été donné il y a quelques minutes, les animalistes et les créateurs ont
accepté l’offre de l’Agence, la date de cette réunion approcherait-elle à grand
pas? »





« Il s’est finalement décider à accepter… Ça devient
intéressant, mais je me demande pourquoi il accepte. »




Bien entendu je me suis parler à voix haute, question de voir comment la
dame à mes côtés, qui me dit quelque chose, va réagir. Je serais curieux de
savoir de quels côtés elle penche.

‘’-Meliane Withlock.’’





« -L’information nous a été donné il y a quelques minutes,
les animalistes et les créateurs ont accepté l’offre de l’Agence, la date de
cette réunion approcherait-elle à grand pas? »





« Il s’est finalement
décider à accepter… Ça devient intéressant, mais je me demande pourquoi il
accepte. »





Tiens donc, sa réaction
est beaucoup moins explosive que ce à quoi je m’attendais. Et ce nom… Meliane
Withlock… je l’ai déjà entendu quelque part… étrangement, il m’est familier ce
nom. Voyons voir… comment ce fait-il que je connaisse ce nom? Est-ce que je lui
aie déjà tenu une conversation…? Ou bien est-ce que je l’aie déjà croisé en mission?
Ou elle s’est juste présenter à moi par le passer? Ne me dite pas que… cela
serait très plus agaçant pour cette femme si elle est celle que j’ai laissée à
son compte dans cette usine. Si je me souviens bien, elle à un caractère très
explosif et ses pouvoirs le sont tout autant. Je crois bien que cette
rencontre, si elle est vraiment celle à qui je fait allusion, sera
intéressante. Pauvre petite contrôleuse, elle va encore mordre la poussière,
mais avec un peu plus de classe cette fois-ci.





«Dite-moi, mademoiselle
Withlock, vous ne semblez pas être affectée par cette nouvelle. Une femme tel
que vous devrais être un peu plus affectée par cette nouvelle, non? »





Si j’ai fait une gaffe en disant ma dernière
phrase? Je ne crois pas, non et puis nous le verrons bien assez vite avec son
caractère, disons… flamboyant. Enfin, mon repas arrive. Je n’ai même pas vue le
temps passé. J’en prend une bouché en attendant la réponse de la damoiselle et
je me reprend une gorgée de mon breuvage. Décidément, je vais passer une bonne
journée au final. Je passe une belle journée de congé et je fini assis à côté
d’une femme à qui j’ai donné une excellente leçons au sujet de la vie : il
y a toujours, un jour ou l’autre, quelqu’un de plus fort que soi. Vous ne me
croyez pas? J’ai beau être un excellent combattant de la liberté, un jour je
vais devenir vieux et je ne serais plus en moyen de me défendre correctement et
c’est pour cela que je m’efforce de profiter de ma supériorité actuelle. Vous
pensez que je suis prétentieux que de dire cela? Vous me faite de la peine.
Croyez vous vraiment que je le dirais ainsi si j’était faible? Je crois que je
serais déjà mort avec la dame à mes côtés si je l’était.

Ne vous inquiétez pas, Meliane écouta discrètement la télévision et elle était réellement intéressée. Elle n’était pas démonstrative c’est tout. Elle ressentait un certain dégout pour ces clans qui avaient accepté une rencontre avec l’Agence, enfin, peut-être que ça ne sera pas aussi concluant que l’Agence le souhaitait et Meliane espérait bien cela. Elle buvait tranquillement le verre qu’il lui vit offert. Elle aimait boire, mais elle ne voulait pas perdre la face de nouveau parce qu’elle buvait trop! Ça serait le comble de la honte!

«Dite-moi, mademoiselle Withlock, vous ne semblez pas être affectée par cette nouvelle. Une femme tel que vous devrais être un peu plus affectée par cette nouvelle, non? »

Il s’y croyait le Rebelle. Elle n’était plus la débutante du début, c’est un fait clair et net ça. Elle s’était facilement bernée, car elle ne connaissait pas tellement le métier, même si elle avait beaucoup de motivation. Aujourd’hui, c’est une autre histoire, elle s’y connaissait très bien et, un peu à cause de lui, elle est sur ses gardes. Elle est très orgueilleuse et elle ne se fera pas prendre deux fois.

‘’-Pourquoi je serais obligée de me montrer affectée?’’

Elle lui jeta un regard, un regard qui montrait que son caractère était encore très bouillant! En fait, toute sa colère et autres émotions négatives bouillaient à l’intérieur d’elle, mais elle devait se montrer calme et posée. Surtout à Chicago. Enfin, elle retourna son attention sur son cognac, elle était sur les nerfs visiblement. Elle lui avait répondu plutôt sèchement, elle était presque certaine qu’il l’avait reconnu.

‘’-Peut-être qu’un homme tel que vous devrait se faire plus subtil aussi.’’

Un charmant sourire alla illuminer son visage, un peu sarcastique vous l’aurez bien deviné. Elle voulait lui faire la leçon? Pas du tout…enfin, elle essayait de faire sa grande fille en étant un peu arrogante sans pour autant brûler de colère! Elle fit doucement bouger l’alcool dans le fond de son verre, tout en se disant que cette journée était officiellement mauvaise. On lui en voulait, c’est certain! Enfin, elle voulait peut-être montrer au monsieur assis à côté d’elle qu’elle avait changé ou murit plutôt. Avec ce travail, on se fait vieux plus rapidement psychologiquement parlant.

‘’-Pourquoi je serais obligée de me
montrer affectée?’’





Tiens donc… il semblerais bien qu’elle m’en veuille
toujours. J’espère juste que je ne vais être obligé de salir mes vêtements en
ce moment. Ma journée c’est bien déroulé et de devoir changer de vêtements
avant même d’arriver à ma chambre conclurais ma journée sur une mauvaise note.
Au fait, il semblerais que mademoiselle Withlock semble de moins en moins
subtil dans ses regards, même le serveur semble avoir remarqué sa mauvaise
humeur à mon égard. Rien de surprenant, puisque j’ai due la ridiculiser, mais
je ne voulais pas faire de mal à une charmante jeune femme qui était ou est…?
Bref, elle à une forte personnalité qui ressemble à celle que j’avais quand je
suis arriver sur le territoire des rebelles créateurs. Elle à eu de la chance
de tomber sur quelqu’un tel que moi pour lui rappeler qu’il y a toujours plus
fort que soit. Je me demande ce qu’il lui serait arriver si elle aurais croisé
Sparkle à ma place…? Il y aurais sûrement eu d’énorme flammèche provenant de
ces deux-là.





« Et pourquoi vous ne le
seriez pas? »





‘’-Peut-être qu’un homme tel que vous
devrait se faire plus subtil aussi.’’





Un sourire? Elle bien plus belle avec un sourire
que cette moue de colère. Par contre, elle cache très mal son idée de
vengeance. J’espère au moins qu’elle à pris le temps de penser et de trouver
mes points, parce que mis à part le fait qu’elle est une belle femme, elle
risque de perdre à nouveau. Puis, j’aimerais bien voir, jusqu’à quel point elle
s’est améliorer pour sa revanche? J’ai fait des progrès aussi, mais la fougue
de la jeunesse peut lui avoir donner des ailes. Cette fougue me manque par
moment. Et si je jouais un peu plus le fougueux envers elle? Au risque de me
faire repérer, je passerais un peu de vrai bon temps.





«Subtil? Il semblerais que
vous me connaissiez mieux que je ne vous connais mademoiselle. Et si vous me
disiez comment vous semblez en savoir sur moi? Je trouve cela très
curieux. »




Maintenant que les dés sont lancée, il me suffit juste de savoir si je
vais avoir des doubles ou je vais perdre tout. À ce jeu, il faut savoir jaugé,
mais il est parfois nécessaire de prendre des risques pour faire un bon coup.
Je ne jubile pas encore, mais je dois avouer que cette discussion m’est des
plus trépidantes en ce moment.

‘’-Ne faites pas l’innocent je vous pris, ça commence à être très lassant. J’ai appris de mes erreurs et j’ai vieilli, c’est triste de voir que les hommes sont réellement en retard.’’

Maintenant que je sais à qui j’ai affaire, alors il est de mise, plus que jamais, que je préoccupe de ses intentions dans cette villes. Bien sûr, nous avons le même but au final, mais la manière de ces petits contrôleurs d’agir est bien différente de celle que nous utilisons chez les créateurs. Ce qui est désolant, c’est que je vais devoir tourner autour du pot avec tout ces gens dans l’hôtel. Ils vont me gênez. Et la ruse ne me sert à rien contre elle. Elle connaît déjà une bonne parti de mes petits tours. Par contre, je ne connaît pas ses petits tours à elle. Elle à due en apprendre de nouveau de puis notre rencontre. Il faudrait que je soutienne la conversation maintenant. Il ne faudrait pas qu’un dame patiente par ma faute.

«Pardonnez moi mademoiselle Withlock. Je ne voulais pas vous froisser. Il me fallait savoir à qui j’avais affaire. »

Tiens donc, elle se redresse. Il semblerait qu’elle reprenne le dessus sur l’alcool. Oh! Mais que vois-je? Un jolie sourire arrogant? Il semblerait que je ne suis pas le seule à vouloir m’amuser ce soir. Je lui retourne son jolie sourire et je prend une autre boucher de mon repas. Elle commence à se refroidir cette assiette. Et si je lui demandais de me la réchauffer? Elle à un joli don pour réchauffer l’atmosphère cette femme après tout. prenons une autre gorgée de ce martini. Je me demande bien si Sparkle se débrouille pas trop mal pendant mon absence au manoir. J’espère qu’elle ne l’a pas abîmé comme la dernière fois. Même si c’est pour défendre le manoir, elle va devoir apprendre à faire un peu plus attention au manoir. Tant qu’elle ne se bat pas dans le manoir il ne devrait pas avoir trop de casse.

«Dite-moi, je crois qu’un lieux un peu plus discret ne serait pas de refus pour nous deux, non?. »

‘’-Je n’ai pas eu à me poser la question très longtemps pour vous.’’

Cette réplique me surprenait à peine, puisqu’elle provenait de la bouche d’une femme qui en avait après moi. Décidément, elle voulait avoir une deuxième leçons à mon sujet. Je trouve que cette nouvelle attitude lui va à ravir, mais elle ne devrait pas attiser la violence des gens comme elle le fait en ce moment. En plus, que j’ai laissé le manoir entre les mains de Sparkle, ce qui m’inquiète un peu, il y elle que je revois et qui commence à être agaçante à la fin. Je crois qu’un petite discussion s’impose et pas qu’une petite discussion ─si vous voyez ce que je ceux dire─.

«Dite-moi, je crois qu’un lieux un peu plus discret ne serait pas de refus pour nous deux, non?. »

‘’- Oh, pourquoi? Vous m’accordez une petite vengeance? C’est mal jouer avec le feu, vous savez?’’

Une revanche? J’admet ne pas y avoir pensé, mais je ne crois pas qu’elle devrait subir une autre défaite, juste une simple discussion devrait suffire. Je ne voudrais pas me battre non plus contre quelqu’un qui à les sens atténuer par une quelconque substance. Cela ne serait pas juste pour moi. Ma victoire ne serais pas authentique, sauf si, bien sur, je doit éliminer quelqu’un. L’élimination relève d’un tout autre ordre des choses que le duel en sois.

«Je crois qu’à ce sujet vous vous y connaissez plus que moi… Je parle des risques que l’on cours en jouant avec le feu bien sûr. »

aurais-je été un peu méchant à son égard cette fois-ci? Avec les remarques qu’elle me fait, je ne crois pas qu’elle m’en veuille pour une si petite escarmouche. Bref, mon invitation ne comporte pas la mention de revanche. J’en n’ai nullement l’envie.

«Désolé de vous décevoir, mais vous aurez votre revanche un autre jour. Par contre je parlais d’aller discuter dans un lieux avec moins d’oreilles. »

Pourquoi je dit cela? Tout simplement parce qu’il y a environ trois paires d’oreilles surdouées qui nous écoutent et cela m’énerve. Je les massacreraient bien volontiers, mais la situation ne s’y prête pas vraiment. D’autre autre côté, j’ai été capable de repérer correctement ses trois paires d’oreilles. Comment ai-je fait? Dans mon métier, si l’on peut le dire comme cela, on doit rester sur nos gardes en tout temps sur le territoire ennemi. Bref, l’heure de payer à sonner et c’est ce que je vais faire dans l’immédiat. Le serveur va sans doute aimer mon pourboire assez généreux pour acheter son silence, pour le petit peu qu’il aura entendu. Avant de me lever j’écris sur deux papiers différent : le premier est dédié au serveur et le deuxième à mademoiselle Withlock, un simple invitation et un avertissement qu’il y a des oreilles indiscrète dans la salle.

«Je ne voudrais pas être impoli, mais je doit vous quitter. Passer une bonne soirée mademoiselle Withlock. »

Je quitte désormais la salle pour aller m’engouffrer dans l’ascenseur.

«Dite-moi, je crois qu’un lieux un peu plus discret ne serait pas de refus pour nous deux, non?. »

‘’- Oh, pourquoi? Vous m’accordez une petite vengeance? C’est mal jouer avec le feu, vous savez?’’

«Je crois qu’à ce sujet vous vous y connaissez plus que moi… Je parle des risques que l’on cours en jouant avec le feu bien sûr. »

Elle fronça légèrement les sourcils à cette réplique. Il commençait à lui taper royalement sur les nerfs celui-là. Mais au fond, elle l’avait réellement cherché non? Même qu’elle se faisait plus arrogante, elle ne devait donc pas s’attendre à autre chose de sa part. Elle déposa son cognac, il n’était pas terminé, mais elle s’en fichait royalement.

«Désolé de vous décevoir, mais vous aurez votre revanche un autre jour. Par contre je parlais d’aller discuter dans un lieux avec moins d’oreilles. »

Tant mieux, elle n’avait pas envie de se battre, à croire qu’il avait lu dans sa tête! Au moins, il le dit avant elle. Elle se tut donc, réfléchissant si cette petite discussion avait lieu d’être. Elle ne savait pas pourquoi il était si, elle, elle vivait là. La plupart du temps en tout cas. Mais c’était peu commun disons de rester dans Chicago, mais c’était son choix. Enfin, avant d’être une personne qu’elle détestait, il était un Rebelle aussi. Son clan lui importait peu alors elle pourrait aller à cette rencontre, non? Peut-être qu’elle apprendrait des choses intéressantes. Elle alla pour lui répondre quelques choses, mais il la devança.

«Je ne voudrais pas être impoli, mais je doit vous quitter. Passer une bonne soirée mademoiselle Withlock. »

‘’-Bonne soirée.’’

Elle prit le dit papier et le lut. Bon, des oreilles indiscrètes, ça ne l’aidait pas à être de bonne humeur. Mais c’était inévitable. Elle vivait à Chicago depuis longtemps, elle cachait son identité de Rebelle, mais ça devenait de plus en plus compliqué. Enfin, maintenant, réfléchissons à cette invitation. Elle devrait y aller, simplement pour ne pas donner l’impression qu’elle fuyait. Elle n’était pas comme ça.

Elle finit donc son cognac tranquillement, elle prenait son temps question de ne pas partir un peu après lui. Elle dit une ou deux phrases au barman et elle paya pour ensuite quitter le bar et se diriger vers le lieu de rendez-vous qu’il avait fixé.

Maintenant que je suis dans l’ascenseur, est-ce que je l’attend un peu, ou je vais directement au lieux de rencontre? Ces deux choix me semble bien plaisant, mais je crois qu’il est mieux pour nous deux qu’elle prenne son temps après tout. Alors je monte au premier étage. Parce que oui, cet hôtel à treize étage en comptant le rez-de-chaussée. Ces superstitions du passé ont fini par gagné sur le raisonnable au sujet du comment on compte les étages dans un hôtel. Cela me laisse ni perplexe ni amuser, mais ils auraient pu y mettre un terme. Trêve de bavardage, je descend de l’ascenseur et je vais directement dans le petit salon que notre belle organisation rebelle à apprêter. C’est bien de savoir que l’on est pas surveillé par les mauvaises personnes, non? Bref, le salon n’est pas trop mal, sont style ne change pas vraiment du style de l’hôtel. Je prend place maintenant dans l’un des fauteuils de ce salon. Tiens donc, on m’aurais laissé un message sur la table. que contient-il? Et est-ce que je devrai l’ouvrir sur le champ ou attendre d’avoir fini ma discussion avec mademoiselle Withlock, si elle accepte mon invitation bien entendu, cela va de soit.

Finalement je vais le lire ce message : «Mes salutations Christopher, je ne pouvais vous rejoindre dans le moment par téléphone, car comme vous devez le savoir présentement, je suis à Chicago pour une réunion avec l’agence. Espérons que cette réunion sera bonne pour nous. j’aurais une mission pour vous, dès que vous serez disponibles. Elle consisterais de tâter le terrain et de voir s’il y aurais une rumeur que l’agence ne prépare pas un sale coup derrière cette invitation. »

Je vois que mon répit ne sera pas de longue duré. Moi qui pensait avoir droit à un long repos. Je vais donc devoir aller secouer un peu ces oreilles indiscrète d’en bas. Sa va sans doute me dégourdir un peu, à moins que mademoiselle Withlock ne tente de ravoir sa revanche, même si elle semblait heureuse que j’aille décliné.

Je vais me verser un verre d’eau en attendant et on verra bien la suite.

Meliane avait quitté le bar et c’était dirigé vers l’ascenseur. Elle allait aller au lieu de rencontre bien évidemment. Si elle se défilait, ça ne serait pas bon pour son orgueil et elle savait maintenant que Christopher ne voulait pas se battre, mais discuter et le sujet qu’il voulait aborder l’intriguait un peu. Le pourquoi elle était à Chicago? Il allait trouver sa drôle…enfin. Elle n’arrêta nulle part et alla directement au petit salon. Comme prévu, elle y trouva le Rebelle, elle affichait un regard neutre, elle avait sans doute calmé sa colère contre lui. Il fallait être professionnel parfois, mais s’il recommençait à être arrogant, elle ne se retiendrait pas du tout!

‘’-Bon, de quoi voulez-vous discuter, Mr. Roivas?’’

Elle alla s’installer sur un fauteuil, bien confortablement sans en faire trop c’est sûr. Cette discussion pourrait être réellement intéressante et instructive. Pourquoi il était à Chicago déjà? C’était déjà une bonne question qu’elle pourrait lui poser non? Enfin, elle croisa les jambes et posa ses mains sur ses cuisses. Elle aurait pu aller se chercher quelques choses à boire, mais…elle sentait déjà qu’elle avait pris assez d’alcool pour ce soir et de l’alcool de plus pourrait être nocif pour cette future discussion!

Elle savait qu’elle devait se sentir plus fière. Elle avait beaucoup muri depuis les dernières années, elle n’avait plus de raisons d’être en colère contre lui puisque son potentiel avait changé depuis sa…défaite. Elle n’aimait pas les défaites, mais en même temps, sa détermination n’en ai que décupler! L’important d’un échec n’est pas comment nous avons échoué, mais comment nous nous sommes relevés à la suite de cet échec. C’est ce qu’elle tenait de prouver à l’instant présent. Elle faisait aussi son job de Rebelle, elle ne pouvait pas faire la femme orgueilleuse et en colère si ça va en l’encontre de son travail. Enfin, attendons voir sa réponse.

Je vais aller prendre place dans l’un des fauteuils en attendant la damoiselle. Maintenant que je suis bien installé dans mon fauteuil, comment vais-je l’amener à tout me dire sans déviation…? La meilleur des solutions qui s’offre à moi, pour l’instant, est de réagir au tact au tac avec elle. Par contre je me demande si elle va accepter mon invitation, même si je suis conscient qu’elle va vouloir avoir des informations sur moi ou les intentions de mon patron. Décidément, cette situation risque d’être précaire. Ne nous en faisons pas, même si nous venons de factions différente nous sommes quand même des gens intelligent.

Tiens, des pas dans le couloir. On dirait bien qu’elle à accepter de venir à ce petit entretien entre rebelle. La voilà qui entre… oh, mais que vois-je? Une dame qui ne semble plus vouloir rire tout à coup. Il semblerais qu’elle beaucoup plus mûris depuis sa défaite.

«Bienvenue mademoiselle Withlock, prenez place. Voulez-vous un verre d’eau?. »

‘’-Bon, de quoi voulez-vous discuter, Mr. Roivas?’’

Tiens, elle ne passe par quatre chemins. Ça deviens intéressant. De plus, la position qu’elle à prise en prenant place me rend un tantinet heureux. Heureux, car elle semble être beaucoup plus en contrôle d’elle-même en ce moment. Je n’en aurais pas été surpris qu’elle en fasse plus, mais il semblerais qu’elle sois plus professionnel en ce moment.

«Je vois que vous ne passerez pas par quatre chemin. Si cela ne vous dérange pas, je vais faire de même aussi. »

Maintenant que je l’ai mis au courant, on va passer au choses sérieuse.

«Je dois admettre que je suis curieux de savoir pourquoi vous êtes dans cette ville. Et je suis aussi ravis que vous ayez mûris beaucoup plus que ce à quoi je m’attendais. »

Si c’est un compliment? Oui, c’en est un et j’espère qu’elle le verra du même œil que le miens. Prenons une bonne gorgée de ce verre d’eau et attendons maintenant sa réponse. J’ose espéré que mes collègues qui enregistre notre conversation, et ceux qui la réécouterons par la suite, ne verrons pas mon compliment. Je n’aimerais pas ternir mon autorité auprès d’eux.

Au fait, je me demande toujours si Sparkle n’as pas trop fait de grabuge au manoir. Ça m’agacerait de devoir encore le faire réparer à mes frais par sa faute. Je crois que cette fois-ci c’est elle qui va payer.

En fait, c’est vrai que Meliane a beaucoup muri depuis quelques années, Christopher l’ayant un peu aidé, mais il y a aussi l’expérience du métier. Métier qui donne des cheveux gris avant l’âge sans doute, voilà pourquoi elle est capable de paraître aussi froide et fière sans montrer de faiblesse…maintenant, autrefois ce n’était pas pareil. Sa détermination était trop forte et incontrôlable et maintenant, sa détermination la fait aussi vivre, mais elle a géré ses émotions, voilà tout. C’est sans doute pourquoi elle avait accepté d’aller à ce petit entretien. Qu’est-ce qu’Ely aurait dit si elle avait refusé?

«Bienvenue mademoiselle Withlock, prenez place. Voulez-vous un verre d’eau?. »

‘’-Bon, de quoi voulez-vous discuter, Mr. Roivas?’’

Bien installée sur le fauteuil, elle ne le quittait pas des yeux. Elle était beaucoup plus…neutre qu’au bar. Elle avait encore de la rancune envers lui, ne vous inquiétez pas, mais elle rangé ça quelque part dans son cœur et on en parle plus.

«Je vois que vous ne passerez pas par quatre chemin. Si cela ne vous dérange pas, je vais faire de même aussi. »

Elle acquiesça d’un petit mouvement de la tête. Tant mieux, s’il avait tourné autour du pot, ça l’aurait énervée et elle aurait été en rogne. Il était professionnel lui aussi après tout. Elle attendit donc qu’il parle, plus curieuse de savoir ce qu’il allait le demander.

«Je dois admettre que je suis curieux de savoir pourquoi vous êtes dans cette ville. Et je suis aussi ravis que vous ayez mûris beaucoup plus que ce à quoi je m’attendais. »

Ce qu’elle faisait à Chicago? Elle ne pouvait pas dire qu’elle y vivait, c’était un secret disons. Elle avait convaincu Ely de vivre à Chicago et l’appartement où elle vivait était sous un autre nom. Elle avait prit ses précautions. Elle voulait être près de l’Agence…juste au cas. En même temps, s’il se passait quelques choses à Chicago, Ely pour l’envoyer. Mais…elle ne pouvait pas lui dire tout ça. Pour ce qui est du compliment…elle eut un petit sourire, pas de remerciement, mais…de fierté quoi. Elle savait ce qu’elle était devenue et elle voulait peut-être lui montrer que ce n’était pas simplement par son intervention, mais bon. Elle ne rajouta rien là-dessus.

‘’-Si je réponds à ça, vous allez devoir me dire aussi pourquoi vous êtes ici, je ne vous laisserais pas savoir des choses sur moi sans que j’en sache sur vous.’’

C’était…logique. Elle savait ce qu’elle allait lui dire, sans mentionner des choses à propos de son appartement inondé par son stupide voisin. Elle n’allait pas lui mentir…juste omettre quelques petits détails.

‘’-Si je réponds à ça, vous allez devoir me dire aussi pourquoi vous êtes ici, je ne vous laisserais pas savoir des choses sur moi sans que j’en sache sur vous.’’

Alors, elle veut jouer à ce jeux? Très bien. Moi qui ne déteste pas jouer aux échecs, elle va être servis la dame. Il me suffit juste de placer un peu mieux mes pièces. La partie à déjà débuter, mais, jusqu’à maintenant, tout ce que nous avons fait c’est déplacer les pions et les envoyer à la morgue. Je vais devoir utiliser des pièces plus importantes. Et si je jouais franc jeu? Bien sûr, je vais lui laisser le plaisir de déballer son cadeaux. Je ne voudrais pas que l’on s’ennuie trop vite, sa gâcherais le beau moment. Et je vois aussi qu’elle n’a pas détester mon compliment. C’est plaisant que de savoir que l’on est toujours capable de faire sourire une dame, non? S’il faudrait que je perde cette aptitude, je deviendrais un vrai assoiffé de sang comme certains de mes comparses qui ont des manies mégalomaniaque. Bref, revenons-en à non moutons.

«Cela va de soie… »

Marquons une toute petite pause et…

«Aussi invraisemblable que vrai, je suis en vacance pour quelques jours à Chicago. »je crois maintenant qu’elle va mieux comprendre pourquoi je n’ai pas voulu lui donner une revanche et puis je ne suis habillé pour de toute manière. Décidément, ce nœud papillon va me rendre fou. Je crois bien qu’il est temps de l’enlever. Maintenant que cela est fait, je crois que c’est à mon tour d’avoir ma réponse. Laquelle de mes pièces que je vais déplacer à présent? Ma tour, mon fou ou mon cavalier? Et sur quel côté du champ de bataille vais-je les positionner? Pas le fou, beaucoup trop risqué pour l’instant. Je vais le réserver pour un peu plus tard. Pas le cavalier non plus, il est trop tôt pour en faire usage. Je crois bien que la tour s’impose d’elle-même. Une question directe ne devrais pas enflammer la situation.

«C’est à votre tour de me répondre mademoiselle Withlock. Quel est la raison de votre venue dans cette ville? »

J’adore faire plusieurs petits pièges pour venir à bout de mes adversaire, mais je crois qu’en ce moment ces pièges ne me seront d’aucune utilité. D’un autre côté je ne la ferais pas languir non plus.

Meliane avait bien réussi à oublier le différent qu’elle avait eu avec lui. Enfin, pas oublier…disons que c’est dans un autre endroit de sa tête. De toute façon, son caractère n’est qu’un peu plus arrogant…sinon elle est comme ça avec pas mal tout le monde. Elle restait sagement assise sur le fauteuil, son regard braqué sur le Rebelle. Elle se demandait aussi si elle allait y aller avec la sincérité. Il n’était…pas tellement un ennemi en soit. De son point de vue, c’était un Rebelle aussi…simplement que la stupidité voulait qu’ils soient de groupes de pouvoir différent… que c’est stupide quand on y pense.

«Cela va de soie… »

Au moins, il était de son avis, c’était déjà ça! Cependant, elle ne s’attendait pas à la réponse qu’il allait lui donner.

«Aussi invraisemblable que vrai, je suis en vacance pour quelques jours à Chicago. »

Elle haussa un sourcil. C’est tout? Il n’y avait rien de bien intéressant à visiter à Chicago pourtant. Bon, il y avait des musées, c’est certain…mais niveau architectural…c’est très moderne sauf quand on sait ou aller. Enfin, c’était son côté artistique qui parlait là. Elle ne voyait pas l’intérêt d’une ville s’il n’y avait pas quelques choses de bien fantastiques de ce côté. Elle n’est pas là pour critiquer ses choix de vacances…simplement qu’un Rebelle à Chicago, on ne pense pas vraiment qu’il est en vacance…Malgré que Meliane y vit, donc c’est encore pire! Enfin, elle devina que c’était sincère…son instant sans doute…Bref. Elle, elle allait être sincère?

«C’est à votre tour de me répondre mademoiselle Withlock. Quel est la raison de votre venue dans cette ville? »

‘’-J’y vis.’’

Elle avait décidé d’y aller honnêtement. De toute façon, elle n’avait pas l’appartement au nom de Meliane Withlock, ça serait vraiment stupide. En même temps, elle ne semblait pas crédible puisqu’elle était dans un hôtel, mais…elle ne répondrait pas tout de suite à cette question, lui expliquer ses problèmes de plomberies ne l’intéressait pas tellement. Bref, elle eut quand même un sourire, il…allait être surpris. Elle était proche de l’action à Chicago et son petit titre d’artiste aidait à expliquer ses nombreux voyages donc…elle n’était pas si bête.

‘’-J’y vis.’’

Voilà quelque chose d’intéressant. Elle vit donc au cœur de la ville mère de l’agence. Je doit admettre que c’est admirable ce qu’elle ose faire pour notre cause. «Notre » cause. Et pourtant nous ne sommes pas capable de former une et même vague de résistance. Quoi que je préfère que tout soit ainsi. Devoir endurer des contrôleurs ne m’a jamais vraiment plu, sauf une fois, mais ceci est une autre histoire. Bref, la fougue dont mademoiselle Withlock fait preuve est vraiment un bel exemple que bien de nouvelles recrues auraient besoins. Une chance qu’elle ne peut entendre ces paroles, il ne faudrait pas je soit en mesure de lui donné un quelconque moyen de contrôler la situation. Comme je l’ai dit : il vaut mieux créer la situation que de la créer. Mieux vaut la créer la situation propice, non?

D’un autre côté elle ne m’a rien dit du tout. C’est embêtant. Je vais devoir forcée la situation. J’aimerais bien lui en vouloir, mais sachant ce qu’elle fait comme métier je ne peux la haïr, non? Pourquoi la haïr? Simplement parce que nous, les créateurs, n’aimons pas particulièrement les contrôleurs. Plusieurs d’entre eux veulent tellement contrôler leurs environnement qu’ils en oublie, ce qui n’est pas rare chez ces gens, qu’il faut savoir jauger entre contrôler et créer. Si moi je sais bien jauger? Bien sûr que oui, le simple fait que je sois en vie ne le prouve pas, non?

«Bref, mais direct. Voilà qui est intéressant. »

Qui peut bien cogné à la porte? Il me semblait qu’il était clair que personne ne devait me déranger durant cette rencontre. J’espère au moins que cette irruption est importante.

«Qui est-ce? »

«C’est moi Chris... »

Qu’est-ce que Sparkle fait ici?! Elle devait surveiller le manoir le temps que je revienne de vacance. Ces manières qu’elle a commence sérieusement à me mettre hors de moi. Si seulement elle pouvait m’écouter et faire ce que je lui dit au moins une fois dans sa vie.

«Que fait-tu ici et j’espère que tu n’as pas encore fait exploser le manoir. »

«Premièrement, le manoir va bien! Et deuxièmement, c’est le boss qui m’a fait venir pour t’aider sur la prochaine mission… c’est qui celle-là? »

«Je discute tout simplement avec cette dame et ne reparle plus de mission devant qui que ce soit que tu ne connaît pas. Compris? »

«Pardonné Kira mademoiselle Withlock. Elle a encore beaucoup de chose à apprendre. »

«J’oubliais… il y a une troisième raison qui m’a fait entrer : il y a une équipe de nettoyeur qui vient d’entrer dans l’hôtel. »

«Je crois que nous n’avons plus le choix, nous devons partir. Et vous mademoiselle Withlock? Allez vous nous suivre ou prendre votre propre chemin? »

Spoiler:

‘’-J’y vis.’’

«Bref, mais direct. Voilà qui est intéressant. »

Intéressant? Oui, on peut dire ça. Disons qu’elle met sa vie en danger et aussi sa liberté…elle pourrait sans doute se faire arrêter, mais elle n’a rien à se reprocher…du moins à Chicago. Mais passons, c’est un autre sujet. Pour l’instant, elle est libre comme l’air et fait bien son travail, c’est l’essentiel. Elle allait pour répondre quelque chose, mais on cogna à la porte. Elle fronça les sourcils, qui pouvait bien venir les déranger? Elle n’aimait pas tellement cette interruption…disons qu’elle ne voulait pas qu’on découvre sa véritable identité.

«Qui est-ce? »

«C’est moi Chris... »

Une voix de femme qui connaissait Chris visiblement. Bon, c’était embêtant, mais pas si alarmant alors.

«Que fait-tu ici et j’espère que tu n’as pas encore fait exploser le manoir. »

«Premièrement, le manoir va bien! Et deuxièmement, c’est le boss qui m’a fait venir pour t’aider sur la prochaine mission… c’est qui celle-là? »

C’est parce qu’elle est sympathique en plus cette fille-là! Meliane soupira un instant en se levant du fauteuil.

«Je discute tout simplement avec cette dame et ne reparle plus de mission devant qui que ce soit que tu ne connaît pas. Compris? »

«Pardonné Kira mademoiselle Withlock. Elle a encore beaucoup de chose à apprendre. »

‘’- Ne vous inquiétez pas, ça se voit.’’

Bon, elle était arrogante Mel. Elle avait déjà été débutante, mais elle avait du tact elle. Enfin. Elle fit un petit sourire, faible. Elle n’avait pas envie de jouer maintenant, elle aurait bien aimé se rendre chez elle, mais dormir dans l’eau, c’était pas tellement agréable. Elle était fatiguée et facilement irritable, faut lui laisser une chance quand même...

«J’oubliais… il y a une troisième raison qui m’a fait entrer : il y a une équipe de nettoyeur qui vient d’entrer dans l’hôtel. »

Ho…finalement, c’est déjà plus intéressant. Il ne fallait pas qu’on la voie en compagnie de Chris. Elle n’était peut-être pas connu de l’Agence, mais fallait pas jouer avec le feu non plus.

«Je crois que nous n’avons plus le choix, nous devons partir. Et vous mademoiselle Withlock? Allez vous nous suivre ou prendre votre propre chemin? »

‘’-Non, je vais me débrouiller toute seule, merci.’’

Hm…c’est sûr qu’ici elle avait un autre nom, mais devant le Barman, elle avait prononcé son véritable nom…bon, ça c’était pas vraiment brillant de sa part…espérons qu’il se taise. Enfin, c’est pas grave. Elle allait se rendre à sa chambre et y rester tout le restant de la soirée. Et si on venait la voir, elle allait se débrouiller aussi.

Vous avez demandé vos points? Je verrouille