Le temps d'un combat [Orazio]

Elle s’était levé du bon pied se matin là, comme à pratiquement tout les matins en fait. Quand elle était seule, elle ne souriait pas autant, commissure des lèvres un peu plus relevé que les gens normal, mais sinon, elle était normal. Le sourire, c’était sa première défense, ensuite ses pouvoirs embarquaient. Elle n’avait pas l’air d’une dur à cuire, n’y même de quelqu’un de bien méchante et c’était cette première impression qui lui donnait beaucoup de pouvoir en combat. C’était aussi pour cela qu’elle restait chez les nettoyeurs, elle adorait ses entrainements, elle appréciait démontrer son potentiel, elle aimait voir la surprise dans les yeux de ses adversaires.

Elle avait prit le temps de déjeuner, elle était trop en avance de toute façon. Elle se débrouillait parfaitement seule depuis qu’elle avait l’âge de se servir de la cuisinière. Elle avait toujours tout fait seul, sans parent pour lui expliquer la vie, donc elle se débrouillait seule. Juste son entré dans les nettoyeurs qui ne c’était pas fait seul, mais ça, elle préférait ne pas y penser, de toute façon, elle doutait qu’il y ait une mention au dossier de qui était son père. De toute façon, même s’il était écrit, personne ne le connaissait ou presque… juste les bonnes personnes diront nous. Elle n’était pas du genre très familial, elle n’aimait pas devoir quelque chose à quelqu’un d’autre, même si elle avait le même sang. Elle n’aimait pas non plus être dominé et son père était bon là-dedans elle n’avait pas non plus les arguments pour ne pas se faire dominer, en fait… elle n’avait même pas le temps de mentionner ses arguments, son père avait la gâchette facile et pour prendre des pauses et disparaitre ensuite, il était excellent. Malgré tout, elle se demandait qui était sa mère, c’était normal qu’une jeune femme se pose la question, non? En plus… qu’elle genre de femme pouvait bien endurer se genre d’homme? C’était inhumain non? Est-ce qu’ils se voyaient encore ou pas? Plein de petite question dans se genre là, peut-être que c’était inscrit à son dossier, elle aurait bien aimer le savoir, mais elle n’avait pas accès à se dossier, elle devrait monter en grade avant, mais elle aimait bien la patrouille…

Elle quitta finalement son appartement, c’était inutile de se poser autant de question, le passé on s’en fichait finalement, c’était l’avenir qui importait, surtout l’avenir immédiat et pour le moment, ce qu’elle avait envie, c’était de taper sur quelqu’un. Elle se dirigea donc vers les bureaux des nettoyeurs, elle appréciait vraiment le centre d’entrainement, elle pouvait passer d’entrainement de pouvoirs, à corps-à-corps, à tout se qu’elle voulait finalement. C’était agréable et en plus, ça la détendait. Elle se rendit donc la automatiquement, elle connaissait se chemin par cœur, elle y passait surement plus de temps qu’en patrouille. Elle se changea au vestiaire pour femme, trop souvent désert, étrangement les femmes-nettoyeurs ne courait pas les rues, elles avaient surement mieux à faire. À moins que ce n’était que Meg qui appréciait travailler dans un monde d’homme…

Elle entra dans une salle d’entrainement, elle était habillée confortablement, aucune restriction de mouvement comparativement à l’uniforme qu’ils voulaient lui faire porter pendant les patrouilles, mais bon… Pour le moment, elle préférait se réchauffer un peu, il y avait des gens, mais trop peu, elle avait reconnu certains de ses anciens entrainements, mais elle aimait la diversité et plusieurs de ses messieurs n’avaient pas envie de rejouer avec elle. C’était dommage, elle adorait jouer elle. Elle passa un regard rapide à la foule et finalement, dit d’une voix audible, mais sans crier, sourire aux lèvres.

-Quelqu’un pour jouer? Promit je ne mords pas.

Elle souriait toujours, elle n’était pas méchante la petite Meg, simplement qu’elle n’avait pas bon caractère, qu’elle se fâchait vite et qu’elle avait de l’orgueil, mais en même temps, les combat n’en était que plus intéressant.

Pour Orazio c'était un matin comme les autres. Il était du genre matinal et sortit du lit au levé du soleil. À la hauteur où il résidait, le soleil entrait directement dans sa chambre et ne manquait jamais à le faire sortir du lit. Après avoir replacé ses couvertures en les relançant sur le lit sans faire attention, vraiment, il n'avait pas le temps de s'occuper de tels menus détails. Il se dirigea par la suite vers la salle de bain où il prit une douche rapide après quoi il enfila les premiers morceaux de vêtements sur lesquels il avait mit la main. Il n'avait reçu aucun ordre de Ryker alors il pouvait passer sa journée à faire ce qu'il voulait sauf qu'il n'avait aucun plan pour sa journée.

Il voulait faire un peu d'exercice, mais prendre l'escalier était hors de question alors Orazio prit encore une de ses décisions qui lui apporterait certainement des ennuis plus tard. Il ouvrit la fenêtre de sa chambre pour laisser une brise matinale entrer dans son appartement. Il sortit le bras par la fenêtre et tâta le mur extérieur. C'était froid, c'était froid et humide. Il est vrai que la rosé du matin venait de se poser. Orazio ne reculerait pas et de toute façon il avait fait des acrobaties de ce genre, plus de fois qu'on ne pouvait le compter. Il s'agrippa aux bordures pour se hisser sur la bordure extérieure. Il pouvait sentir l'adrénaline qui le faisait sentir invincible. La seconde d'après, il se jeta dans le vide.

Pendant sa chute il pouvait sentir l,air humide et frais du matin lui frotter le visage. Il y avait des risques d'attraper un vilain rhume, mais le jeu en valait largement la chandelle. Tout ce qu'il pouvait entendre c'était le vent qui frôlait ses oreilles et ses vêtements qui claquait dans le vent. Quand il pouvait distinguer la couleur des vêtements des gens qui se promenaient dans la rue, il se dit qu'il était temps d'arrêter sa course folle. Il transforma ses bras en lames acérés et les plantas dans le bâtiment. De vieilles marques semblaient démontrer qu'il ne s'agissait pas de la première fois qu'il utilisait ce moyen peu orthodoxe de descendre en bas de la tour. Comme à l'habitude, ses lames produisirent des étincelles quand elles furent en contact avec la structure. Au fur et à mesures qu'il descendait, toutefois, elles s'incrustaient dans le bâtiment et sa chute ralentissait. Comme à l'habitude, il s'arrêta avant que les piétons remarquent quoi que ce soit, mais quelques nettoyeurs le remarquait chaque fois.

Orazio s'était arrêté à côté d'une fenêtre, a vrai dire, il s'arrêtait souvent a côté de deux des fenêtres: La première menant au couloir où il pouvait accéder à la cafétéria et des bureaux quelconques, l'autre menant a la salle d'entraînement des nettoyeurs. C'était à peine si elle ne prenait pas un étage en entier. Le hasard avait fait son choix et Orazio se trouvait vis-à-vis la fenêtre qui donnait sur le gym des nettoyeurs. Il se glissa par la fenêtre et mit finalement pied à terre. C'était déjà bien rempli, mais il y avait encore bien de la place. Quelques nettoyeurs remarquèrent son entrée, mais en voyant son visage, ne se posèrent aucun question.

Il se tenait prêt à commencer un entraînement pour éviter les attaques d'un mannequin contrôlé par une espèce d'intelligence artificielle dont la conception lui échappait totalement quand la porte s'ouvrit pour laisser entrer une nettoyeuse. Bon, les nettoyeurs de sexe féminin était plutôt rare, mais il avait l'impression de l'avoir déjà rencontré auparavant.

-Quelqu’un pour jouer? Promit je ne mords pas.

Ça sentait à plein nez la fierté. Bon, Orazio n'avait pas de problème avec les gens prétentieux, mais il avait vraiment l'impression de la connaître et ça commençait à l'énerver. De toute façon les morsures c'est pas toujours désagréable si vous voyez ce que je veux dire. Orazio ne pensait pas à ça toutefois, il était vraiment, vraiment obsédé par l'identité de la jeune femme.

Personne ne semblait intéressé par la proposition, mais Orazio n'avait pas de temps à perdre. Il lui fit alors signe avec la main en lui disant:

-Si tu tiens vraiment à te faire mal...

Fierté? Plus ou moins, elle adorait s’amuser et elle y prenait goût, mais c’est normal d’apprécier quand même les petits regards en coin du « pitié, pas elle » surement une fierté pour toutes les femmes en général après tant de persécution toutes ses années. C’était juste normal. Elle espérait juste que quelqu’un allait accepter, elle avait besoin de s’entrainer, elle le savait. C’était important l’entrainement, elle n’osait pas vraiment l’avouer, mais ses pouvoirs se développaient bien, oui sans aucun doute et aussi très vite, mais… peut-être un peu trop vite. Elle ne pouvait pas contrôler son plein potentiel, elle n’y arrivait pas. Alors elle devait s’entrainer souvent et bien, mais pour ça… il lui fallait des adversaires, sinon… toute seule elle n’y arriverait pas. Elle tâchait toujours de ne pas blesser ses collègues, il ne fallait pas se mettre des collègues à dos parce que dans la rue… un accident c’est si vite arrivé.

-Si tu tiens vraiment à te faire mal...

Un homme lui parla, elle plongea son regard dans le sien, sourire aux lèvres. Il ne le savait pas, mais il venait de faire sa journée. Elle adorait s’entrainer et plus personne ne voulait vraiment depuis sa dernière augmentation de pouvoir. C’était injuste, elle ne contrôlait pas ça… mais elle pouvait trop vite pour une majeure partie d’entre eux maintenant.

-Je m’en remettrai au pire.

elle doutait un peu, mais en même temps, elle ne sous-estimait jamais un adversaire. Elle avait avancé vers lui, elle était une femme, elle était extrêmement féminine et ça se voyait. Elle n’essayait pas de se fondre parmi les hommes, c’était inutile, elle n’y serait pas arrivé. Trop de cheveux et trop de sein. Un homme de son ancienne patrouille lui sortie un bac de pierre et de terre. Elle l’en remercia d’un magnifique sourire et il lui répondit de même avant de continuer son entrainement.

-Moi je n’ai qu’une seule règle à poser, personne ne tue personne, ça te va? Tu en as une autre?

Elle assurait autant sa survie que la sienne. Elle était du genre à se laisser emporter par l’atmosphère d’un combat et si elle luttait pour sa vie, elle aimait moins. L’adrénaline y était, mais… l’endorphine par la suite n’était pas aussi agréable. Alors elle préférait simplement se battre pour s’amuser. S’amuser, c’était bien dans la vie… non?

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