Salut, c'est ton télépathe favori! [Meg]

Une autre journée qui tirait à sa fin. Par contre, cela n’avait pas été une journée comme les autres, ou du moins, elle n’avait pas commencé comme les autres. Ce qui ne devait être qu’un entraînement pour se réchauffer avant de partir en patrouille se transforma en séance d’un autre type de sport. Oui, après un peu d’insistance et un vol plané contrôlé, Loïc s’était retrouvé dans le vestiaire des femmes, avec un Megane toute prête à lui faire du bien pour se faire pardonner certain coups. Loïc aussi lui avait fait du bien, il n’était pas ingrat quand même! Bref, tout ça pour dire que la journée de travail était enfin terminée. Il disait enfin parce que la chasse au méchant n’était pas son activité préférée, bien que nécessaire. Ils en avaient attrapé quelqu’un et Loïc était toujours en un seul morceau et bien vivant, que demander de plus? Ah oui, faire taire le petit lionceau qui avait grogné un peu en entendant les projets que Megane avait de planifier. Des projets qui impliquaient d’autres hommes. Sauf que l’affaire là-dedans, c’est que le Nettoyeur n’avait aucun droit de propriété, ou appelez ça comme vous le voulez, sur sa collègue. Ce n’est pas parce qu’on couche deux fois avec une femme qu’elle vous appartient! Elle était libre comme l’air et lui aussi. Ils ne formaient pas de couple, ils étaient amants. Il y avait toute une nuance à faire là dedans! Loïc retourna quand même chez lui, heureusement en croisant bien de gens, et cela faisait en sorte qu’il n’entendait pas ses propres pensées, mais celles des autres. Pour une fois ça ne lui dérangeait pas. Lorsqu’il arriva chez lui, il se fit à souper, mais cette fois-là il n’avait pas le choix d’entendre la petite voix dans sa tête. Pour la faire taire, il du l’écouter et décrocher le téléphone et composer le numéro de sa collègue. Le téléphone sonna, et finalement il entendit la voix de Megane.

- Salut Meg, c’est Loïc… ça va?

Megane avait fini de travailler. Elle était retourné chez elle pour vivre un peu, se qu’on peu appeler une vie normale. Elle c’était préparée un petit souper léger pour finalement manger toute seule avec de la musique. Elle relaxait toujours un peu après le travail, c’était toujours bien un petit moment de repos. Il lui arrivait de repenser quelques fois à Loïc, non, en fait, elle repassait sa journée dans sa tête, assez souvent, mais on s’en fichait, il en savait rien. Elle n’était pas encore rendu à se poser des questions quelconques sur lui, elle, sentiment et conséquences. Bref, tous ses trucs stupides qui faisaient que les gens en venaient à se détester et à s’entre-tuer. Non, elle, elle ne repensait qu’au bon moment et elle n’y repensait qu’avec un sourire satisfait aux lèvres. Son petit « démone » la faisait sourire de joie. Elle en était fière, mais aussi… tellement… heureuse. C’était stupide, mais l’idée de le pervertir lui plaisait beaucoup. En fait, c’était surement le fait qu’il se laissait pervertir qui lui plaisait encore plus. Elle ne le croyait pas faible à la base, juste… qu’elle arrivait à le démotiver de ses bonnes convictions, c’était une preuve de non rejet ça quand même… c’était important pour elle. Maintenant qu’elle y pensait, elle pouvait se permettre d’y penser un peu plus quand même, il était bien loin et son pouvoir… c’était la distance qui comptait donc… elle était sécure pour un petit moment, c’était si bien l’intimité de pensée quand même.

Ensuite, elle prit sa douche et commença à se préparer lentement, mais surement. Elle n’avait pas quitté l’envie de sortir et franchement, elle n’était pas de celle qui changeait d’avis toutes les trois secondes. Non, non, elle allait sortir, danser, s’amuser et faire la fête. C’était surement un de ses passe-temps favoris de toute façon. En plus, elle y avait pensée toute la journée. Elle ne travaillait pas avant la soirée du lendemain donc… elle pouvait bien dormir dans la journée. Ce n’était pas du tout un problème. À moins qu’elle ne finisse la soirée avec quelqu’un, se qui était dans ses intentions à la base. Pas qu’elle voulait encore du sexe, non, de se coté là, elle était satisfaite pour au moins une journée… Peut-être un peu moins, mais… c’était tellement vite fait, bien fait que là… elle avait envie de profiter un peu quand même c’était normal. Une bonne petite relation passion et longue, c’était ça qu’elle voulait. Qu’on lui consacre du temps et de l’attention. Elle avait fini sa douche, séché ses cheveux et là, elle venait de terminer de se coiffer. Elle était devant son miroir, penderie grande ouverte, à chercher se qu’elle devrait mettre se soir. Elle doutait entre trois de ses corsets favoris, le gris-rose pâle, le rouge-noir et le bleu-mauve. C’était comme des chandails, mais version corset. Elle aimait bien la poitrine que ça lui donnait et le fait que se soit dénudé au niveau de la taille lui plaisait bien. Avec ça, elle savait qu’elle mettrait son petit chemisier qui lui servait de manteau, elle ne resterait pas vraiment dehors de toute façon. Parce que les hanches et taille était encore un peu à l’air libre. Elle avait choisit ses pantalons taille basse favoris. Ça ne se posait même pas comme question, beauté et confort prédominait et elle avait envie d’être vraiment à l’aise se soir. Elle était extravagante, mais pas tant comparativement à d’autre qu’elle pourrait croiser. Manquait plus que le maquillage, mais ça, elle attendrait à la toute fin, sinon… elle risquait de devoir recommencer au deux minutes. C’est là que le téléphone sonna, ça arrivait parfois quand même. Pas trop souvent, mais… parfois. Elle décrocha.

-Allo?

- Salut Meg, c’est Loïc… ça va?

Petit effet de surprise quand même. Loïc qui appelait, c’était rare quand même. En fait… c’était une première ça non ?

-Salut, oui, oui ça va et toi?

Elle doutait quand même qu’il appelle que pour cela. Elle attendait donc de voir ses intentions continuant tout de même de passer en revue les deux pièces qu’elle cherchait. Oui, oui, elle en avait abandonné une au passage. Elle ne se décidait pas entre le rouge et le gris-rose pâle. Elle était déjà mignonne à la base Megane, mais là, elle se transformait tranquillement en magnifique femme-fatal, mais aussi, en croqueuse d’homme, mais… C’était son but se soir quand même.

Édit de Klaus: Arrêt de piquer des bout de mon texte! xD Je ne t'aime quand même Smile

Il avait appelé pourquoi déjà là? C’était stupide comme idée… Il n’aurait pas du… sauf qu’il n’allait quand même pas raccrocher au nez de Meg, surtout qu’elle savait qui c’était au bout du fil et qu’elle le harcèlerait au travail pour savoir pourquoi il avait raccroché et ce qu’il avait voulu à la base. Surement pas simplement lui parler… Donc maintenant qu’elle avait décroché le combiné, il devait discuter. Ce n’est pas ce que font les gens normal lors d’une conversation téléphonique normale? Megane lui avait retourné sa question, à savoir s’il allait bien. Est-ce qu’il allait bien en fait pour téléphoner à sa collègue pour il ne savait pas trop quelle raison encore? Sauf que, lorsqu’on répond non à cette question piège, on se fait demander pourquoi et s’en suit une longue discussion. Ce n’est pas ça que Loïc voulait, du moins, pas une conversation au téléphone uniquement. Il voulait… quoi? Allez prendre un verre avec elle? Il était suicidaire, ça signifiait se rendre dans un endroit public et avoir la migraine (encore) à cause du surplus de pensées des humains. Loïc détestait ça, et c’est normal non? Qui aime avoir des migraines? Moi je ne connais personne. Bon aller, maintenant on répond, ça serait un bon commencement :

- Oui, oui, ça va.

Maintenant qu’on a répondu, il faudrait enchaîner sur la raison de l’appel, c’est logique non? Qu’est-ce qu’on dit? Tes pensées d’aujourd’hui, je ne les ai pas aimées? Non, ça ne marchait pas puisque Megane, comme Loïc, n’étaient pris dans aucun engagement, donc libre comme l’air. Le sexe c’était bien, seulement du sexe… Allez, on commence l’opération suicide :

- Je me demandais, j’ai entendu que tu comptais sortir ce soir… tu veux allez prendre un verre?

C’était bien dit comme ça? Peut-être une touche d’étrangeté, mais ça passerait surement non? Pas entendre Loïc voulait bien sur dit qu’il l’avait entendu penser à cela, il n’y avait pas de source plus sure que celle-là. Est-ce que ça allait tenter Meg? Cela restait à voir.

Elle était en plein dilemme quand même là. Le gris, le rouge… Elle se dénuda complètement pour les enfiler. Bon, pas complètement non plus, elle gardait ses sous-vêtement, rien de bien extravaguant non plus. C’était léger, sexy, bourgogne et noir. Bref, quelque chose de plaisant pour elle et pour les yeux de celui qui la regarderait. Si elle avait pensé trois secondes au fait qu’elle était au téléphone avec Loïc et qu’elle planifiait de coucher avec un pur étranger? Oui, elle y avait pensée. Si ça lui créait un quelconque remord, non, du tout. Megane et les remords, se n’étaient pas vraiment dans ses habitudes de vies. Non, ses besoins passaient avant quoique se soit d’autre et c’était très bien ainsi.

- Oui, oui, ça va.

Elle enfila donc machinalement son premier chandail, le rouge. Il était joli, sans aucun doute, mais… elle doutait quand même un peu. Elle était une pro pour s’habiller et tenir un téléphone à la fois. Au pire… elle échapperait le pauvre Loïc, mais… les probabilités étaient faibles quand même. Elle faisait attention. Elle retira le rouge au profit du gris-rose pâle et préféra celui-là. Oui, lui, il était confortable et bien. Elle aimait la poitrine qu’il lui faisait en plus, c’était très agréable comme sensation de pouvoir qu’il lui donnerait. Elle aimait se sentir puissante face à un homme qui bave sur elle. Elle aimait pouvoir mener les hommes par le bout du nez, tout le temps. Ça lui faisait du bien. Elle en avait de besoin. Elle l’avait même utilisé contre des femmes, mais… c’était beaucoup plus dur, les hommes étaient tellement plus faible quand on y pensait. Elle commença à faire la tâche la plus dur face au chandail, resserrer les lacets sur le coté. Pas plus dur en général, mais avec un téléphone, c’était tout un défi, mais elle y arriverait et elle serait magnifique, elle le savait. Elle en ferait baver plus d’un, fois de Megane.

- Je me demandais, j’ai entendu que tu comptais sortir ce soir… tu veux allez prendre un verre?

Il avait entendu, pourtant elle… ah oui, c’est vrai, télépathie. Elle avait planifié sa sortie pendant la journée, surement qu’il l’avait « entendu » là. En même temps, la demande qui émanait de Loïc était plus ou moins… étrange. Lui et les endroits publiques, ça ne faisait pas deux? Bref, pourquoi pas. Elle prendrait un verre avec lui, elle danserait et au final, rien ne l’empêchait de terminer la soirée comme elle le voulait. Elle avait prévu de sortir dans un endroit bourrée de monde, mais complètement bourrée. Donc… techniquement, il ne finirait pas la soirée avec elle puisque lui, la finirait avec une migraine atroce et/ou complètement malade à cause de la dite migraine. Tout s’arrangerait au final quand même…

-Bien sur, mais… j’avais une destination de prévu, tu as du l’entendre ça aussi. Si ça te tante d’aller prendre un verre là-bas, ça me plait. Si tu ne crains pas que ta tête explose… On pourrait s’attendre devant la porte. Tu connais l’adresse?

Megane n’avait rien de bien méchant quand on y pensait, juste que… comment expliquer… elle était facile à vivre… tant qu’on ne tachait pas de changer ses habitudes ou sa façon de voir les choses. Elle pouvait être une très bonne amie Meg, juste qu’il ne fallait pas trop compter sur elle non plus. Malgré que… au travail, elle prenait soin de garder Loïc loin du danger, très loin du danger en fait… Bref, elle verrait bien son choix à lui. Il était devenu suicidaire ou quoi?

Oui elle avait une destination en tête… un autre endroit ça ne lui tentait pas? Celui auquel elle avait pensé était souvent plein de monde, donc mal de tête assuré. D’un autre côté, Loïc ne pourrait pas échapper indéfiniment à la présence humaine et à ses multiples pensées. Si c’est à ça qu’il aspirait, il devrait massacrer la Terre entière. Il n’était pas violent comme ça par contre ce Nettoyeur-là! Il devrait s’y faire ou tenter de modifier ou améliorer son pouvoir. Il se disait toujours cela en se disant qu’il devrait aller voir son père, question de lui demander comment il faisait, mais Loïc reportait toujours. Quand on parle au conditionnel, on fait rarement ce que l’on dit. Loïc n’échappait pas à la règle. Donc, pour en revenir à sa sortie suicidaire et incompréhensible du moment avec sa collègue, il devrait s’y faire. Elle lui proposa de se retrouver devant la porte. Cela serait beaucoup plus facile en effet. Parce qu’on s’entend qu’à l’intérieur, Loïc aurait le temps de mourir au moins cinquante fois avant de la repérer dans la foule. Ensuite, elle lui demanda s’il connaissait l’adresse. Il avait vu l’endroit dans la tête de Meg, mais est-ce qu’il se retrouverait? Il était mieux de demander l’adresse, question de ne pas avoir à la rappeler pour lui dire qu’il était perdu. Il avait de l’orgueil masculin quand même! Un homme ne demande pas son chemin!

- On se retrouve devant la porte c’est bon… mais c’est quoi l’adresse? Et si tu as de la morphine ça pourrait faire passer mes migraines éventuelles aussi!

Il faisait vraiment de l’humour? Il était fiévreux ou quoi? En fait, c’était plus une manière de dire qu’il envisageait déjà le surplus de monde aux pensées excessives et nombreuses. Il allait mourir, tout simplement, pas de quoi faire un drame avec ça!

Elle se regardait dans la glace. Son chandail était attaché, son décolleté saillant et elle n’eut qu’à légèrement replacer les cordes qui passait ici et là pour en ne pas donner l’impression d’être habillé à la va-vite. Petite révolution pour se voir sous toutes les coutures et elle se sentait bien. Elle termina sa coiffure. S’assurant que tout serait à son aise et que rien ne se déplacerait durant la soirée. Elle savait faire bonne usage des barrettes, malgré le fait qu’elle n’appréciait pas trop les fixatif, donc… elle les laissait un peu à la n’importe comment pour ne pas devoir s’en mettre trois tonnes. Elle aimait se passer la main dans les cheveux et si la main y collait, c’était franchement désagréable, donc… pas ou presque pas selon les coiffures. Elle n’était pas Dieu non plus, la gravité… c’était chiant, donc c’était parfois obligatoire, mais pas cette fois.

- On se retrouve devant la porte c’est bon… mais c’est quoi l’adresse? Et si tu as de la morphine ça pourrait faire passer mes migraines éventuelles aussi!

Elle ne put s’empêcher un sourire moqueur à sa réplique et un petit rire à sa réplique. Voyons, comme si Megane allait lui facilité la tâche comme ça, non, non. Qu’il souffre, elle, elle voulait seulement savoir il était capable de souffrir à quelle point pour un verre en sa compagnie. C’était bizarre de se dire qu’il voulait la revoir le soir quand même. Techniquement, il c’était vue le matin même et ensuite vue de loin toute la journée. Pourquoi en rajouter hein? S’il passait trop de temps ensemble… sa ferait louche, Loïc était le premier à paranoïer sur le fait que sa se sache, donc… si en plus de passer du temps au travail en seul à seul, si en plus ils en passaient à l’extérieur… Bref, elle, elle s’en foutait royalement. C’était pour lui qu’elle pensait à ça, mais franchement… il était un grand garçon aussi. S’il voulait être subtil, alors il si forcerait se soir. Donc, elle pourrait s’amuser à ses dépends en plus de danser et de s’éclater. Alors en quoi devrait-elle se plaindre? Plaisir garantie, non?

-J’ai pas de morphine, j’aime mieux te voir souffrir à froid tu devrais le savoir avec le temps et pour l’adresse. Eum… je te la trouve et te la texte après… je l’ai pas sous la main…

Bah oui, elle s’y rendait à pied… bah, à la couse, mais pas trop, juste un peu, pas trop vite. Donc, elle savait ou elle s’en allait. Juste que l’adresse, elle l’avait laissé sur sa boite vocale donné par un ami, donc… Boite vocale signifiait raccrocher.

-Sinon, tu veux qu’on si rejoigne dans combien de temps?

Dans tous les cas, elle serait présente et sa finirait là. Bon, elle parlait de l’attente là, faut le spécifier. En fait, c’était inutile de le spécifier, Loïc ne lisait pas dans les pensées au travers du combiner quand même, il y avait des limites au truc bizarre et encore plus au pouvoir mutant quand même. Quand même, elle l’appréciait un peu le Loïc au final. Il était agréable quand même. Donc, pourquoi pas. En plus, elle voulait savoir beaucoup de chose sur lui. Maintenant qu’ils se connaissaient mieux, elle pouvait bien tester ses limites…

Comme si Megane était du genre à trainer de la morphine dans son sac. Dommage quand même. Une petite dose de médicaments pour contrer les migraines ferait l’affaire alors afin que Loïc ne quitte son appartement. Sauf qu’elle n’était pas gentille la Megane, elle souhaitait le faire souffrir et c’est elle-même qui le disait! Alors Loïc allait souffrir un peu encore… mais pourquoi au juste? Dire qu’il pourrait rester tranquillement dans son appartement sans personne pour parasiter ses pensées. Il pourrait écouter un film ou lire un livre tranquillement, mais il s’en allait suicider ses oreilles à la place. Il était étrange avouez le! Bref, il avait déjà dit à sa collègue qu’ils allaient prendre un verre ensemble, il n’allait pas raccrocher maintenant et poser un lapin à Megane, ce n’était pas dans ses habitudes et c’était bien comme ça. De plus, elle allait lui envoyer par message texte l’adresse de l’endroit où ils devraient se retrouver. Non, Loïc n’était pas de ceux qui disaient quelque chose pour ne pas le faire ensuite. Elle lui demanda aussi dans combien de temps ils se retrouveraient. Ah… il n’y avait pas pensé à celle-là! Parce que, pour être franc, il n’était pas habillé pour sortir. Il avait encore sa chemise et son pantalon de Nettoyeur. Il n’allait tout de même pas sortir avec ça sur le dos! Il allait donc fouiller dans son placard pour trouver quelque chose de plus approprier pour le contexte.

- Euh… dans une heure et demi peut-être? Le temps que je me prépare et que j’arrive.

C’était logique non? Il n’allait pas y aller nu et il ne se téléportait pas. Donc, de la marche surement, mais ensuite, dépendamment de l’adresse, il allait voir s’il devait utiliser un transport en commun quelconque. Est-ce qu’un détail échappait à Loïc? Il ne croyait pas.

Elle attendait sa réponse d’une oreille distraite, elle commençait déjà à prévoir comment elle désirait se maquiller. Regard foncé pour bien soulier son regard, léger pour ne pas avoir à se démaquiller trop en revenant… Non, elle préférait le regard envoutant se soir. En plus, ça irait avec la musique joué et dansé là où elle allait. Donc, pas de problème avec ça. Elle savait comment se faire désirable quand même. C’était un minimum. Elle en aurait pour une trentaine de minutes tout au plus. Bah oui, les retouches. Donc, elle espérait juste qu’il ne dise pas moins que ça, sinon… elle devrait se dépêcher et ça, elle aimait moins. Le maquillage, c’était important. Ça soulignait le restant du travail après tout. Si le maquillage est raté, le linge et la femme ne sera pas aussi voyant. Il fini par lui répondre. Elle devait rester concentrer un minimum quand même…

- Euh… dans une heure et demi peut-être? Le temps que je me prépare et que j’arrive.

-C’est parfait, j’y serai, à plus tard alors.

Elle allait raccrocher quand, un détail lui vint en tête. C’était minime quand même, mais… fallait le mentionner.

-Attend, juste comme ça… pendant que j’y pense, pour toi cette sortie doit être d’ordre privée quand même. Donc, juste pour être sur, on en parle pas comme notre escapade au vestiaire ou on ne fait que tenir ça mort?

C’était une question comme une autre quand même. Elle se doutait bien qu’il ne veule pas parler travail se soir quand même. Pourquoi? Parce que s’il voulait parler, ce n’était pas dans un endroit du genre avec de la musique à tue tête qu’elle y arriverait. Donc… s’était d’ordre privé. Elle posait sa question d’un ton léger et elle était totalement à l’aise avec le sujet. Aucune hésitation. C’était une question comme une autre après tout. Ce n’était pas comme si elle allait être déçue par sa réponse. Elle voulait surtout savoir sur qu’elle pied danser si elle croisait un autre patrouilleur et/ou un supérieur en présence de Loïc. Ils c’étaient croisé par hasard, avaient prit un verre et ce ressépareraient ou ils étaient venus ensemble en amis? La question se posait quand même. Dans les deux cas on ne parlait pas de sexe bien sur, mais… elle était tellement habitué de mentir que ça en devenait des formalités pour elle. Elle attendait une nouvelle fois sa réponse. Elle se préparait un sac à main et finalement. Réduisit le tout à son strict minimum. Sa plaque dans sa poche arrière. Son cellulaire dans une des poches de son jeans, argents et cartes dans la pochette du cellulaire, meilleure façon de ne rien perdre. Bref, elle était armée de toute sa confiance et de sa détermination. Quiconque l’énerverait se mangerait un mur, comme à son habitude finalement… Bref, elle attendait. Ils raccrocheraient et se retrouveraient. Finalement, elle avait rendez-vous avec Loïc d’une certaine façon… C’était bizarre juste d’y penser…

C’était logique, il est vrai de dire que si Loïc avait voulu avoir une discussion avec Megane ou simplement être tranquille, il n’aurait pas choisi de l’accompagner dans un bar ou la musique allait enterrer le moindre son en provenance de la bouche ou presque, n’est ce pas? Donc, ils ne pourraient pas vraiment parler de l’escapade au vestiaire, comme le nommait Megane. Pour Loïc, il devrait seulement faire attention de ne pas trop penser à ça, au cas où un autre télépathe serait dans le coin, enfin, surtout un collègue. Taire leur relation était beaucoup mieux, si on appelait ça une relation. Parce que pour l’instant, le patrouilleur ne savait pas trop ce que c’était. On pourrait dire que c’était un échange de bons procédés alors. C’était bien comme expression non? Et puis, ce n’était pas totalement faux non plus? Surtout que Megane ne voulait pas plus, de ce qu’avait compris son collègue. Et c’était bien ce qui se passait. Bon d’accord, le matin même, il n’avait pas été chaud à l’idée de faire ça dans les vestiaires des femmes, surtout que c’était sur le lieu de travail. Normalement, jamais au grand jamais le jeune homme n’aurait fait ça. Disons seulement que Megane avait réussi à gagner la partie et à faire taire ses remords. Tant qu’elle ne recommençait pas… elle n’était pas si machiavélique quand même? C’était se faire des idées que de penser le contraire. Il allait quand même survivre le Loïc, tout de même.

- Cette sortie ne peut pas vraiment être d’ordre professionnel de toute manière et deux collègues ont bien le droit de prendre un verre ou deux ensembles non?

C’est logique, rien n’empêchait les patrouilleurs de se voir en dehors des heures de travail. Ils avaient droit à leur vie privée aussi en dehors du boulot.

Elle avait déjà soupé, mais… rien n’empêchait un dessert, chose qu’elle n’avait pas encore consommé. Elle dépensait tellement d’énergie à journée longue que ce n’était pas une petite dose de sucre qui ferait du tord à sa ligne. Elle bougeait trop pour s’en inquiéter. Lorsqu’elle serait vieille, là… elle paniquerait, mais pas aujourd’hui et surtout pas maintenant. Elle partie donc vers la cuisine. Il ne lui manquait presque rien, juste… de se maquiller, donc elle pouvait bien prendre son temps. Il avait demandé beaucoup de temps quand même, donc elle n’était pas pressé. Son sans fil étant son ami, elle commença à se servir un bol de crème glacé. Elle aimait la glace, parce que c’était froid et légèrement sucré. Bref, il reprit la parole.

- Cette sortie ne peut pas vraiment être d’ordre professionnel de toute manière et deux collègues ont bien le droit de prendre un verre ou deux ensembles non?

-Oui, totalement. Juste que deux collègues non pas le droit de se toucher, donc… on va être de bon ami et c’est tout. Tu as une réputation à garder de toute façon.

C’était logique, elle allait boire un verre avec lui, mais ensuite… elle, elle voulait encore de l’attention, encore du sexe, mais aussi… encore du plaisir et surement une présence masculine à son coté. Donc, si Loïc n’était là qu’en tant que collègue, elle pourrait bien faire se qu’elle voulait avec un autre. Ils n’étaient pas marié non plus, juste qu’il couchait ensemble, c’était se que Loïc voulait surement. Loïc n’avait pas l’air très… relation homme-femme de toute façon. Maximum, elle pourrait peut-être dire un jour qu’ils étaient ou ont été amant, mais surement jamais plus. En fait… aucun des deux ne devaient vraiment être fait pour plus, donc, c’était parfait ainsi.

-Bon aller, on se rejoint là-bas, si on ne raccroche pas… on ne partira jamais. Bye.

Elle raccrocha, déposant le téléphone à coté d’elle. Elle commença à déguster son bol de crème glacé. Ensuite, ça serait le maquillage et après… elle partirait pour le bar. Elle ne savait pas si elle y allait à pied ou en taxi… elle n’était pas habiller pour courir non plus et il faisait froid dehors. Alors on verrait bien quand même, elle avait une heure et plus pour y penser…

RP terminé, je verouilles Wink