Encore une journée de travail! [Meg]

Une journée tranquille qui suivait une nuit tranquille. Avec les heures de sommeil dont il avait besoin, et bien notre sympathique Nettoyeur passait plus de temps que la moyenne des gens à ne rien foutre, puisqu’il ne dormait pas. Il ne pouvait pas passer son temps dans la tour réservé aux Nettoyeurs non plus, puisqu’il n’était pas toujours de service et qu’on le foutrait dehors vite fait si on le voyait trop souvent traîner là. On n’aimait pas les flâneurs. Alors, quand il était chez lui, il se cherchait des hobbies. Il faut dire qu’il en était même venu à faire du tricot tellement il se cherchait des trucs à faire, mais ça, personne ne le savait non plus, des plans pour qu’il fasse rire de lui pour des décennies. Il ne faisait pas que tricoter non plus, il avait un semblant de vie quand même. La lecture restait son passe-temps favori et il était souvent à la recherche de bon bouquin. Ce n’était quand même que deux heures de moi aussi que la normale qu’il devait passer à se trouver des choses à faire, mais quand même! L’inspiration lui manquait parfois et dans ces cas-là, c’était un peu de Net, farfouiller des sites… naviguer quoi! Aujourd’hui, à son réveil, il s’était fait à déjeuner, question d’avoir quelque chose de solide dans l’estomac, puis se fut une douche rapide pour ensuite revêtir son uniforme de Nettoyeur. Rapide coiffure… enfin rapide, il eut le temps de se mettre de la pate à cheveux pour se faire un mohawk et ensuite, il était sortit de son appartement qu’il avait verrouillé à clé, comme à son habitude. Il était à l’avance, comme à chaque fois qu’il travaillait. Il faut dire qu’au contraire de certains de ses collègues, il n’avait pas de difficulté à s’extirper de son lit. De plus, il aurait pratiquement honte d’arriver en retard, pour lui ça ne se faisait pas vraiment. C’était un manque de respect. Il arriva finalement au pied de la tour de Nettoyeur dans laquelle il entra, il salua d’un mouvement de tête les gardes d’entrée et continua son chemin pour finalement parvenir au bout d’une minute ou deux, à son bureau. Il y déposa quelques trucs avant de prendre la direction de la machine à café, question de partir du bon pied! Enfin, c’était plutôt tout simplement parce que Loïc aimait bien le café.

Megane c’était levé en quatrième vitesse, c’était habillée était avait quitté son domicile pomme à la main. Elle n’avait même pas prit le temps de rien, juste… partir. Elle arriva au travail trois petites heures en avance, moins qu’à l’habitude en fait. Elle descendit au sous-sol pour s’entrainer, se réchauffer. Elle adorait s’entrainé. Il y avait peut de gens le matin, mais elle se trouva une gentille brute prête à faire un peu de corps-à-corps avec elle, ça ne l’étonnait même pas. Sourire aux lèvres, elle c’était battu férocement. Lui avait cessé de sourire pour se concentrer, pas elle. Elle avait redoublé d’ardeur à cet instant. Il ne pouvait pas rivaliser avec sa vitesse, alors tant pis. Au bout de deux heures et demi, elle partie vers les vestiaires, elle prit une douche, se sécha les cheveux et se les attacha de façon propre, mignonne et convenable. Elle enfila son « habit » de nettoyeur, en fait, ce n’était pas vraiment cela. Elle avait réussit à faire comprendre à son chef que le gilet la nuisait. C’est vrai, c’est stupide gilet était fait pour des hommes, ça se voyait. En plus c’était lourd pour rien. Elle s’en fit donc faire un sur mesure et à son goût. Plus mince, moins lourd, mais tout aussi protégeant. En plus de son armure de pierre… mais bon, en ville neutre, il fallait plus avoir peur des pouvoirs mutants que des balles, mais ça… les chefs ne comprenaient pas. Ce n’était pas des gilets pare-balles qui leur fallait, c’était un neutralisateur par patrouille, mais c’était tellement rare…

Elle monta finalement, elle était fraiche et dispose pour une bonne journée de travail. Elle n’était pas du genre café, plutôt jus d’orange, ananas, pamplemousse, mais elle n’en avait pas sous la main. Elle se rendit à son bureau. Bon d’accord, il faut mentionner que c’était vraiment un bureau et non une pièce à elle. Les patrouilleurs n’avait pas une pièce chaque, c’était impensable. Il avait donc une section par patrouille, donc quatre ou cinq bureaux par zone. Elle aperçu les affaires de Loïc sur le bureau du jeune homme. Elle regarda à l’endroit le plus logique ou il devait être, la machine à café. Il était du genre café le matin lui. Elle était souriante et elle prit place sur son bureau, assise les jambes pendantes. Bon d’accord, le bureau ne devait pas servir de chaise, mais quand même, c’était une de ses habitudes de vie. En plus, les hommes de sa patrouille ne s’en plaisait que très rarement. Surtout parce qu’elle portait toujours des vêtements qui lui convenait à elle, mais toujours avec l’accord du chef, bien sur. Elle était d’avance aussi. Elle n’aimait pas le retard, en fait… elle ne pouvait pas vraiment être en retard… pas avec son pouvoir, elle allait tout de même plus rapidement qu’une voiture donc…

Elle le vit donc revenir, elle savait une chose avec son équipe. Elle se devait d’être sympathique, parce qu’en situation de crise, elle devait faire « confiance » le plus possible à ses coéquipiers et qu’il n’est pas envie de la voir morte aidait en se sens. Alors elle était toujours sympathique, bon d’accord elle s’amusait souvent à leurs dépend, mais ça, c’était sa personnalité à elle. Elle n’y pouvait rien.

-Bon matin Loïc, tu sais si les autres travaillent aujourd’hui?

Sourire magnifique aux lèvres, regard de type normal. Et oui, c’était souvent cela en fait, il avait une grosse patrouille, mais souvent elle était scindé ici et là pour faire des secteurs plus petit ou avec moins de problème. En plus, avec l’arrivé de certain dirigeant en ville et tous les problèmes causés par les derniers attentats… Les patrouilles étaient tous séparés ou presque…

Toujours devant la machine à café, Loïc fit ce qui était logique dans une telle situation, soit se servir un café. Il prit un verre en plastique, puisqu’il avait oublié sa tasse chez lui. Il n’allait pas mourir non plus s’il n’avait pas sa tasse de café personnelle. Les petites tasses blanches de plastique fournies par l’Agence à l’attention des Nettoyeurs étaient parfaitement convenables. Il ne piquerait pas de crise, ne verserait pas larmes, mais boirait son café tranquillement assis à son bureau. Avant d’avoir droit à ce joli moment de tranquillité avant de commencer à aller patrouiller avec les autres, il fallait «assaisonner» son café. Parce que non, il ne le buvait pas noir, il préférait y ajouter un filet de crème ainsi qu’un peu de sucre. Ça enlevait le goût amer du café, mais laissait le bon goût, en rajoutant un petit quelque chose. Enfin, trêve de bavardages inutiles, revenons aux actions de notre patrouilleur. Après avoir mis tous les ingrédients désirés dans son breuvage, il prit la direction de son bureau, d’un pas relativement tranquille et brassant lentement son café d’un petit bout de bois. Il ne regardait pas trop devant lui, mais s’il y avait quelqu’un, il entendrait ses pensées avant de lui rentrer dedans et pourrais donc l’éviter. C’était les meubles qui étaient plutôt à craindre. Si seulement les meubles avaient des pensées, jamais plus Loïc ne se frapperait un orteil dans le noir sur le coin d’un meuble sournois. Mais ce n’était pas le cas alors les mal d’orteil faisaient aussi partie du quotidien du Nettoyeur. Arrivé à son bureau, il ne pu y déguster son café seul, comme il l’avait prévu. En effet, quelqu’un avait décidé de prendre son bureau en otage, ou plutôt, la dite personne avait pris son bureau comme siège. Ce n’était pas la fonction première de ce bureau je vous rappelle! Le bureau n’allait quand même pas rompre sous le poids de la frêle jeune femme. Frêle en apparence seulement car si elle voulait détruire ce bureau, c’était assez facile pour. Elle ne faisait pas toujours dans la dentelle Megane après tout! Loïc travaillait avec elle depuis un bon bout de temps déjà, et il savait de quoi elle était capable. Il fut quand même surpris de la voir siéger sur son bureau et il s’Arrêta juste avant, mais ce mouvement soudain produisit un renversement de café sur la pauvre main du Nettoyeur. Il se força pour ne pas éparpiller du café par tout, mais posa rapidement la tasse sur son bureau avant d’Agiter sa main en tout sens pour faire passer la douleur. Je vous le cède, ce n’était pas la plus grand douleur au monde, mais quand même, c’était chaud du café! Il alla même jusqu’à porter sa main à sa bouche afin de ne pas l’avoir toute collante par la suite. Il devait avoir l’air d’un enfant. Il ne s’en préoccupa pas, faisant comme si rien n’était et pris place sur son siège, mais se recula un peu, laissant de la place entre lui et Meg. De la manière dont elle était placée, il trouvait déjà ça gênant, alors il ne fallait pas être trop proche. Elle le salua tout d’abord, puis lui demanda s’il était au courant si les autres de la patrouille travaillent ou pas aujourd’hui. Il était vrai que les patrouilleurs travaillaient plus ces temps-ci à cause des attentats, donc par supposition, il dirait que oui. En fait, il ne le saurait que quand les autres arriveraient… ou pas. Il prit son café en main, évitant le regard de la jeune femme. Un peu par gêne, mais il aimait peu croiser le regard des autres puisqu’il pouvait les influencer de cette manière, peut-être sans le vouloir vraiment parfois. Et il ne voulait pas faire ça avec ces collègues quand même! Il prit une petite gorgée de café afin de ne pas se brûler la gorge, puis il lui répondit :

- Je ne sais pas, mais surement avec les évènements des derniers jours.

Elle remarqua rapidement qu’il se tenait loin d’elle, mais il était d’une gêne maladive le pauvre. Pourtant, les femmes se n’étaient pas la mer à boire, c’était surement se qui le troublait, à chaque fois qu’elle était en position féminine ou habiller de façon trop féminine, il se tenait à distance respectable, en fait trop respectable, ce qu’il ne faisait pas avec les autres hommes de la patrouille. Elle aimait bien l’embêter tout de même, elle aimait bien voir s’il se dégênerait un jour. Elle n’aimait pas quand les probabilités étaient floues et dans son cas, c’était un véritable bordel. Donc, elle voulait tester, c’était donc de la science, rien d’autre. Bon d’accord, il ne faut pas se mentir à soi-même, elle adorait cela, c’était extrêmement distrayant.

Il arrêta tout de même de façon assez brusque, logique, il ne fallait quand même pas qu’il entre dans sa zone sinistré. Elle avait la peste vous ne le saviez pas? Elle avait un joli sourire pourtant, sourire qu’il ne verrait surement jamais avec toute l’énergie qu’il mettait à éviter son regard. Elle avait beau savoir, ça l’énervait toujours. Elle était de celle pour qui le contact visuelle était une marque de respect et un moyen de communication des plus utilisés par notre petite Soly. Finalement, elle et lui étaient deux antipodes, elle aimait les hommes, ils fuyaient les femmes, elle n’était pas gêner, il se serait surement noyer dans sa tasse de café pour la fuir, s’il aurait put. Elle se fichait complètement qu’il puisse lire dans sa tête et suivre le fil de ses pensées. Elle lui laissait volontiers savoir se qu’elle pensait, elle s’en fichait, elle avait l’arme ultime pour le chasser de sa tête de toute façon. Ce n’était pas très dur, tout simplement visualiser les images les plus érotiques et les moins censurés qu’elle était capable de faire, avec la gêne qu’il avait, c’était inévitable…

Elle l’observa battre de la main après savoir brûler la main. Pauvre petit, il était mignon lorsqu’il jouait les enfants. Il ne devait pas aimer qu’elle pense cela. Les probabilités d’elle et lui était tellement faible. Il faut dire qu’il faudrait qu’elle lui donne des cours de « comment engager la conversation avec une fille » et s’il n’était pas mal probablement un cours de « comment inviter une fille » et ensuite… Bon bref, il était surement trop gêner pour elle. Elle le choquerait surement le pauvre. Elle ne l’avait jamais vue avec une femme, même les fois ou ils s’étaient croisés hors du travail ici et là à Chicago, mais jamais il n’était accompagné. Il avait sa vie et son insigne. Le pauvre… il n’était pas en manque de présence féminine à la longue? À moins qu’il ne les cache… Elle ne put s’empêcher un sourire, l’image de Loïc cachant une fille … vraiment drôle.

Il prit place sur une chaise devant elle, la chaise du bureau en faite. Il ne rompait toujours pas la bulle du « respectable » c’était un bon garçon le Loïc, un très bon garçon. Elle ne savait pas vraiment se qu’était être une bonne fille, elle n’en était pas une, mais sa vie était des plus amusante, alors la sienne… elle était comment? Il devait surement passer ses nuits à faire des trucs palpitants du genre jouer au solitaire, parcourir le net ou mieux faire du crochet. Elle aurait peut-être du se mettre un mute cérébral, mais non… ce n’était pas son genre le pauvre.

Il fini pas lui répondre, elle en pensait des trucs en quelques temps, mais quand même… S’il était chanceux il n’avait pas tout suivit. Il l’a salua sans la regarder, elle souriait toujours, mais pas sincèrement, à quoi bon, il ne l’a regardait même pas. Il lui répondit rapidement.

- Je ne sais pas, mais surement avec les évènements des derniers jours.

Elle releva un sourcil, bon oui, c’était sur qu’ils travaillaient, mais ça ne voulait pas automatiquement dire qu’il travaillait « avec » eux. Elle était céduler pour la patrouille du loop aujourd’hui, Loïc aussi, mais elle n’avait pas vu le nom des autres, donc… surement qu’il patrouillerait ailleurs, ou en surveillance pour les Rebelles arriver dernièrement.

-Surement, mais ils ont réduit les patrouilles, nous on surveille le Loop, mais je ne sais pas si les autres viennent avec nous ou pas. Je crois qu’ils sont sur la surveillance des Rebelles, mais lesquelles j’en sais rien.

Elle mit ses mains sur le bureau derrières elle et si accota. Loïc détesterait surement la position, mais elle s’en fichait, il ne la regardait jamais de toute façon. Elle ne devait pas l’intéresser, peut-être qu’il préférait les blondes… ou les rousses… un les hommes… on n’e sait jamais.

Dites moi… comment est-ce qu’elle faisait pour penser autant de chose en même temps et aussi rapidement? Ce n’était pas humain ça! De plus, ça sonnait mal de tête à venir pour notre pauvre Loïc si elle continuait comme ça. Il n’allait quand même pas se reculer jusqu’à ce qu’il cesse de l’entendre, ça serait idiot et complètement puéril. Peut-être même qu’elle prendrait cela personnel, et Loïc ne voulait pas l’offenser. Qui sait comment cette femme (ainsi que toutes les femmes en fait) pouvait réagir. Elle semblait décider à faire souffrir Loïc, alors que la journée ne faisait que commencer. Ah non! Elle ne venait tout de même pas de faire exprès d’avoir des images peu catholiques simplement pour que le patrouilleur en soit gêné? Et bien on dirait bien que si. Ce n’était pas vraiment sympathique de faire ça! Surtout qu’elle savait à peu près ce qu’était le caractère du jeune adulte. Elle voulait vraiment qu’il la regarde les yeux dans les yeux? Et bien si elle se taisait mentalement, ne serais-ce qu’une toute petite minute, et bien il lui accorderait bien. Suffisait qu’elle arrête son monologue mental un peu. Ah et puis zut hein, en prévision de la journée de patrouille, Loïc se mit à fouiller dans ses tiroirs, cherchant des médicaments ou n’importe quoi qui pouvait prévenir une migraine. Il releva le regard vers la jeune femme dès qu’elle parla, enfin pensa, au fait que Loïc n’avait pas de femmes dans sa vie. Il n’en fallait pas plus pour avoir l’attention du mentaliste. Il fronça les sourcils, pas trop sur de ce qu’elle insinuait. Il ne saisissait pas tout de son roman mental, c’était impossible tout de même, elle pensait trop! Il se retint quand même de commenter, se contentant de revenir à sa quête, ou plutôt la recherche d’acétaminophènes. De plus, qu’aurait-il donc pu répondre à cela de toute manière? «Ce n’est pas parce que j’ai pas eu de femmes dans ma vie que je suis gay!»? Ça sonnait assez mal dans une conversation. Et puis, il devrait se mettre à expliquer que les femmes, c’était trop compliqué de toutes manières et tout à fait incompréhensibles. Enfin, disons plutôt que Loïc ne les comprenait pas. Elle lui annonça finalement de vive voie qu’ils allaient patrouiller dans le Loop. C’était un endroit comme un autre. Personnellement, le jeune adulte n’avait pas de préférence quand à l’endroit à patrouiller. Il allait ou on lui disait d’aller. Quand à savoir ce que les autres allaient faire aujourd’hui, ça ne le dérangeais pas tant que ça. Il ne pourrait rien y changer de toute façon, il n’avait pas son mot à dire là-dedans, il laissait ça aux hauts placés.

- Dis, est-ce que tu vas avoir autant de pensées toutes la journée? C’est le mal de tête assuré pour moi si c’est positif comme réponse…

Encore une fois il lui jeta un très rapide coup d’œil, assez long pour voir sa nouvelle position. Merde, elle le faisait exprès ou quoi! C’est pourquoi il retourna à sa quête désespérée. Désespérée puisqu’il ne semblait pas y avoir la moindre trace d’anti-migraine dans ce foutu bureau. Un éventuel achat en vue!

Il se mit à farfouiller dans ses tiroirs, ici et là, il cherchait quoi? Elle n’en savait rien et franchement, elle s’en fichait un peu, c’était son bureau après tout. Elle remarquait tout de même que certaines pensées attiraient plus l’attention de Loïc que d’autre et ça, ça l’amusait vraiment. Il l’ignorait presque, mais il en était incapable, ça lui plaisait. Elle détestait se faire ignorer, alors qu’il en souffre et bien tant mieux.

- Dis, est-ce que tu vas avoir autant de pensées toutes la journée? C’est le mal de tête assuré pour moi si c’est positif comme réponse…

Rapide coup d’œil, elle ne put l’ignorer, mais il changea son regard dès qu’il se posa sur elle. Elle soupira, c’était long à la fin qu’il l’a fuit à se point. Elle n’allait pas le manger d’un seul regard et lui n’allait surement pas la posséder d’un seul regard non plus, c’était inconsidéré comme peur. Oui, une des premières choses qu’on faisait en entrant dans une patrouille c’était de se présenter et de dire ses pouvoirs, ensuite vous aviez droit à un briefing de se que les autres savent faire pour ne pas être surprit sur le terrain. Elle, elle avait eu droit au briefing et elle avait vue le pouvoir de Loïc à quelque reprise, mais franchement, elle n’avait pas peur. Pas de lui, Mike faisait plus peur, avec sa super force, ça faisait mal au moins, mais Loïc… il ne faisait pas peur, il était trop « mimi » pour faire peur. Il pouvait plus ressembler à un gamin qu’à un gros méchant.

-Je suis une femme, je ne peux pas arrêter de penser, c’est quasi-impossible, mais ça… tu ne peux pas le comprendre.

Elle ne disait pas ça pour le « parce que tu ne comprends pas les femmes », mais bien pour le « parce que tu es un homme ». Elle savait qu’il ne devait pas être des plus doué avec les femmes, il était tellement gêné, les probabilités pour qu’il soit un séducteur hors-paire était presque nulle, non… elle était nulle finalement. Bref, elle ne pouvait pas arrêter de pensée, c’était impossible, son esprit était sa force et d’après certains teste, surement aussi un pouvoir supplémentaire, elle n’en était pas sur, mais les médecins des nettoyeurs avait catégorisé sa déduction logique et accéléré comme un troisième pouvoir. Elle, elle voyait ça comme un simple calcul des probabilités, peut-être même un tout petit trouble obsessionnel compulsif, mais pas eux, alors même s’ils disaient vrais ou pas, au final son esprit était tout de même plus vif que la majorité des gens.

-En fait, techniquement ce n’est pas à moi d’arrêter de penser, c’est à toi de quitter ma tête… Donc, va falloir que tu endures, parce qu’on va surement passer la journée en tête à tête toi et moi, on patrouille toute la journée ensemble ne l’oubli pas.

Elle était souriante, petit sourire aimable, peut-être même conciliant, mais ses yeux étaient froids, perçant et surtout, un peu sadique. Elle n’avait pas de remord de conscience de le faire souffrir un peu. Il l’énervait de ne jamais la regarder dans les yeux, de ne jamais vraiment lui parler, de toujours rester à distance trop respectable. Elle détestait le rejet, ça blessait son orgueil, alors tant pis pour lui, il voulait être bornée à s’en noyer dans sa gêne et bien d’accord, mais elle, elle ne s’empêcherait pas de penser pour autant. Penser, c’était une bonne idée ça, mais pensée à quoi? Quelque chose de bien, de croustillant peut-être? C’était une bonne idée ça, quelques choses de bien gênant pour une petite âme pudique comme lui, eum et si on commençait par...

Si elle croyait que Loïc n’était pas dangereux, elle se trompait! D’accord ce n’était pas le genre à fracasser des crânes, arracher des membres ou bien d’autres trucs plus ou moins morbides, mais il pouvait jouer dans votre esprit, et ça pouvait être dangereux ça. Il pouvait créer des liens entre les personnes, des liens d’amitié, mais c’était quand même contre nature. Persuader quelqu’un que vous vous connaissiez depuis longtemps trompait les perceptions. De plus, dans une patrouille de Nettoyeur, il pouvait être utile lors des arrestations, faire croire aux gens que coopérer allait leur permettre d’obtenir un travail ou bien de l’argent. Ça en devenait facile parfois, quelques personnes étant facilement manipulable. Et puis, qui sait ce qui pourrait arriver si le regard de Loïc et de Megane se croisait? Et si une volonté du mentaliste se concrétisait? Une chance qu’il ne pouvait pas créer des liens plus forts que l’amitié! Il était quand même beaucoup trop gêner pour y songer ou tenter de concrétiser ses pensées.
Ce n’était pas comme s’il contrôlait vraiment ce qu’il entendait ou non! Il se serait bien coupé de l’esprit de sa collègue si seulement il l’avait pu aussi, mais il n’en avait toujours pas la capacité. Ce n’était pas un manque de volonté. Elle ne le savait toujours pas avec le temps? En fait, surement qu’elle le savait (elle n’était pas idiote après tout!), mais elle disait ça pour l’embêter, comme elle savait si bien le faire. Lorsqu’il était entré dans les rangs des Nettoyeurs, tous ses collègues avaient été mis au courant de ses pouvoirs, elle s’en souvenait donc. Pour ce qui est qu’il ne pouvait pas comprendre… ça restait à voir! Avec toutes les pensées des gens différents qu’il avait entendues, et bien il pouvait peut-être comprendre! Ce n’était pas toutes les femmes qui pensaient autant que la jeune femme et il y avait aussi certains hommes qui, comme elle, ne connaissait pratiquement aucun repos mental. Alors, c’était Meg qui ne comprenait pas!
Il arrêta finalement de chercher des foutus Tylenol, car de toutes évidences, il n’en avait pas dans son bureau. C’était vraiment un futur achat essentiel. Quoique depuis le temps, il aurait du y penser. Depuis qu’il avait découvert son pouvoir en fait qu’il aurait du commencer à traîner des pots de pilules dans ses poches. Par contre, il aurait sans doute finie par développer une accoutumance. Finalement, ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça non plus. Il devrait se mettre à la recherche d’un autre moyen bientôt. Il demanderait conseil à d’autres mentalistes télépathes. Ceux-ci pourraient sans doute lui venir en aide. Tant qu’on ne lui suggérait pas l’alcool, les drogues ou bien les femmes pour passer ça! Des solutions pour lesquelles notre jeune homme n’était pas très en accord.

- Si je veux sortir de ta tête comme tu dis, je vais me tenir à près de deux mètres de toi. Alors choisis, pense moins ou je m’éloigne.

Il était vraiment décidé à éviter la migraine aujourd’hui on dirait bien!

Elle aimait bien l’embêter, elle savait qu’il ne pouvait pas, mais… ce n’était pas grave, c’était à lui de s’améliorer. Il arrêta finalement de chercher se qu’il cherchait, c’était bien, mais en même temps, c’était un peu ennuyant pour lui, il n’avait pas trouvé se qu’il cherchait. Il était peut-être plus en désordre qu’elle l’imaginait. Elle l’imaginait comment au moins le petit Loïc?

- Si je veux sortir de ta tête comme tu dis, je vais me tenir à près de deux mètres de toi. Alors choisis, pense moins ou je m’éloigne.

Elle soupira, sourire déçu aux lèvres, c’était difficile de patrouiller si monsieur décidait de laisser un deux mètres entre eux. Surtout s’ils se faisaient attaquer, c’était elle l’attaquante en général, donc… le défensif ne devait pas se tenir trop loin non plus, surtout seulement à deux.

-Bon, d’accord, je vais faire de mon mieux, mais… je sais pas trop comment ne pas penser. Disons que pour te faire plaisir, je vais au moins éviter les sujets que tu n’aimes pas.

Elle n’était pas gentille la petite Meg? Bon d’accord, non se n’était pas de la gentillesse, seulement qu’elle ne voulait pas se faire tuer parce qu’il lui en voulait un peu. Bon maintenant comment on faisait pour moins penser? Les probabilités de réussite étaient à 34 % peut-être 37, si elle se concentrait sur une seule et unique chose, mais elle n’aimait pas se concentrer sur des choses stupides. En se moment, si elle se concentrait sur quelques choses d’amusants, ça serait sur Loïc, mais il n’apprécierait surement pas. Ça devait faire parti des sujets à éviter, elle se trompait ? Surement pas.
-Bon aller, si je me concentre ailleurs, tu as des chances pour que je ne pense pas trop à des choses qui ne te plaise pas. Tu veux bien me divertir?

Elle rigola, sourire malicieux aux lèvres, joint à un petit regard froid, mais amusé. De toute façon, il ne la regardait même pas, alors elle pouvait bien dire se qu’elle voulait et avoir la face qu’elle voulait, c’était son plaisir à elle. C’était surement se qui l’énervait le plus, ce qui lui donnait le plus envie de l’énerver en fait. Il avait peur de quoi? C’était quoi qu’il pouvait faire déjà, ordonner des trucs? Ça marchait vraiment avec une tête de cochon comme la sienne? Surement pas pleinement, elle ne se laissait pas marcher sur les pieds et au pire, c’était quoi? Il deviendrait ami? Il ne pouvait pas créer de l’amour, ni de la haine… dans le meilleur des cas, il serait capable de mettre ses pensées sur pause non? Elle releva les yeux au ciel, franchement, elle était prête à prendre le risque. Elle commençait à comprendre pourquoi elle ne l’avait jamais vue avec une femme. S’il évitait le regard de tout le monde à se point… Ah! Elle ne devait plus penser à lui, c’est vrai! Oups… désolé Loïc. Au moins, c’était un peu moins pire… non?

Elle tenait un point quand même… comment on faisait pour moins penser? En dormant? Non, même là, les gens avaient l’esprit qui travaillait. Les rêves ainsi que les cauchemars en étaient la preuve. Il était déjà arriver que Loïc se trouve à côté de quelqu’un qui dormait, et même là, il pouvait voir et entendre des bribes de ce qui se passait dans la tête des gens qui dormait. Même que le Nettoyeur en savait plus sur leurs rêves qu’eux-mêmes. Les gens se souvenaient que rarement de ce qui se passait durant leur sommeil. Peut-être que Loïc aurait du se lancer dans une carrière d’interprétation des rêves, mais non, il était Nettoyeur à la place. Son père n’aurait sans doute pas apprécié que son fils prenne cette voie et de toute manière, le jeune garçon ne voulait pas faire ce métier. Nettoyeur c’était beaucoup mieux. D’accord, ça comportait certain risque de faire se métier et certaines personnes ne voyaient pas cela du bon œil, mais ça payait bien. De plus, le fait que ça avait des risques et que ce n’était pas un travail de bureau, ça avait attiré notre jeune homme vers ce choix de carrière. Il fallait faire un métier pour gagner sa vie, alors quelle était la différence entre être un Nettoyeur de l’Agence et servir des hamburgers et des frites à longueur de journée? Faire le choix entre les deux, c’était vite fais pour Loïc.

Et voilà qu’elle lui demandait de le divertir afin qu’elle puisse penser à moins de chose. C’était étrange comme demande! Elle n’avait pas trouvé de meilleur moyen que ça pour qu’elle pense moins? Il devait bien y avoir autres choses, comme… comme fixer un point! Oh et puis merde! Tant pis après tout si elle ne trouvait rien, Loïc ne contrôlait pas son pouvoir c’était donc un peu de sa faute, il ne pouvait pas blâmer Megane si elle pensait plus que la moyenne des gens normaux. Il faudrait que le Nettoyeur trouve un moyen plutôt rapidement ou au moins pour les fois où il patrouillerait en compagnie de la jeune femme. Elle voulait être divertie? Qu’elle aille au cinéma ou qu’elle lise un bouquin, Loïc n’était pas un clown et son travail n’était pas de changer les idées de la jeune femme.

Il suivait par bout les pensées de Megane, ne pouvant suivre le flot continu de pensées, mais il comprit quand même, qu’elle n’aimait pas qu’il fuit son regard. Il poussa un petit soupir qu’elle entendrait surement, pour ensuite relever le regard vers elle. Il n’était pas obligé de croiser son regard. S’il fixait un point entre les deux yeux de Megane, c’était déjà que de l’éviter complètement non? Peut-être même qu’elle ne s’en rendrait pas compte. Peut importait de toutes manières.

- Est-ce que j’ai l’air d’un clown? Oh et ne répond pas finalement. Comment faudrait que je te divertis pour que t’arrête de penser deux minutes?

Bon, il n’avait pas l’air très enthousiasme à sa demande. Il y avait plein de façon de divertir une femme après tout, mais elle préférait ne pas y penser, c’était un peu cruel et il était fragile le pauvre. Elle le l’entendit soupirer? Bon, qu’est-ce qu’elle avait pensée encore qui ne lui plaisait pas. Franchement, il n’était jamais content celui là, elle voulait lui faire plaisir, il se plaignait, elle pensait : il se plaignait. Bref, si sa présence était si nuisible, elle irait patrouiller toute seule et c’est tout! Elle le vit finalement lever, les yeux. Oups, elle avait peut-être commencé à s’emporter. Il avait surement de la difficulté à lui céder se tout petit désir. Un peu égoïste il faut le mentionner.

- Est-ce que j’ai l’air d’un clown? Oh et ne répond pas finalement. Comment faudrait que je te divertisse pour que t’arrête de penser deux minutes?

Elle releva un sourcil, comment? Elle eu un sourire aux lèvres, sourire malicieux qui allait très bien avec son regard.

-Premièrement…

Elle bougea rapidement, il n’y avait presque personne au bureau, l’heure sonnait, les patrouilles étaient déjà toute en route. Elle prit son menton rapidement, mais étrangement délicatement entre ses doigts, tout de même ferme s’il tentait une fuite. Elle se rapprocha et fixa son regard au sien. L’obligeant à la regarder dans les yeux.

-… Ne joue pas les agaces, c’est méchant et ça se joue à deux, mais je parie que tu ne veux pas jouer à ça avec moi. Deuxièmement, on va être en retard, je sais que tu détestes être en retard.

Au fil de ses paroles elle c’était rapprocher comme pour soutenir son « tu ne veux pas que je sois agace avec toi » et finalement, elle lâcha tout s’éloignant un peu, mais elle était resté dans la bulle de Loïc. La salle était vide, elle le savait. Elle ne l’aurait pas fait s’ils y avaient eu des gens, elle savait que ça n’aurait pas eu le même effet avec des gens autour. Chose étonnante, elle ne pensait à rien, absolument rien. C’était le silence total. C’était une de ses forces, se vider l’esprit lorsqu’elle agissait, de cette façon, si elle avait à calculer, c’était rapide et simple. C’était une façon comme une autre de la faire arrêter de penser, mais il n’oserait jamais jouer à se jeu avec elle. Alors, aussi bien la divertir.

-Il y a plein de façon de me divertir, mais ta préférer, c’est surement d’arrêter des méchants. Alors on y va?

Comment bien mélanger un homme, version Meg. Lui entrouvrir un porte, lui montrer se qu’il pourrait avoir… et finalement lui claquer en pleine face. La bonne chose avec cette technique, c’est qu’elle n’avait été obligée à rien. Il n’avait surement même pas eu le temps d’y penser le pauvre, mais au moins. Elle avait eu se qu’elle voulait, elle avait plongé son regard dans le sien un peu.

Qu’est-ce qui se passait au juste aujourd’hui? Megane allait plus loin que les simples plaisanteries visant à mettre Loïc mal à l’aise. Car elle avait réussi plus pour le moment. Elle avait profité du fait que les bureaux étaient vides pour s’approcher sournoisement du jeune homme. Celui-ci avait fait la gaffe de relever le regard vers elle et celle-ci avait sais cette opportunité pour saisir son menton et planter son regard directement dans celui du Nettoyeur. En même temps qu’elle effectuait ce geste, elle lui dit tout d’abord qu’il jouait les agaces. Une chance qu’elle tenait son menton, sinon il se serait retrouvé la mâchoire au sol, sous l’effet de surprise. Lui, jouer les agaces? Non mais vous l’entendez celle-là? C’est elle qui faisait l’agace en ayant réduit d’autant la distance qui les séparait auparavant. C’est elle aussi qui tenait son menton et qui avait son visage très près de celui de Loïc. Alors ne venez pas me dire que le Nettoyeur jouait l’agace, c’était faux! Mais Loïc était trop sous le choc pour pouvoir répondre quoi que ce soit. Alors il se tut, la laissant enchaîner sur le fait qu’il serait en retard. Merde, elle avait raison cette fois! Heureusement pour le jeune homme, Megane le laissa finalement et il reprit enfin son souffle de même que sa contenance. Qu’est-ce qui avait bien pu traverser l’esprit de sa collègue?

À la fois boudeur et gêné, Loïc se leva et prit son café en main. Elle avait raison, comme la divertir d’une manière que lui aussi approuverait, c’était arrêter les méchants comme elle le disait. Loïc devait s’y résoudre, il passerait la journée en espèce de tête à tête avec Megane et il ne pouvait pas se tenir trop à distance d’elle : ils étaient une équipe. Elle s’occupait de foutre des raclées aux «méchants», lui il les trouvait et les «persuadait» de les suivre sans problème. C’était mieux pour eux s’ils ne faisaient pas d’histoire, ça leur évitait de recevoir quelques coups de la part de Megane. Loïc n’aurait pas aimé recevoir ne serais-ce qu’une taloche de sa part, de quoi vous faire sortir le cerveau de la boite crânienne. Enfin, il devait aller patrouiller et Loïc finirait son café en route.

- Oui oui, on y va.

Est-ce que le jeune homme allait être aussi silencieux pour toute la journée? Ça dépendrait des évenements futurs!

rp terminé, je vérrouille n'oublié pas votre demande de point.

Merci!

» Encore une journée de travail (suite) [Loïc]
» Il n'y a pas que le travail qui compte [Loïc]
» Une nuit occupée (bar-travail Leo) [Alec]
» Début de journée (libre)
» Une journée peu banale [il va se reconnaitre :P]