Il n'y a pas que le travail qui compte [Loïc]

Megane avait fini de travailler et ensuite elle avait sortie avec des collègues. C’était toujours bien boire un verre avec les autres après une bonne journée de travail, ça… eum… resserrait les liens entre les employées et moins de chance d’un manque de communication sur le terrain, les gens se comprenaient plus et plus vite et la rapidité était la clé dans le métier. Malgré se que les imbéciles de l’Agence d’autre part disait, c’était important de le mentionner.

Bref, ils avaient soupé en gang avant de commencer à se diminuer en nombre et finalement, la soirée avait continué dans un bar depuis un petit moment déjà. Elle s’amusait bien quand même. Elle était une des seules filles du groupe et franchement, surement la moins gêner du lot, homme y comprit. Elle avait déjà quelques verres de prit, il fallait l’avouer, mais… quand c’était offert elle ne disait jamais non, c’était impolie. Bon d’accord, il y avait aussi un petit velours à se faire offrir des verres. La musique était bien et elle était habiller en conséquence pour danser avec un peu n’importe qui.

Elle portait un petit chandail manche courte gris pâle, un imprimé gris foncé d’une femme, une veste grise qui s’attachait par une petite corde sur le devant. Petite corde que plusieurs hommes s’amusaient à vouloir détacher… comme si elle était de ceux qui se laissait toucher par n’importe qui. Bon d’accord, oui elle se laissait assez toucher, mais juste lorsqu’elle dansait, sinon… elle préférait se trouver une cible pour la soirée et finir la soirée avec et si elle n’y arrivait pas, tant pis, on passe à autre chose. Elle avait une petite jupe courte, beige, volage. En fait, elle était parfaitement confortable pour la suite d’une journée de travail, alors elle ne s’en plaignait pas et certains hommes qui l’accompagnaient non plus.

Elle dansait donc avec un ou peut-être deux inconnus, sa tête était légèrement engourdit par l’alcool, mais elle allait survivre, elle avait encore toute coordination de ses membres. Juste qu’elle se laissait plus faire et qu’elle était plus crue aussi. Elle souriait, elle s’amusait. Comment ne pas s’amuser dans cette condition. Elle dansait peut-être un peu de façon provocante, mais elle s’en fichait en plus qui pouvait perdre son temps à la regarder, elle n’était pas exceptionnelle, juste une femme parmi tant d’autre… elle avait juste plus de caractère. En plus, elle n’avait personne en tête en se moment alors… c’était libre comme l’air de se coté là, elle n’avait qu’envie d’avoir du plaisir. Du plaisir… c’était tellement bien le plaisir sans obstacle, sans plus, sans entrave. Du plaisir pur…

Elle sortie quand même de la piste de danse, elle avait soif, mais là elle espérait pouvoir se payer de l’eau, parce que sinon, le lendemain serait horrible. Elle s’extirpa de la foule et se dirigea vers le bar, elle se trouva une place à coté de Loïc, lui déposant une main sur le ventre pour jaugé une bonne distance qui les séparait, mais… elle préférait rester près de Loïc que de l’inconnu à sa droite alors elle gardait contact au niveau du bras, même après avoir retiré sa main doucement, la laissant plus glisser sur le chandail de se dernier, elle lui fit un sourire charmant avant de lui dire tout simplement :

-Salut, ravie que tu sois là.

Elle était franche, elle aimait bien le voir lui, il était gentil et franchement, improviser sur sa vie sexuelle lui plaisait beaucoup. Quoi? Elle ne le voyait jamais avec une fille, alors elle avait le droit de fabuler jusqu’à preuve du contraire… Il n’y avait que le télépathe qui pouvait se plaindre et… c’était à lui de lui prouver le contraire, c’est tout. Elle fit signe au barman et commanda une bouteille d’eau. Il lui donna en même tant qu’un shooter en lui pointant un inconnu, elle lui envoya un sourire faux tout en buvant le breuvage. Elle aimait les shooter, surtout ceux là… mais elle espérait juste qu’il n’y avait aucun rapport entre elle et le nom du shooter, parce qu’elle pourrait le prendre mal... c’était une cochonne après tout. Elle prit une gorgée d’eau pour respirer un peu… Elle faisait quoi là? Danser… s’assoir?

La soirée avait commencée de manière étrange, du moins, selon Loïc. Par là, on veut dire que normalement, il évitait les bains de foule où il se retrouverait pris entre plusieurs personnes ayant des pensées plus ou moins agréable. Vous savez, en tant que télépathe qui ne contrôlait pas vraiment son pouvoir, c’était suicidaire pour sa tête d’être en présence de trop de gens à la fois. Enfin, puisqu’il paraît que les relations entre les différents patrouilleurs pouvaient être utile et créer un espèce d’esprit d’équipe de travail, et bien il y avait eu une sorte de soirée organisée par quelques Nettoyeurs. Ça avait débuté par un souper au restaurant et ils avaient perdus quelques joueurs pour se rendre à un bar. Il vrai qu’il y avait des Nettoyeurs qui avaient des responsabilités en dehors de leur travail, une copine ou des enfants. C’était normal après tout, un Nettoyeur ne se résumait pas à être un Nettoyeur. Rendu au bar, Loïc s’était acheté une bière et il avait prit place au bar, regardant les danseurs en sirotant tranquillement sa boisson d’orge fermenté. Il y en avait de toutes sortes : des hommes, des femmes, des gens ne sachant pas danser, d’autre qui étaient très doués, etc. Quelque fois, Loïc parlait pendant un petit bout de temps avec de ses collègues, toujours en ayant une bière à la main. Il ne fallait pas mourir desséché quand même! Enfin, alors qu’il n’avait plus de collègue devant lui pour parler, son regard alla encore une fois se promener sur les danseurs, se demandant à quoi ils pensaient en ce moment. À force d’entendre tout ce que les gens pensaient autour de vous, et bien c’était agaçant de ne pas le savoir. C’est sur une de ses collègues que son regard tomba… Megane. Elle était vraiment différente présentement. Déjà au niveau de son style vestimentaire… ça faisait changement de l’habit de Nettoyeur qu’elle portait tous les jours lorsque Loïc la voyait. Par contre, avouons quand même que ça lui allait plutôt bien. Oui, Loïc a le droit de penser ça, et c’est un homme hétérosexuel, quoiqu’en pense la jeune femme en partant! De plus, elle dansait plutôt bien… Même très bien… d’un style particulièrement agréable! Elle s’échappa finalement de la piste de danse et prit la direction du bar. Fait surprenant, elle vint rejoindre Loïc, par le fait même, elle entrait dans la bulle invisible dans laquelle Loïc entendrait ses pensées. Ah et bien tien, ça commençait justement à arriver… Les paroles sortirent de sa bouche alors que les pensées inondèrent sa tête. Mais qu’est-ce qu’elle avait à voir Loïc et automatiquement penser à sa vie sexuelle? Qu’elle s’en trouve une au lieu de s’intéresser à celle de Loïc! En plus, elle se tenait assez près, pour ne pas dire très près de son collègue. Était-ce seulement l’alcool? Ah non, c’était pour éloigner l’autre homme dont elle n’aimait pas l’attitude. Elle reçu même un shooter de sa part et le nom fit sourire Loïc.

- On n’a pas de preuve que tu n’es pas digne de porter le nom de ce shooter…

L’alcool… c’est mal! Ça fait dire des trucs que normalement on ne dirait pas. Mais là, ce n’était pas pareil. Loïc, sans être saoul, avait quand même bu deux ou trois verres de bière… peut-être quatre finalement… Enfin ce n’était pas important, mais il avait laissé Megane pénétrer dans sa bulle et l’utiliser pour refroidir les ardeurs de l’autre homme. Et plus, il s’était permis ce commentaire. Peut-être est-ce qu’il était malade aussi, du genre… pas dans son assiette…

Bon elle avait un peu de contact physique avec le nettoyeur, mais rien d’Extravaguant non plus… elle n’était pas en train de le violer, c’était un bon point quand même. Pas l’envie qui… bref, une gorgée d’eau. Elle remarqua tout de même le petit sourire de Loïc, mais ne savait pas trop la raison, elle se doutait que c’était à cause du shooter, mais… elle n’en était pas certaine, quand même… ce n’était pas elle qui lisait dans les têtes et heureusement, parce qu’elle ne l’a trouverait surement pas très drôle au final.

- On n’a pas de preuve que tu n’es pas digne de porter le nom de ce shooter…

Elle tourna rapidement ses iris vers lui. Il venait de dire quoi là? Si elle était digne de se faire appeler une cochonne. Non, elle n’était pas se genre d’animal. Non, pour elle, les termes requis étaient surement femme qui sait se qu’elle veut ou tout simplement nymphomane peut-être un peu, mais cochonne, oui, bon peut-être aussi un peu, mais elle n’aimait pas trop le sens vulgaire que ça offrait. Finalement elle se plaça pour avoir les deux yeux dans les siens s’il ne la fuyait pas pour une fois avant de répondre à son commentaire par un autre.

-Le nom me va bien, mais juste avec les hommes qui m’intéresse. Je t’en ferais bien une démonstration, mais… on a aucune preuve que les femmes t’intéresse, alors je ne voudrais pas dérégler tes petites habitudes quand même.

C’était un peu cru, mais… l’alcool c’était mal après tout. Ce n’était pas de sa faute. Là, s’il se demandait si elle avait insinué qu’il l’intéressait… c’était à lui d’investiguer, parce qu’elle ne le penserait pas. Elle était parfaitement concentré sur son regard, sa façon d’être et sur un certain questionnement quand même. Il avait bu la non? Pour oser lui dire se genre de réplique. Finalement… l’alcool lui allait très bien au beau Loïc.

Loïc était vraiment con d’avoir sorti cette réplique à voix haute et il se sentait un peu mal à l’aise d’avoir dit ça. Par contre, les remords qu’il pouvait avoir pour avoir dit cela ne restèrent pas longtemps, surtout lorsqu’il écoutait les pensées de sa collègue. Celle-ci avait surement bu plus que Loïc. Lui il était encore parfaitement en contrôle de ses paroles… ah non peut-être pas finalement. Bon d’accord, mais il était en contrôle de ses pensées… Non? Surement pas puisque ses barrières mentales et son autocensure disparaissaient peu à peu. Quant à Megane, elle pensait des choses assez cures, voir très crues. Bon d’accord s’était comme la majorité des gens, mais elle, elle savait que Loïc pouvait entendre ses pensées et elle ne se gardait même une toute petite gêne? Peut-être que si, mais enfin on s’en fou pour le moment, ce n’était pas une chose à savoir absolument. Bien que… Non, non et re-non. Le Loïc qu’on connaissait ne pensait pas des trucs comme ça, il est gêné et timide en présence des femmes… enfin en dehors du travail… C’est qu’il n’aimait pas croiser le regard des gens, de peur de créer des liens ou de leur faire croire des choses en les hypnotisant sans le vouloir. Alors lorsque Meg tenta de fixer son regard dans le sien, par pur réflexe, Loïc détourna le regard, mais elle avait le don de le piquer sérieusement. Elle avait ramené sur le tapis le fait qu’elle doutait encore de son orientation. Non mais, ce n’est pas parce que ne couche pas avec une femme différente tous les jours qu’on est homosexuel! Il disait qu’il n’avait pas de preuve qu’elle soit cochonne ou non, et elle, elle n’avait pas de preuve qu’il aimait les femmes. La solution était simple non? Non. Loïc ne devait pas intéresser Megane quand même… il était si timide et elle lui lançait toujours des piques… Est-ce que Loïc jouerait encore le rôle du méchant garçon? Il pouvait peut-être influencer sa collègue pour lui faire penser à l’opinion qu’elle avait de Loïc? Ce n’était pas très méchant quand même non… et ça allait fixer Loïc sur la chose. Alors oui, chose qui surprendrait Meg, il fixa aussi son regard dans le sien, et tenta de lui faire avoir en pensée ce qu’elle pensait de lui. Il ne fallait pas qu’elle s’en compte sinon il revolerait à l’autre bout du bar, alors il continua la conversation. Ça allait dévier la chose.

- Qu’est-ce qui te fait croire à ce point que je ne couche pas avec des femmes? Il faudrait quoi? Que je couche avec une devant tes yeux?

Bien sur, rien d’innovateur, il avait évité son regard, il avait de si beaux yeux, il était stupide de le gâcher en fixant n’importe quoi son l’interlocuteur qui lui parlait. Elle détestait qu’il fasse cela, franchement… il n’était pas assez méchant pour l’hypnotiser et lui faire faire des choses qu’elle n’avait pas envie. Si elle le faisait… C’était que ça lui tentait, la seule différence… c’était que sa ne la dérangeait pas trop souvent. Il allait peut-être lui en vouloir d’avoir reparlé de ses doutes sur son orientation, mais quand même. Il n’osait même pas regarder un regard à une femme… c’était soit une timidité maladive, soit qu’il était homosexuel et qu’il le prenait mal… Bref, on s’en fiche un peu, c’était si peu important. De toute façon, il ne lui en voudrait pas très longtemps… c’était Loïc, au pire… elle serait surement bonne pour se faire pardonner… elle était toujours bonne pour se faire pardonner… S’il n’était pas gay bien sur. Finalement, elle releva un sourcil léger sourire en coin aux lèvres… Hein? Il l’a regardait… C’était normal ou pas ça? Non, ce n’était pas normal, pourquoi? Soit il ne craignait plus que la regarder, soit il usait de son pouvoir là non? Franchement, il avait de l’alcool, elle avait des idées louches, il était tellement bien à regarder en plus, un regard si et qui n’aurait pas envie de… merde son pouvoir! Loïc… si c’est le cas… t’es mort.

- Qu’est-ce qui te fait croire à ce point que je ne couche pas avec des femmes? Il faudrait quoi? Que je couche avec une devant tes yeux?

-Ce n’est pas exactement se que j’imaginais, mais…

Elle se rapprocha un peu de lui, à peine, juste pour qu’il l’a sente, qu’il sente son odeur et sa présence. C’était peut-être un peu cruel, mais on s’en fiche, elle avait le droit… elle était saoul. Fallait juste pas se laisser aller, il y avait des collègues partout et le pauvre gentil garçon à son papa avait une réputation à tenir non? Alors fallait être… sage… pour lui du moins, elle, elle avait bien le droit de faire se qu’elle voulait de son corps et se soir, elle avait envie de jouer.

-ça me va aussi. Je ne suis pas très difficile à convaincre…

Se qu’elle imaginait là en se moment? Supprimer simplement l’autre femme. Elle était une femme elle, il l’attirait malgré sa timidité maladive… Donc, faire un plus un était simple… seul différence, c’est qu’elle… elle faisait l’addition en image, très distrayante pour elle. Pauvre petit… il allait passer outre sa chance pour… pour sa réputation, c’était triste quand même… elle était aussi bien de se trouver un homme, vous savez, du genre qui a des envies, parce que les Loïc… c’était vraiment compliqué… et l’alcool mélangeait les probabilités, alors à quoi bon essayer… Elle ne devait pas lui plaire, c’était rare, mais possible quand même… Peut-être qu’il préférait les petite blondes toute naturelle…

-Bon, tant pis, je retourne danser… si tu me cherches tu sais ou me trouver.

Elle lui fit un petit sourire moqueur. S’il osait la suivre, peut-être qu’elle oserait croire qu’il n’était pas si timide finalement, mais ça… ça l’étonnerait. Loïc était le gentil garçon, vous savez, le bien ranger qui ne fait jamais rien de mal, celui pour qui les plus grands plaisir de la vie devait se retrouver dans un métier calme et sans débordement et une bonne soirée en solitaire. C’était surement ça un Loïc, alors à quoi bon croire qu’il aurait envie d’y mettre du piquant, du plaisir… de jouer avec elle au moins pour cette nuit… Mais non, on dit que les femmes sont compliquées… Est-ce qu’elle devrait vraiment lui faire un dessin, elle le voulait, mais là… c’était à lui de se décider. C’était lui le gentil garçon après tout. Elle était maintenant sur la piste de danse, recommençant à danser, elle avait eu droit à quelques shooter de plus… rentrer serait surement l’aventure la plus difficile de la soirée…

«Non, non, je fais rien voyons… je ne veux pas mourir!»

Bien sur que Loïc venait de penser cela, après que Megane eût pensé à la mort probable de Loïc s’il usait de son pouvoir. Le dire à voix haute était signé son arrêt de mort. De plus, il ne laissa rien paraître, comme s’il n’avait rien entendu. C’est les autres pensées de sa collègue qui étaient plus difficiles d’ignorer. Pourquoi est-ce que Loïc avait accès aux pensées de sa collègue? C’était de la torture, de la cruauté envers les pauvres petits Loïc maltraités. Et j’exagère à peine! Il ne lui avait rien fait de mal à elle, pourquoi est-ce qu’elle s’amusait au dépend de son collègue donc? En plus, elle l’avait dit elle-même, ou plutôt, elle l’avait pensé : elle était saoule. Est-ce qu’elle se souviendrait de quelque chose le lendemain? Et oui, Loïc était bon gars, il ne profiterait pas de la situation. Mais attendez… elle le faisait exprès là, vous avez vu non? Comment elle s’était approchez de Loïc là… Ah mon dieu, ce n’est pas gentil ça pour le contrôle de Loïc! Et en plus, ce qui traversa l’esprit de Meg… Ce n’est pas que c’était déplaisant comme image non plus… Mais non! Loïc, n’y pense même pas… elle est saoule là! Continus à être gentil… Sauf que c’est une démone, une succube sortit de l’enfer pour torturer Loïc. Elle devait faire cela que pour ensuite retourner son collègue de bord. Oui, ça devait être un truc dans le genre… Sinon Loïc aurait pu le voir dans l’esprit de Meg avant, sauf si elle avait fait bien attention de cacher cela. Elle eut une pensée assez étrange, elle craignait de ne pas plaire à Loïc. Non mais elle blaguait là? Ce n’était pas sérieux? Vous l’avez regardez un peu? Aaaahhhh! Non mais surtout dans cet habit… c’est vraiment une succube! Ah non… non non non non non! On ne danse pas! Mais va-t-en pas… Trop tard… Meg était partie en direction de la piste de danse. Elle ne pouvait quand même pas faire ça, le laisser là. Loïc poussa un soupir découragé et prit sa bière en main. Il la finit d’une seule gorgée. C’était du courage liquide vous ne savez pas? Enfin, courage dans l’estomac… il prit la direction de la piste de danse. Et oui, il osait. Il ne la chercha pas longtemps, elle était là, dansant. Elle dansait bien elle… Loïc ne savait pas danser lui… Ce serait une catastrophe assuré… Que faire, que faire? Il la rejoignit finalement après un autre soupir. Il osait vraiment, surtout d’être parmi pleins de gens avec pleins de pensées… Pauvre lui! Arrivé près d’elle, il se pencha à son oreille et lui dit assez fort pour couvrir la musique :

- Megane Solyher, tu n’es pas correcte… je … je ne sais pas danser…

Elle dansait, se laissant aller, elle était bien se soir. Elle était toujours bien loin des conflits politiques, loin de son père, loin de sa vie finalement. Elle était tellement bien, sa tête vaguait tranquillement au rythme de la musique, l’alcool, c’était si bien. Elle n’était pas de celle qui se soulait à en perdre la mémoire, n’y même le contrôle en fait, mais… elle se laissait toujours plus aller de cette façon. C’était simplement trop facile tout mettre sur le dos de l’alcool et ensuite s’en sortir indemne. Elle sentit finalement quelqu’un s’approcher d’elle. Elle sentit un souffle près de son oreille, une voix forte, mais couverte par la musique, elle comprit tout de même.

- Megane Solyher, tu n’es pas correcte… je … je ne sais pas danser…

Elle se retourna vers lui, sourire moqueur aux lèvres. Elle se rapprocha de lui, près, très près. Elle passa une main sur la nuque du jeune homme, approchant sa propre bouche de l’oreille de se dernier :

-J’ai jamais été correcte jusqu’à maintenant, pourquoi je changerais pour si peu.

Elle s’éloigna en riant, plongeant son regard dans le sien elle rajouta silencieusement un « aller, laisse-toi aller, je vais te guider ». C’était la meilleure façon de faire. Lui montrer de façon très paresseuse. Elle se retourna tout en saisissant ses mains. Elle les plaça sur son corps, ses hanches plus précisément. Elle ne pouvait pas vraiment lui offrir plus, même si elle le voulait vraiment… C’était à lui de faire ses preuves, de les balader, de danser avec elle. Elle se remit à danser, rajoutant un « tu vois, tu te concentres que sur moi et tu suis mon contact… c’est aussi simple que ça ». Elle était très près de Loïc, pauvre petit, il allait peut-être mourir qui sait. Elle espérait simplement qu’il ait assez but d’alcool pour l’oublier lui, elle vivrait très bien avec le fait de jouer les agaces… même si elle aurait souhaité réaliser plus que simplement jouer avec lui, mais il ne fallait pas trop exagérer non plus… Elle ne se laissait pas trop toucher par ses collègues, donc… si lui il avait droit à un traitement de faveur, c’est la réputation de l’homme qui en prendrait surement un coup. Elle voulait pourtant beaucoup plus, vraiment, elle ne freinait même plus cette pensée. Elle avait bien le droit... elle était une femme, elle avait des envies… on s’en fichait si elle laissait tomber tous ses efforts de lui cacher… elle n’avait plus envie de se taire… comme ça… il comprendrait la prochaine fois qu’elle jouerait les agaces… Elle n’aurait plus à se cacher. Elle dansait de façon sensuel et exquise, c’était surement se qu’elle faisait de mieux, danser. Elle le guidait, il ne savait peut-être pas danser… mais avec cette technique, en plus d’être peut-être envié… il apprendrait peut-être deux ou trois trucs, c’était juste… gentil… Bon d’accord, c’est faux, elle était juste sadique avec son petit mentaliste.

Comment ça elle n’avait jamais été correcte? Oui elle l’avait été… des fois, pas souvent, occasionnellement. Enfin, tout ça pour dire que ça lui arrivait de ne pas torturer Loïc. Vous savez, lorsqu’elle faisait attention de ne pas trop penser ou bien qu’elle sélectionnait ses pensées? D’accord, c’est vrai, souvent c’était un échec, mais au moins elle tentait le coup. Il lui était arrivé d’échangé son rôle avec Loïc, si on peut dire. Elle avait déjà joué le bon flic. Elle avait détesté, mais c’était qu’un détail pas très important. D’ailleurs Loïc lui devait un ou deux verres à cause de cette fois-là. Il ne lui donnerait pas le soir même, elle avait déjà trop bu. Il n’allait pas aggraver la chose non plus. Il est gentil Loïc n’est-ce pas? Ce ne serait pas l’avis de Megane, peut-être, mais pour l’instant son jugement devait être altéré, du moins en partie, pour agir de la sorte. Elle ne ferait pas ça dans son état normal… Si? Après qu’elle se fût éloignée avec un rire de son oreille, c’est par la pensée qu’elle s’adressa à lui. C’était plus simple comme ça, sauf que Loïc devait se concentrer sur cette seule et unique voix, ce qui n’était pas si évident que ça. Il y avait toujours ce bruit de font, en quelque sorte, formé des pensées des autres danseurs à proximité. Elle allait le guider, c’était gentil non! Vous voyez que Megane est gentille parfois! Pas souvent, mais ça arrive! Elle avait pris les mains de Loïc pour les poser sur ses hanches à elle et permettre à son collègue de faire comme s’il savait danser. Parce que laisser le seul et c’est la catastrophe! Elle lui dit, toujours pas pensées, que c’était facile de cette manière… Parle pour elle! Loïc ne se sentait pas à l’aise du tout en dansant, bien qu’être en contact avec Meg… être si près… Tiens il percevait les pensées d’un de ses collègues… il l’enviait! C’était compréhensible quand même, Megane était si… il n’avait pas de mots pour le dire. Les intentions de la jeune femme étaient très claires, mais elle n’avait surement pas toute sa tête… Bon profitons simplement du moment alors! Loïc tentait de suivre le rythme, du mieux qu’il le pouvait. Est-ce qu’il tiendrait longtemps sans imploser? Pas sur de ça par contre. Maudite succube! Mais il ne s’en plaignait pas par contre!

Elle réalisait tranquillement se qu’elle était en train de faire et franchement, ça lui plaisait à un point! Vous ne pouvez même pas imaginer. Megane n’était pas de celle qui jouait les hypocrites, mais avec se pauvre Loïc toujours à se lamenter sur les pensées des gens… elle avait voulu l’épargner de se genre de commentaire, mais se soir… elle se sentait d’humeur frivole, tant pis pour lui, avec de la chance il ne s’en souviendrait plus le lendemain. Plus elle dansait et plus elle se fichait des distances, des contacts. Elle était juste… bien finalement. Elle aimait le sentir tout prêt, elle essayait quand même de minimiser ses penser un peu. Elle était libre comme l’air… si elle voulait le violer directement sur le plancher de la piste de danse, elle s’en fichait, elle le pouvait, mais lui ne serait peut-être pas tout à fait d’accord avec l’idée donc… ça expliquait l’utilisation du mot viol… Bon, bon, bon d’accord peut-être pas directement sur la piste, mais… elle trouverait bien une solution pour assouvir ses envies… il ne l’a laisserait quand même pas repartir comme ça, toute désireuse et passionnée de lui. Il était le gentil flic Loïc… il serait gentil se soir hein? Il lui prouverait enfin que les femmes et lui, ça faisait bon ménage quand il y mettait du sien. S’il trouvait les femmes trop compliqué pour vivre avec, tant pis, elle, elle le voulait pour quoi? Une nuit tout au plus. Il n’était enchainé à rien. Il resterait libre comme l’air à faire se que bon lui semblait. Elle se rapprocha donc de lui, encore et encore. Variant les pas, toujours sourire éclatant aux lèvres. Elle n’avait rien à cacher, elle ne faisait rien de mal, bon d’accord peut-être un peu… mais c’était si bien et si peu… et il ne s’en plaignait pas au final. Ils dansèrent ainsi pendant… aucune idée, mais pour elle, danser c’était tellement bien, donc elle ne voyait pas le temps passer, surtout en aussi bonne compagnie. Elle fit quand même mine de danser avec d’autre, toujours en gardant un œil sur son Loïc, elle ne le laissa jamais tombé, mais elle prit soin de boire les verres qu’on lui offrait. L’alcool, c’était si délivrant au final. Finalement, elle arrêta progressivement de danser, elle n’aimait pas cette chanson. Elle l’ennuyait. Lorsqu’elle arrêta de danser par contre… le monde autour d’elle se mit à tourner. Elle plaqua légèrement une main devant ses yeux pour se ressaisir et fit un sourire aux collègues qui lui restaient. Elle murmura la même chose à plusieurs d’entre eux, tout simplement un :

-Je rentre chez moi, j’en peux plus… j’ai trop but.

Elle souriait toujours, éternellement. Elle pourrait surement parer des attaques de masse avec un seul sourire. Son sourire, c’était une arme, mais aussi une défense. Elle ne changea pas son texte pour Loïc, mais rajouta silencieusement un : « si tu l’oses, proposes de me raccompagner… sinon… c’est un autre qui va le faire… et moi j’ai envie de toi ». Son sourire se transforma en un sourire moqueur et elle arborait un air de défi, elle le voulait, c’était pas trop compliqué et ensuite, il disait que les femmes étaient compliquées franchement. Bref, elle commença à se diriger vers la porte, le planché tanguait légèrement sous ses pieds, elle n’avait jamais eu le pied marin… c’était le temps de commencer non? S’il ne l’a raccompagnait pas, elle partirait seule et puisqu’elle marchait… si elle se faisait attaquer comme une petite humaine sans défense… se qu’elle était plus ou moins en se moment… ça serait de SA faute à lui. C’était lui le méchant qui ne voulait pas l’aider…

Loïc était toujours gentil… mais elle était saoule. Donc, s’il voulait être bon garçon, il allait la raccompagner et ensuite, il irait chez lui. Qu’est-ce qu’il ferait par contre pour passer le reste de la nuit? Dormir n’était pas une nécessité, mais ça reposait l’esprit. Il en aurait peut-être besoin de ça finalement. Il ne devrait que mettre son esprit à off pour une fois, sans personne pour le parasiter. Ça lui ferait vraiment du bien. Par contre, Megane ne semblait vraiment entendre ça de la même manière. Elle avait dansé avec lui, allant quelque fois faire quelques pas avec d’autres hommes, mais pas trop longtemps, question de ne pas délaisser le pauvre petit Loïc. Il ne fallait pas l’abandonner sur la piste de danse non plus, sinon il allait mourir, à peu de choses près. Finalement, Megane s’arrêta et Loïc la regarda dire au revoir au gens. Elle le disait elle-même là, qu’elle avait trop bu. C’est un service que Loïc allait lui rendre en la raccompagnant, mais non, il n’abuserait pas. Elle le voulait pour une nuit, et le jeune homme ne se serait pas opposé normalement, mais il croyait qu’elle n’était pas dans un état où elle pouvait prendre des décisions claires et réfléchies. Elle le défiait avec un sourire moqueur, comment pouvait-il dire non? Elle habitait où déjà? Il ne s’en souvenait plus. Il lui répondit avec le même genre de sourire moqueur:

- D’accord, je te raccompagne. T’as raison, ce ne serait pas correct de ma part de te laisser aller, titubante et l’esprit vagabond comme maintenant… seule dans les rues de Chicago. Même toi je crois que tu aurais de la difficulté à te défendre dans cet état!

En disant cela, il voulait bien évidement dire qu’elle était saoule, mais sans le dire vraiment. Elle pourrait mal le prendre. Puisqu’ils allaient sortir dehors, Loïc prit la direction du vestiaire pour y récupérer son manteau. C’était bien les manteaux, on ne gelait pas en hiver grâce à ça. Loïc attendait Meg, qu’elle prenne aussi son manteau. Il ne faudrait pas qu’elle finisse congelée non plus!

Elle le suivit donc vers les vestiaires, le suivait lentement. Megane et lentement, c’était quand même étrange. Bref, il avait un souvenir moqueur avant de dire :

- D’accord, je te raccompagne. T’as raison, ce ne serait pas correct de ma part de te laisser aller, titubante et l’esprit vagabond comme maintenant… seule dans les rues de Chicago. Même toi je crois que tu aurais de la difficulté à te défendre dans cet état!

Elle donna son petit truc pour avoir son manteau à la femme aux vestiaires. Elle ne voulait rien d’autre que… Loïc, elle avait du mal à penser à autre chose, mais sinon… elle était parfaitement saine d’esprit, il insinuait quoi là? Qu’elle n’était pas en pleine état de ses moyens? Il lui aurait fallut le double d’alcool pour être complètement partie, là, il n’y avait que le corps qui flanchait, l’esprit y était toujours. C’était juste plus simple de tout mettre sur le dos de l’alcool… Les gens te le renotaient toujours moins souvent quand l’action avec été fait sous l’influence de l’alcool, alors elle en profitait, mais… elle était pleinement consciente… et elle avait plusieurs petites idées pour lui prouver. Elle le prit donc part le bras une fois leur deux manteaux mit. Elle avait envie de marcher, mais… elle habitait vraiment loin… Une fois dehors, loin de la musique et des gens, elle se permit de le corriger, il l’avait un peu cherché quand même.

-Tu sauras que même complètement saoule, je serais encore capable de me protéger toute seule comme une grande, j’aurais juste moins de volonté à le faire et pour se qui est de maintenant, j’ai l’esprit parfaitement claire, juste que… ça me demande beaucoup plus de concentration et j’ai pas envie de dépenser mon énergie là-dedans…

Elle lui fit un sourire faussement angélique, son esprit était étrangement… vide. Elle faisait le vide que pour lui, elle était gentille hein? Elle ne pensait à rien et quand elle venait pour penser… elle visualisait le ciel étoilé. Bref, rien. Surtout qu’elle n’avait pas envie de trop lui en montrer non plus hein… fallait lui réserver des surprises. Bon d’accord, pas des surprises du genre qu’elle allait le violer…. Bon d’accord, ça elle doutait encore… mais ça dépendrait de lui… s’il était consentant… se n’était plus un viol après tout. Elle regarda autour d’elle, elle n’avait vraiment pas envie de prendre un taxi… mais courir c’était quand même risqué et marcher… ils en avaient pour la nuit… Donc… surement que le taxi s’imposait à son grand déplaisir. Elle se rapprocha tout de même de lui, appuyant sa tête gentiment sur son épaule. Quoi? Il n’allait surement pas profiter d’une pauvre jeune fille saoule et sans défense. Pas de quoi paniquer. En plus, si par malheur elle se faisait voir… elle n’aurait qu’à sortir le : hein, j’ai fait quoi? C’était magique cette réplique, les hommes rigolaient et regrettaient de ne pas avoir été là, mais sinon… elle pouvait bien faire se qu’elle voulait. Elle tira donc finalement Loïc plus loin, choix A vers se qu’elle se souvenait être la direction de chez lui, mais surtout, la zone des taxi. C’est là-bas qu’ils attendaient les pauvres soulons qui voulaient rentrer. Elle préférerait de loin dormir chez Loïc plutôt que d’embarquer dans la voiture d’un étranger, mais… elle n’y pouvait rien, il ne lui permettrait surement pas cette arrêt à moins que… Elle tourna rapidement le coin, elle n’avait pas envie d’être vue par des collègues et elle en avait aperçu aucun dans cette zone elle était tout de même alerte, même avec alcool. Elle se retourna vers lui, sourire aux lèvres. Elle voulait lui demander quelques choses sa se voyait. Elle l’embrassa. Surpris? C’était le but, elle n’y avait pas pensée avant. Un baiser, délicat, mais bien présent, assurée et doucereux. Elle prit même le temps de passer sa douce main sur sa nuque pour être sur qu’il ne se dérobe pas. Elle en avait eu envie depuis qu’elle l’avait vue… elle ne pouvait quand même pas passer à coté. Elle brisa tout doucement son baiser, elle voulait qu’il soit marqué et fallait l’avouer, un peu sous le charme, elle embrassait bien notre Meg, alors aussi bien en profiter. Elle fixa son regard aux siens, elle n’avait pas peur, en se moment, c’était surement elle qui influençait le plus les pensées de l’autres…

-Si on se retrouve seul à seul toi et moi… je me demande qui va devoir défendre sa vertu…

Son sourire devint moqueur, franchement… de qu’elle vertu qu’on parlait là? Megane n’en avait plus depuis bien longtemps, mais Loïc était un bon garçon. Elle finirait surement par le violer si ça continuait… il était si… c’était difficile définir.

Loïc remercia mentalement sa collègue pour le silence qu’elle faisait dans sa tête. Avant qu’elle ne fasse cela, il avait perçu son mécontentement par rapport aux paroles qu’il lui avait dit. Selon elle, elle n’était pas saoule, mais en possession de ses moyens. Oui c’est ça… Il aurait besoin d’une preuve ou deux pour le convaincre! Preuves qui allaient surement venir, à voir comment les choses allaient! Finalement, en sortant du bord, il entendit aussi que Meg habitait loin et que les taxis l’attiraient peu… Elle savait donc que Loïc habitait pas trop loin, du moins, moins loin que Megane. Ensuite, ce fut le ciel étoilé qui occupa l’esprit de la jeune femme. C’était beau comme ciel ce soir, sans nuage et la lune brillait d’un éclat terne, comme à son habitude. Enfin, ils se mirent en marche lentement. Ils n’étaient pas pressés de toute manière? Bon peut-être que Megane l’était, mais c’était au tour de Loïc de la torturé un tout petit peu! C’était une mince et petite revanche! C’est elle quand même qui le mena en direction de sa demeure à lui. Par contre, elle eut une réaction à laquelle il ne s’attendait pas. Après qu’elle eût regardé autour d’elle, elle se tourna vers lui, tout sourire. Loïc croyait qu’elle allait lui demander quelque chose, mais non, elle l’embrassa. Puisqu’elle n’y avait pas vraiment pensé avant, il fut surpris du geste ne l’ayant pas vu venir. Il ne la repoussa pas quand même… il l’apprécia en fait. Comment ne pas apprécier aussi? Elle avait pris soin qu’il ne se désiste pas en passant une main derrière sa nuque, mais l’idée de se désister ne lui avait même pas traversé l’esprit! De son côté, il glissa une main sur la hanche de Meg. Puisqu’elle était consciente et que le désir était chez les deux collègues, pourquoi pas? Il n’y avait rien de mal là. Elle parla de défendre sa vertu… Quelle vertu?

- Puisque le taxi ne t’intéresse pas, ni la marche… tu viens chez moi?

Mon dieu que Loïc agissait étrangement… contrairement à son habitude en fait. Il savait les intentions de Meg et ne souhaitait pas s’y opposé. Combien d’hommes l’envieraient en ce moment? Cela ne durerait qu’une nuit en fait, comme sa collègue y avait pensé, alors Loïc profiterait de cette nuit.

Elle marchait lentement, c’était étrange la lenteur parfois, mais si elle utilisait son pouvoir maintenant… elle se mangerait inévitablement un mur et les murs, c’étaient mal ou ça faisait mal, donc… pas de mur et pas de vitesse. Elle avait même prit le temps de s’arrêter pour l’embrasser, il n’y avait personne pour les voir, leur petit plaisir du moment resterait donc bien entre eux. Elle avait apprécié l’échange, mais elle devait quand même se contenir un peu… elle était en pleine rue… même si, c’était bien les rues… mais elle ne pouvait pas, il faisait froid... Donc on pouvait oublier.

- Puisque le taxi ne t’intéresse pas, ni la marche… tu viens chez moi?

Elle glissa lentement son bras sous le sien, lui jetant un regard mi-charmeur, mi-amusé. Elle rajouta simplement :

-Tu mis conduit? Je ne sais pas où tu habites…

Elle lui souriait. C’était un oui quand même. Pas à proprement parler, mais, un oui quand même. Elle avait même droit à se contacte, même si ils croisaient des collègues… Elle jouait le rôle de la femme saoule non? Donc, techniquement, elle avait du mal à tenir sur ses pieds, même si c’était un peu le cas. Le sol chancelait un peu c’Est tout. Son esprit était quand même bien présent, rien de mieux qu’une douche brise froide pour vous remettre les idées en places. Bon d’accord, pas trop de froid, elle n’aimait pas le froid. Elle préférait le chaud, elle connaissait une très bonne façon de se réchauffer par contre. Il aurait envie de la réchauffer? Surement puisqu’il l’a ramenait chez lui… Elle ne connaissait pas cette partie de Loïc, mais déjà… elle l’aimait bien cette partie. Il osait plus, il était beaucoup plus amusant. Au travail… il était tellement… rigide. Bon on allait éviter les jeux de mots pour le moment, mais elle c’était quand même fait une petite image. Franchement, lui qui disait que les femmes étaient compliquées… C’était faux, elle ne pensait qu’à une chose en se moment, lui. C’était pas si compliqué… Toute sa pensée se résumait finalement en trois mots : « je », « te » et le mot « veux ». C’était pas sorcier. Elle réfléchirait demain à la suite. Sinon, pour le moment, elle avait envie de plaisir et de bon temps. Elle espérait juste qu’ils soient vite arrivés… Elle avait froid.

Bon avant qu’ils ne se remettent en marche, Megane eut une pensée qui fit un peu peur au jeune homme. Vous savez la pensée qu’elle avait eut à propos de la rue après le baiser. Non, très mauvais idée Meg! Loïc n’est pas un exhibitionniste lui! Alors, ce ne serait pas dans la rue. Un lit était beaucoup plus confortable non? Elle avait donc pris la direction de chez Loïc sans savoir que c’était par là qu’il habitait? À moins qu’elle ne le sache, mais quant à savoir où exactement, elle ne le savait pas. C’était plus probable comme hypothèse. Donc Loïc devait la conduire jusqu’à la bonne destination. Elle s’accrochait à son bras, mais ça ne le dérangeait pas. En plus elle avait raison, si par hasard il leur arrivait de croiser des collègues, elle jouait de cette manière la femme saoule qui avait de la difficulté à marcher. Alors que Loïc lui était le bon samaritain qui l’aidait, dans sa grande générosité. En marchant, il pu entendre qu’une seule et unique pensée occupait l’esprit de sa collègue qui justement lui était adressé : «Je te veux». Relativement simple comme message et facile à comprendre en effet. Si Loïc trouvait que les femmes étaient compliquées, et bien cela n’allait pas s’appliquer à Megane à partir de maintenant! Reste qu’elle torturait encore et encore Loïc. Tout ce qu’il entendait, c’était ça. Je peux vous dire qu’il avait hâte d’arriver chez lui maintenant! Son souhait fut exhaussé car ils se trouvaient maintenant sur sa rue, et il apercevait le bâtiment qui abritait son logis. Ils montèrent et Loïc déverrouilla sa porte et laissa sa collègue entrer en premier, en lui disant :

- Bienvenue chez moi.

Ils marchèrent ainsi, pendant un moment, elle ne savait pas trop combien, elle n’avait plus trop la tête à compté du temps, en faite… elle, les chiffres et l’alcool ça faisait deux… en fait… ça devait faire trois là… bref! On oubli, les chiffres c’est mal et son pouvoir de probabilité était à off pour se soir, l’alcool c’est bien, les probabilités c’est mal, donc tant mieux. Elle était capable de penser à la chose qui l’intéressait en se moment, lui. Lui et elle pour être plus précis. Il ne l’invitait quand même pas pour parler devant une bonne tasse de thé… Il n’oserait pas, c’était trop cruel, surtout pour Meg. Elle avait des envies. Est-ce que ses envies pouvaient influencer celle de Loïc? Il lisait quand même dans ses pensées donc… si elle s’imaginait avec lui, de plein de façon différente… ça l’influencerait? C’était à tester quand même. Finalement, il l’a fit monter dans son appartement, elle passa la première, comme il était galant quand même.

- Bienvenue chez moi.

Elle fit entra assez pour le laisser entrer, elle retira ses chaussures, c’était la moindre des choses non? Son manteau suivit peu de temps après, mais dès que le manteau fut retiré, ses images revinrent beaucoup plus persistantes. Plus plaisante aussi, elle plongea son regard dans celui du télépathe, se n’était pas bien compliqué ce qu’elle voulait. Dès que la porte fut fermée, elle l’embrassa, l’aidant même à retirer son manteau, elle n’était espérait que ses images l’aide un peu dans sa tâche. Une fois le manteau disparu, elle s’attaqua aux vêtements de l’homme. S’il ne se défendait pas un peu… il serait nu avant même d’avoir réalisé se qui allait se passer. Si elle était chanceuse… il l’a prendrait directement sur le mur… non?

Je verrouille ça ^^

» Encore une journée de travail (suite) [Loïc]
» Et si on recommençait? [Loïc]
» Loïc Johnson -by Soka- [placement de point]
» Encore une journée de travail! [Meg]
» Une nuit occupée (bar-travail Leo) [Alec]