I must be dreaming [Megane]

À peine le temps de refermer la porte derrière lui, à peine je dis, que Meg se jetait sur lui. Elle avait déjà retiré son manteau ainsi que ses souliers et elle aidait déjà Loïc à faire de même. Le manteau se retrouva bien vite au sol et la jeune femme s’attaquait maintenant à ses vêtements. C’est qu’elle était empressée la petite! Le jeune homme n’allait pas la laissé faire tout le travail toute seule non plus, il devait la faire souffrir un peu comme elle l’avait torturé auparavant, alors qu’elle ralentisse ses ardeurs un peu! Il retourna son baiser, mais contrairement à l’envie de sa collègue, non il ne la prit pas contre le mur. Il aimait quand avoir un minimal de confort! Au lieu de se laisser faire, il préféra prendre un minimum de contrôle et l’entraîna vers sa chambre, en passant par le salon. Il espérait à moitié que Megane ne le pousse pas sur un divan. En fait, qu’est-ce que ça dérangerait? Il vivait seul et n’avait donc personne à déranger ou bien à offusquer! Les pensées de Megane ne faisaient que lui donner d’avantage de motivation, comme s’il en avait vraiment besoin. Qui aurait pu prédire ce qui se passait présentement? Personne sans doute. Enfin, autant en profiter, en espérant que personne n’ait de regret par la suite. Du moins, ce ne serait surement pas Loïc. Les pensées se perdaient au fils de l’action et de toutes manières, les pensées de Megane rejoignait ce qui ce passait, donc pas de problème de ce côté-là. Ça faisait quand même étrange, il faut l’avouer. Pour une fois que ses propres pensées étaient fortement semblables à celles des autres! Alors qu’ils se trouvaient toujours dans le salon, Loïc eut un petit moment de lucidité et il se détacha de la jeune femme pour lui demander :

- Meg… t’es sur que tu es en état de savoir ce que tu fais?

Il lui fit ralentir l’allure, il était sadique le Loïc, depuis quand est-ce que c’était lui qui jouait les sadique, elle n’était pas habitué à ça. Elle en avait envie… il n’allait pas vraiment se venger de cette façon hein? Il ne lui demanderait pas d’être sage ou des trucs du genre, elle n’y arriverait pas. Si elle devait le violer pour avoir se qu’elle voulait… elle le ferait, ce n’était pas bien compliqué de toute façon. Il l’avait embrassé, il l’avait laissé faire un peu, mais… mais… mais là, il l’arrêtait pour aller faire une ballade, c’était inhumain ça. Ils étaient finalement dans le salon quand il s’arrêta… un pique-nique avec ça? Il voulait quoi? Elle se consume peut-être? Elle n’était pas non plus de celle qui consumait son désir toute seule, donc… il voulait quoi le monsieur?

- Meg… t’es sur que tu es en état de savoir ce que tu fais?

Mon Dieu, un petit élan de bon samaritain c’est ça? Il avait peur qu’elle regrette? Qu’elle lui en veule? Pitié, pas une peur que sa jette un froid hein? Bref, elle lui répondit au tac-o-tac, elle n’avait pas vraiment l’esprit à parler de se qu’elle voulait vraiment. Elle ne voulait presque rien d’autre que lui en se moment, les écarts de conscience ça serait pour demain ou au pire… elle cédulerait des remords pour la semaine prochaine s’il voulait vraiment qu’elle regrette. Se qu’il n’Avait pas l’air de comprendre, c’était que Megane ne regrettait jamais. Elle avait l’esprit éclairé et elle s’amusait dans la vie, pas de quoi paniquer. Donc, aussi bien lui répondre sourire moqueur aux lèvres.

-Loïc… t’es sur que tu vas être capable de me satisfaire pleinement?

Elle le poussa simplement sur le canapé avant de prendre les devant. Elle termina de lui retirer son haut, elle s’attaqua au bas. Elle avait envie de lui. Bon d’accord, elle avait compris qu’il tentait de se rendre désespérément à sa chambre, mais elle n’en avait plus envie. Donc, promit, s’il voulait absolument le faire dans son lit, elle recommencerait là, mais pour le moment, elle le voulait maintenant.

Megane avait répliqué en lui demandant s’il serait capable de la satisfaire, mais avant que Loïc n’ait eut le temps de crier «ciseaux!», il s’était retrouvé étalé sur le divan. Donc, s’il comprenait bien, la jeune femme ne voudrait pas se rendre jusqu’à la chambre. Elle avait compris que c’était là qu’il voulait la mener, mais elle ne l’entendait pas de la même manière que lui. La chambre serait donc pour plus tard, de toutes évidences! Est-ce que Loïc avait le droit de crier au viol? Bah, même s’il le faisait, personne ne l’entendrait ou même si quelqu’un l’entendait, personne ne viendrait à son secours. Et puis, quand on y réfléchit un peu, un viol, c’est seulement lorsqu’une personne n’est pas consentante et bien… bah, il était consentant quand même. Heureusement! Tant pis aussi si la chambre n’avait pas été atteinte, Loïc n’avait plus l’esprit occupé à cela, mais plutôt par les mains de Megane qui lui retira sa chemise puis qui s’attaqua à la boucle de ceinture. Si ça continuait, il allait se retrouver nu comme un vers, et elle serait toute habillée elle, ce qui n’était pas très juste! Alors pendant qu’elle travaillait à lui retirer toutes pièces de vêtement, il entreprit la même chose. Mais c’est que les lacets retenant son espèce de petite veste étaient bien attachés serrés. Pourquoi ne trainait-il pas de dague avec lui, ça aurait été utile dans ce cas-là. Les dagues pouvaient servir à plein de chose quand on y pense un peu, pas seulement à blesser ou tuer ni même à couper la viande. Ça pouvait aussi défaire les lacets récalcitrants!

Elle s’amusait beaucoup en se moment la petite Meg, elle n’avait qu’une envie, l’avoir nu près d’elle, ensuite elle passerait à une autre étape, mais pour le moment elle le déshabillait et il ne s’en plaignait pas vraiment, il n’aurait surement pas eu le temps de s’en plaindre de tout façon. Elle s’attaqua finalement à la ceinture lorsqu’il comprit se qu’elle faisait et qu’il s’attaqua à son premier morceau de vêtement. Morceau qui lui donnait déjà de la difficulté. Il était mignon quand même, elle lui donna un coup de main. C’était elle qui l’attachait cette veste, elle savait très bien comment l’enlever. La veste partie donc surement pour le plaisir de Loïc et Megane retourna vivement au pantalon, il ne lui restait presque rien au beau Loïc, mais bon, tout se qui ressemblait de près comme de loin à une course, Meg gagnait à tous les coups, elle n’avait pas beaucoup de patience, n’y même de représentation dans le temps finalement, quand elle voulait quelque chose, elle le voulait de suite ou sinon… elle le prenait dès qu’elle le pouvait, mais elle c’était quand même calmé un peu avec le temps, mais à en voir la situation, elle ne c’était pas calmé de beaucoup.

Bref, les pantalons et les boxers ne lui résistèrent pas bien longtemps, bon on ne s’en cachera pas que les câlins sur canapés ça la connaissait un minimum quand même. Il fut donc rapidement nu, elle gardait son petit sourire en permanence, elle appréciait beaucoup la situation, sa faisait longtemps qu’elle y pensait, juste… pas devant lui finalement. Il serait peut-être surpris quand même d’entendre ça, mais bon, elle souhait un peu qu’il soit concentré ailleurs que dans sa tête, ce n’était pas bien gentil d’écouter aux portes. Son sourire s’amplifia, elle aimait bien sa remarque. En plus, elle l’aimait bien son pouvoir, ça ne l’a dérangeait pas. Quoi? Le pourcentage de personne qui n’aimait pas les télépathes était si grand que ça? Une fois qu’il fut complètement nu, elle ne s’arrêta pas en si bon chemin, elle se rapprocha de lui et commença à l’embrasser, le toucher, elle explorait son corps voyant ses propres morceaux de linge voler dans tous les sens. Elle n’avait même pas eu une seule pensée sur le fait qu’il n’habitait peut-être pas seul. Dans sa tête à elle, il habitait seul, donc pas de question à se poser. Le canapé, c’était très bien comme préliminaire, non? En plus, il ne pouvait pas vraiment se plaindre, si on en enlevait la veste, se n’était pas sa jupe qui allait poser de problème quand même, mais bon, voir le talent de Loïc en la matière lui plaisait. Elle s’amusait donc à lui donner des sensations de toutes sortes, elle n’était pas cruel, elle le voulait, mais elle voulait aussi qu’il passe un bon moment, c’est aussi pour ça que le terme viol n’était pas très approprié, c’était plus un début très eum… rapide et passionné?

[HJ: si tu veux couper après tu peux... sinon on continu je m'amuse bien moi ]

I must be dreaming. Cela pouvait parfaitement exprimer ce que pensait Loïc présentement. Rêver… oui ce devait être une sorte de rêve, mais un rêve éveillé dans ce cas. Megane l’avait aidé à retirer cette stupide petite veste. Elle était bien belle, mais la retirer avait représenté un obstacle à notre petit patrouilleur. Il n’avait pas les doigts faits pour ce genre de travail de minutie. Les ciseaux auraient bien été utiles finalement! Vous vous souvenez des ciseaux non? Quand il avait dit qu’avant de crier «ciseaux», vous savez l’expression… et bien il parlait de ces ciseaux-là. Bon je vous l’accorde, on s’en fiche éperdument de ces foutus ciseaux. Pour en revenir au vif du sujet, Loïc profitait finalement, tout en ne négligeant pas la jeune femme non plus. Il n’était pas cruel, sans cœur et sadique tout de même. Il était peut-être bien des choses, mais ces caractéristiques-là ne faisaient pas partie de son caractère. C’était plutôt du domaine de Megane ça, non? Bon, pour ne pas trop rentrer dans les détails et rester assez vagues pour que tous les pervers de ce monde puissent se faire leur propre image, disons seulement et simplement que cela avait été plus qu’agréable pour Loïc. Megane n’en ressortirai pas trop insatisfaite non plus, et elle avait désormais la preuve que Loïc aimait les femmes. Il les aimait de belle et bonne façon qui plus est! Ils étaient finalement resté sur le divan, du moins, jusqu’à ce qu’ils tombent au sol. C’est Loïc qui tomba sur le dos, mais il ne s’en plaignit pas, il avait autre choses à penser que la petite douleur de rien du tout qu’il avait ressenti. Finalement, les deux collègues et deux nouveaux amants s’endormir. Fait surprenant de la part de Loïc qui n’avait pas besoin de dormir. C’est surement aussi pourquoi il ne dormit qu’un maximum d’une heure. Il serrait Megane contre lui et la regardait dormir. C’était quand même bizarre, car puisqu’elle dormait, il avait accès à ses rêves.

Donc, si on épargne les détails, elle n’avait pas été totalement satisfaite, mais ça… c’était normal, elle ne l’avait jamais été. Elle était le genre de fille à en vouloir toujours et encore plus, alors ça ne changeait rien. Ça avait été très bien quand même. Elle n’aurait pas douté que Loïc était si… et aussi… bref, elle avait apprécié et elle espérait que lui aussi ait bien aimé. Elle avait trouvé très drôle quand ils étaient tombés au sol, surtout que… ce n’était pas vraiment elle qui avait reçu le coup. Surtout que, en plus… ils avaient continué ensuite, c’était toujours très plaisant. Bref, elle c’était endormit. De l’alcool, du sexe et beaucoup de plaisir. Elle ne pouvait pas faire autrement, surtout que elle, elle en avait de besoin de son sommeil. C’était vraiment bien du sommeil. C’était toujours bien du sommeil. Bref, elle profita de son sommeil.

En ouvrant les yeux, elle n’aurait pas su dire à quoi elle avait rêvé. Les rêves, c’était trop sous son conscient pour elle. Bref, elle n’y pouvait rien, elle ne retenait pas ses choses, mais ça devait être peuplé de méchant à combattre… et de Loïc aussi. Beaucoup de Loïc. Elle ouvrit donc finalement les yeux, en fait… un œil. C’était déjà un début très intéressant. Donc, son un œil lui servit pour trouver des points de repère. Elle était plus ou moins confortable. Son œil lui permit de voir l’explication logique à tout ça… Un sol, c’était pas génial pour siester quand même. Elle ouvrit finalement l’autre œil. Bah oui, les deux c’était toujours pratique. Bref, elle remarqua que le plancher n’était pas le sien, c’était jamais bon comme résultat finale ça. Un frisson lui fit comprendre qu’elle n’était plus habillé et finalement, un bras à sa taille et un souffle sur sa nuque lui firent bien comprendre qu’elle n’était pas seule. C’était bien où mauvais ça? Elle n’essaya même pas de rappeler les souvenirs à sa mémoire, si elle n’était pas très fier de l’homme avec laquelle elle avait couché, elle ne rappellerait pas les souvenir, si elle appréciait l’idée, elle chercherait à sans souvenir. Elle fit donc un petit mouvement pour se retourner et elle tomba nez à nez avec un Loïc, un Loïc réveillé en plus. Pas étonnant, mais… elle soupira, il suivait ses pensées là c’est ça? Eh merde… elle était censée dire quoi? Jolie plancher? Elle ne put se retenir un sourire. Elle était stupide aux réveils, mais d’habitude, elle ne parlait tout simplement pas pour ne pas passer pour ce qu’elle était le matin, bref, inutile de lui caché hein? Elle planta donc ses deux petits yeux ensommeillés, ça ne faisait pas très longtemps qu’elle dormait finalement. Elle commença à avoir des souvenirs de la veille, des souvenirs très plaisant. Bref, elle lui fit un sourire tout en disant :

-On peu migrer dans ton lit maintenant dit? Ton plancher manque un peu de confort quand même…

Elle avait bien dit on. Parce que oui, elle appréciait qu’il soit avec elle. Elle avait le droit quand même. Toutes les femmes avaient le droit d’avoir leur petit moment plus câlines et elle, c’était se matin. Il n’y avait aucun rapport avec le fait que c’était Loïc! Vous me croyez hein? Bon, d’accord mauvaise menteuse le matin en plus. Bref, elle espérait qu’il accepte. Elle ne l’aurait pas trouvé bien gentil de la mettre dehors au réveil, mais c’était possible. Peut-être qu’il aimait les femmes, mais justes pour de bref moment…

Les rêves de la jeune femme étaient très amusants, du point de vu de Loïc. Il voyait de ses répliques dans toutes sortes de situation, dont certaines étaient cocasses, nous ne nous le cacherons pas! Le patrouilleur n’était pas le seul non plus à apparaître dans ces rêves. Il y avait des visages qu’il connaissait, d’autres non. Les rêves s’estompèrent finalement pour que la conscience de Megane reprenne le dessus. Elle ressemblait à un petit chaton en se réveillant, ou quelque chose s’en approchant. Un œil pour voir ce qui se passait… puis un autre. Est-ce que le pire était à venir? Elle semblait décortiquer ce qui l’entourait, une chose à la fois. Elle avait raison en se demandant si c’était bien ou mauvais qu’elle ne soit pas seule… Espérons qu’elle ne soit pas trop offusquée ou bien que finalement, quoi qu’elle ait pu dire la veille, plus tôt en fait, qu’elle n’ait pas été complètement saoule. Loïc s’en voudrait tellement si c’était le cas. Lorsqu’elle se tourna pour découvrir Loïc, elle ne prit pas peur n’y ne s’enfuit pas. Bon point. Elle trouvait vraiment qu’il avait un joli plancher? Cette pensée fit aussi rire le jeune homme. C’était très drôle avouez le!

- Merci du compliment, mais ce n’est pas moi qui a choisit le plancher!

Manque de sommeil pour Loïc? Non il ne pouvait pas donner ça comme excuse quand il faisait des mauvaises blagues, c’était l’un des désavantages de ce pouvoir. Bon, Loïc ne voulait pas la mettre dehors et elle avait raison en disant que le plancher ce n’est pas ce qui existe de plus confortable. Un lit c’était bien mieux non? Et puis, à trop rester dans la même position sur le sol, la patrouilleur aurait des courbatures.

- Oui oui, ce n’est pas une mauvaise idée.

Sauf que maintenant… il fallait bouger. Dah… bouger c’est difficile quand même… Il fallait tout d’abord que ce soit Megane qui se lève, parce que Loïc était présentement incapable de se mouvoir.

- Merci du compliment, mais ce n’est pas moi qui a choisit le plancher!

Elle n’avait pas put s’empêcher un sourire. Elle était stupide le matin, fallait pas l’oublier. Surtout les lendemains de soirée bien arrosée. Bref, elle était joyeuse, mais quand même un peu patraque, elle n’avait pas assez dormi, elle voulait encore dormir un peu ou au moins être bien. Parce qu’elle devait y penser quand même un peu avant de se rendormir. Est-ce que c’était méchant de dormir devant Loîc? Parce que lui… il ne dormirait pas c’est ça? Est-ce qu’il resterait là à la regarder? Ça serait bizarre un peu quand même…

En plus, c’était rare qu’elle pensait rester le lendemain, elle était peut-être malade… Non, non, c’était surement juste parce que… bon d’Accord, elle savait pourquoi, pas obliger de le penser… sinon il le saurait et ses pensées ne l’intéressaient pas. Il aimait le silence, aussi bien lui en donner le pauvre. Bref, elle arrêta de penser, réduisant au minimum possible ses pensées. En plus, elle n’était pas réveiller, alors faire le vide, c’était facile.

- Oui oui, ce n’est pas une mauvaise idée.

Parfait, migré vers un lit, un lit confortable, mais bon… N’importe qu’elle lit aurait été confortable aux yeux de la patrouilleuse. Elle n’avait rien d’autre en tête que le lit. Loïc avait l’air plutôt coincé, alors ça serait à elle de bouger. En plus, elle avait froid. Elle se releva donc lentement, s’étirant lentement. Elle allait avoir un de ses maux de dos, mais le jeu en valait la chandelle. Bref, elle déposa un furtif baiser à Loïc avant de se lever. Oui, oui, elle était câline se matin, ça ne changeait rien à son caractère habituelle. Elle redeviendrait froide est distante… Avec du linge, c’est tout. Pour le moment, elle était trop fatiguée pour être froide ou autre chose. Bref, elle se leva et… chercha mentalement où Loïc tentait de l’amener la veille. C’était… Là, non? Elle se dirigea donc vers se qui était pour elle la chambre. Elle y passa la tête et c’était le cas, elle était bonne quand même. Bref, elle y entra et se glissa sous les draps. Elle n’avait pas envie de tergiverser avec les politesses. Il lui avait dit oui après tout et Megane… C’était Megane quand même…

Si c’était méchant de dormir devant Loïc simplement parce que lui ne dormirait pas? Pas méchant… ça ne le dérangeait plus depuis le temps, il s’y était habitué si on peut dire. Il s’était trouvé mille-et-un passe-temps pour avoir quelque chose à faire durant la nuit. Plusieurs choses, dont certaines complètements absurdes. Le tricot faisait partie de cette catégorie, mais ça, c’était rarement une de ses activités nocturnes dont il parlait le moins. Ce n’est quand même pas l’activité la plus populaire au monde. En plus, tout le monde associe cela aux grands-mères, ce que le patrouilleur n’était évidement pas. Sa collègue ne commettrait rien de bien méchant en dormant simplement. Voir à quoi elle rêvait serait même amusant. En espérant seulement qu’elle ne ferait pas trop de cauchemars. C’était moins agréable comme pensées, vous en conviendrez. Elle lui laissa un peu de silence mental lorsqu’elle se releva. Elle lui avait donné un furtif baiser, ce qui surprit un peu Loïc quand même avouons le! Megane prit la direction de la chambre. Elle n’était pas sur de son coup, mais elle réussit quand même à trouver le bon endroit. Loïc s’était levé à sa suite, et après qu’elle l’eut embrassé, il s’étira aussi un peu. Elle avait raison, le plancher n’était vraiment pas ce qu’on pouvait appeler de confortable quand même. Le lit était beaucoup mieux non? Bon il suivit Megane trainant un peu de la patte. C’était bizarre comment il se sentait, pas épuisé ni fatigué, il ne le pouvait pas vraiment ça! C’était plus comme s’il était ankylosé. Il avait quand même été couché dans une position peu confortable à même le sol. Il fut bien heureux donc d’aller rejoindre la jeune femme sous les couvertures. Le matelas sous son dos était assez confortable, plus qu’un plancher de bois. Loïc se tourna vers Megane pour la regarder un peu. Il se croyait peut-être toujours dans un rêve et voulait s’assurer qu’elle n’allait pas se changer en quelqu’un d’autre, genre Mike, pour virer en cauchemar! Il ne disait toujours rien par contre.

Megane était merveilleusement bien sous les draps, premièrement elle était nue, alors elle avait froid. Ensuite, il y avait aussi le fait qu’elle souffrait de partout, chaque petit muscle était douloureux, surtout au niveau du dos, alors un matelas, s’en était presque jouissif. Bah oui, presque… parce que Loïc c’était mieux et elle le savait maintenant, bref. Il vint la rejoindre finalement, il était gentil quand même. Il était plus lent qu’elle, mais le sol avait surement eu le même effet sur lui. Elle le regarda l’a regardé un bref instant et décida de profiter de sa présence au maximum. Vous vous souvenez que Meg était câline ne matin? Alors, elle profiterait de la présence qu’un homme… de sa présence dans le lit d’un homme, oui, la phrase sonnait mieux ainsi. Bref, elle se rapprocha de Loïc de beaucoup, en fait, il lui servirait d’oreiller de corps. Elle passa doucement son bras sous le sien et plaça sa tête dans le creux de son épaule. Son autre main se baladait sur son torse. Elle ne pensait pas beaucoup en fait. En fait… la seule pensée qu’elle avait, c’était qu’elle penserait plus tard. Tient, demain, c’était un très beau plus tard non? Oui, c’était bien comme plus tard et au pire… Elle penserait encore plus tard. Elle était une reine pour remettre à demain et au surlendemain. Elle passa sa jambe doucement par-dessus celle de Loïc et finalement, elle ferma les yeux, sourire paisible aux lèvres. Franchement, elle aurait put imaginer beaucoup, en fait, elle avait imaginé beaucoup à son sujet, mais il était bien plus confortable en vrai que dans sa tête, mais ça… c’était normal quand même. Elle ne sut pas trop combien de temps qu’elle fut ainsi, mais elle réalisa de nouveau que le pauvre ne dormirait pas comparativement à elle qui s’endormait lentement. Elle se força donc à ouvrir les yeux et relever son regard vers lui.

-Si tu veux te sauver… tu peux je vais pas t’attacher non plus…

Même si… c’était quand même bien comme image dans sa tête, les menottes des nettoyeurs… il devait les avoir quand même… il était nettoyeur, il avait son uniforme. Bref, elle chassa l’image avant de continuer. Le pauvre, il lisait dans sa tête quand même.

-Je comprendrais quand même que tu n’ais pas ta journée à perdre… tu as une vie.

Elle se replaça quand même. Est-ce que ça se voyait qu’elle ne voulait pas qu’il parte? Pas avant qu’elle ne s’endorme au moins. Se qui ne fut pas très long finalement. Au pire, il partirait pendant qu’elle dormait. Ses rêves étaient loin d’être peupler de vilain monstre. Ils étaient plus peuplés de Loïc, de beaucoup de Loïc et de danse, d’alcool, de bar, de patrouille, bref, un malstrom du quotidien de la petite Solyher.

Loïc aussi était bien. Tout simplement bien. Ça lui faisait encore tout drôle par contre d’être en compagnie de sa collègue, nu et dans son lit. Ce qui c’était passé était bien, il ne regrettait rien et cela semblait être la même chose pour Megane, fort heureusement. Celle-ci décida que Loïc pouvait très bien remplir la fonction d’oreiller s’il était pour ne pas dormir. Elle passa donc un bras de Loïc par-dessus ses épaules afin d’avoir la tête appuyé sur l’épaule du jeune homme. Pour sa part, il ne disait toujours pas grand-chose, se contentant de l’observer et de doucement promener sa main sur sa douce peau, sur son bras. Les paupières de ses yeux se faisaient quand même un peu lourdes, mais il ne voulait pas dormir. Puisqu’il ne voulait pas dormir, son corps comme son esprit n’étant pas fatigué, il ne dormirait pas. C’était quand même bien parfois d’avoir autant de contrôle sur le sommeil. Finalement, Megane prit à moitié place sur Loïc, ou plutôt, elle se collait sur lui pour profiter de sa chaleur. Vraiment, le patrouilleur était bien. Le temps passa, peuplé de quelques réflexions amusantes dans les pensées de Megane et perçues par le jeune homme. Finalement, elle refusa le sommeil et dit à Loïc qu’il pouvait partir si cela lui tentait. Non mais! Il était quand même chez lui et dans SON lit! Et puis, ça ne lui tentait pas de partir non plus… Il était bien, rappelez-vous! Elle eut presque l’image d’un Loïc attaché grâce aux menottes de Nettoyeur… Non, pas d’accord, il s’opposait! Elle ne voulait pas qu’il parte, il ne voulait pas partir. Résultat, ils restèrent dans la même position et finalement, la jeune femme se laissa aller au sommeil. L’esprit ne dort jamais totalement et celui de Megane ne faisait pas exception. Elle rêva un peu mais Loïc ne s’attarda pas beaucoup sur les rêves, le présent étant quand même très plaisant. Une Megane dans les bras, et le silence de l’appartement. C’était vraiment une belle situation. Ils étaient surement mignons à voir ces deux-là, mais qui était là pour les voir? Personne, alors ne nous en préoccupons pas. De toute manière, cette situation ne se reproduirait sans doute pas… Ce n’était qu’une nuit? C’est ce qu’avait dit ou plutôt pensé la jeune femme. Alors profitons du moment présent.

Je verouilles

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