Et si on recommençait? [Loïc]

Il ne c’était pas passé beaucoup dans la vie de la petite Megane dernièrement. Elle avait eu une soirée bien arrosée, une matinée relaxante de l’entrainement en soirée et finalement, elle avait été cédulé sur des missions. Les équipes étaient explosées ses derniers temps en fait. Les patrouilles étaient dispersés, l’Agence manquait d’effectif et avec l’arrivé des leaders mondiaux… la ville vibrait de pulsion malsaine. Il fallait tenir tout se beau monde en laisse et assurer la protection des Rebelles, de l’Agence et c’était les nettoyeurs qui si collaient. En plus, des stupidités du genre parade et présences devant publiques que certains politiciens adoraient qui compliquaient tout. C’était des politiciens, pas des vedettes quand même. Pas besoin de se montrer à se point. C’était inutile et une franche perte de temps. Savoir qui faisait du problème n’était pas nécessaire non plus. Bref, elle essayait de prendre les missions qui bougeaient, les missions en solo. Elle avait eu une brève discussion avec son papa chéri. Mon Dieu, vous vous rendez compte. Il avait daigné lui adresser la parole. Bref, il préférait qu’elle ne fasse pas de bêtise auprès des Rebelles, donc… de s’en tenir loin et pour une fois. Elle était assez d’accord avec lui. De toute façon, ça ne lui en demandait pas beaucoup non plus. Elle venait de passer trois longs jours à courir ici et là. À servir d’Agent de liaison. Elle servait de chef d’escouade sans toute fois avoir le salaire et la paperasse qui allait avec et franchement, ça lui plaisait. Elle faisait se qu’on lui demandait, en offrait plus, mais elle refusait chaque regard de ses supérieurs qui lui soutenait qu’elle serait excellente dans se domaine. Elle l’aimait sa patrouille, mais elle refusait d’y penser trop aussi.

Pourquoi? Simplement parce que patrouille égalait à Loïc et quand elle y pensait, elle n’était plus concentré. Comment dire, elle avait quand même couché avec lui et… pour être franche, ça lui démangeait de recommencé. Les souvenirs de la soirée était revenu tranquillement et ça avait été si agréable autant à vivre que à repenser. Il lui avait caché qu’il était doué en plus Bref, ce n’était pas mal non plus. Ils avaient été deux adultes consentant, pendant une nuit très plaisante. Quand même, quand on y pense, pourquoi mettre fin à autant plaisir? Ils étaient intelligents, il n’y aurait pas de problème à recommencer et à rester professionnel. Ce n’était pas comme s’il y avait des sentiments. C’était du plaisir, c’est tout. Rien d’autre. Un échange de bon procédé. Bon d’accord, pendant qu’il était loin, elle pouvait y songer, elle n’échangerait pas se genre de procédé à plus ou moins loin terme avec n’importe qui. En fait, elle n’avait jamais fait ça avec quiconque. En fait, elle ne le faisait pas encore… Elle y pensait, elle voulait lui en parler, mais Meg et les mots… c’était si compliqué… Bref, elle était assise à sa place, bon d’accord sa place favorite, mais pas à « sa » place. Elle était assise sur le bureau de Loïc, il était tout propre, il y avait plein de place pour y déposer les fesses. Bref, elle était assise confortablement. Ils avaient été cédulé pour le matin, mais finalement. Il y avait du retard. Son chef lui avait dit d’attendre son partenaire et d’aller s’entrainer, ça serait surement une mission qui bougerait et pour ça, il fallait être réchauffé. Surtout lui, le pauvre… Elle comprit les allusions du chef en apprenant que c’était Loïc son partenaire. Joie, plus les temps avançaient et plus elle y pensait, donc… faudrait lui en parler quand même. Sinon, il allait l’entendre de toute façon, alors aussi bien prendre les choses en main. Elle l’attendait donc sur son bureau. Il arriva finalement. Ses deux iris couleur d’acier se fixèrent sur lui. Elle lui fit un magnifique sourire avant de dire :

-Bonjour Loïc, on travail ensemble se matin, mais… la mission à du retard… alors on a du temps à perdre, ça te dit un entrainement?

Elle n’allait quand même pas lui dire que c’était le chef qui en avait parlé, sinon il ne donnerait même pas son opinion et il acquiescerait. Il était encore assez loin pour ne pas l’entendre celle-là ou pas? Aucune idée, mais le bureau était presque vide. Il n’y aurait surement personne à la salle d’entrainement non plus. La tour des nettoyeurs étaient désertés depuis peu. Les gens avaient mieux à faire quand même. Elle s’assura qu’il était a courte distance pour rajouter simplement mentalement :

*Promit, je vais essayer d’oublier le fait que moi, je te veux encore.*

Pourquoi pas. Il savait maintenant qu’elle avait des problèmes de conscience. Pas qu’elle regrettait, non, loin de là, mais… elle en voulait plus. Encore plus, toujours plus? Bref, il le savait. Il pouvait bien s’imaginer se qu’il voulait. Elle avait été très claire, mais… elle lui avait mentionné qu’elle essaierait de ne pas y penser… C’était peine perdu, mais… elle pouvait bien essayer. Il était mignon se matin. Non, elle y pensait déjà. Focus, Meg, focus. Bref, elle avait quand même mit l’accent sur le moi pour l’embêter. De cette façon… il ne pouvait pas vraiment se défendre et en plus, s’il le faisait, elle s’aurait s’il pensait la même chose. Ce n’était pas de la manipulation, il pouvait bien voir ses intentions dans sa tête. Donc, s’il était au courant, il ne pouvait pas être manipulé. Non?

Loïc n’était jamais en retard! Pour la simple et bonne raison qu’il ne dormait pas. Donc, il n’avait pas à se lever et ne risquait pas de cette manière de passer tout droit. Sauf que ce matin-là, non il n’était pas passé tout droit, il ne pouvait pas je viens de le dire! Non, il avait été pris dans un bouchon de circulation. Il avait eu beau maudire tous les véhicules qui lui barraient la route, cela n’avait rien arrangé à son problème. Tout de même, ce n’était pas trop de retard qu’il avait pris, cinq ou dix minutes tout au plus. Sauf qu’il avait bien pris soin de faire le détour vers la machine à café. Une bonne tasse de café le calmerait avant de commencer sa journée. Son café en main, il prit la direction de son bureau sur lequel se trouvait Megane. La trouver là le surprenait à moitié. Disons qu’il avait cru qu’elle allait patrouiller ou qu’elle serait assignée à une quelconque mission. Il n’était pas mécontent de la voir là par contre. Ne restait à savoir qu’elle attitude adopté en sa présence. Le fait qu’il n’y avait plus de Nettoyeur dans la tour ou pratiquement pas allait simplifier les choses. Ça l’arrangeait finalement. Dès qu’elle l’aperçue, Megane lui proposa un entraînement pour passer le temps, avant la mission à laquelle les deux étaient assignés. De si bon matin? Des plans aussi pour que sa collègue le casse en deux si elle ne faisait pas attention. D’accord, Loïc savait un minimum pour se défendre, mais Megane était beaucoup plus forte que lui aussi! Il faudrait vraiment qu’elle contrôle ses coups, sinon elle enverrait son partenaire à l’hôpital. Et ce n’était pas ça qu’elle voulait n’est-ce pas! Ah non en effet, elle le voulait encore. Elle venait de lui envoyer ça comme pensé. Il ne s’opposait pas à cette idée, sauf qu’il fallait rester professionnel quand même : ils étaient au travail. Alors, non, elle n’aurait rien d’accord. Pas maintenant du moins. Il allait s’opposer à cela. Ils étaient des patrouilleurs de l’Agence et ils allaient s’entraîner, tout simplement. C’est compris? Et son café lui? Bon ok, Loïc essayait peut-être de se trouver des excuses, mais il irait quand même s’entraîner. Il savait que l’entraînement lui serait utile… sauf si Megane tentait de le distraire. Alors là, ça ne serait pas du jeu et il perdrait de la concentration. Mais elle n’userait pas de ces techniques-là quand même…

- D’accord pour l’entraînement alors.

Il posa son café sur son bureau ainsi que quelques effets, comme ses clés qu’il mit dans son tiroir avec son portefeuille. Il mit son manteau sur sa chaise et son badge dans sa poche. Il était près à descendre à la salle d’entraînement.

- On y va?

Il arriva finalement. Aucune réaction à sa pensée, rien pas un mot. Il était nul le Loïc, il aurait put avoir au moins une toute petite réaction. Bref, pas grave. Elle susciterait bien des réactions d’une autre façon. C’était ennuyant quand même que sa télépathie ne soit que d’un coté, même si… elle pouvait s’en amuser non?

- D’accord pour l’entraînement alors.

Elle ne put s’empêcher un magnifique sourire. Quand même, on parlait d’un entrainement et en plus, elle n’aurait pas de besoin de se chercher un adversaire, elle l’avait déjà! Pourquoi personne ne voulait jouer avec elle déjà? Ah oui… parce qu’elle ne contrôlait pas son 200 km/h et que franchement, c’était dur pour un mec de se faire tabasser à cette vitesse, mais elle attendait plus de Loïc en se moment, donc elle serait sage comme une image. Au pire, pour le mal qu’elle lui ferait… elle pourrait bien lui faire le double du bien, il gagnerait au change de cette façon. Elle se leva donc du bureau de monsieur, se rapprochant de lui pour passer, le frôlant légèrement par la même occasion. Rien de déplacé pour deux collègues tous se qu’il y a de plus normal. Quoi? Agace? Non, non, juste Megane. Elle le regarda d’un peu plus loin déposer ses affaires. Pauvre petit café, il serait froid. Il n’aurait pas du la faire attendre et passé par la machine. Tant pis pour lui, il se battra endor… bah non, il ne dormait pas le Loïc, donc il n’avait même pas droit à l’excuse du manque de sommeil. Elle ne put s’empêcher de sourire à cette penser. Elle s’amusait bien avec lui, même quand elle ne pensait pas au sexe. Ah! Elle y pensait, oups, erase, on revient à la patrouille. Mission. Entrainement.

- On y va?

-Oui, oui je n’attends que toi.

Elle se dirigea lentement vers l’ascenseur. En fait… lentement pour elle hein? C’est donc assez vite pour le reste de l’humanité, sauf pour des brutes et certains animaliste, mais ça, c’est une autre histoire. L’ascenseur descendit lentement, ça c’était lent pour n’importe qui, surtout pour elle. Elle essayait de ne pas réfléchir, ne pas pensée, mais quand même, pensez-y… Combien de scène torride se passait dans les ascenseurs dans les films hein? Bref, elle focalisa sur la petite musique d’ambiance nul qui venait avec l’ascenseur. C’était le mieux qu’elle pouvait faire pour lui, elle était gentille parfois Megane, fallait juste pas le dire trop fort, sinon elle niait tout en bloc. Elle descendit finalement à la salle d’entrainement. Elle était vide, complètement. Personne n’avait du temps à perdre, sauf eux. Les autres devaient dormir, franchement certains faisaient des quarts de travail incroyable, bref. Elle avança dans le centre de la grande pièce. Sourire joueur aux lèvres. Pauvre petit Loïc, les mentalistes n’étais pas fait pour la baston non?

-Donc, on commence avec ou sans pouvoir?

Elle lui souriait toujours, pas le choix, il était si mignon et en plus… le sans pouvoir lui nuisait elle. Bref, elle serait gentille, mais le problème, c’est que lui, il ne pouvait pas mettre ses pouvoirs à off, vrai?

Elle était donc déçue qu’il n’est pas eut de réaction? Il ne pouvait quand même pas lui sauter dessus ici et maintenant quand même. De un, ils travaillaient. De deux, ils étaient dans la Willis Tower. Et de trois, et bien ils allaient s’entraîner… D’accord, la troisième raison n’était pas vraiment valide, mais reste qu’il ne pouvait pas lui sauter dessus maintenant. Remarquez qu’il a dit maintenant, et pas qu’il ne pouvait juste pas. La journée s’annonçait longue finalement! Surtout en compagnie de Megane. Si elle avait de recommencer l’expérience, et bien c’était réciproque pour Loïc, même si elle ne le savait pas. Sauf qu’il était un gentil patrouilleur lui et qu’il travaillait sérieusement. Enfin, ils prirent l’ascenseur et descendirent à la salle d’entraînement. La petite musique d’ascenseur se répercutait dans la tête de Megane qui de cette manière n’envoyait pas plusieurs pensées déplacées à Loïc. Enfin, des pensées déplacées pour le moment. Arrivé à destination, Megane alla tout de suite se placer, un grand sourire aux lèvres, au centre de la pièce. Loïc la suivit, mais s’arrêta à quelques pas. La jeune femme eut la pensée comme quoi les mentalistes n’étaient pas faits pour se battre. Elle venait tout juste de s’en rendre compte? Enfin, elle demanda ensuite s’ils commençaient avec ou sans pouvoir. On va commencer doucement tout de même. Sauf que lui aurait toujours sa télépathie d’active. Il ne la contrôlait pas, donc c’était en permanence qu’il entendait les pensées des autres. Il avait donc un faible avantage puisque Megane restait bien meilleure pour se battre.

- On commence tranquille, si on peut dire. Sans pouvoir donc. Sauf que je ne peux pas éteindre ma télépathie, ni mon absence de sommeil! Promis je ne t’hypnotise pas!

Elle s’en rendrait compte de toute manière et le temps qu’il réussisse à faire quelque chose d’utile en l’hypnotisant, il se retrouverait cloué au sol.

Elle était donc dans le milieu de la Salle. Elle l’attendait et il approchait rapidement pour arrêter à quelques pas. Bon, bon, bon monsieur ne voulait pas de proximité. Pas de chance, il n’aurait pas le choix. C’était Megane après tout et quand elle voulait de la proximité, elle en avait. C’était encore mieux maintenant… fallait se battre… donc la proximité était obligatoire quand même. Surtout s’il choisissait sans pouvoir…

- On commence tranquille, si on peut dire. Sans pouvoir donc. Sauf que je ne peux pas éteindre ma télépathie, ni mon absence de sommeil! Promis je ne t’hypnotise pas!

Elle lui souriait, wow, il était gentil quand même. Pas d’hypnose. Elle rajouta simplement pour lui rapidement :

-Pas grave, je ne peux pas arrêter les probabilités et je ne remarque jamais quand je vais trop vite. J’oublie la vitesse humaine quand je m’amuse, au pire… tu me rappelleras à l’ordre, mais sinon… on est quitte.

Elle lui fit un sourire des plus charmants. Quoi? Elle pouvait bien rester gentille, il l’amusait. C’était donc nécessaire d’être gentille. C’était comme ça que ça marchait. En plus, avec lui, elle ne jouait en rien les hypocrites, elle ne pouvait pas… il le saurait donc… elle était un peu plus elle-même, mais juste un peu, c’était Megane quand même. Toujours caché derrière son éternel sourire. Avec sa capacité à ne pas penser à se qui la touche et à remettre à plus tard. Comment on fait pour cacher ses pensées à un télépathe, c’est simple… on les remplace par d’autre plus envahissante. Ça elle l’avait comprit au fil de ses déprimes et maintenant, c’était un automatisme. Bref, elle était prête à commencer, mais en même temps. Elle avait une petite, toute petite culpabilité. Fallait pas l’abimer Loïc si elle voulait jouer avec lui… mais elle n’arrivait jamais à ne pas abimer les hommes à l’entrainement. Il n’y avait qu’une poignée de gens qui s’en fichait et c’était à cause de régénération ou de guérison. Bref, la pensée du double du bien lui revenait. Oui, ça serait son excuse favorite. Elle fit deux pas dans la direction de l’homme.

-Aller, on commence? Les règles sont : Il n’y a pas de règle. Le premier combat se termine quand l’un des adversaires à métrisé l’autre. Au jeu!

Elle ne fit pas un, n’y deux, elle attaqua. L’attaque était la meilleure défense non? Elle était douée au corps à corps et… elle prévoyait ses coups en avance autant que lui devait lire ses actions dans sa tête. Bref, les probabilités étaient que… le combat allait être long. Elle allait à vitesse humaine, peut-être légèrement plus vite, mais pas beaucoup. Bref, elle souriait toujours, elle s’amusait beaucoup. Elle attendait un peu, l’attaquant encore et encore. Elle s’amuserait un peu et quand elle commencerait à avoir de la difficulté, là… elle chercherait une façon de le battre, mais pour le moment, elle jouait. En plus… il était près d’elle là non?

Non, non. Pas de vitesse sinon ce n’était pas juste! Loïc était une véritable tortue en comparaison à Megane, alors elle le mettrait bien au sol en dedans de quelques secondes… peut-être une minute s’il était chanceux. Mais bon, si elle faisait attention, il avait peut-être une minuscule et microscopique chance. Et elle… et bien elle souriait, toute bonne Megane qu’elle était. Elle était adorable! Bon concentration Loïc, surtout si tu ne souhaites pas finir en charpie. Quoique… Et bien, si elle disait qu’elle lui rendrait le mal en double du bien… vous imaginez ce qui pourrait arriver si elle l’abimait moyennement?! Ce n’est pas Loïc qui s’en plaindrait! On re-focus sur l’entraînement, jeune homme, ça pourrait t’être utile! Megane lui expliqua les règles, pour finalement dire qu’il n’y aurait pas de règle. Attendez un petit moment là! Et merde finalement pas le temps de s’opposer, sa collègue commençait déjà et fonçait sur lui. Loïc n’était pas en accord avec le principe de l’attaque comme meilleure défense. L’esprit était la meilleure défense! La télépathie lui permettait de savoir quand Megane comptait l’attaquer, mais reste qu’il n’avait pas une très grande marge de jeu, une fraction de seconde à peu près. C’était à peine ce qu’il lui fallait pour éviter un coup. Il n’était pas le meilleur combattant de l’Agence il ne faut pas l’oublier, il commençait donc à peiner, même si sa collègue croyait, selon toutes les probabilités, que le combat allait durer un bon moment. Ça restait à voir! Les probabilités n’étaient surement pas en faveur d’une soirée qui se serait terminé entre Megane et Loïc comme la dernière fois, alors il ne faut pas trop se fier à ses probabilités là! Il évita quand même plusieurs de ses attaques, ce qui le surprit lui-même. Elle n’y allait pas de son plein potentiel, ça se voyait. Loïc tenta finalement quelque chose. En voyant ce que Megane comptait faire, il réussit à bloquer son bras. Comment il avait fait, ne le demandez pas, il ne le savait pas lui-même. Megane le ménageait vraiment finalement. Reste que ce n’était qu’un bras qui était bloqué, que ferait-elle de l’autre bras de libre?

Elle souriait, elle s’amusait et même qu’elle rigolait quand elle bloquait ses coups et quand il bloquait les siens finalement… Elle aimait se battre. Il faut l’avouer, elle n’y allait pas de façon soutenu, n’y même violemment, elle voulait simplement s’entrainer, se réchauffer et s’amuser. Elle était bonne au corps à corps, elle n’avait fait que ça s’entrainer depuis sa jeunesse. Depuis qu’elle apprenait à ne pas détruire les objets, bref… depuis longtemps. Elle anticipait ses mouvements, mais c’était difficile quand même. Il y avait toujours beaucoup de probabilité et souvent, c’était selon le mouvement de ses muscles qu’elle pouvait prévoir, donc à peine une seconde, deux quand elle avait de la chance ou qu’il fatiguait. Bref, c’était amusant et en plus, elle était assez heureuse en se moment. C’était la première fois qu’elle jouait avec Loïc après tout. Il arrêtait de la snober, finalement le sexe c’était bien. Petit hic, elle avait vue la probabilité, mais n’avait pas pensé qu’il y penserait lui, c’était si peu probable. Bon maintenant les probabilités lui faisaient défauts. Ah non, finalement… c’était faux. C’était juste elle qui avait mal supposé, eh merde! Bon, le deuxième bras. Elle répliqua donc avec celui-ci, lui assenant un coup pour qu’il lâche prise. Elle se rabaissa machinalement pour qu’il lui lâche de bras, puis coup de pied circulaire au niveau des chevilles. C’étaient un automatisme, elle ne réfléchissait même pas. Il tomba, c’était normal, il ne pouvait pas faire autrement. Elle embarqua par-dessus lui, elle adorait être sur le dessus, mais ça… c’est une autre histoire. Bref, elle lui souriait.

-Ça va? T’es pas mort? Désolé, c’était un automatisme.

Elle rigolait. C’était tellement inutile de le dire à voix haute, mais en même temps… c’était si bien les mots. Bref, elle ne s’enleva pas, elle aimait bien la position, alors pourquoi ne pas en profiter un peu quand même? Elle se tasserait quand il serait près à commencer le round 2 avec pouvoir cette fois? Aller, fallait dire oui Loïc, les pouvoirs c’étaient si bien… Bon d’accord, juste la terra et pas de super vitesses, c’étaient un bon marché quand même. Juste la terra, un petit peu de terre… ça ne faisait pas de mal et lui, il pourrait essayer de l’hypnotiser s’il le voulait. Il y arriverait surement, il a de si beau yeux, c’est si agréable de si plonger… Non Meg, on revient à la réalité, penser à ça c’est mal, il veut pas recommencé de toute façon…

Bon soir, il est au sol. Il savait bien que sa toute petite et minuscule position d’avantage qu’il avait eu ne durerait pas. En fait, il ne lui avait arrêté qu’un bras, elle n’avait pas été immobilisée. Megane avait tout de suite répliqué d’une manière si rapide que Loïc ne comprit pas sur le coup ce qui lui arrivait. Le choc de son dos contre le sol lui donna une assez bonne idée quand même! Lorsque Megane prit place au dessus de lui, il su qu’il avait lamentablement perdu. Au moins il était toujours intact. Avant même qu’elle ne s’excuse, il l’entendit penser que c’était un automatisme, mais c’est des automatismes dans ce genre qui cause la mort des pauvres Loïc sans défenses!

- Je suis toujours en vie ne t’inquiète pas.

Elle voulait recommencer avec les pouvoirs. Finalement, il aurait du feindre la mort, comme ça elle n’aurait pas voulu recommencer à se battre contre un cadavre. Mais là, c’était trop tard. Et puis elle disait que ce ne serait qu’avec son pouvoir terra. Mais Loïc aimait pas la terre, surtout lorsque ça impliquait le fait de se retrouver avec plein de terre partout. Il serait sale après l’entraînement… ce n’était pas un bon argument n’est-ce pas? Elle disait qu’il pourrait l’hypnotiser et qu’il y arriverait surement. Ce n’était pas un pouvoir offensif! Il servait plutôt à désamorcer des conflits pour justement ne pas avoir à se battre. Elle trouvait aussi qu’il avait des beaux yeux, elle n’était pas le première à le penser. C’était les yeux de sa mère.

- J’ai pas droit à un peu de repos avant le deuxième round quand même?

Il ne faisait donc pas pitié? Allez Meg, prend le en pitié et on se repose encore un peu!

Elle était par-dessus lui et franchement… elle ne s’en plaignait pas. Bon, elle était en manque de lui, c’était normal qu’elle ne s’en plaigne pas. Le jour où elle serait satisfaite peut-être… mais ce jour était loin d’être aujourd’hui puisque son gentil coéquipier n’avait pas assez d’audace pour oser s’amuser aux travailles, donc… elle devrait patienter longtemps et au pire… se trouver un substitut de Loïc s’il ne voulait plus d’elle. Quoi? Elle ne le savait pas elle s’il avait envie de recommencer, elle n’était pas télépathe.

- Je suis toujours en vie ne t’inquiète pas.

Elle? S’inquiété, non, impossible, elle se fichait de… bon d’accord on ne se mentirait pas, elle n’arrivait même pas à berner Loïc alors… inutile de mentir, oui elle y faisait attention. C’était une première… elle penserait à ça… demain, oui demain c’était bien comme jour pour réfléchir.

- J’ai pas droit à un peu de repos avant le deuxième round quand même?

Bref, elle se rapprocha de lui, rapprochant son corps de lui, s’appuyant sur ses bras pour que sa bouche soit tout près de son cou, de son oreille.

-Bon, bon, bon monsieur est déjà fatigué à se que je vois. Manque d’endurance, dommage, j’aime quand sa dur longtemps.

Avec ça phrase, elle laissa son esprit aller à plusieurs images des plus plaisantes pour elle. C’était sa tête quand même, elle avait tout à fait le droit d’y faire se qu’elle voulait, même si son image y figurait! Il pouvait bien l’a laissé s’amuser quelques minutes quand même. Elle était en manque et au moins, les fantasmes la satisfaisaient un peu. À peine, mais c’était mieux que de le violer sur place quand même! Ça, il n’aimerait surement pas en fait… Non, il aimerait peut-être, mais il ne serait pas d’accord. Elle se releva simplement, en fait non, c’est faux. Elle ne se releva pas, elle ne fit que retourner à sa position initiale soit sur lui, mais loin de son visage. Pourquoi? Parce que la salle d’entrainement était surveillé par des caméras, donc logique qu’elle ne le viole pas là, mais… il y avait bien des endroits qui n’étaient pas filmé, elle en connaissait quelques uns en plus. Fallait quand même ne pas trop inciter… Loïc était un petit homme fragile et sans audace pour l’aventure et le nouveau, elle ne pouvait pas l’inciter au mal comme ça. De toute façon, il ne serait pas à l’aise et quand un homme n’est pas à l’aise… Le plaisir de viens pas. Loïc n’était pas capable de se genre d’action quand même. Il ne fallait pas le surestimer. Bref, elle se changea les idées repensant à son prochain combat et à la terre qu’il y avait dans les bacs non loin, c’était si bien la terre.

-Bon, tu t’es assez reposé là? Si tu veux plus c’est pas grave… je peux faire une sieste.

Elle souriait de façon moqueuse. Elle aimait bien l’énerver un tout petit peu quand même. Il n’était pas un combattant. Elle le savait et l’aimait bien comme ça pareil. Si elle aurait voulu d’un gros combattant… Elle aurait couché avec Mike non? Mais elle n’avait pas envie d’un autre, elle voulait Loïc et seulement lui… C’était bizarre, mais elle assumait.

La torture c’est très mal Megane, ta maman ne te l’a pas dit? Ah oui… j’oubliais… laisse faire ce que je viens de penser! Heureusement que la jeune femme ne lisait pas les pensées de Loïc elle, sinon elle n’aurait peut-être pas aimé ce commentaire. Mais on s’en fou de toute manière, c’est Loïc le télépathe! En fait, il était malheureusement un télépathe, parce que Megane en profitait pour le torturer, volontairement ou non. Vous savez toutes les images qu’elle eut… bien que plaisantes, elles étaient une forme de torture pour Loïc. Elle continua sur sa lancé en pensant à violer son collègue sur place. Elle avait raison en disant qu’il aimerait peut-être, mais il ne serait pas d’accord. Ils étaient (théoriquement) en train de travailler et vous connaissez Loïc. Il était sérieux dans son travail! À la différence de Megane on dirait bien! Est-ce qu’elle pouvait arrêter un peu là d’avoir toutes ses pensées? Et s’enlever de sur Loïc serait bien aussi, par la même occasion. Position… étrange on va dire, même si ce n’est pas si étrange que ça. Après qu’elle se fût approchée très près de lui pour lui murmurer à l’oreille, elle reprit sa position, repensant au bac de terre qui n’attendaient que d’être utilisé La terre ce n’était pas bien, c’était mal. Ça fait mal, surtout quand on n’évitait pas les mottes de terre envoyé par une jeune femme nommé Megane. Il n’avait pas trop le choix quand même, il avait quand même son orgueil de mâle qui ne voulait pas qu’il perde. Enfin, son orgueil voulait au moins qu’il essai avant de s’avouer vaincu. La défaite était assurée par contre!

- Ça devrait aller. Sauf que… t’es toujours assise sur moi… je ne peux pas bouger!

Elle lui souriait, elle n’avait rien de mieux à faire de toute façon. Tant qu’elle gardait un petit contacte physique…

- Ça devrait aller. Sauf que… t’es toujours assise sur moi… je ne peux pas bouger!

-Logique…

Elle se releva donc, lui tendant la main pour le relever. Tant pis, fini les contacts physiques, elle lui taperait plus dessus pour avoir ses contacts. Ce ne serait pas vraiment du viol quand même… elle lui taperait dessus, mais il était volontaire. Donc… pas de viol. Elle lui saisit la main et tira, il allait bien se relever comme un grand quand même. Elle se recula de deux pas une fois qu’il fut debout. C’était le moment de s’amuser non? Elle laissa son énergie se parcourir. Elle se concentra et tira sur la terre d’un coup. Le tiroir s’ouvrit tout seul. La terre était si malléable, si légère, c’était comme de l’eau. Elle l’a releva en un nuage bien dense et elle planta ses iris joueuses et malicieuses dans les siennes. C’était surement se qui allait la tuer un jour, ses yeux à lui. Elle ne pensait jamais regarder ailleurs, elle était de celle qui fixait son regard à celui de son adversaire. C’était comme ça, elle essaierait si elle sentait qu’il l’a forçait à quelque chose, mais franchement. Elle avait assez fort caractère non? Faudrait qu’il lui fasse faire quelques choses qu’elle veut pour qu’elle ne le remarque pas… Donc, il n’y avait pas grand chance. Elle était forte et orgueilleuse en plus. Il n’était pas méchant, il ne lui ferait rien de méchant, comparativement à se que elle pourrait lui faire.

-Tu es près? Je vais être aussi gentille que je le peux… promit…

Elle avait un sourire moqueur, mais aussi un peu sadique aux lèvres. Pas le choix, elle jouait. Elle adorait jouer avec la terre, la pierre et tout se qui vient du sol finalement. Elle adorait ça, bientôt, faudrait qu’elle s’essai au bain de boue franchement, ça devrait être si drôle quand même. Bon trêve de plaisanterie. Le nuage se rapprocha d’elle se tenant à un mètre derrières elle. Elle tendit la main mollement et une lance de terre condensée se forma dans sa main, puis une autre dans l’autre. Elle en lança une a Loïc.

-Aller, on commence à force égale. Une petite allonge ne pourra pas te faire de mal.

Elle souriait, elle allait le maltraiter? Surement… mais… le double du mal… ne l’oublié pas… C’était quand même important dans l’histoire. Elle voulait qu’il s’occupe d’elle. Elle voulait passer du temps avec lui et s’il ne l’a mettait pas en sueur comme elle le voulait… Eh bien, ça serait elle qui le mettrait en sueur de la manière qu’il aimera le moins. C’était si simple quand même. Coup bas pour coup bas. Elle était en manque de lui par sa faute, il se souviendrait d’elle par la faute de Megane. Elle n’était pas gentille Megane au fond. Elle était même loin de l’être. Elle était une femme amer et torturer, mais s’il y avait bien une chose qui lui remontait le moral, c’était le sexe… et là… elle en voulait et elle l’aurait tôt où tard non? Elle ne serait pas patiente très longtemps. Elle allait changer de tactique. S’il voulait de la torture… il en aurait de la vrai. Elle le chercherait pour une fois.

Finalement, la jeune femme se retira de sa position assise sur le torse du patrouilleur pour ensuite lui tendre la main afin de l’aider à se relever, tout en peuplant ses pensées de viol et de non-viol. C’était à n’y rien comprendre, ou presque enfin. Peut-être qu’il préférait ne pas comprendre, du moins, pas pour le moment et surtout pas dans un endroit comme la Willis Tower. Si Loïc n’avait pas eu accès aux pensées de Megane, il aurait vraiment fini par croire qu’elle voulait le voir mort! Elle avait manipulé de la terre pour former deux grands bâtons dont l’un deux étaient destinés à notre petit patrouilleur. Il savait au minimum se défendre avec des armes, mais il n’était pas un homme de terrain. Du moins, pas le parfait homme de terrain! Il devrait trouver un moyen de ne pas trop manger de coups, ce qui semblait impossible contre Megane. Elle le tuerait pour ensuite le violer… ou peut-être plus le contraire… Enfin bref, il aurait mal et ensuite elle ferait tout pour obtenir ce qu’elle voulait. Sauf qu’il n’était pas d’accord lui! Il fallait être professionnel dans la vie et ce n’est pas parce qu’ils ont couché ensemble une fois qu’ils se devaient de recommencer dans la tour des Nettoyeurs, tour peuplé de caméra un peu partout dans l’immeuble. Elle était borné par contre sa collègue, elle trouverait un moyen, c’était certain. Loïc prit donc la lance de terre que lui avait donné Megane et essaya de trouver une manière de bien la tenir et qui pourrait éventuellement lui permettre de se défendre. Comptait-il attaquer? Non surement pas, la défense était la meilleure technique, pas l’offensive. C’était l’une des différences d’ailleurs entre lui et sa collègue. C’est elle surement qui allait amorcer la première attaque. Comme elle le pensait si souvent : «L’attaque est la meilleure défense». Ce n’était vraiment pas la manière de penser de Loïc. Lui, il se défendait, il n’attaquait pas! En position d’attente, la lance de terre en main, il attendrait. Espérons seulement qu’elle ne déciderait pas de dissoudre la lance, sinon il serait vraiment en mauvaise posture!

Il était maintenant debout, lance en main. C’était un bon début. Bon d’accord, elle pouvait le tuer au moins… 13 fois avant même qu’il ne s’en rende compte, mais… elle ne lui voulait aucun mal. C’était pour cela qu’elle affichait un grand sourire amical, un vrai en plus, il était choyé notre Loïc. Elle prit une position attaquante pour en résulter à sa position défensive. Elle le regarda, il n’était pas un homme de terrain, elle le voyait plus sage et aimable à s’occuper de sa petite maison plutôt que de courir après les méchants… Pourquoi n’avait-il jamais cherché à faire de la paperasse, il risquait sa vie à ne pas assez savoir comment se défendre… Elle ne voulait pas qui lui arrive du mal… bref! Le combat. Elle ne l’avait pas pensé trop fort, espérons qu’il n’avait tout simplement rien entendu.

-Tu devrais ouvrir un peu plus les jambes et relever légèrement le bâton sinon…

Elle attaqua vitesse humaine, mais une humaine extrêmement habitué à se genre de technique. Elle heurta le bas du bâton, créant un déséquilibre, puis glissa le sien pour tirer le bâton qu’il tenait maintenant faiblement, effet immédiat le bâton quitta les mains de Loïc. Elle était méchante, elle attaquait trop vite, elle le savait.

-Je te désarme en trois secondes…

Elle c’était rapprocher, elle le sentait même un peu. C’était dommage qu’il ne veule pas d’elle finalement. Elle aurait bien aimé, mais franchement… il aurait au moins fait un petit quelques choses pour lui faire savoir qu’elle pouvait espérer… Elle était sadique, mais quand même, elle faisait des blagues sur se qu’elle y ferait, mais elle n’y pensait pas trois secondes. Jamais elle n’oserait le violer. Elle les préférait consentant, c’était dans sa nature que voulez vous… Elle aimait s’amuser, mais lui non… elle ne pouvait pas lire dans ses pensées non plus, donc… aussi bien se faire une raison. Une fois n’est pas coutume. Se soir, elle sortirait pour se changer les idées. Beaucoup d’alcool et beaucoup d’attention, c’était le pied pour oublier. Il serait surement bien content de se choix… le travail avant tout de toute façon… C’était ça sa devise à lui non? Pas de vie, que du travail… Elle allait si habitué… c’était une question… d’habitude ça non? Elle recula lentement, faisant réapparaitre le bâton de Loïc dans sa main. À quoi bon aller le chercher… il venait tout seul. Par contre, elle ne devrait peut-être plus prendre ses décisions le concernant devant lui, il pourrait le prendre mal, sauf que là… il serait techniquement rassuré. Donc, pas de viol Loïc, je te laisse dans ton petit conformisme confortable. La vilaine Meg va aller faire joujou… ailleurs, promit. Elle n’était plus vraiment d’humeur, mais elle lui souriait toujours. Un sourire était une arme aussi tranchante qu’un poignard. Elle le savait, elle lui relança son bâton.

-Aller, place toi, cette fois, je ne vais plus te faire de cadeau.

Il venait de la perdre? Plus ou moins… elle se cachait derrière un cœur de pierre. C’était mieux ainsi… Plus une seule pensée vint défaire sa concentration, silence de marbre… Plus rien.

Est-ce que ça paraissait qu’il n’était pas le plus habile avec un bâton? On ne répétera pas en combien de temps elle avait réussi à la désarmer… mais ça faisait dur. Il avait été sur ses gardes pourtant, afin de se défendre un peu, à croire qu’il n’était vraiment pas doué. En plus, avec la déconcentration que lui offrait Megane, ça n’aidait pas son cas! Que se soit par pensée ou dans ce qu’elle disait, elle le déconcentrait. Elle avait tenté de lui donner un conseil avant de foncer sur lui, mais ça avait été l’effet inverse! De plus, bien qu’elle n’utilise pas une vitesse anormale, mais bien humaine, elle avait quand même plus d’expérience que Loïc. Celui-ci suivi le fil des pensées. Elle pensait vraiment qu’il ne voulait plus d’elle? Mais voyons ce n’était pas le cas pourquoi est-ce qu’elle comprenait tout de la mauvaise manière! Ah… peut-être parce qu’elle n’avait pas accès aux pensées de Loïc… Il oubliait ce léger détail parfois. Sauf que là, Megane était de mauvaise humeur… donc son collègue allait en baver! Surtout que maintenant, elle lui redonnait le bâton qu’elle lui avait retiré il y a peu de temps. Elle disait aussi qu’elle ne lui ferait pas de cadeau. Maudit! Elle voulait vraiment l’amocher cette fois, pauvre Loïc! Lorsqu’elle réattaqua, il bloqua le premier coup, décidé de l’arrêter avant qu’on ne soit obligé de l’envoyer à l’hôpital. Profitant de ce cour moment où il pouvait glisser un mot, il lui dit :

- Arrête, tu comprends tout, tout croche!

C’était peut-être mal dit finalement… Cela aurait plutôt du être quelque chose dans le genre du «Arrête, j’oubliais que tu n’entendais pas mes pensées…». En fait, cela n’aurait pas nécessairement mieux passé. Il passerait pour un idiot finalement quoi qu’il arrive. Il commençait à avoir l’habitude de toutes manières. Il fallait seulement que Megane ne réagisse pas trop violement en envoyant valser Loïc contre un mur. Ils avaient quand même une journée de travail à faire après l’entraînement!

Elle ne pensait plus, pourquoi? Simplement parce qu’elle savait qu’il aimait le silence. Un simple silence. Elle attaqua, il apprenait vite quand même puisqu’il bloqua. Ce n’était pas un coup bien difficile non plus comme coup. Elle était difficilement manipulable, sauf par elle-même. Se convaincre toute seule, elle faisait fort la dedans, mais bon, on s’en fiche. Ce qui était fait est fait, elle ne reviendrait pas là-dessus se matin. Il lui adressa la parole. Parler en combat, c’était nouveau ça. Déjà qu’il avait du mal à tenir sur ses jambes et se défendre…

- Arrête, tu comprends tout, tout croche!

Est-ce qu’il pouvait être moins clair franchement? Elle comprenait quoi de travers? Le combat, leur… plus ou moins pas de relation, Loïc tout simplement? C’est donc avec un regard interrogateur de vint sa seconde attaque. Quand même plus lente. Elle lui avait dit qu’elle ne lui ferait pas de cadeau, mais… elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle ne le détestait pas encore totalement. Pas du tout en fait… C’était ça son problème en fait. La troisième question vint pourtant avec des mots.

-mais de quoi tu parles… je lis pas dans ta tête moi, oubli pas…

Sa quatrième attaque vint avec un léger soupire d’exaspération contrastant avec son petit sourire mesquin, presque sadique. Elle jouait avec lui. Le combat pouvait soit ressembler à une danse, soit à une partie d’échec. Elle le faisait se déplacer selon ses attaques. Elle n’avait pas d’idée précise en tête encore, mais elle lui réclamait des explications. Elle comprenait que si ça les concernait, il n’oserait pas en parler ouvertement, mais quand même. Qu’il se force, c’était lui qui n’avait qu’une moitié de pouvoir! Écoutez c’était bien, mais qu’il réponde quelques fois… ça serait moins frustrant à la longue… Franchement, elle avait été stupide de penser vouloir recommencer. Il avait l’air désespérer quand il l’entendait penser, mais franchement. Des deux, c’était surement lui qui était le plus compliqué. Avec elle, c’était simple : sexe, plaisir et franchise. Ça finissait là. Ce n’était pas plus compliqué… Si on rajoutait à ça un peu d’adrénaline elle ne s’en plaindrait pas… mais pas de là à en faire un drame… Lui, elle en savait rien, il ne lui parlait presque pas. À croire qu’il tentait de l’ignorer ou presque… S’il ne voulait pas se mettre une collègue à dos… il devrait peut-être rajouter des mots à son comportement… Sinon, elle allait lui en foutre des coups de bâton, elle n’allait quand même pas commencer à se créer des sentiments, même négatif pour lui quand même. Se serait une première et les premières… elle n’aimait pas du tout… Pas dans se domaine.

On peut dire, sans euphémisme… ou presque, que Loïc n’était pas vraiment en position de force. Megane était, et de loin, la meilleure combattante. Loïc ne faisait que se défendre alors qu’elle, elle attaquait. Quand même, il scrutait son esprit, tentant de se trouver une échappatoire autre que de la prendre là tout de suite en plein milieu d’une salle d’entrainement de l’Agence. Car c’était pas mal cela qui marcherait le mieux, sauf que Loïc refusait cette option, ils travaillaient là. Bon d’accord ce n’était pas de la patrouille, mais ils se trouvaient dans les bâtiments de l’Agence, la tour des Nettoyeurs qui plus est. Le seul moyen que le jeune homme voyait pour l’instant qui avait peut-être des chances de marcher, c’était de tenter de la calmer, non pas avec des paroles, mais par son regard. L’hypnotiser afin qu’elle se calme pouvait être une chose envisageable puisqu’elle s’était déjà calmer et qu’elle ne combattait pas à son plein potentiel. Il l’avait intrigué, donc il pouvait utiliser cela à son avantage. Il fixa son regard dans le sien… ce n’était pas comme si elle ne savait pas… mais elle ne saurait pas ce qu’il voulait faire par contre. Il pourrait jouer avec ce point. En attendant, il fallait qu’il reste sur ses deux jambes, de préférences et qu’il s’explique. Ça allait être un peu plus compliqué ça par exemple. Comment on explique ça au fait. Je ne veux pas que t’aille voir ailleurs même si c’est juste du sexe qu’il y a entre nous deux? Je veux pas et je ne peux pas coucher avec toi parce qu’on est dans un endroit bourré de caméra? Ça ne sonne pas super bien vous ne trouver pas. De plus, il devait la calmer en même temps… Elle lui posait des défis finalement!

- C’est…

Il bloqua un coup. Bon Dieu calme toi trente seconde Meg! Le temps qu’il puisse s’expliquer un peu. Sinon tu vas lui faire mal. Tu ne veux pas trop l’abîmer n’est-ce pas? S’il est trop faible… il ne pourra plus bouger!

- Ce n’est pas que je ne veux pas, mais il a y a un million de caméra dans le coin! Et on travaille!

Elle le regardait dans les yeux, elle n’y pouvait rien, c’était dans son habitude. Une mauvaise habitude face à Loïc, mais… elle était forte de nature et assez stable sur ses positions pour ne pas se laisser influencé par un regard aussi envoutant et limpide soit-il… BREF! Elle se concentrait à ne rien penser. C’était quand même logique pour elle. Si une pensée parasite la harcelait, c’était que ça ne venait peut-être pas d’elle. Donc, pas obligé de lutter à démêler le vrai du faux. On éradiquait tout, tout simplement. Elle fit quelques attaques, elle n’était pas joyeuse, loin de là, mais elle n’était pas méchante non plus. Elle dispersait quand même la terre tout autour sans que cela ne paraisse vraiment. Sans y penser surtout, c’était une habitude. Elle cherchait toujours à se protéger de tous les cotés et la terre, ça lui servait pour ça principalement.

- C’est…

Ah! Il voulait parler, c’était bien vouloir, mais elle, elle ne voulait pas arrêter. Elle était moins agressive, moins attaquante et moins rapide. Elle le trouvait mignon et tellement… faible? Il faisait pitié quand même vous ne trouvez pas? Même si elle aurait voulu rester fâchée des siècles durant contre lui, elle n’y serait même pas arrivé, mais elle avait de la fierté, elle était coriace quand même.

- Ce n’est pas que je ne veux pas, mais il a y a un million de caméra dans le coin! Et on travaille!

Elle releva un sourcil interrogateur. Il n’y avait que les caméras qui le dérangeait? Parce que franchement, le travail on s’en fichait bien. Leur supérieur avait dit de se réchauffer pour une journée mouvementé, le sexe… c’était un entrainement très efficace. Utilisé de bonne façon… certaines personnes se découvrait de tout nouveau muscle. En plus, elle ne se le cachait pas, l’idée de le faire sur ses heures de travail lui plaisait énormément. C’était très excitant quand même. Le risque, elle adorait, c’était dans sa nature, alors si ce n’était que les caméras… Il devait bien exister un lieu sans quand même… pour le reste… on verrait bien si l’idée de travail l’empêchait de le faire ou pas. Habituellement, bien concentré sur une chose… on pouvait en oublier le reste quand même. Fallait avouer quand même que de savoir qu’il ne l’a repoussait pas lui faisait du bien, beaucoup de bien en fait. Elle n’aimait pas les rejets, elle ne les supportait pas du tout en fait. Comment dire… finalement… ne disons rien. Loïc n’avait pas besoin de psychanalyser Megane. Ils n’avaient pas de relation non plus… que du sexe, mais du bon.

C’est la que l’idée apparue dans sa tête et sans une n’y deux. Sa vitesse s’accéléra pour le pousser fort, en fait… juste rapidement. Elle contrôlait bien sa terre et tant mieux, parce que c’était sa façon de ne pas l’abimer. Elle avait percuté la terre en premier rajoutant un coussin à son mouvement brusque. Il revola tout de même dans les portes battantes du vestiaire des femmes, mais… elle le rattrapa de justesse de l’autre coté de la porte avec un autre coussin de terre. Se n’était pas confortable. Il serait surement sur les fesses, mais il ne se taperait pas directement le dos sur la céramique des couches… ou dans les casiers. Elle ne voulait pas lui faire mal, même si ça pouvait paraitre tout comme. C’est pour cette raison qu’elle prit un air inquiet, un peu douloureux aussi. La main sur la bouche en signe de « oh merde, j’ai fait quoi moi là? » ou juste une « eh merde… pas encore » avant de se diriger vers les vestiaires. Quoi? Il fallait qu’elle vérifie le bien-être de Loïc et techniquement… qu’elle le désencastre avant d’en prendre un peu soin et de le ramener soit à l’infirmerie, soit tout simplement quitter l’endroit. Ça lui donnait beaucoup de temps ça. Elle entra donc dans la pièce, passer les portes battantes, son sourire malicieux était de retour et bien perché sur ses lèvres. Ses yeux couleur d’acier était fixé sur lui, elle brûlait d’envie. Qui sait ça pouvait devenir contagieux…

-Je m’excuse, je ne t’ai pas fait mal hein?

Elle souriait trop pour que ça paraisse vraiment crédible quand même.

-Je te présente le vestiaire des filles. L’endroit le moins passant et sans caméra que j’apprécie le plus. Tu as trois secondes pour te trouver une nouvelle objection.

Elle se rapprocha de lui, les trois secondes seraient très vite écoulées avec elle. Elle était toujours en accéléré, ne l’oublié pas…

Il avait donné ses explications, mais restait à savoir ce que Megane allait en penser. Loïc tentait de l’apaiser, malgré les maigres résultats obtenus, tout en étant branché sur les pensées de la jeune femme, comme d’habitude. Bien qu’il fût branché sur les pensées, il ne vit pas venir ce qui suivi. Une fraction de seconde avant qu’elle ne passe à l’acte, il comprit ses intentions, mais c’était déjà trop tard pour réagir, il n’était pas assez vite pour cela. De plus, Megane était déjà beaucoup plus vite que la moyenne, alors Loïc n’aurait eu aucune chance. Sans trop savoir la manière exacte du pourquoi du comment, il se retrouva dans le vestiaire des femmes. Heureusement que Megane avait pensé à lui et avait fait en sorte d’amortir son choc, sinon elle l’aurait retrouvé en petit morceau. Il était assis sur le plancher avec un air d’incompréhension sur le visage, ou plutôt de surprise. Elle avait vraiment fait cela? De toutes évidence oui… Son tortionnaire aka la succube aka Megane passa finalement la porte, un sourire joueur aux lèvres. Loïc de son côté se secoua un peu pour retirer la terre qu’il pourrait y avoir sur lui avant de reporter son attention sur sa collègue qui s’avançait déjà. Elle s’inquiéta avec ironie sur son état puis fit les présentations avec le vestiaire des femmes. Il allait y passer très bientôt là, ça se voyait! Quand même, elle lui donnait le temps de fournir d’autres objections, un gros trois secondes. Il devait vraiment faire vite là. Sauf que son objection ne serait surement pas admise par Megane. En fait, il n’avait aucune chance de trouver un argument convainquant… Un côté de lui était dérangé par cela, mais l’autre ne l’était pas du tout, au contraire même!

- Megane… on travaille là…

Quelle objection et quel argument… S’en était finit de lui!

Il réfléchissait que déjà, elle voyait ses objections fondre à vue d’œil. C’était un combat de poids lourds versus poids plus, sa volonté, versus celle de Loïc, le problème, c’était que Megane était fille unique depuis toujours. Gâtée pourrie en plus, donc les non, elle ne les comprenait pas, elle s’en fichait un peu quand même. Pourquoi dirait-il non? Ce n’était pas criminel, ils étaient deux adultes consentant, du moins… plus ou moins, c’était ambigu dans son cas à lui, mais franchement, il pourrait très bien se défendre. Sa faisait un bon moment qu’elle était défâchée, elle s’était évaporé toute seule, mais elle était très bonne menteuse pour les caméras. Donc, maintenant, elle pouvait jouer à sa guise. La manipulation, ça serait pour un autre jour, il n’avait même pas encore énuméré son objection qu’elle était déjà à quelques centimètres de lui.

- Megane… on travaille là…

Ouf, c’était presque de l’argument ça, il fallait juste y mettre un peu plus de cœur, de refus dans le ton. Comment pouvait-elle le croire avec un mensonge aussi faible? Même pas un « Non Meg », non, juste un fait bien établit. Techniquement, c’est vrai, ils travaillaient, mais en même temps… le chef leur avait simplement dit de se réchauffer et le sexe, c’était tout un sport de réchauffement et sa travaillerait le travail d’équipe quand même. Solidifier le lien de « groupe » et de « causalité » entre eux. Bah oui, s’ils en prenaient l’habitude, Megane ne pourrait plus laisser Loïc se faire abimer, sinon elle ne pourrait plus jouer avec lui. Megane prenait soin de ses jouets, elle était très responsable de se coté là.

-Aller, une seule fois. Tu ne peux pas dire que tu n’aimes pas avant d’avoir essayé quand même. Si tu n’aimes pas, on le refait plus et ses tous.

Elle lui avait murmuré le tout à l’oreille. Débutant doucement, même délicatement, à dénuder le torse de son compagnon. Elle déposa doucement ses lèvres sur son oreille. Faisant glissée légèrement ses dents sur son lobe, un léger frôlement de la langue aussi, avant de l’embrasser doucement jusqu’au cou, un baiser à la fois. Elle n’avait pas beaucoup de temps, mais déjà, elle, elle avait fait le vide dans son esprit. Ne pensant qu’à se qu’elle s’apprêtait à faire et à se qu’ils avaient déjà fait. Elle ne pensait pas le moins du monde au risque de se faire voir et c’était elle qui calculait les probabilités en constance non. Elle ne pensait qu’à lui, elle voulait le rassurer de ses propres pensées. Le tenter un peu, elle voulait qu’il l’a désir autant qu’elle le voulait lui maintenant. Elle ne supporterait pas un rejet, elle le savait, mais pour le moment. Elle s’en fichait. Elle avait envie de lui et elle le démontrait par chaque pensée et chaque pore de peau. Si elle avait un talent certain notre petite Meg, c’était de focaliser sur un sujet et ne pas s’en détourner. Pour le moment, c’était Loïc se sujet. Elle plongea son magnifique regard d’acier dans le sien, toute trace de froideur ou d’une givre quelconque avait disparu juste pour lui, elle avait surement presque l’air… gentille. Son petit sourire gardait un air joueur, mais en rien sadique, n’y même malicieux. Elle voulait se faire invitante, elle ne lui ferait pas de mal, loin de là. Elle ne demandait rien d’autre que lui pour quoi? Une vingtaine de minutes tout au plus? Surement moins vue le contexte, s’il si mettait tout de suite, sa irait vite. Elle ne ferait pas la fine bouche non plus, mais sous pression, ça pouvait être toute une expérience. Elle n’avait jamais couché avec un collègue, il était son premier et franchement, ça lui plaisait beaucoup. Il était si drôle le Loïc, à paniquer pour un rien. Elle remonta de la clavicule à sa bouche, le parsemant de baiser encore. Elle l’embrassa, quittant momentanément l’activité qui occupait ses deux mains pour en faire glissée une le long de la mâchoire de Loïc. Glissant légèrement ses doigts de son oreille à son menton, sentant la peau de Loïc sous ses doigts. Elle l’avait embrassé d’une façon nouvelle, avec passion, mais aussi… tendresse. Elle lui montrait une nouvelle facette d’elle? Pourquoi pas, toutes les solutions étaient bonnes pour arriver à ses fins. Elle dégagea ses lèvres légèrement se retenant de ses deux mains à son vêtement. Plongeant son regard dans le sien.

-Je ne te forcerai à rien, mais… s’il te plait.

Elle l’embrassa de nouveau. Même si Loïc disait, sans raconter le contexte, avoir entendu Megane prononcé ses trois mots. Personne ne le croirait. Même face à de haut dirigeant, elle restait polie, mais jamais de s’il-vous-plait et très rarement de merci. Surtout, encore moins de franc comme celui-ci. En se moment, Loïc était privilégié dans la vie de Megane, elle espérait juste qu’il ne le remarque pas et surtout, qu’il ne brise pas le peux de confiance qu’elle avait bâtit sur lui. Là, tout de suite, elle le voulait simplement, mais vraiment.

Au moment même où les lèvres de Megane allèrent à la rencontre de la peau de Loïc, après avoir susurré quelques mots à une de ses oreilles, le jeune homme sut qu’il ne résisterait pas. Elle avait touché un point sensible là, ou quelque chose qui s’en rapprochait. Il succombait à ses baisers et à ses manières. Quel être tout à fait normalement constitué aurait pu lui résister là? Enfin, n’importe quel homme. Loïc avait fermé les yeux lorsqu’elle avait effleuré de ses dents le lobe de son oreille et il contint un frisson. Il était fait, complètement, sans livrer de bataille. Megane allait être heureuse non? Il capitulait et se mettait au service de sa collègue. Il est gentil non? De toute manière lui aussi allait profiter de la situation, même si, selon son code, ce n’était pas la chose à faire lorsqu’on travaillait. Elle allait le pervertir! Quand on travaille, on travaille. Quand on est en dehors du travail, là on peut faire ce que l’on veut et faire l’amour à sa magnifique collègue. Dans un vestiaire, sur son lieu de travail… disons que ce n’était pas l’endroit privilégié de Loïc! Elle avait déjà commencé à retirer la chemise de Loïc et celui-ci avait posé une main sur la hanche de la jeune femme, la laissant faire. Il devait offrir un minuscule semblant de résistance quand même! Question de sauver les apparences. Il se laissa donc faire pendant un court moment, jusqu’à ce qu’elle lui dise qu’elle ne le forcerait pas, mais en ajoutant un «s’il vous plait». Elle avait déjà gagné, même si elle ne semblait pas s’en rendre compte encore.

- Démone!

C’est qu’il lui murmura à l’oreille avant de capituler complètement. Le temps pressait quand même un peu, ils ne pouvaient pas s’éterniser trop longtemps non plus. Ils travaillaient, ne l’oublions pas! Après avoir donné à Megane ce qu’elle voulait, respirant assez rapidement, Loïc passa la main sur le visage de sa collègue pour replacer une mèche de cheveux derrière son oreille.

- Tu sais que tu vas avoir ma mort si tu continus comme ça?

Elle sentait les mains de Loïc sur ses hanches. Elle appréciait. Ça lui montrait qu’il n’était pas tout à fait contre. Elle lui donnait toute son affection à son Loïc. Elle lui retirait sa chemise lentement, mais surement. Elle ne voulait pas trop qu’il pense au conséquence, mais plus qu’il ressente le plaisir du moment. C’était assez drôle quand même. Elle aimait le danger et le sentiment que ça offrait. Elle était comme ça depuis si longtemps, dès qu’on lui disait que sa ne se faisait pas, elle faisait pire. Alors faire l’amour au travail, c’était dans ses possibilités de choses à faire quand même. Surtout avec lui, il était tellement… sage quand même.

- Démone!

Elle ne put s’empêcher un sourire avant de l’embrasser de nouveau. Elle adorait passer pour la démone, c’était surement un des plus beaux commentaires qu’il pouvait lui faire. Il le savait? Peut-être pas, mais il avait visé dans le mille quand même. En même temps, si elle, elle était la démone, lui il était un ange, mais… malheureusement elle avait bien l’intention de le pervertir un peu son petit ange. Qui sait, il prendrait peut-être goût à la vie de débauche de Meg. C’était si bon l’interdit. Elle commença à délaisser le coté tendre et attentionnée pour un peu plus de passion. Le temps pressait quand même. Elle l’embrassa plus, le touchant, sa chemise était maintenant au sol. C’était un magnifique début. Elle lui détacha les pantalons. Il l’aida finalement à enlever son linge c’était aimable quand même non. Les vêtements partirent vite. Une fois nue, elle lui sauta dans les bras et le jeu commença. Debout, c’était bien, mais ça se termina sur le banc, elle aimait avoir le dessus, elle était comme ça. Tout d’abord assit, puis couché pour lui, mais elle, elle resta sur le dessus. Heureusement que les bancs étaient très épais, sinon… elle aurait put se faire mal quand même. Elle appréciait grandement l’expérience. C’était si bien, elle ne comprenait même pas pourquoi est-ce qu’il avait douté. L’Activité s’acheva tout de même. Il fallait dire que déjà qu’il y ait eu activité, c’était un gros point. Elle n’allait pas demander des prolongations… En plus, au pire… elle savait où il habitait, c’était une option s’il le voulait bien. Elle se laissa tout de même tombé tranquillement sur lui. Elle avait chaud, elle était haletante un peu. Elle était souriante, calme et satisfaite, c’était si bien d’être avec lui en se moment. Elle n’aurait surement préféré aucun autre à lui en se moment. Il lui replaça une mèche de cheveux. Elle en profita pour lui frôler la main de ses lèvres, un léger baiser. Elle ne voulait pas qu’il se sente utilisé. Pas trop du moins, elle n’avait pas fini de jouer avec lui.

- Tu sais que tu vas avoir ma mort si tu continus comme ça?

Elle lui répondit par un magnifique sourire. Posant ses lèvres sur sa bouche, répondant simplement, à la blague :

-Mais non, ne t’inquiète pas, je fais attention à mes jouets. Je ne te briserai pas, promit.

Elle rigolait, elle aimait bien l’énerver un peu le Loïc, c’était si drôle. En plus, techniquement, elle avait gagnée. Elle se leva tout de même. Ouvrant son casier habituel. Elle se passa un crayon dans les cheveux pour les remonter en toque et elle alla se débarbouiller sous la douche rapidement. Elle revint et s’essuya. Quand même, il ne fallait pas être sale toute la journée non plus… Elle le regarda en s’essuyant.

-Maintenant, viens me dire que tu as détesté et que tu n’as pas aimé l’expérience. Que sortir des chemins battus c’est totalement désagréable.

Elle lui souriait avec malice. Elle riait un peu de lui là non? Oui, oui, mais quand même. Il l’avait cherché, comment pouvait-on être aussi sage à la fin? Elle ne le savait pas, mais appréciait bien qu’il change ses habitude pour elle.

Un jouet? Ce n’est pas très gentil ça Mégane! Bon d’accord, c’est vrai aussi que le qualificatif de jouet pouvait bien s’appliquer à la situation de Loïc présentement. N’était-il pas, dans le fond, un jouet sexuel pour Megane? Il acceptait le rôle par contre, et il ne se plaignait pas. Tant de ses collègues aimeraient aussi avoir ce rôle, mais c’était lui le chanceux, et pas un autre! C’était une bonne de savoir qu’elle ne le briserait pas. Parce que malheureusement, elle pourrait facilement le briser et rapidement, à la vitesse qu’elle allait. Elle rigolait, il le comprit et ça ne le dérangeait pas. Elle souriait toujours lorsqu’elle l’interrogea pour savoir s’il avait aimé. Ce n’est pas gentil non plus ça! Mais on n’a pas dit non plus que Megane était gentille. Bref… c’était un piège comme question. S’il disait qu’il avait aimé, elle voudrait recommencer et s’il disait qu’il n’avait pas aimé, et bien il n’y aurait plus rien. Ce n’est pas ça qu’il voulait non plus. Alors c’était réellement un piège. Dans les deux cas, il se faisait avoir. Il poussa un petit soupir, soupir qui signifiait la victoire de Megane et l’abdication de Loïc.

- Non ce n’était pas désagréable…

Il devrait seulement tenter de faire taire les ardeurs de Megane, chose qui semblait impossible toutefois. Et puis, il devrait être plus fort alors et lui résister. Finalement il était réellement fait comme un rat si vous me permettez l’expression : s’il lui résistait trop, là encore elle irait voir ailleurs. Maudit… Quoi que ce n’était pas si désagréable quand même!

- Bon, tu reste couché sur moi jusqu’à temps que quelqu’un vienne voir ce qui se passe ou on va travailler pour de vrai maintenant?

Qu’elle se lève, même si Loïc lui laissait le choix. Il ne voulait pas vraiment qu’on les découvre, surtout pas dans cette position. Des plans pour qu’on le vire, même si son père tentait de s’y opposer. Alors s’il te plait Meg… lève toi!

Elle souriait de bonheur, mais encore plus en l’entendant soupirer, elle gagnait là non? Elle adorait gagner. C’était si bien gagner au fond. Surtout pour se genre de chose. Bon, elle se ferait quand même pardonner un peu. S’il avait des envies de recommencer qui lui prenait, ça serait chez lui. Ça lui conviendrait peut-être plus et elle allait être généreuse. Dans son lit en plus! Pas de plancher inconfortable et même pas de divan. Un lit, un vrai. En plus, elle était capable de dire qu’il était confortable. Elle l’avait testé. Donc, ça ne lui dérangeait pas de recommencer. Elle adorait coucher avec Loïc et elle ne le cachera pas. Elle avait toujours eu envie de tester un télépathe, il y avait tant à essayer avec se genre de pouvoir quand même… En plus, s’il voulait vraiment être gentil… il pouvait prévoir les envies un peu d’avance… donc satisfaire pleinement. Fallait juste être gentil… et ça, Magane voulait bien l’essayer un peu quand même. Ce n’est pas comme si elle était simplement capable d’amour, ça non, elle avait proscrit depuis bien longtemps déjà. Non, juste du sexe, c’était se qui lui convenait le mieux. Elle ne répétait jamais l’expérience avec la même personne, mais Loïc serait l’exception. Elle voulait bien tester le fait d’avoir un amant. Le sexe, c’était si bien et elle n’aimait pas être en manque, déjà qu’elle avait du mal à rester satisfaite bien longtemps… Elle serait bonne pour sa journée de travail là au moins.

- Non ce n’était pas désagréable…

Elle l’embrassa à cette phrase. C’était bien de se savoir apprécier quand même et là, d’aussi proche. Il ne pouvait même pas fuir son regard. Ça, elle appréciait de beaucoup et même s’il utilisait son pouvoir sur elle. Il se passerait quoi? Surement rien qu’elle ne désirait pas finalement. En plus, il était trop gentil pour faire quelques choses de mal. Megane avec un pouvoir comme le sien aurait été dangereuse, mais Loïc… il était bien trop gentil, aimable et attentionné. Aucune malice, juste de la bonne volonté et beaucoup de faiblesse à dire non et à s’affirmer. Bref, elle adorait ça, mais la manipulation totalement humaine de Megane le contrôlait déjà plus lui qu’il ne pourrait jamais le faire sans se concentrer vraiment… Donc, aucun risque de se coté là quand même.

- Bon, tu reste couché sur moi jusqu’à temps que quelqu’un vienne voir ce qui se passe ou on va travailler pour de vrai maintenant?

-Ah oui, travailler… c’est peut-être une bonne idée ça…

Elle lui souriait. Elle partie donc vers la douche. Elle était dans son vestiaire, elle avait son casier et ses choses à elle. Juste ne pas se mouiller les cheveux et elle serait correcte pour passer inaperçu. Fallait pas non plus donner l’impression d’avoir fait quelques choses de mal quand même. Le plus drôle serait quand même de croiser un autre télépathe vous ne trouvez pas? Loïc en deviendrait surement cramoisi à l’idée de se faire prendre. Quand même, c’est vrai qu’il y avait des politiques à respecter… Ils perdraient tous les deux leur emploie, à moins que Meg ne plaide l’agression… là ça pourrait passer, fallait juste être bonne menteuse, mais elle ne ferait pas ça… elle serait surement plus du genre à faire plaider Loïc au viol. Il y tenait lui a son job, pas elle. Elle pouvait bien faire la même chose n’importe où. Des métiers à risque, il y en avait partout. Elle se rhabilla donc rapidement, fallait pas non plus donner l’impression qu’elle enterrait son cadavre non plus. Loïc était une petite nature, mais de la à rester inconscient aussi longtemps… Impossible. Elle dirait simplement lui avoir donné le temps de se ressaisir. Loïc pourrait surement passer pour lent et sonner quand même… bref, elle s’amusait à ses dépend dans sa tête, mais… il n’avait surement pas le temps de tout écouter non plus. Lui aussi devait avoir des pensées qui lui prenait de la concentration. Elle lui avait donné amplement le temps de se rhabiller lui aussi.

-Tu es près? C’est la chasse à la Chrysalide qui nous attend. Ils ont découvert un nid et on est les chefs de l’opération.

La chasse à la Chrysalide, son jeu préféré après Loïc et franchement, avec le manque d’effectif, c’était encore mieux.

Lorsque finalement Megane se leva pour aller prendre une douche, Loïc en profita pour se lever à son tour. Le nettoyage allait attendre au soir pour lui! Le jeune homme se retrouva finalement seul dans ses pensées pour un petit bout de temps, le temps qu’allait durer la douche rapide de sa collègue. Il avait bien assez de ses propres pensées quand même! Beaucoup trop de choses qui étaient matière à réflexion. Il avait aussi des sentiments qui lui tiraillaient l’esprit, à commencer par un peu de regret (au travail! Ô mon dieu il avait vraiment fait ça?!), mais aussi du stress. Il ne savait pas comment expliquer ça s’il croisait un autre télépathe ou qu’on lui posait trop de question. Il dirait comme Megane finalement, ça serait plus simple : il s’était cogné lorsque sa collègue l’avait envoyé valsé et qu’il avait perdu connaissance. On dirait seulement qu’il n’était vraiment pas fait pour l’action. Le monde le pensait déjà alors ça n’allait pas changer beaucoup de chose! Enfin, Loïc se rhabilla et alla voir s’il était présentable. Il replaça un peu sa chemise. Voilà, c’était mieux comme ça. Bon il alla s’assoir sur un banc et joignit ses mains, les doigts croisés. Il attendait sa collègue. Il ne pouvait pas ressortir tout seul non plus. Elle ressorti finalement, propre et habillé. Ils allaient pouvoir aller travailler là! Elle lui apprit par le fait même en quoi allait consister leur travail de la journée. La chasse à la Chrysalide… Ah rien que ça… Choix suprême et totale pour notre pauvre petit télépathe! La Chrysalide avait des éléments assez puissant dans leur rang, en espérant que ce n’est pas sur de ce genre-là qu’ils allaient tomber!

- Est-ce qu’il va y avoir d’autre patrouilleur? Enfin... on y va?

On ne sait jamais, peut-être que Loïc allait avoir un tout petit peu de chance sur ce coup-là, même s’il commençait à en douter. Bon et bien Megane allait pouvoir dépenser beaucoup d’énergie alors!

Elle était propre et impeccable. Rien à voir avec une fille qui venait juste de coucher avec son collègue en quatrième vitesse. Non, non, elle paraissait de la Meg qui venait de s’entrainer légèrement avec un collègue faible dans ses domaines de prédilection. Par contre, son supérieur ne pourrait pas s’en plaindre, ils étaient très réchauffés. Elle savait que le pauvre Loïc ne serait pas d’accord avec le menu du jour. Non, en fait, pas « pas d’accord », mais disons plutôt pas enchanté. Il n’était pas de ceux qui aimaient la chasse aux méchants. Elle oui, elle adorait ça. Différence distincte entre les deux membres de la même patrouille. Finalement, même si elle disait qu’elle couchait avec un patrouilleur, Loïc serait surement dans les dernières options qu’une personne connaissant Meg penserait. Pensez-y trois secondes. Se n’était pas les points communs qui courraient entre eux. En fait, logiquement, on pouvait pratiquement dire qu’ils étaient au antipode l’un de l’autre, mais pourtant. Elle l’appréciait le Loïc, juste qu’elle préférait ne pas trop lui dire. Bien sur, elle aurait surement quelques petites choses à éclaircir avec elle-même, lorsque Loïc serait bien loin, mais ça, elle s’y attarderait plus tard. Pensez, elle pouvait bien faire ça demain, demain c’était un beau jour pour penser ou après demain… ou encore plus tard… Bref, elle n’était pas pressé de savoir se qu’elle pensait et voulait vraiment de la part de monsieur ici présent. Aussi bien attendre et vivre aux jours le jour. C’était beaucoup plus rassurant comme ça, surtout pour elle. Ce n’était pas comme s’il en sortirait quelque chose d’intense et de merveilleux suite à sa réflexion. Pour le moment, le sexe… c’était si bien.

- Est-ce qu’il va y avoir d’autre patrouilleur? Enfin... on y va?

-T’inquiète, on ne sera pas tout à fait seul et oui on y va.

Elle lui fit un magnifique sourire avant de lui ouvrir la porte pour sortir. C’était lui le blessé quand même. Elle appuya sa tête sur le rebord de la porte signifiant qu’il était long. Son sourire machinalement joueur et neutre aux lèvres. Sourire qu’elle arborait tous les jours et chaque fois qu’elle était en publique. Un sourire factice et faux, mais un sourire bien à elle… Bon d’accord, emprunté à son coté maternelle, mais ça… elle en sait rien. Leur journée de travail se déroula magnifiquement. Ils coincèrent même de gros méchants, mais étrangement… Megane se remarqua une petite inquiétude pour Loïc, rien de bien énorme, mais… elle refusait qu’on l’abime. Donc, elle s’assurait qu’il ne lui arrive rien. Ses probabilités étaient plus axées sur lui, que sur les autres. Ce n’était peut-être pas bien, mais elle s’en fichait. C’était minime de toute façon. Elle y tenait à son Loïc, tant qu’elle jouerait avec lui, elle s’assurerait que son jouet ne soit pas abimé, ensuite… il se dérouillerait bien tout seul, mais pour le moment… elle y faisait attention. Elle termina donc la journée aux bureaux à relaxer un peu avant de retourner à la maison. Megane n’avait qu’une seule envie. Sortir. Se soir, elle irait danser jusqu’à plus d’énergie. Son sentiment de satisfaction commençait à s’amenuiser, mais elle n’allait quand même pas redemander à Loïc, non, non. Le pauvre, il ne voudrait surement pas lui donner la chaleur humaine qu’elle avait de besoin. Parce que oui, c’était plus de la chaleur humaine qu’elle désirait. Non, non, elle sortirait et dans le meilleur des cas, elle se trouverait un homme plaisant pour la soirée. C’était du moins… son objectif.

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