Encore une journée de travail (suite) [Loïc]

- Oui oui, on y va.

Elle lui fit un sourire faussement angélique avant de commencer à marcher, le pauvre. Il avait l’air tout troublé. C’était ça quand on jouait les agaces avec Megane. Bon d’accord le terme était plus ou moins le bon. En fait, il jouait les agaces au niveau de son regard, pas au sens propre du terme. Il l’a regardait sans la regarder, elle n’aimait pas ça. C’était tout ou rien, pas plus. Il avait prit son café, deux fois plus gêné qu’avant, mais elle s’en fichait, elle allait chasser les méchants, elle s’amuserait bien avec ou sans lui. Elle aurait préféré avec… mais bon, il n’était pas trop du genre joueur… trop gêné. Elle marcha lentement pour qu’il puisse la suivre. Elle était rapide, trop rapide pour un mutant normal, pour la plupart des mutants dirons-nous. Elle passa rapidement la porte, il n’avait pas rajouté un mot de plus. Elle se retourna donc pour le regarder, elle devait regarder pour parler, c’était une habitude.

-J’espère que tu ne m’en voudras pas toute la journée pour si peu, ce n’est pas comme si je t’avais violé tout de même.

Elle les choisissait ses mots, mais jamais pour ne pas faire réagir l’autre. Elle ne l’avait pas agressé, n’y même maltraité, elle l’avait à peine touchée, frôlée, rien de méchant. Elle n’était donc pas en tord, aucun remord.

Elle marcha lentement, pour l’attendre le pauvre mentaliste, au moins plusieurs brutes pouvaient la suivre, mais les mentalistes surement pas. Le Loop, ce n’était pas bien dur à arriver, dès qu’elle eut les pieds à l’extérieur du bâtiment, elle était dans le loop. C’était le quartier de la ville, un quartier tranquille en général. Elle était un peu déçu, elle aurait préféré bronzeville finalement, ça aurait bardée, c’était bourrée de Rebelle pas sympathique, d’exclus qui ne savait plus ou aller, alors il se rabâchait dans les villes neutres pour se cacher. Franchement, elle ne savait pas vraiment où elle avait envie d’aller. Il faisait froid, la voiture c’était une excellente idée. Ensuite l’ordinateur intégré lui dirait quoi faire, tant pis. Le Loop, c’était tellement ennuyeux.

Loïc ne pourrait pas bouder Megane très longtemps, et ça il le savait. Ce n’était pas son orgueil qui avait été blessé, il réagissait de cette manière parce que justement, il ne savait pas comment réagir à ça. Devait-il faire comme si rien n’était à ça puisque ce n’était pas grand-chose qu’elle avait fait après tout. En même temps, ce n’était pas comme si elle lui avait carrément sauté dessus, alors pas de quoi faire un drame. Malgré que peut-être que dans son plus fin fond de lui-même ça ne lui aurait pas déranger. Il était quand même un homme et un homme normal ne resterait pas insensible face à sa collègue. Elle avait son charme, mais elle vous rappelait vite que n’y pensait même pas d’une simple pichenette. Alors évitons ce genre de pensées, de toute manière Loïc était beaucoup trop gêné et sans expérience pour seulement effleurer la pensée de! Megane semblait trouver que son collègue ne parlait pas beaucoup, ce qui était vrai en fait. Elle lui demanda donc s’il contait bouder de cette manière pour toute la journée. Tel un enfant, la réplique de Loïc fut :

- Je ne boude pas!

Il accéléra un peu le pas, c’est qu’elle marchait vite cette jeune femme! Elle n’en avait peut-être pas l’air, mais elle allait à des vitesses affolantes ainsi qu’elle pouvait frapper à la vitesse que l’éclair. Le résultat était le même pour l’éclair et Megane, vous vous retrouviez couché sur un lit d’hôpital pour quelque temps. Une chance alors pour tous ceux du côté de la jeune femme, ce n’était pas eux qui recevaient les coups. Elle pourrait quasiment tuer Loïc d’un seul coup, mais on ne fera pas le test voulez-vous? Il ne tenait pas vraiment à gouter à la «médecine» de l’autre Nettoyeur. Il lui lança un rapide regard, n’ayant pas appris sa leçon, pour voir qu’elle avait une toute petite mine lasse ou quelque chose qui s’en rapprochait. Étant près d’elle, il su rapidement grâce à quelques pensées de Megane qu’elle aurait préféré plus d’action que l’ennuyeux Loop. C’est vrai que ce n’était pas le coin où l’action se déroulait le plus souvent. En même temps, être un Rebelle, c’était la place idéale pour frapper, un endroit où l’Agence ne s’attendait pas à ce qu’il se passe quelque chose.

- Pas assez de méchants et il fait trop froid pour toi?

Ça pouvait passer un peu bête comme réponse, mais ce n’était pas là le but du jeune homme, il interrogeait sérieusement la jeune femme, mais peut-être pas de la manière idéale.

- Je ne boude pas!

Un vrai gamin. Il avait beau être âgé de presque trente ans, il était pire qu’un gamin. Il boudait, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, ça se voyait plus que sa gêne. À maintenant qu’elle y pensait, c’était peut-être sa gêne qui se muait en une sorte de boudage précoce… Qui sait, elle l’avait peut-être troublé, pauvre petit. Pourtant, elle, elle avait apprécié. Bon d’accord, elle n’était pas une référence, tant pis pour lui, elle ne se gênerait pas pour si peu.

Il l’a rejoignit rapidement. Elle marchait à un rythme lent, mais peut-être pas pour lui, c’était vrai aussi qu’avec son pouvoir, elle avait du mal à faire la part des choses, c’était plus étrange qu’autre chose, une sorte d’habitude malsaine à la course.

- Pas assez de méchants et il fait trop froid pour toi?

Mon Dieu, mais c’est qu’il lui avait adressé la parole de son propre chef, faites un X sur le calendrier quelqu’un. Elle tourna son regard vers lui cherchant le sien. Surement peine perdu, mais elle appréciait tellement planter son regard dans celui des autres, Loïc en faisait partie. Elle souriait, elle aimait travailler même si elle n’aurait jamais cru faire cela dans sa vie. Elle préféra répondre avant de s’aventurer sur un terrain houleux.

-Les méchants, c’est pas trop un problème, faut juste les chercher un peu, mais pour le froid, tu as tout à fait raison. J’ai froid, mais bon, ça va passer.

Il y avait plein de façon de faire passer le froid, certain qu’elle appréciait plus que d’autre, ça c’était sur, mais elle allait se devoir de changer d’image mental, le pauvre n’apprécierait pas, il fallait préserver sa pureté d’âme et sa naïveté, non? Surement qu’il l’a gardait, il était peut-être bien comme il était là, il ne voulait surement pas changer sa vie pour autres choses. Alors n’en parlons plus. Il ne faut pas s’étonner non plus que la vie de son collègue l’interpelle autant… Elle ne connaissait pas vraiment la gêne, alors de la à se priver de plusieurs contacts humains, fallait surement aimer ça… Bref, c’est reconnu l’inconnu nous obsède toujours plus que se qu’on connaît, alors il suscitait chez elle toujours des questions, questions auxquelles il était trop gêné de répondre.

-Le Loop est calme je trouve, l’arrivée des Rebelles auraient du faire plus de vague tu ne trouves pas? Tu crois qu’on va avoir des problèmes lorsqu’ils seront tous là?

La discussion était légère, mais comme ça au moins, ils pouvaient parler sans trop s’étriper. Ils devaient patrouiller c’est vrai, mais en même temps, s’ils décidaient de marcher, ils ne devaient pas donner l’impression de vouloir tuer tout le monde et s’ils prenaient la voiture, ils ne devaient pas donner l’impression d’être amorphe. C’était les règles, ils n’y en avaient pas tant, donc aussi bien les respecter le mieux qu’ils le pouvaient et de toute façon, ce n’était pas avec Loïc qu’elle ferait des choses interdites ou qui pouvait sortir de l’ordinaire, lui donner une bonne dose d’adrénaline, non, ça si elle avait de la chance c’était avec Mike. Non, Loïc était très… pacifiste et respectueux des règles. Bref, un peu ennuyeux dans ses habitudes, disons juste… sans surprise. Oui, c’est ça… sans surprise, le jour ou Loïc troublerait ses possibilités, là elle le reconsidérerait, mais pour le moment, les probabilités qu’il soit tout autre était faible, trop faible.

Elle avait raison, ce ne serait Loïc qui ferait des folies comme elle se plaisait à appeler ça. Non, Loïc était le genre de gentil petit soldat obéissant que l’Agence aimait avoir. Mais ça, il ne le savait pas vraiment. Il avait des convictions, et il y tenait. Il n’était pas du genre à changer d’avis comme une girouette tournait aux différents vents comme certains l’étaient. Il tenait dur comme fer à ses convictions, et rien ni personne ne le ferait changer d’avis là-dessus. Il fallait être honnête à soi-même, peu importe le clan ou le groupe auquel on appartenait. En quelque sorte, il pouvait même respecter un Rebelle, chose étrange lorsqu’on est un Nettoyeur. En fait, il respectait ceux qui étaient comme lui, fidèle à leurs engagements et leurs promesses. Il les respectait, mais rien ne l’empêchait de les arrêter si le besoin était. Après tout, on pouvait quand même respecter ses ennemis, non?
Enfin, tentant de se concentrer sur les paroles de la jeune femme plus que ses pensées, Loïc marchait tranquillement. Peut-être qu’en essayant ça il serait moins porter à la migraine. Dans le fond, il fallait qu’il concentre son esprit sur le concret ou bien qu’il se vide lui-même de toutes pensées. Du moins, quelque chose dans le genre pourrait fonctionner, du moins ça en avait tout l’air. Il devait quand même rester dans la conversation, ne pas tomber dans la lune (chose si facile!), Megane le prendrait surement mal, comme le fait qu’il évitait encore son regard. Ce n’était pas seulement avec elle qu’il faisait ça, mais avec toutes les femmes. S’en était rendu un automatisme, il n’y faisait pas attention. Mais sa collègue le rappelait cruellement, que se soit par pensée ou par des gestes. Elle trouvait que c’était la base du respect ou semblable à ça, mais pour Loïc, éviter son regard était aussi du respect. Il ne voulait pas jouer avec l’esprit des gens involontairement, surtout pas les femmes avec qui il ne savait comme agir. Éviter leur regard était donc rendu une chose normale.
Il entrevit très rapide l’une des manières de se réchauffer à laquelle Megane avait songé. Elle le faisait exprès ou non? Le jeune homme se retint de ne pas rouler les yeux de lassitude. Ça allait vraiment finir par le gêner ça! Elle opta finalement pour la marche au lieu de prendre une voiture. La marche, s’était un autre moyen pour se tenir au chaud non? Elle fit remarquer que le Loop était un endroit tranquille pour ensuite lui demander son avis sur la suite des choses. Il n’était pas un voyeur… euh je veux dire voyant! Il ne pouvait pas vraiment savoir. Bon, puisqu’elle lui demandait son avis, il pouvait bien lui donner :

- Bah, il y a des fous et des idiots partout, il doit bien y en avoir chez les Rebelles. Et dans les habitants de la ville, peut-être y a-t-il des gens qui vont vouloir tenter de quoi… Des imbéciles finalement.

[HJ: Répond et fait les premiers pas, je répond avec les deux ensuite ]

La marche c’était bien, au moins elle ne donnait pas trop l’impression d’être deux nettoyeurs. Elle n’avait pas autant l’esprit d’union à son travail que Loïc, elle le savait. Elle y tenait, c’est vrai, mais en même temps… Ce n’était qu’un travail comme un autre. Elle ne poussait pas les idéologies de l’Agence, trouvant parfois qu’il exagérait, mais en même temps, elle pouvait y faire quoi? Alors tant pis, elle avait se job et le faisait bien, c’est surtout cette mentalité qui l’avait empêché d’avoir des grades intéressants, alors aussi bien rester là où elle était. À quoi bon monter dans la hiérarchie si on ne passait jamais au poste amusant?

- Bah, il y a des fous et des idiots partout, il doit bien y en avoir chez les Rebelles. Et dans les habitants de la ville, peut-être y a-t-il des gens qui vont vouloir tenter de quoi… Des imbéciles finalement.

-J’en sais rien, j’ai pas l’impression qu’on va se battre aujourd’hui. Juste… marcher.

Elle soupira, sourire très léger aux lèvres. Elle aimait soupirer, surtout lorsqu’il faisait froid. L’air chaud rencontrant l’air froid, les petits dessins dans l’air de la rencontre du chaud et du froid, ça lui plaisait. C’était ses petites choses qui la faisait sourire, ça et tant d’autre, mais peu de gens connaissait se petit coté d’elle et elle comptait bien le laisser bien loin.

Ils marchèrent donc comme prévu. Rien de bien nouveau sous les buildings. Même pas des petites frappes contrevenants aux lois… C’était calme, le calme plat. Il faut dire qu’avec l’arriver de tous ses Rebelles, les citoyens ne sortaient plus beaucoup et ceux qui osaient ne faisaient rien de peur d’être prix en exemple pour des châtiments exemplaires. Elle les comprenait, heureusement pour elle, elle était du coté loi et non le contraire, sinon… elle n’aurait pas donné cher de sa peau.

Au bout d’un moment, qu’elle arriva à être assez silencieuse dans sa tête soit dit en passant, elle sortie finalement de sa contemplation des gens l’environnant pour focusser sur une personne en particulier. Un frisson lui parcouru la colonne, frisson très étrange, mais justifier. Elle était persuadée de reconnaitre la personne devant elle. Elle tourna finalement son regard sur Loïc, cherchant le sien sans y arriver comme à son habitude… Elle retourna donc à la femme en face d’elle, plus loin tout de même.

-Je suis folle ou je vois vraiment qui je vois? Parce que… les probabilités sont presque nul dans le cas présent…

C’était tout à fait vrai, les probabilités étaient contre la vision qu’elle avait. Une femme, froide, qui se tenait droit, blonde les cheveux vagués, dans la quarantaine, une expression sombre, mais aussi lointaine sur le visage. Elysabela Cordelian? Était-ce vraiment elle ou simplement une copie? Qui oserait faire une copie de cette femme? Elle était assez irritable pour vous poursuivre jusqu’à la fin de vos jours d’après les rumeurs. Les Rebelles contrôleurs étaient arrivés? Non, elle en était certaine, ils n’étaient pas arrivé. On avait eu l’annonce par les Brutes, mais rien d’autre…

-Si c’est bien qui je crois, va falloir aller lui parler, techniquement elle n’est pas encore arrivé, donc… va falloir l’escorter jusqu’à la Spire… Tu crois qu’elle va vouloir ou on se mange un arbre?

Là, elle souriait vraiment, elle avait tellement vue d’image de cette Rebelle sur le net, image qui avait été radié bien vite bien sur, mais se qu’elle savait, c’était que cette femme contrôlait beaucoup dont les arbres et elle savait s’en servir. La seule chose qui était bien, c’était que Loïc pourrait savoir si c’était la vrai ou pas en lisant ses pensées… mais ce n’était pas cette mutante qui avait tué cinq télépathes en terrain neutre pour cause qu’ils avaient fouillé dans sa tête illégalement? Le plus gros problème avec tout ça, c’était qu’elle était nul avec les missions politiques, elle n’agissait jamais assez « bien » … elle était une brute fini d’après tout le monde, mais elle ne voulait pas se frotter à plus fort qu’elle, elle n’était pas stupide non plus… Alors c’était quoi déjà le protocole à suivre avec les contrôleurs? Nom, prénom, matricule, travail, et pouvoirs et ensuite ou s’adresse à la contrôleuse? Respect, il ne fallait pas qu’elle oubli se mot. Elle devrait se forcer pour une fois. Surtout que cette nouvelle mission serait bien plus amusante que l’imbécile de la dernière fois « monsieur, obéissez les yeux fermé », non mais! Au moins, de se qu’elle savait de cette femme… elle respectait les protocoles seulement quand elle avait le temps et le désirs de le faire… comme Meg.

Marcher s’était bien aussi non? D’accord ça manquait un peu d’action, mais c’était quand même mieux marcher tranquillement dans le Loop que d’être rester au bureau à attendre que quelque chose se passe ou bien d’être assis dans une voiture, et là encore, attendre que le temps veuille bien passer un peu. En plus, il parait que c’était bon pour la santé de marcher. Le sommeil aussi et Loïc n’en avait pas besoin, mais la marche il aimait bien. Alors s’ils étaient pour seulement marcher aujourd’hui, c’était bien ça! D’un autre côté, un peu d’action ne faisait jamais de mal à personne et ça permettait de garder de bons réflexes en cas de réels problèmes. Les réflexes que Loïc voulait garder, c’était celui de se garder à bonne distance des coups, afin d’avoir le temps de réduire la menace et même de l’éliminer grâce à l’hypnose. Sinon, et bien s’était à ses collègues de jouer! Ils marchèrent un petit peu, pendant lequel l’esprit de Megane fut plus silencieux qu’à l’habitude. Un petit repos pour notre Nettoyeur! C’est une sorte de malaise qui occupa l’esprit de Megane qui alerta Loïc en premier, avant qu’il ne voie la source de ce malaise. Il porta son regard en avant et vit une femme d’âge mur, seule. Il connaissait bien ce visage, comme à peu près tout le monde dans la Willis Tower. En effet, tous là-bas connaissaient les visages des grands Rebelles, ceux qui devraient se pointer à Chicago bientôt ou bien qui y était déjà. Mais comme Megane l’avait déjà pensé, cette femme ne devrait pas être déjà arrivée. Loïc devrait s’en approcher, question de lire ses pensées pour savoir si c’était bel et bien elle. Il fronça les sourcils et se tourna un instant à peine vers sa collègue, le temps de lui dire :

- On va vérifier si c’est elle.

Ils n’avaient pas tellement le choix non plus. Ils devaient être certains de son identité. En approchant, Loïc capta une autre pensée de Megane, à propos du protocole à adopter avec les contrôleurs. Merde! C’est vrai qu’il y avait ce satané protocole. Mais en même temps, ça ne plaisait pas trop à notre Nettoyeur d’arrivé devant une inconnue et de déballer autant d’information sur lui-même. Peut-être Megane se présenterait-elle en premier et alors Loïc n’aurait pas le choix de faire de même. On verrait bien comment ça allait se passer aussi. Il espérait seulement finir en un seul morceau dans cette histoire.

Elle le vit bouger un peu, il se tourna rapidement vers elle pour quelques mots. Il fallait rester sur ses gardes tout de même. C’était minimalement son apparence et franchement, quoi que se fusse, c’était important de le vérifier. Si c’était elle, il fallait qu’ils l’escortent jusqu’à la tour de l’Agence. Si ce n’était pas elle, il faudrait que le corps s’explique rapidement parce que franchement, ce n’était pas une plaisenterie à faire.

- On va vérifier si c’est elle.

Elle lui lança un rapide sourire. Ça commençait à être intéressant. Qu’elle soit vrai ou pas, Megane n’aurait pas l’impression de perdre sa journée à ne rien faire. Surement que la seule chose d’agréable en cette journée aurait été de faire la conversation avec Loïc, mais lui n’appréciait pas, alors aussi bien avoir de l’action. Elle n’y pouvait rien s’il ne l’aimait pas. Surement qu’il préférait les hommes… un point c’est tout.

-D’accord, allons-y. Je pose la première question et tu t’arranges pour me faire savoir si c’est la vrai. Ensuite… on verra bien.

Elle prit une simple respiration et se calma, elle refusait d’avoir l’air d’une novice devant cette femme. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle éprouvait le besoin de se montrer à la hauteur devant un chef Rebelle et même si se n’était pas le cas, elle préférait avoir l’air sur d’elle. Pensez-y, si ça tournait mal… elle devait protéger Loïc le temps que son pouvoir fasse effet et s’il ne marchait pas, elle devrait surement tout faire seule. Ça ne l’a dérangeait pas, elle appréciait Loïc ELLE. Elle lui sauverait la peau quoi qu’il arrive. Elle termina sa petite marche devant la femme. Elle s’arrêta finalement à plus d’un mètre et demi de distance. Elle ne voulait pas entrer dans sa bulle non plus. Si c’était elle, ils étaient entourer d’arbres, c’était mauvais. Elle joignit son regard à celui de la femme, elle se fichait si c’était mal vu. C’était trop ancré dans sa personnalité.

-Madame, vous avez une grande ressemblance avec Elysabela Cordelian, nous sommes patrouilleurs et nous aimerions vérifier votre identité?

Elle était courtoise, elle ne pouvait pas trop faire de rentre dedans. Elle voulait simplement une affirmation de la part de Loïc pour savoir si c’était elle ou pas. Elle ne voulait rien d’autre que cela, ce n’était pas trop demander … non?

Elysabela venait de sortir d’un arbre au millénium park et maintenant, elle marchait. Elle essayait d’apprivoiser cette maudite ville pendant qu’il était temps. Après cela, elle serait enfermée et suivit par des caniches de l’Agence pour le restant de son séjour. Elle ne pouvait pas non plus prendre trop son temps, elle devait voir Ryker, échanger les otages et discuter avec lui de l’éventualité d’une guerre ou au moins d’une bavure monumentale de la paix. Elle voulait savoir si elle en parlait ou pas.

Elle aurait cru détester plus que cela d’être dans une ville neutre, mais quand on en oubliait tous ses chiens et la propagande complètement fausse… Elle aurait presque cru que tout ceci était une ville comme avant, mais l’avant n’existait plus. N’existait plus depuis bien longtemps. Sa mère était la fille d’une femme tester lors de la guerre Allemande alors Ely avait toujours eux des pouvoirs, mais elle se souvenait quand même des villes avant la première attaque, avant les premiers déclanchement des pouvoirs mutants. Avant la première évolution. Là, elle ne savait plus trop quoi faire, être ici c’était comme… comme capituler devant l’Agence, mais en même temps… Elle se le devait non? Tous les autres ambassadeurs étaient déjà là, elle, elle devait finir ses tâches avant, en plus de cette stupide attaque, mais le crétin de service avait quoi derrière la tête! Il l’invite en ville et hop une attaque… Pourquoi? Parce qu’elle n’arrivait pas? Parce qu’elle n’était pas pressée? Parce qu’il croyait qu’elle était partie et que la ville était sans défense? C’était quoi son excuse à se crétin de service?

Elle remarqua quand même que la ville était presque normal, sauf quelques fois ou elle croisait des chiens, une grosse patrouille passa tout près d’elle sans même la remarqué. Elle souriait maintenant, ils étaient vraiment pathétiques. Elle marchait tranquillement et commençait tout juste à s’amuser quand elle vit deux de ses chiens ralentir devant elle, c’était la femme qui l’avait remarqué la première, des points d’interrogation dans les yeux. Franchement, le bonheur était vraiment éphémère pour ne pas se continuer comme ça. C’était vraiment trop demander de ne pas avoir de chien à ses trousses. Ils s’approchèrent tout les deux. Juste deux, c’était tellement facile… presque navrant, mais… il ne fallait pas. Il fallait garder ça en tête, elle n’avait plus autant de liberté de choix. Les deux jeunes s’approchèrent et c’est la jeune femme qui parla :

-Madame, vous avez une grande ressemblance avec Elysabela Cordelian, nous sommes patrouilleurs et nous aimerions vérifier votre identité?

Elle était polie, mais en même temps, elle était effrontée. Elle l’a fixait directement dans les yeux et Ely soutint son regard sans mal, elle observait toujours les gens dans les yeux, c’était la meilleure façon de savoir si la personne était franchement ou pas. En même temps, les mots utilisés étaient polis, mais… elle avait l’impression que se n’était pas de coutume. Il faudrait vérifier. Elle sortie prestement son passeport de sa poche, l’ouvrant à la page « information personnelle » elle était elle et de toute façon, pourquoi leur cacherait telle se genre de chose. Au pire, elle marcherait avec eux c’est ça? Parce que c’est sur qu’elle les empêcherait d’appeler du renfort et autre chose comme ça, elle ne venait pas en tant qu’ambassadrice pour le moment, elle venait comme Rebelle pour parler solidement à Ryker. Elle voulait qu’il paie pour cette attaque massive de la part de ses nettoyeurs, un point c’est tout.

-Je me suis présenté, je veux vos identifications et cela clairement et précisément.

Son regard se posa rapidement sur l’homme pour retourner se plonger dans celui de la femme en signe de défi, sourire léger aux lèvres. Elle avait vraiment du culot la petite… Elle ferait une bonne Rebelle, non?

Ils s’approchèrent finalement de la Rebelle. Oui, la Rebelle, car en s’approchant d’elle et une fois qu’il fut rendu à proximité, Loïc comprit rapidement qu’elle était la vraie et non une simple copie. C’était donc vraiment intriguant de savoir pourquoi elle était déjà en ville et sans surveillance, alors que les contrôleurs n’étaient pas encore arrivés, du moins pas officiellement. Elle présenta ses papiers et en se concentrant plus sur l’esprit de la Rebelle que de sa collègue, le Nettoyeur comprit qu’elle n’avait rien à cacher, mais qu’elle était contrariée de s’être faite repérée. Elle croyait vraiment pouvoir se balader à sa guise un peu partout dans Chicago sans tomber sur une seule patrouille de Nettoyeur? Elle était étrange cette femme, pas comme les autres, vraiment! Ça se voyait dans son esprit. Celui-ci semblait immense et vague, en paix et troublé à la voix, silencieux et remplis de mille voix. Vraiment, il y avait quelque chose que Loïc ne comprenait pas vraiment là-dedans. Mais s’il restait un peu en compagnie de cette femme, le temps que Megane et lui-même l’accompagne jusqu’à la Spire. Enfin, pour l’instant, après que la Rebelle eut montré ses papiers d’identité à sa collègue, elle jeta un rapide regard au jeune homme, regard qu’il évita par habitude, puis elle reporta son regard sur Meg, demandant à ce que les Nettoyeurs se présentent dans les règles. Il fallait bien que ça arrive. Loïc n’aimait pas ses présentations beaucoup trop formelles, mais il ne voulait pas se retrouver en mille morceaux à cause des arbres ni commencer une guerre diplomatique ou un truc dans le genre. Il fallait bien que quelqu’un commence à se présenter, et Loïc prit l’initiative, pour une fois! Encore plus surprenant, il alla fixer un point entre les deux yeux de la Rebelle. C’était mieux que d’éviter complètement son regard non?

- Johnson, Loïc, mentaliste.

Puis il sortit son badge afin de lui montrer son matricule. Si elle ne devinait pas son travail alors qu’il montrait son badge, alors il y avait problème. Il avait tout fait dans les règles non?

Megane s’approcha au même rythme que son collègue. La femme ressemblait très portrait à se qu’elle connaissait de la femme légendaire, négativement parlant, qu’était cette Elysabela Cordelian. Les papiers de la femme aidèrent à réduire les probabilités presque aux maximum et la présentation de Loïc fit disparaitre le reste, c’était la vrai de vrai.

- Johnson, Loïc, mentaliste.

Il était fou où quoi? Mentaliste… ce n’était pas une réponse ça. Bon d’accord, s’il avait dit la vérité, il serait surement mort aussi, bon d’Accord pas mort, mais la dame n’aurait pas apprécié non plus. Elle décida de faire celle qui paraissait bien pour une fois. Mon Dieu… c’était elle qui suivait les règles au détriment de son collègue? C’était possible ou pas ça?

-Solyher, Megane, contrôleuse de type terra et accélération.

Elle avait rajouté se qu’il fallait pour bien paraître, ça suffirait surement pour amoindrir l’erreur de Loïc, le pauvre il n’Avait vraiment pas les pouvoirs pour se venter non plus. Elle continua le mouvement avec son propre badge. Elle, elle n’avait jamais été fière de se badge, c’était un emploi comme un autre, elle n’avait jamais réussit à être fier comme les autres, mais ça, ça devait avoir un rapport avec son enrôlement… Disons que … non pas de souvenir, Loïc.

Bref, elle continua à joindre son regard à celui de la femme. La femme soutenait son regard aussi, c’était bien d’échanger un regard pour une fois. Non, non Loïc… c’est pas méchant, n’i une insulte à ton égard juste… juste que… que j’aime bien échanger des regard bon! Elle ne s’habituait jamais à se justifier mentalement à Loïc, mais elle ne voulait pas non plus en rajouter à son malaise, surtout que Loïc avait des grosses tendances à être mal à l’aise en tout temps. Bref, elle attendait le verdict de la femme froide devant elle, son regard dans le sien, espérant qu’elle ne veule pas la peau de Loïc pour son manque de rigueur. Mon Dieu, Loïc et manque de rigueur dans la même phrase… on aura tout vue.

Lorsque l’’homme prit la peine de débuter les présentations, Ely joint son regard au sien… sans succès, c’était quoi ce manque de respect au juste? Il débuta quand même sa présentation.

- Johnson, Loïc, mentaliste.

Elle fronça les sourcils, elle était fâché, franchement, il riait d’elle c’est ça? Mentaliste, c’était vague comme réponse, le un cinquième de la planète devait être mentaliste. Elle était sur le point de sévir à son manque de respect, rien de bien méchant, juste… un arbre, un coup de racine… un petit quelques choses de joyeux quoi qui disait « tu ris de moi où quoi? ». En même temps, l’information fit son chemin dans sa tête… Mentaliste… c’était réputer qu’elle détestait les télépathes, qu’elle détestait toute genre d’intrusion dans son cerveau et ses pensées. Elle décida donc de se méfier. Si c’était le cas, il n’Apprendrait rien d’elle, mais si ce n’était pas le cas… elle ne passerait pas pour ridicule, il ne le saurait pas. Bref, elle se perdit dans le méandre de la forêt, se cachant derrière mille murmures d’arbre et de plante en tout genre. Tant qu’elle n’aurait pas d’émotion forte, personne n’entendrait quoique se soit, mais sinon… Elle avait quand même l’intention de sévir à son manque de politesse, mais la jeune femme lui sauva la mise en parlant, Ely du donc détourner le regard de l’homme qui la fixait faussement, oui, ses choses se sentent chez les Cordelian, pour replonger dans le regard de la femme.

-Solyher, Megane, contrôleuse de type terra et accélération.

Elle avala de travers, mais ne laissa rien paraitre visuellement. Seule sa pulsation sanguine accéléra bon train. Elle venait de dire quoi cette fille? Solyher? Impossible. La coïncidence pouvait-elle vraiment être aussi énorme? Solyher, contrôleuse terra… C’était… Non! Impossible, elle repenserait à cela plus tard. Il y avait cet homme, des passants elle ne devait pas perdre son calme et sa bonne volonté. Elle se cacha de nouveau derrière la forêt, mais en même temps, elle se remémora les images du carnage du matin avant guérison pour se rappeler se qu’elle faisait pour de vrai ici. C’était impossible que, elle ne pouvait pas, Loghan ne l’aurait pas laissé s’enrôler comme chaire à canon de première ligne pour les tirs Rebelles, SES tires Rebelles. Elle ne laissait rien paraitre, même de son esprit, mais elle était troublé, sa se sentait. Ah et surprise… elle avait complètement oublié la bourde de monsieur… elle était obnubiler par cette… Megane.Il fallait quand même qu’elle rajoute quelque chose pour briser son malaise.

-Bref, si vous voulez m’accompagner d’accord, mais sinon… je suis un peu pressé dans le temps. Donc, vous me suivez ou pas?

Megane n’aima pas le fait qu’il ait fait une gaffe comme elle disait. Il n’allait quand même pas dire tout bonnement comme ça à la première Rebelle qu’il rencontrait ses pouvoirs non plus! Elle n’avait pas nécessairement à le savoir, Loïc avait le droit à ses secrets… chose que les autres se trouvant dans un rayon de trois mètres de Loïc n’avaient pas. Mais ça, ne le disons pas trop fort non plus. Loïc tentait avec difficulté de se concentrer sur les pensées de Megane, sa collègue et c’était assez comique quand même! Une chance qu’il avait du contrôle notre patrouilleur, sinon il aurait surement eut un ou deux éclats de rire en face de l’ambassadrice. Cela aurait signifié quelque chose pas loin de sa mort. Megane l’aurait défendu non? Après tout, c’était de sa faute s’il avait éclaté de rire. C’est Loïc ou bien Megane s’adressait directement à lui? Voilà encore quelque chose de très drôle, ce n’était pas obligatoire non plus, le jeune homme ne s’offusquait pas pour un rien!

Loïc savait que les gens avaient des réactions plus ou moins bonnes lorsque celles-ci apprenaient qu’il pouvait entendre leur pensée et fouiller un peu dans leur tête et c’est pourquoi il ne le disait pas. Cela mit la puce à l’oreille de l’ambassadrice contrôleur. Il n’avait pas dit son pouvoir et elle n’aimait pas ça. Elle avait même pensé le remettre à sa place avec un coup de racine. Vous voyez ce que ça donne quand le monde se doute de quelque chose concernant le Nettoyeur. Raison de plus pour ne pas le dire. Quelque chose de joyeux, un coup de racine derrière la tête? Cette femme n’avait pas les mêmes notions de «joyeux» que Loïc! Mais heureusement pour lui, il avait évité ce rappel à l’ordre grâce à la bonne conduite de Megane. C’était le monde à l’envers finalement! La Rebelle se eut un réflexe que Loïc comprit après peu de temps. Son esprit n’était pas peuplé de pensées ou de réflexions. C’était étrange comme esprit, comme s’il y en avait des milliers. Ce n’est pas du jeu ça, ça allait encore donner un mal de tête à Loïc! Il perçut, à un moment, un moment où les esprits disparurent, lorsque la Nettoyeuse se présenta, mais cela fut de très courte durée puisque la Rebelle reprit contenance. Maintenant, mettre un peu de distance avec elle serait la meilleure des choses pour Loïc.

- En effet, nous vous accompagnons. Meg, tu ouvres la marche?

Il voulait qu’elle ouvre la marche, question que lui-même sois en dernier et puisse mettre un peu de distance avec la Rebelle. Ces esprits qui la peuplaient allait lui foutre une migraine comme il n’en avait jamais eu s’il restait encore à proximité!

Loïc n’avait rien encore et la Rebelle ne s’était pas choquer n’y même une quelconque trop grosse réaction, ils avaient peut-être évité une tempête… Venant de la part d’une contrôleuse de la nature, éviter une tempête c’était un bon début. Là, faudrait qu’elle parle avec Loïc… ou quelle pense fort finalement. Elle n’avait pas envie d’être la gentille des deux et lui le vilains. C’était elle la méchante flic bon! Pas lui, lui c’était le tout mignon qui faisait le lèche-botte et c’était lui qui était fiable et qui faisait des marchées, elle, elle tapait dans le tas jusqu’à ce que sa méthode fonctionne ou jusqu’à se que celle de Loïc fonctionne désespérément.
-Bref, si vous voulez m’accompagner d’accord, mais sinon… je suis un peu pressé dans le temps. Donc, vous me suivez ou pas?

- En effet, nous vous accompagnons. Meg, tu ouvres la marche?

Elle le regarda, il voulait mettre de la distance, ça elle l’avait compris assez vite. Pourquoi, aucune idée, mais bon il lui raconterait bien lorsque la Rebelle serait partie ou bien loin et en sécurité, même si techniquement, c’était Loïc et elle qui était plus en danger à se trainer avec la Cordelian en chef… Finalement, ce n’était pas super… Comment est-ce qu’ils avaient put se mettre les deux pieds dans cette situation? Ah oui… elle avait décidé de marcher. Bon eh bien, aussi bien s’amuser et marcher en compagnie d’une des grande de se monde non?

-D’accord, mais va derrière et je reste à coté…

Elle retourna ses iris dans les yeux de la femme qui se tenait droit devant elle.

-Si ça vous conviens bien sur madame. Sinon, je peux toujours être devant, mais… c’est moins subtiles comme ça, les probabilités d’une attaque en votre compagnie sont faibles, mais sait-on jamais.

Elle lui souriait de façon aimable, mais froide un sourire à la Meg en présence d’un supérieur hiérarchique, qui sait, si elle avait un bon commentaire de la part du Rebelle, peut-être qu’elle aurait un avancement plus intéressant que bouffeur de paperasse. Elle, elle voulait un métier d’action, un métier où elle n’aurait pas de compte à rendre à personne ou presque, là… elle était là où son père pouvait garder un œil sur elle et franchement, elle commençait vraiment à en avoir ras-le-bol.

Ely avait fait assez vite pour se cacher derrière ses arbres chéris, mais le choc était présent tout de même. Comment pouvait-elle ne pas y penser un tout petit peu… C’était impossible, elle devrait contacter Soly sinon… Franchement, non, il n’aurait quand même pas osé. S’il avait osé… Elle devrait faire quelque chose pour y remédier non? Elle devrait… l’initié au Rebelle tient, une nettoyeur c’était toujours bien dans les rangs Rebelle, du moins, c’était toujours mieux. Tout était toujours mieux quand la puissance était du coté Rebelle, mais bon ce n’était qu’un petit détail, rien de plus. Si cet homme était télépathe, c’était un gamin, les voix qu’elle avait dans sa tête, celle des arbres et des plantes surtout devrait le tenir à bonne distance, c’était une excellente technique de méditation en plus, mais ça… c’était une autre histoire.

- En effet, nous vous accompagnons. Meg, tu ouvres la marche?

Elle soupira plus par principe qu’autre chose. Elle n’aimait pas être surveillé comme une gamine, mais si elle était surveillé par SA gamine, peut-être qu’elle supporterait plus la chose. Bien sur rien ne lui indiquait totalement son appartenance à sa propre ligné, sauf son nom. Qui sait… le père était peut-être productif aussi. Ely ne se souciait pas vraiment de qui pouvait jouer avec ses jouets alors qui sait… il était peut-être du genre productif le petit Loghan…

-D’accord, mais va derrière et je reste à coté…

Ely releva spontanément un sourcil, qui dominait au juste dans cette équipe? Surement la femme, puisque si c’était une Cordelian… ou même une Solyher seulement, il y avait beaucoup de chance qu’elle est un tempérament bouillant. La jeune femme plongea rapidement ses iris glacé dans celle de notre contrôleuse favorite. Elle ne put se retenir un petit sourire froid, qui d’autre qu’une Cordelian pouvait simplement oser la fixer de la sorte en étant qu’un simple patrouilleur de quartier? Le doute commençait vraiment à s’effacer.

-Si ça vous conviens bien sur madame. Sinon, je peux toujours être devant, mais… c’est moins subtiles comme ça, les probabilités d’une attaque en votre compagnie sont faibles, mais sait-on jamais.

Ely eut… le même sourire que la même, le même sourire froid et amical. Le même regard, c’était évident maintenant, comment ne pouvait-elle pas être la petite Solyher qu’elle avait abandonné il y a de cela quoi? 25 ans? Ça faisait déjà si longtemps, le temps passait trop vite. Finalement, elle n’avait qu’à espérer que l’homme avec eux n’y trouve aucune ressemblance lui, déjà que s’il était télépathe… tout dépendrait de sa puissance… S’il savait par contre, elle devrait le tuer, ou le faire tuer. C’était facile, Loghan s’en chargerait ou enverrait ses hommes pour le faire… Elle ne craignait en rien leur potentiel d’action.

-D’accord, moi ça me va, mais dites moi, qui est déjà arrivé jusqu’à présent?

Aussi bien parler avec elle en marchant non? De toute façon, avoir un homme à la traine… ce n’était pas une grande première…

Comment ils avaient fait pour se mettre dans cette situation? Rappelons donc à la petite Patrouilleuse que c’était elle qui avait opté pour la marche au lieu de prendre une auto patrouille. Alors elle n’avait pas à chercher bien loin non plus. C’était finalement elle qui les avait mis dans cette situation! Elle s’en rendait compte, c’était un bon pas de fait tout de même. Vint le temps au le Nettoyeur attendit que les autres se mettent en marche et les laisser passer, question de garder un peu de distance entre la tête aux mille-et-une consciences et lui-même. Il ne pourrait pas rester longtemps trop près d’elle, sinon son propre crâne allait exposer face à tant de pensées et de choses différentes. Déjà qu’avec les seules et uniques pensées de sa collègue il avait des migraines… cela ne serait pas une partie de plaisir d’être en compagnie d’autant de conscience. Parfois, au travers des pensées étranges et inexplicables pour Loïc, il réussissait à percevoir la voix propre de la Rebelle. Il n’entendait pas bien ses pensées puisqu’elles s’entremêlaient avec celles qui étaient indéfinissables. Il percevait le doute, beaucoup d’interrogations et le nom de Loghan. Cela donnait sujet à réflexion à notre Nettoyeur. Pour l’instant, il écoutait les deux femmes parler. C’est étrange comme elles avaient un caractère si semblable avec un ton de voix dénudé d’émotion et froid. Une autre pensée de la Rebelle atteignit l’esprit de notre pauvre Loïc : «elle devrait le tuer»… Quoi, mais qu’est-ce que Loïc avait fait pour qu’elle veule l’éliminer. À moins qu’elle ne parlait de Loghan… ce n’était pas le père de Megane ça? Alors pourquoi l’ambassadrice voulait éliminer le père de sa collègue… Ça y est, le pauvre Nettoyeur n’y comprenait plus rien. Il allait vraiment devoir en parler avec Megane… Le pauvre, il avait besoin de clarifier son esprit! Il marchait en gardant ses distances, étant à la limite de ce qu’il pouvait entendre ou non.

-D’accord, moi ça me va, mais dites moi, qui est déjà arrivé jusqu’à présent?

Elle se mit à marcher sans se préoccuper de Loïc, il voudrait surement mettre de la distance entre eux. Si Meg pensait déjà trop pour lui, une femme avec toutes les préoccupations d’une chef Rebelle devait penser encore plus et surtout, s’il suivait ses pensées et qu’elle l’apprenait, il passerait un mauvais moment et… et Loïc était un bon coéquipier, alors Loïc, on ne fait rien de stupide, je t’aime bien moi en patrouille, c’est amusant l’énerver, alors on le garde. Bref, elle marcha à la gauche de la femme. Elle surveillait sans en donner l’impression. Elle voulait que la femme sente que se soit une simple balade comme une autre… rien de plus. Elle devait tout de même répondre à la Rebelle, c’était la moindre des choses, ce n’était surement pas Loïc qui l’aiderait à meubler la conversation. Finalement, elle répondit lentement :

-À ma connaissance, officiellement, tous les ambassadeurs sont arrivés… sauf vous. Pour les émissaires, certains vont porter absent, mais ceux qui voulaient être présent le sont en grande majorité.

Elle fixait devant elle, regardant les passants. Elle ne savait pas trop quoi faire. Les discussions défilèrent tout en restant superficiel. Elle n’avait rien à dire, mais répondait au question de façon clair et poli. C’était elle le bon flic aujourd’hui… Loïc était mieux de lui payer un, même deux verres pour se changement de rôle subit, c’était mauvais pour son moral. Finalement, la tour fut rapidement en vue. La tour de l’Agence, elle n’aimait pas trop cette tour, elle préférait de beaucoup celle des nettoyeurs… et encore plus les tours qui servaient de centre d’achat… elle était plus petite, mais plus agréable à parcourir. Finalement… quand il y avait des responsabilités… elle n’aimait pas ou plus. C’était simple quand même comme façon de penser.

Finalement, Ely suivit le pas de la femme, laissant l’homme derrière elles. C’était un peu étrange quand même, mais… elle s’en fichait, elle tachait de ne pas réfléchir et encore. Elle commençait à être de plus en plus sur qu’il était télépathe, une impression malsaine. Un petit sentiment aussi, surement son troisième pouvoir qui se manifestait… Il lui cachait quelques choses, mais bon, si c’était le cas. Elle préférait qu’il reste loin, bien loin. Plus il était loin… moins les télépathes entendaient… ça marchait comme ça non?

-À ma connaissance, officiellement, tous les ambassadeurs sont arrivés… sauf vous. Pour les émissaires, certains vont porter absent, mais ceux qui voulaient être présent le sont en grande majorité.

C’était une bonne réponse quand même. Elle ne se mouillait pas, elle restait poli et droite… Elle… était une… … bonne nettoyeur… Bon d’accord, c’était horrible comme pensée, c’était vraiment du n’importe quoi, mais elle refusait cette pensée. Elle devrait parler avec Loghan le plus rapidement possible. Soit elle lui disait, soit lui le faisait, mais elle refusait qu’elle reste dans les nettoyeurs, c’était de la chaire à canon pour les Rebelles… pour elle! Bref, elle cherchait à ne pas y penser, elle se concentrait sur les émotions de toutes les petites bêtes qui l’entouraient, chiens, chats, rats tout! Elle captait le plus de penser possible pour enterrer ses propres sentiments. Au pire… elle rendrait un télépathe fou, mais elle s’en fichait complètement.

Bref, à force de marcher, de parler de l’Agence, de Chicago et de tout, elle perçu la tour, grande et imposante… comme l’orgueil de Ryker finalement… Bref, elle releva les yeux aux pieds de la tour, elle n’aimait décidément pas cette tour… trop de responsabilité et elle et les responsabilités… ça faisait deux, mais ça… c’était de famille. C’était typiquement Cordelian, alors personne ne pouvait lui en vouloir.

-Je rentre seul ou vous venez me porter jusqu’à l’intérieur?

C’était important de demander quand même, mais elle savait déjà la réponse… ils ne la lâcheraient pas en si bon chemin.

Le chemin jusqu’à la tour de l’Agence fut trop long de l’avis de Loïc. Il faut dire qu’il n’aimait pas tant que ça devoir être autant à la traîne qu’il l’avait été pour escorter l’ambassadrice Rebelle. C’est comme s’il la craignait alors que ce n’était pas le cas. Il l’aurait su si elle avait voulu l’attaquer et le cas échéant, il aurait bien trouvé quelque chose pour éviter quelques coups, le temps que Megane puisse lui assurer un peu de protection. Elle ne le laisserait pas se faire massacrer n’est-ce pas? Enfin, puisque ce n’était pas arrivé, on ne fera pas de suppositions. Alors qu’ils marchaient vers la tour, Megane et la Rebelle discutaient entre elles, sans que Loïc n’intervienne. Il n’avait rien à dire de toute façon. À la place, il observait l’attitude des femmes se trouvant devant lui. Elle parlait toutes les deux de même façon et avait quelques gestes qui se ressemblaient, alors que jamais encore elles ne s’étaient vues. Une chance que l’une n’avait pas élevé l’autre finalement, cela aurait été catastrophique pour Megane et Loïc l’aimait bien comme ça sa collègue. Quoiqu’elle avait la fâcheuse tendance à vouloir l’énerver. Mais personne n’était parfait n’est-ce pas? Au moins elle tentait de faire des efforts, c’était déjà ça, pas comme tout le monde qui était au courant du pouvoir de télépathie qu’avait le Nettoyeur. Finalement, alors que la tour était en vue, au plutôt qu’ils se trouvaient au pied de la tour, la Rebelle demanda s’ils allaient l’accompagner ou bien elle y allait seule. Elle savait déjà la réponse alors pourquoi elle demandait? Enfin, pour ne pas laisser trop mauvaise impression, le Nettoyeur avança pour rejoindre les deux femmes, tout en tentant inutilement de ne pas entendre les pensées des autres.

- Nous rentrons avec vous, bien entendu.

C’était quand même bien de discuter avec la Rebelle, s’en était presque une balade normale, c’était un peu bizarre… mais le plus bizarre… c’était le pauvre Loïc qui suivait derrière. Elle aurait bien aimé qu’il reste avec elle, pas qu’elle l’appréciait, mais juste que… elle n’aimait pas le voir toujours de coté, c’était long et franchement, sa timidité entachait l’orgueil de notre Megane nationale. Pourquoi? Tout simplement parce que Megane avait le don de savoir parler avec les gens et de les mettre à l’aise et en confiance, mais lui… Il restait loin, toujours hors de porté et franchement, s’il fallait qu’elle lui dise se qu’elle en pensait… Bref, pour le moment, c’était normal. Il ne voulait pas dire qu’il était télépathe, mais refusait tout de même de trop écouter, pourquoi? Aucune idée, peut-être qu’il craignait qu’elle le sache et qu’elle lui fasse payer… Il ne serait pas le premier télépathe qu’elle tuerait pour si peu non? Bref, elle était quand même douer là Meg, elle jouait les bonnes employées et en plus, elle avait l’impression d’avoir un bon lien avec la Rebelle, qui sait… elle serait peut-être promut. Peut-être qu’elle aurait un bon commentaire et qu’elle pourrait finalement passer outre le fait qu’elle n’avait aucunement l’idéologie possessive de l’Agence… mais fallait pas trop rêver… rêver, c’était mal et c’était toujours décevant au final, Meg avait tué ses espoirs au berceau, elle ne craignait pas la vie, mais n’en demandait rien… la vie, ce n’était bon qu’à vous taper dessus, mais là… on s’égard et Loïc n’est pas loin.

-Je rentre seul ou vous venez me porter jusqu’à l’intérieur?

Eh bien, fallait la garder avec soit, fallait bien montrer que c’était bien eux qui l’avait raccompagné et comme ça, sa effacerait peut-être sa dernière escorte qui avait mal tournée, un peu… mais bon, ça ne compte pas, c’était le crétin qu’il raccompagnait, à être la population… elle voudrait aussi le lyncher, donc… c’était normal et en plus, elle était avec Mike, il y avait toujours plus de jeu avec Mike. Avec Loïc… tout était calme et réglementaire, limite ennuyant parfois, mais… c’était Loïc, impossible de voir Loïc autrement que comme ça. Imaginez si le plus « vilain garçon » qu’il pouvait faire, c’était de ne pas dire son pouvoir quand il le devait… vous voyez maintenant le, limite ennuyant. Bref, il était bien, ça compensait.

- Nous rentrons avec vous, bien entendu.

C’était un peu limite comme pensée quand même… elle aurait put le prendre mal, mais en même temps… elle ne devait pas vraiment être de celle avec qui on fait dans la dentelle. Elle n’avait pas l’air d’apprécier les manipulations de langage non plus. Megane lui fit donc un sourire plus ou moins chaleureux, plutôt condescendant, mais pas trop. Elle prit les devant et entra dans la tour.

Elle prit quelques secondes avec la dame de l’accueil pour finalement se retourner vers la dame et Loïc.

-Donc, on vous raccompagne en haut et ensuite on vous fiche la paix, on aura fait notre job et vous pourrez faire se que bon vous sembles après.

Elle disait cela sur un ton faussement joyeux, c’était quand même aimable de sa part de le spécifier à la Rebelle, Megane se disait simplement que si elle était Ely, elle aimerait avoir la paix au plus vite, donc techniquement, la Rebelle devait penser quelque chose du genre. Elle avait l’air assez semblable quand même… Elle s’entendrait surement bien dans un autre contexte, du genre autre que deux groupes qui se déteste complètement. Surtout que techniquement, si Megane aurait été Rebelle… Ely aurait été sa supérieure hiérarchique. Si elle avait déjà pensé être Rebelle? On en reparlera quand Loïc sera très loin merci.

- Nous rentrons avec vous, bien entendu.

C’était décevant, mais c’était à prévoir quand même. Il n’allait surement pas la lâcher aussi près du but non plus, c’était de gentil petit toutou après tout. Ils étaient obéissant et bien dressé les chiens de l’Agence, ce n’était pas… mal, c’était juste décevant, il avait surement en leur possession des mutants de bonnes qualités, des mutants qui auraient fait d’excellent Rebelle, comme cette Megane. Elle aurait fait une excellente Rebelle, surement que Meliane pourrait essayer de la recruter ou peut-être Ana qui sait, elles y arriveraient peut-être. Cette jeune fille ne donnait pas l’impression d’être accro à son travail, elle avait une certaine flemme et un manque de rigidité qui prouvait qu’elle ne prenait pas son travail trop au sérieux, elle serait surement une bonnes assassine pour les contrôleurs, déjà que si tout se passait bien, Meliane n’en serait plus une… fallait bien s’en magasiner une autre maintenant, elle serait excellente dans se travail et Ely l’aurait à l’œil ensuite. Ely suivit finalement la petite Megane à l’intérieur, elle devait s’ennuyer, c’était dommage quand même de ne pas devoir attaquer… elle aurait aimé voir les pouvoirs de cette petite, accélération et terra. Terra, c’était prévisible, mais accélération… c’était surement une déviance du pouvoir de Loghan, mais… elle accélérait quoi si Loghan arrêtait le temps? À moins que se ne soit un combo père-mère. C’était possible? Peut-être… à moins que Moera ait à voir avec ça… Bref. Elle entra dans la tour, rien de moins au final, cette tour lui donnait la chair de poule, elle détestait se sentir enfermé.

Elle observa Megane aller discuter avec une femme, elle lui parlait, tant mieux, Ely n’avait pas envie de parler finalement. Elle n’avait qu’une seule envie, en finir avec Ryker et ensuite… peut-être qu’on y repenserait, mais les discussions avec les crétins de l’Agence, elle allait passer son tour. Elle revint finalement, elle était rapide, elle savait ce qu’elle voulait et elle l’obtenait c’est ça?

-Donc, on vous raccompagne en haut et ensuite on vous fiche la paix, on aura fait notre job et vous pourrez faire se que bon vous sembles après.

Elle était trop bien cette patrouilleuse franchement. Manquer autant de respect à un haut gradé ennemi le sourire aux lèvres, les yeux dans les yeux. Ely n’aurait surement pas put faire mieux dans sa jeunesse. Il y avait des façons de dire les choses et la patrouilleuse avait la façon innée d’interagir avec Ely, franchement, si on lui collait des patrouilleurs à temps plein, elle demanderait celle-là et peut-être quelques membres de son équipe… par contre… le mentaliste, elle doutait, si au moins il aurait eu le culot de s’affirmer dans son pouvoir au lieu de tenter de lieu cacher… elle ne mordait pas Ely… Bon d’accord, peut-être un peu… mais pas quand on montrait de la force de caractère, de la détermination et une touche d’arrogance. Dans se temps là, elle respectait la personne. Non, Ely ne s’attaquait qu’aux faibles et aux imbéciles.

- Alors on n’attendra pas de prendre racine, on y va.

Elle offrit un joli sourire à la contrôleuse et un regard au mentaliste. Il n’avait pas fait ses preuves… il ne méritait pas son respect. Donc, elle se mit à avancer au coté de la femme. C’était ça non? L’ascenseur fut pénible, c’était petit et restreint. Elle avait quand même prit le temps de resserrer son bouclier mentale pour lorsqu’elle serait là-haut. Elle penserait à des choses plus secrète que ce qu’elle pensait en se moment, bon d’accord peut-être pas plus… disons en plus grande quantité. Elle se rendit finalement à l’étage voulu. Elle se rendit directement à la porte de Ryker sans même un regard à la secrétaire. Elle se retourna légèrement, sourire aux lèvres vers les deux patrouilleurs.

-Merci, ça été une expérience presque qu’agréable. Au plaisir de ne pas se revoir de sitôt.

Elle entra dans le bureau, Ryker était là. Un téléporteur disparu, elle avait des comptes à régler.

Megane alla parler à la réceptionniste, surement pour lui expliquer la situation et tout le protocole requis. Vraiment, sa collègue jouait les gentils flics, elle allait lui faire payer. Quelques verres ce n’étaient pas grand-chose quand même. Lorsqu’elle revint, elle annonça à l’ambassadrice qu’ils allaient l’accompagner jusqu’en haut, et qu’elle serait libre par la suite. Tien, voilà que la Rebelle admirait Megane pour son caractère franc et arrogant. Tous ne pensaient pas comme elle! Prendre racine… c’était ironique dit de celle qui contrôlait les arbres et les plantes vous ne trouvez pas?
Pauvre Loïc, vous imaginez être à sa place, coincé entre deux femmes avec pleins de pensées dans un espace plus que réduit, un ascenseur. Bon il n’avait pas le choix non plus, il n’allait pas emprunter les escaliers quand même! Il avait beau être en forme, le bureau de Ryker Martinez était quand même le plus haut de l’immeuble. Il avait quand même de la fierté aussi notre petit patrouilleur. Il n’allait pas se montrer faible devant une Rebelle, une ambassadrice qui plus est! Une montée en ascenseur ne durait pas plus d’une minute, Loïc allait survivre, ce ne serait pas la mort pour lui. Seulement une bouteille entière d’antidouleur dès qu’il trouverait une bouteille à sa disposition. Il devrait peut-être s’abonner à une compagnie d’anti-maux de tête ou bien investir dans cette compagnie, à la quantité de médicaments qu’il pouvait prendre en une semaine pour supporter toutes les pensées des gens qu’il croisait. Est-ce que c’était la même chose pour les autres télépathes? Il pourrait aller voir son père bientôt, lui demander comment il faisait pour survivre avec ce don. Peut-être qu’il pourrait lui donner des trucs, on ne sait jamais. Dans l’ascenseur, Loïc s’était accoté au mur, les bras croisés devant lui, attendant de monter à la destination finale. Lorsque ce serait fait, Megane et lui retournerait donc patrouiller. Loïc demanderait surement à ce qu’il arrête dans une pharmacie, ça l’aiderait à survivre jusqu’à la fin de son quart de travail. Lorsque la porte s’ouvrit sur le bon étage, la Rebelle sortit et alla directement vers la porte du patron. Au diable la secrétaire donc! Enfin, Loïc sortit à moitié de l’ascenseur, juste pour que les portes ne se referment pas tout de suite. L’ambassadrice se retourna pour les remercier et espéra ne jamais le revoir.

- Sentiment partagé…

Oups… c’était sortit à voix haute, et bien tant pis alors. Ils avaient terminé leur travail maintenant et la Rebelle s’était rendu à bon port, ce n’était donc plus leur problème. Loïc se retourna vers Megane et revint dans l’ascenseur.

- Maintenant, pitié, on arrête dans une pharmacie avant quoi que ce soit!

Vive les beaux télépathes xD

Encore une journée de travail (suite) [Loïc] 114679

et j'ai verouillé xD

» Il n'y a pas que le travail qui compte [Loïc]
» Encore une journée de travail! [Meg]
» Et si on recommençait? [Loïc]
» Loïc Johnson -by Soka- [placement de point]
» Une nuit occupée (bar-travail Leo) [Alec]