Une nuit occupée (bar-travail Leo) [Alec]

[H-J: pour quand tu auras le temps^^]


Leo n’était pas de celle qui se cassait la tête avec n’importe quoi, elle vivait sa vie au jour le jour et aujourd’hui elle travaillait. Elle était barman, alors ses soirées n’étaient jamais de tout repos, surtout qu’elle travaillait dans un deux surfaces, un coté bar, l’autre coté boite de nuit. Alors elle faisait les voyages entre l’un et l’autre en passant la porte des employés. Elle n’était pas du genre à se plaindre, ses pourboires lui payait pratiquement toutes ses dépenses, mais ça, elle le devait plus à son corps quand sa bonne humeur, mais le résultat était le même alors on s’en fichait.

Elle avait eut une soirée d’enfer, jonglant avec les bouteilles plus par nécessité que pour faire un certain spectacle. Elle était coté bar ce soir là, heureusement pour elle, puisque la musique de l’autre coté était horriblement forte, mais en même temps elle était seule alors elle devait fournir pour deux. Elle avait des jeans moulant et une camisole noire avec le logo du bar dessus, rien d’exceptionnel, mais tout était ajusté comme le patron aimait, bref… Elle avait commencé la soirée les cheveux détaché, les laissant volé au fil de ses mouvement, mais les avait rapidement remonté à l’aide d’une pince qu’elle laissait trainé sous le comptoir pour se genre d’occasion. Elle n’était pas de celle qui se souciait des apparences, mais tout cela lui conférait un look sauvage bien à elle. Mélanger avec son air farouche, sa sensualité féline et son physique accrocheur… elle faisait énormément de pourboire.

Elle appréciait quand même sa solitude derrière son comptoir, moins de chance de meurtre. Pourquoi? Simplement que la seule fois cette soirée là ou une autre fille était venu pour essayer de l’aider, elle avait renversé un verre sur sa veste qu’elle appréciait vraiment. Ensuite vint un client un peu trop chaud qui lui renversa un verre sur sa camisole. Elle n’avait même pas remarqué qu’elle c’était changé en quatrième vitesse devant tout le monde et personne ne la remarqua trop non plus. Elle n’était pas pudique, elle s’en fichait, en plus, comble du bonheur, les pourboires avait augmenté en flèche. Elle mit ça sur le dos du soutien-gorge noir et rouge en dentelle, la première chose qu’elle avait prise dans une boutique féminine d’un centre commercial, mais elle en avait de besoin, alors aussi bien être confortable.

Elle termina donc son chiffre de travail un peu avant la fermeture, elle n’était pas encore assez ancienne pour faire les comptes, elle s’en fichait, elle détestait compter. Elle prit donc place sur un tabouret au bar et se piqua une bouteille et un verre. Elle se fichait de la sorte, de l’alcool c’était de l’alcool. Elle avait détaché ses cheveux, elle était libérée maintenant. Cheveux flottant dans son dos, alcool en bouche et finalement assise! Elle était libre, elle se laissa aller à fermer les yeux, elle aurait aimé s’étendre sur le bar et faire un petit somme, mais tout était poisseux d’alcool alors elle abandonna l’idée.

Bingo! D’accord, vous avez raison, ce n’était pas encore totalement gagné pour notre petit Alec, mais au moins, maintenant, il ne se faisait plus menacé et on ne lui demandait pas de quitter l’endroit de façon menaçante! C’est un bon point! Soit il était doué à ce jeu, soit Alec était vraiment borné et obstiné. Peut-être bien un peu des deux en fait… On ne le dira pas trop fort, on va lui laisser croire que c’était uniquement son charisme qui faisait tout le travail. Surement que la barmaid espérait qu’en l’écoutant un peu et en déclinant toutes ses propositions qu’elle se débarrasserait du jeune anglais… mais non, pas vraiment. Ce n’était pas comme ça que ça marchait avec ce jumeau! Ce n’était pas une fille facile, tout de cette jeune femme respirait le contraire, mais Alec allait bien trouver une faille dans le mur de Leona. Elle céderait, parole de jeune lord anglais idiot! C’était quand même inexplicable que le jeune homme s’obstine autant, c’était sans doute que tout chez la barmaid l’attirait. Elle avait un accent mignon, un corps d’enfer, des allures félines et un joli prénom. Bref, c’était de sa faute à elle si Alec restait en sa compagnie et tentait de la séduire. Enfin, peut-être que c’était l’excuse que donnait l’énergikinésiste. Après tout, le caractère peu sympathique et jovial de la barmaid l’attirait quand même moins. Il ne voulait pas une nunuche non plus, sinon c’était les filles faciles qu’il serait allé voir. Non, c’était un défi qu’il cherchait et ce défi-là, il le surmonterait!

- Ce que je veux? Mais parler un peu avec toi! Je te paye un verre?

Réplique typique!

- Ben quoi? C’est toujours mieux de parler avec un verre en main non? Et puis, tu ne travailles plus, donc tu as le droit, n’est-ce pas?

Parader n’était peut-être pas le bon terme, mais c’était certains qu’il fallait qu’elle remarque l’individu en lui-même autre qu’un imbécile parmi tant d’autre et ça, ce n’était pas mince à faire. Elle ne baissait pas sa garde, elle ne se laissait pas avoir facilement la petite Leona, même pour passer le cap du « on est pus inconnu », elle lui parlait, mais en même temps, elle désirait partir. Elle était là, mais un peu de son plein gré. Elle était une fille de meute, elle devait avoir l’approbation de son clan pour bien des choses, dont les hommes et elle n’avait jamais eu l’idée de former un couple, jamais. Elle n’avait donc jamais eu besoin de demander se genre de chose, tout se qu’elle savait, c’était qu’elle n’était pas attirer. N’essayer pas, ce n’était pas parce qu’elle ne savait pas se qu’elle devait ressentir, qu’elle le ressentait peut-être, ce n’était pas dans sa logique des choses à elle. Les hommes, c’étaient une perte de temps et même si elle avait beaucoup de temps, elle n’en avait pas à perdre… le temps, c’était de l’argent non? Elle le regarda un peu avant qu’il ne réponde, il avait l’air de s’amuser lui, pourquoi est-ce qu’il ne pouvait pas décider de chasser une proie plus simple, plus atteignable. Jamais un renard ne chasserait une panthère, les loup et les lynx se fixaient de loin, se redoutait, mais rarement se chassaient. Les prédateurs ne se chassent pas, surtout s’ils ne son pas dans le même monde. Un loup chasser un aigle impérial? Impossible, l’un se sauve de l’autre sans remord. Elle avait conscience qu’il tentait des approches, qu’il essayait de la chasser, une proie parmi tant d’autre. C’était surement se qui lui laissait sa garde dur comme fer, son orgueil, elle refusait d’être une proie, alors elle ne pouvait pas le laisser gagner.

- Je suis politologue.

Pas qu’elle ne connaissait pas, mais c’était pas mal cela en fait. Politologue, c’était surement comme «politologe » ou comme « Politiker » ? Surement le premier, elle préférait croire qu’elle ne se faisait pas chasser par un Homme politique, pire… un membre de l’Agence. Le problème, c’était qu’autant en Allemand qu’en anglais, elle ne savait pas se que ça faisait un… politologue. Elle aurait aimé lui poser la question, mais il lui offrit des informations supplémentaires, comme le fromage servant à attirer la souris?

- Sinon, je suis en appartement avec mon frérot et une amie depuis quelques années déjà.

Elle plongea son regard dans le sien pour vérifier la sincérité de ses dires, c’était surement ça qui la désarçonnait le plus, il ne donnait pas l’air de chasser, il était expérimenter et en plus, il avait une facilité déconcertante à le faire, comme elle lorsqu’elle chassait pour de vrai, mais lui, il chassait la femme… Elle lui répondit donc avec une assurance détachée, passant autant de temps que lui dans le fond de son verre, même s’il prenait un temps fou avant de boire, Klaus dirait surement qu’il ne savait pas boire, à la vitesse d’escargot qu’il si prenait… il gagnait du temps, elle n’était pas stupide, elle le savait, mais quand même. Il pourrait se dépêcher un peu.

-J’ai quitter mon clan pour retrouver mon père biologique, je vis donc chez lui le temps de retomber sur mes pattes et le temps de souffler un peu avant de voir si je retourne trouver mon clan.

La vérité était toujours moins compliqués, plus simple. Aussi, il fallait mentionner qu’elle s’était arranger pour lui dire qu’elle était là temporairement, comme ça, s’il chassait pour du long terme, elle n’était plus candidate. Elle ne comprenait pas les hommes, surtout pas en se qui concerne les relations interpersonnelles. Finalement, sa curiosité l’emporta tout de même. Elle n’avait pas baissé sa garde, mais elle ne savait pas se qu’était un politologue et ça l’énervait.

-Juste comme ça, c’est quoi un poli...tologue? Parce que j’ai la traduction en Allemand en tête, mais… je ne sais pas plus se que ça peut faire de ses journées.

Elle ne voulait pas lui donner du jus pour continuer la discussion, mais en même temps, elle détestait rester ignorante sur un point quelconque, c’était insultant.

rp terminé, je vérrouille n'oublié pas votre demande de point.

Merci!