Vengeance téléphonique ? [Malyk]

Elle fixait le téléphone depuis surement une bonne vingtaine de minutes déjà. Elle se devait de le faire, mais elle avait la frayeur de sa vie de se stupide combiné. Comment pouvait-on créer une machine infernale aussi atroce. Bon d’accord, c’était complètement faux, la machine en elle-même n’était pas diabolique, mais la personne qu’elle devait y contacter oui, donc, c’était presque le cas et sa revenait au même! Elle souleva le combiner et composa le numéro qui l’amènerait surement au suicide. Oui, oui, pensez-y, elle devrait s’immoler pour être tombé aussi basse. L’appeler lui! En plus, la raison n’était même pas bonne! Juste parce qu’elle lui avait dit oui et que Samara et Klaus c’étaient mit à deux pour là convaincre de le faire. Franchement, c’était injuste. Samara voulait surement la joie dans le cœur de son colloque parce qu’elle lui volait son frère. Oui, oui, sa sert d’écouter au porte avec une ouïe excellente, mais son père il voulait quoi? Surement des petits chatons à dorloter, mais ça… il ne l’avouerait surement pas et Leo n’aurait jamais de chaton, pour la seule et bonne raison qu’elle refusait d’élever des chatons sans père et sans tribu. Elle avait assez donné de sa propre peau, alors fallait oublier.

La tonalité était bonne, ça sonna quelques fois, mais si peu… elle souhaitait qu’il soit absent, qu’il n’existe pas. Qu’il étudie un quelconque politicien dans un recoin profond d’une bibliothèque poussiéreuse. Elle lui souhait même des découvertes, elle était aimable la Leo quand même. Elle voulait tout simplement qu’il soit absent. Fallait dire aussi qu’elle s’était arranger pour appeler pendant que les gens normaux travaillait, comme ça… moins de chance… On décrocha! Elle était damnée, elle en était certaine.

-Bonjour, eum… Alec s’il vous plait.

Elle avait perdu toute sa belle assurance habituelle. Heureusement qu’il n’était pas à coté d’elle, il se serait surement repris coté narcissisme en se congratulant de lui faire de l’effet… Se qui était totalement FAUX!!! Ne pensez rien de tout cela.

Malyk était seule à la maison. Personne à l’horizon et tout se qu’il avait eu à faire, c’était de jouer de la guitare, c’était mieux que rien. Il l’avait un peu délaissé c’est dernier temps la pauvre. Il devait rattraper le temps perdu. Franchement, Malyk devrait s’habituer à jouer devant Samara au moins… il pourrait surement jouer beaucoup plus et peut-être qu’il aurait de meilleure commentaire, parce que Malyk n’était pas un bon critique puisqu’il ne faisait que ça au final…

Il commençait à apprendre une nouvelle mélodie, rien de tel pour s’occuper l’esprit, mais en même temps… il commençait à trouver le temps long… Même avec Samara dans sa vie… le manque de séduction faisait un vide dans sa vie… Il s’ennuyait, surtout en voyant son frère aller. Le téléphone sonna finalement. Délivrance de son ennuie, il allait peut-être discuter avec un être vivant. Avec la chance qu’il avait, ça ne serait même pas pour lui, mais tant pis. Il alla répondre au bout de deux sonneries. S’il était vraiment mal chanceux, ça serait sa mère, mais bon…

-Allo?

-Bonjour, eum… Alec s’il vous plait.

La pauvre n’avait pas l’air bien sur de se qu’elle faisait. Intimider? Comme c’était mignon, Alec les intimidait maintenant. Il avait maintenant deux choix, dire qu’il était absent et raccrocher après avoir prit le message ou jouer un peu. Il allait prendre le message quand il se rappela le premier coup de son frère, lorsqu’il avait répondu à sa place pour Samara. En plus, lui c’était sur son cellulaire qu’il l’avait fait, lui il le ferait que sur le téléphone résidentiel… C’était bien moins grave… Un tout petit mensonge de rien… Il pouvait bien jouer un peu, il était en couple, il pouvait bien flirter un peu à la place de son frère. À peine.

-Oui, lui-même à l’appareil, que puis-je faire pour vous?

Peut-être un peu trop formel, mais il se devait d’avoir plus d’information pour pouvoir vraiment s’immerger. Qui sait, si c’était pour le travail… Malyk se devait d’être respectable pour ne pas nuire à son frère non plus.

-Oui, lui-même à l’appareil, que puis-je faire pour vous?

Elle avala de travers. Elle respira un bon coup. Bon, le karma était contre elle, il était présent et en pleine forme… bref, elle se devait de continuer… mais continuer quoi au juste? Ah oui! L’inviter quelque part… quelque part ou elle aurait le beau rôle… Maintenant, la question c’était où pourrait-elle avoir le beau rôle? Où pouvait-elle être à l’aise? Elle n’en savait rien, mais elle continua tout de même le coup de fil avec plus de naturel, plus d’assurance.

-Guten Tag, c’est Leo eum… Tu dois savoir pourquoi je t’appelle… Tu dois jubiler aussi… bref…

Elle n’était plus nerveuse, mais bien un peu agressive. Elle voulait reprendre le contrôle de la conversation même si elle savait très bien ne pas l’avoir perdu. C’était très étrange en fait, elle ne le détestait pas autant au téléphone. Surement le petit sourire suffisant qui lui manquait. Surement pour ça qu’elle avait parlé de sa réaction à lui. Parce qu’elle savait que se serait se genre de réaction qui la faisait paniquer et devenir agressive, ses se genre de réaction qui lui faisait pousser les crocs aussi. Bref, elle attendait qu’il lui parle, qu’il l’interrompe, qu’il fasse quelque chose. C’était si demandant que ça de l’aider un tout petit peu? Surtout qu’elle n’avait jamais fait cela de ça vie. Mon Dieu, si les hommes de sa tribu aurait simplement put croire qu’Eva Wanda Leona Morgenstern inviterait un jour un homme à sortir, un vrai… pas même un demi, non un homme en chaire et en os… Un homme plein de charme, de charisme, d’arrogance et de fierté. Bref… ça! Elle ne savait plus quoi rajouté, elle était partie dans sa tête, trop loin surement…

-Guten Tag, c’est Leo eum… Tu dois savoir pourquoi je t’appelle… Tu dois jubiler aussi… bref…

Là, il avala de travers. La Leo, la Leona, l’allemande, la fille de Klaus. Celle qui lui avait dit non à tellement de reprise. La femme qui n’avait pas succombé au charme du jumeau irrésistible. Elle appelait ici et maintenant. Malyk doutait s’il était mal prit ou en position de force contre son frère. La seule chose qu’il savait, c’était qu’il devait jouer le jeu. Il fit un petit sourire arrogant made in Alec. Même si elle ne le voyait pas… Elle devait ressentir se qu’il « Alec » ressentait.

-Bien sur que je le sais, mais je préfère l’entendre de ta bouche. C’est tellement mieux ainsi. Tu ne trouves pas?

En fait, il n’en savait absolument rien. Il n’avait assisté à peu ou très peu de conversation concernant la tigresse, il savait juste qu’elle n’était pas commode et qu’Alec était en train de s’acharner à la conquérir. Bon, aller Malyk allait l’aider un peu. Il n’était quand même pas méchant non plus. Techniquement, ce n’était pas lui le vilain jumeau. Bon d’accord, le techniquement était nécessaire puisque parfois Malyk se posait sincèrement la question. Il n’était pas toujours très gentil le Malyk.

-Alors, tu joues les timides?

Quoi? S’il pouvait lui offrir quelques coups de griffes supplémentaires il ne dirait pas non quand même. Il se vengeait après beaucoup de temps, mais c’était une vengeance quand même… Elle allait peut-être lui en vouloir… mais pas à Malyk, juste à Alec… C’était important non? Une toute petite nuance, mais bien agréable au goût du méchant jumeau. Parce que oui, là, tout de suite, c’était Malyk le méchant jumeau, mais ça… Alec l’avait toujours su de toute façon… Non?

-Bien sur que je le sais, mais je préfère l’entendre de ta bouche. C’est tellement mieux ainsi. Tu ne trouves pas?

Elle soupira. Son but premier était de la détruire, elle en était persuadée maintenant. Il voulait réduire son indépendance et sa dignité à zéro. Elle n’avait rien d’autre à l’esprit que cette raison. Comment pouvait-il donc être aussi… être aussi… ARGH! Franchement, c’était insupportable. Comment pouvait-elle vouloir offrir un rendez-vous à ça. Elle allait lui faire payer, c’était décider. Elle savait très bien se qu’elle voulait comme sortie. Elle s’amuserait, lui eum… espérons-le, mais sinon tant pis.

-Alors, tu joues les timides?

C’est vrai, elle devait répondre. Bon elle devait se jeter à l’eau c’est ça? Problème… elle n’aimait pas l’eau… ça vous étonne? Tel père telle fille non?

-Ouais, bon… Samara m’a menacé de cauchemar à perpétuité si je ne t’appelais pas… D’après elle c’était une sorte de promesse que je t’avais fait et je ne sais plus trop… Bref, eum… je dois t’inviter à quelques parts… Malgré que j’en ai pas très envie.

Plein de mot déferlait de sa bouche, c’était bien. Elle n’était plus muette, n’y même intimider. Elle lui parlait plus ou moins gentiment, gentil… C’était un grand mot quand même… Mais bon, ce n’était pas si pire que cela après tout. Elle allait devoir l’inviter, mais avant tout elle voulait qu’il sache qu’elle le faisait à contre cœur. Comme ça, au moins… Elle gardait sa fierté et lui ne gagnait pas totalement. Bien sur, elle ne savait pas que se n’était pas Alec, elle était loin, elle ne pouvait n’y le sentir, n’y l’entendre tout de même. Elle ne connaissait même pas le premier jumeau, alors pour le deuxième… c’était peine perdu d’avance et franchement, moins qu’elle les connaissait, mieux elle se sentait. Voir double se n’était pas son genre, même si Samara trouvait son jumeau adorable. S’il ressemblait à Alec (normal… c’est des jumeaux xD) c’est vrai qu’ils étaient beau, surement même séduisant, il fallait le concéder, mais Alec il… il… il était invivable! Un chasseur de ses dames, il l’a prenait pour n’importe qu’elle autre. Elle n’était pas un vieux kleenex à jeter après utilisation. Elle ne le serait jamais pour personne. Elle ne connaissait pas les relations intimes. Son intimité avait été au plus loin à se baigner dans une rivière en compagnie de d’autre gens de son âge… âge physique et elle n’avait pas l’intention que ça change. Jamais! Même si Klaus la suppliait de faire des petits chatons elle refuserait, elle n’aimait pas le sexe, elle refusait de se rabaisser à cette option. Peut-être un jour, peut-être, mais avec un homme d’exception, d’exception et qui la méritait, qui l’a comprendrait et qui arriverait à chasser sa méfiance et ses craintes. Jamais personne n’était arriver à faire cela, sa mère aurait surement put donner des petites suggestions, mais elle était morte. Peut-être une où deux femmes de son clan qu’elle appréciait pourrait aider le jeune anglais, mais elle était loin, très loin. Ils n’avaient pas de chance, elle oui. Elle devait répondre.

-Donc, si tu veux je travail demain, mais pas après demain. Donc, ça te va?

Elle avait hâte de mettre fin à cette entretient. Est-ce qu’elle devait se laver l’oreille après?

-Ouais, bon… Samara m’a menacé de cauchemar à perpétuité si je ne t’appelais pas… D’après elle c’était une sorte de promesse que je t’avais fait et je ne sais plus trop… Bref, eum… je dois t’inviter à quelques parts… Malgré que j’en ai pas très envie.

Il souriait de son coté du combiner. Samara s’en était donc mêlé. Elle n’avait peut-être pas si peur de la grande méchante tigresse finalement et sa copine avait du poids pour faire changer une féline de se calibre non? Maintenant, il se rendait quand même compte à quel point il se mettait dans le pétrin en prenant se rendez-vous, en plus de gâcher le plaisir d’Alec, il gâcherait les efforts de Samara. Il devrait redonner le rendez-vous à son frère, mais Malyk appréciait quand même qu’elle lui parle à lui et non à son frère. Au moins, qui sait, il pourrait lui mériter des coups de griffe non?

-Je remercierai donc Samara lorsque je l’a verrai, promit.

En même temps, Malyk souriait parce que la question s’imposait à lui : « Depuis quand mon Dieu Alec avait de besoin d’aide et de soutient! ». Surtout pour un rendez-vous typique. Elle n’était vraiment pas commode cette femme-chat. En même temps, Malyk avait bien hâte de la voir en vrai, il connaissait les goûts de Malyk en matière de femme, mais habituellement rien n’était impossible pour lui, alors pourquoi est-ce qu’elle se débattait autant contre la présence de son frère dans sa vie. Dans le pire des cas, c’est une nuit de plaisir et il disparait non? Alors pourquoi même pas une nuit? C’était bizarre quand même, pas comme si son frère était un monstre repoussant. Il était un gentleman séduisant, c’était un fait établi, même pas besoin d’aide pour comprendre cela. Elle était tout un numéro cette Leona, il avait hâte de la rencontrer.

-Donc, si tu veux je travail demain, mais pas après demain. Donc, ça te va?

Oh, oh! Il ne connaissait pas l’horaire de son frère. Il regarda rapidement autour de lui, rien, aucune information. Bon eh bien tant pis, s’il y tenait vraiment à sa Leona, il devrait prendre un congé maladie ou prier Dieu de ne pas travailler.

-Pour toi, toujours. Tu me veux où et à quelle heure?

Il était tout de même gentil, il essayait d’être aimable, courtois et Alec en même temps. Oui, bon, fallait pas trop pousser non plus ce n’était pas facile d’être Alec vous savez. Au pire, si Alec ne pouvait pas y aller et ne voulait pas lui poser de lapin… Malyk avait sa journée lui, il pourrait bien y aller. C’était pour la réputation de son frère qu’il faisait ça, pour aucune autre raison! Parole de scout!

-Je remercierai donc Samara lorsque je l’a verrai, promit.

Elle releva les dents, démontrant ses crocs bien aiguisés, mais sans toute fois feuler. Elle détestait ce genre de remarque. Elle l’a tenait en respect c’est vrai, mais ce n’était pas une raison pour en profiter non plus. Franchement, il se prenait pour qui? Lorsqu’il voudrait son corps et pas que sa présence, il allait faire quoi? Envoyer Samara la demande avec la main avec deux petites cases du genre oui ou non? Parce qu’elle le savait, tout se qu’il voulait c’était ça, son corps. Rare était les chasseurs qui chassaient pour autres choses que pour les carcasses et ils se disaient lui-même chasseur. Elle refusait de se laisser berner, il voulait son corps et seulement cela. Elle ne l’avait jamais laissé, personne ne lui avait fait un trop convenable. L’argent, la nourriture, rien ne l’a valait elle, jamais assez. Après avoir connu sa façon d’être, plusieurs firent des tentatives d’achats, mais personne n’y arriva. Personne n’était arrivé à la toucher directement aux sentiments. Elle restait froide et se cachait derrière un masque de mauvaise humeur bestial. Elle n’y pouvait rien, s’attacher c’était mal.

-Donc, si tu veux je travail demain, mais pas après demain. Donc, ça te va?

Elle espérait qu’il ne puisse pas, elle espérait vraiment qu’il ait autre chose à faire jusqu’en l’an 3000. Elle ne demandait pas grand-chose non?

-Pour toi, toujours. Tu me veux où et à quelle heure?

Elle soupira faiblement. Il était libre. Elle serait prise en sa compagnie et lui dans la sienne elle devait lui dire, mais elle n’avait plus du tout envie. Elle voulait raccrocher au plus vite pour que se soit terminé.

-Disons… vers midi, donc… au revoir.

Elle raccrocha. Elle n’en pouvait plus, c’était la dernière fois qu’elle faisait les premiers pas pour quelqu’un. C’était beaucoup trop stressant.

-Disons… vers midi, donc… au revoir.

Hein? Quoi? Il en avait manqué un bout là non? Il n’avait même pas eu le temps de dire au revoir. Il raccrocha tout de même. C’était vraiment si invivable que cela d’être en présence d’Alec. Choix un : il était détestable et un séducteur vraiment nul. Choix deux : elle était difficile et pas habitué du tout d’être en présence d’un homme tenace… choix trois : Elle ne savait pas se qu’elle voulait et elle préférait le rejeter plutôt que d’essayer… sinon, il ne savait vraiment pas se qu’elle pouvait avoir de si urgent à faire. Il jeta un regard au bout de papier qu’il c’était prit pour noter.

Après demain
Midi
…

Il manquait quelque chose là! Il n’avait pas le lieu. Elle était vraiment pressé de passer à autre chose on dirait. Il fit précédent sur le téléphone et recomposa. Alec ne se laisserait pas faire de toute façon. Alors Malyk non plus. De toute façon, s’il donnait son rendez-vous comme ça à Alec il se ferait doublement tué. Tué par Alec et par Samara, puisqu’ils avaient tous les deux mirent des efforts dans cette relation au final. Il attendit patiemment. Les tonalités étaient longues et dissonantes, ils espéraient vraiment qu’elle réponde.

Le téléphone sonna quelques secondes après l’avoir raccrocher. Vous savez, après un téléphone il y a souvent l’afficheur. C’était le cas pour celui-ci. D’après se dernier, c’était Samara, elle se doutait que se n’était pas le cas. Étonnant non? Elle n’avait pas envie de répondre, mais s’approcha tout de même du combiner. Elle s’en éloigna, pourquoi répondrait-elle? Il voulait lui dire quoi? Au revoir peut-être. Il était assez imbécile pour au final. Elle n’avait pas envie de répondre, n’y même de l’entendre à nouveau. Vous voyez à quel point elle détestait l’image qu’elle se faisait de l’homme et non de l’homme lui-même? C’est drôle quand même quand on y pense…

Elle décrocha finalement. Elle n’y pouvait rien, le bruit la harcelait, elle ne pouvait pas le laisser sonner toute la journée. Aucun rapport avec la personne au bout du fil, lui… il aurait bien put mourir de vieillesse de l’autre coté du fil. Non, elle, c’était le bruit insoutenable du téléphone qui l’a fit changer d’avis.

-Quoi?

Pourquoi être poli quand on se fait harceler dite le moi? C’était inutile non? Aucune politesse pour les gens irrespectueux. Elle n’était pas une proie et s’il se prenait pour un meilleur prédateur, il allait en démordre longtemps!

Quoi?

Mon Dieu! Il en fit presque le saut avec tout se temps d’attente. Elle n’était pas de bonne humeur on dirait. Quoi? Elle avait mangé du lion enragé peut-être? Il souriait, comment est-ce qu’Alec pouvait vouloir plus d’une fille comme ça. Elle était enragée. Surement qu’elle c’était elle-même graver le mot défi au fer rouge dans le front pour qu’il l’a veule à se point.

-Tu as oublié de me dire l’endroit. Tu sabotes notre rendez-vous ma parole!

Il riait presque, mais il ne fallait pas. Elle était sérieusement fâchée non? Il espérait que non. Il ne fallait pas tout gâché pour son frère non plus hein? Juste un peu, lui donner du fil à retordre, rien d’autre. Pas plus, pas mois.

-Bon aller, donne moi tout simplement l’adresse ou l’endroit et on en parle plus.

Il était redevenu sérieux. La pauvre, peut-être qu’elle avait une aversion pour le téléphone comme son père. Peut-être qu’elle n’aimait pas ne pas être en face d’une personne pour lui parler. Peut-être qu’elle était plus sympathique en vrai. Il n’en savait rien, il ne la connaissait pas, mais il était ravi de faire les premiers pas pour Alec. Pourquoi? Simplement parce qu’il doutait qu’elle aurait rappelé. Elle faisait vraiment tout pour ruiner les chances de son frère faut le dire. Appeler dans la journée, ne pas donner toutes les informations et en plus donner le rendez-vous sur des heures probables de travail. C’était vraiment du sabotage.

-Tu as oublié de me dire l’endroit. Tu sabotes notre rendez-vous ma parole!

Elle baissa légèrement la tête en signe évident de faute. Il avait raison, maintenant la question était : « pourquoi s’en sentait-elle mal? » elle n’en savait rien et ne poserais pas la question. Elle rajouta simplement un :

-Ouais, bon peut-être un peu…

Elle n’était plus agressive du tout, simplement… résigné. Elle n’aurait pas du lui raccrocher la ligne au nez comme ça. Elle… elle avait paniqué fallait l’avouer.

-Bon aller, donne moi tout simplement l’adresse ou l’endroit et on en parle plus.

Bref, il continua gentiment, sans rien rajouter, sans rire d’elle. Si on posait la question, elle pouvait répondre sans aucun doute que c’était elle la méchante de l’histoire… Elle devrait peut-être se forcer… Au moins pour une amitié on parle, une petite amitié de rien du tout. Bon, maintenant faudrait juste savoir si lui en avait envie, mais elle ne voulait pas lui demander de voix, elle voulait voir ses yeux. Les yeux sont le reflet de l’âme, c’est bien connu alors aussi bien pouvoir plonger les siens dedans. Ses yeux gris acier, soupçon de bleu sous certain reflet, regard presque envout… Bref!

-Eum, disons 1400 Michigan avenue, c’est pas très dur à trouver.

Elle lui avait donné l’adresse. Qu’il s’arrange avec le reste.

-J’ai tout dit, tout fait, Samara ne peut plus m’embêter. N’appelle plus, c’est fini.

Elle allait raccrocher, mais ramena le combiner à son oreille et finalement prononça un : « au revoir » tout petit. Il y avait répondu gentiment et elle c’était précipiter pour raccrocher. Elle aurait cru qu’il avait déjà raccroché, là, elle se sentait mal.

Rp terminer donc vérouiller

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