Maudits yeux! [Northwestern Memorial Hospital] [Malyk]

Alec venait tout juste de terminer sa journée de travail. À l’horizon, le soleil se couchait déjà, offrant un merveilleux paysage au jeune homme lorsqu’il sortit du bureau. Il apprécia ce cour moment de détente, puisqu’il avait passé la journée penché sur de la paperasse ou bien le regard fixé sur l’écran ce qui avait causé un début de mal à la tête. Il prit ses clés en main, et grâce à la manette à distance, il déverrouilla ses portes afin de pouvoir s’assoir derrière le volant. C’était tant de gestes qu’il répétait pratiquement tout les jours. Cela en devenait lassant parfois et beaucoup trop répétitif pour Alec qui aimait les surprises et les changements. Il tourna les clés et le moteur ronronna, prêt à faire son travail de moteur, soit faire rouler les quatre roues pour ramener notre politologue à son appartement. Le trajet ne durait habituellement qu’une vingtaine de minutes alors ce n’était pas si loin de chez lui. Il accéléra une fois rendu sur une route rapide, roulant un peu plus haut que la limite permise, encore une fois comme il le faisait chaque jour. La vitesse, c’était bien, dommage qu’il ne puisse sentir le vent en ouvrant ses fenêtres, la température extérieure plutôt froide le lui empêchant. C’est lorsque cette pensée effleura son esprit que quelque chose d’étrange se passa. Ses yeux lui jouaient de tour ou bien sa vision baissait à vue d’œil? On aurait dit que parfais, quelqu’un d’invisible lui mettait des lunettes de vision devant les yeux alors qu’il n’en avait pas besoin. Résultat, il voyait par à coup du flou. Il fronça les sourcils et ferma ses yeux une fraction de seconde pour les rouvrir. Cela n’eut aucun effet bénéfique. Ce fut même le contraire qui arriva car ses yeux commencèrent à le démanger, comme des petites piqures. Il referma les yeux encore une fois, mais quand il les rouvrit, il trouva quelque chose semblable à un gros soleil devant lui. Il n'était quand même pas un vampire, alors pourquoi cette lumière lui brulait les yeux. Il réagit stupidement: il donna un coup de volant. Si vous avez suivit des cours de conduites, vous saurez qu’il ne faut jamais donner de coup de volant, mais Alec l’avait fait, surpris de ce qui venait de se dérouler. Ce qui arriva ensuite, le jeune homme ne le comprit pas vraiment. Il su que sa voiture avait quitté la route, mais ensuite, un blanc. Quand l’ambulance arriva ainsi que les pompiers, ils virent tout d’abord une auto encastrée dans un poteau de téléphone. Ce furent les pompiers qui ouvrirent la voiture telle une boite de conserve pour extraire Alec qui était évanoui. Il n’avait pas l’air gravement blessé, mais comme dans tout accident de voiture, les ambulanciers lui mirent un collet cervical et l’emmenèrent à l’hôpital où il serait traité. C’est en chemin que le jeune homme reprit conscience, pas sur du tout de l’endroit où il se trouvait. Ce furent les ambulanciers qui lui donnèrent une bonne idée de ce qui se passait. Le jeune anglais avait toujours l'impression qu'on avait mis une lumière directement devant ses yeux. Juste avant de retomber dans les vapes, une seule pensée traversa l’esprit d’Alec : «Pourquoi ce n’était pas des ambulancières qui s’occupent de moi?»
Son autre réveil fut à l’hôpital, dans une chambre blanche comme neige qui devait rendre les gens fou à rester ici trop longtemps. Les yeux du jeune homme lui jouaient toujours des tours, c’est pourquoi il les gardait fermé. Il savait désormais qu’il avait prit le champ en voiture pour aller embrasser un poteau. Drôle d’idée quand même, mais assez douloureux. Apparemment, il n’avait rien de casser, mais les médecins avaient quand même mis un de ses bras dans le plâtre. Pourtant, Alec ne sentait pas son bras lu faire mal, sans doute l’avait-on «drogué» pour qu’il ne sente rien. Mais ça ne marchait que pour le bras puisque ses yeux et sa tête lui faisaient toujours aussi mal.

Malyk n’était pas en congé cette journée là. Il était partie avec son thé et sa mallette bien tôt pour aller travailler. Une longue journée l’attendait. Quatre procès, pas tous très facile, mais franchement il s’en fichait un peu, il n’échouerait pas, c’est dossier était corser, mais très bien monté. Le premier se passa des plus rapidement, l’accusé ne se pointa pas le bout du nez, l’audience fut donc reporté. Il avait donc fait un petit saut à l’université pour voir sa douce pendant sa pause. Il était toujours des plus attentionnées notre beau Malyk.

Ensuite, second procès, aucun jury, simplement le juge à convaincre et il fut très vite d’accord avec Malyk, l’indemnisation compensatoire de 500 073 000 dollars était tout à fait justifiable pour son client floué par une grosse compagnie, adjugé. Ensuite, un brevet non respecter de la part de son client, la suite dans la prochaine rencontre, mais l’autre avocat était repartie la queue entre les jambes de s’être fait avoir de la sorte, son dossier était incomplet et elle était resté bredouille à quatre reprise. Faute impardonnable par le juge qui jugeait l’affaire, il était très déçu, puisqu’il sentait que l’accusé s’en sortirait à cause de cette broutille. Michael avait gentiment proposé de donner plus de temps à la pauvre femme qui ne savait plus où se mettre. Gagner un procès c’était bien, mais quand c’était trop facile ça devenait ennuyant. Finalement le dernier était une mise en contexte, les introductions habituelles et il se termina rapidement suite à la libération conditionnelle de son client après le paiement d’une petite caution qui n’était même pas la moitié des honoraires de Malyk fallait le mentionner. Il faisait son chemin dans cette carrière avec brio, il avait trouvé sa voie, c’était clair pour ses supérieurs, qui ne resteraient pas supérieurs bien longtemps.

Il était sur le point d’aller boire un verre avec Sandra, sa collègue pour parler d’une grosse affaire de fraude fiscal et de détournement de fond quand son cellulaire sonna. Il répondit, souriant à sa collègue, mais cessa de sourire rapidement. C’était une infirmière qui parlait, son frère était à l’hôpital, il avait eu un accident de voiture. Un accident bénin elle disait la femme. Bien sûr, mais vous savez quand ça touche quelqu’un que vous aimez, faut le voir pour le croire sinon on panique. Donc, Malyk prit sa voiture après avoir reporté le verre et c’était rendu à l’hôpital.

Les hôpitaux ne le dérangeait pas en général, mais là, c’était Alec, alors l’hôpital avait un air plus morne et terne qu’à l’habitude. Une jolie jeune femme lui donna le numéro d’une chambre. Ce qui était bien avec le fait d’être jumeau, c’était qu’on ne doutait même pas de l’identité du frère. Il entra dans la chambre et regarda son frère. Il avait des bleus, un bras dans le plâtre, mais rien d’autre ne clochait. Bref, Samara n’aurait pas de mal à les différencier pendant un bon moment. Il activa sa vision X avec difficulté, mais il put voir un os brisé et replacer, il grimaça, ça ne devait pas être génial tout ça. Rien d’autre de cassé, aucune surprise ne l’attendait. Il prit place sur un petit bout du lit et dit :

-Salut frérot, ça va? Pas trop comateux pour me parler?

Il souriait, il n’était pas du genre dramatique. Son frère avait fait une stupidité, il avait abimé une merveilleuse voiture, mais il était saint et sauf. C’était le plus important.

Il y avait quelques infirmières qui parfois passaient venir le voir et avoir été dans son état normal, surement qu’Alec en aurait profité pour faire aller ses charmes, avec ses yeux qui le brûlaient chaque fois qu’il les ouvrait, il préférait les garder fermer. De plus, il tentait en vain de se rendormir, mais Morphée ne semblait pas vouloir du jeune homme. Dommage, ça aurait surement passé le temps plus vite que présentement. C’était long après tout d’attendre seul dans une chambre d’hôpital et n’avoir rien à faire. Il aurait bien aimé avoir des lunettes solaires en ce moment pour lui permettre d’au moins entrouvrir les paupières et voir quelque chose. Par sécurité, et par peur de la douleur, il les gardait fermé.
Survint alors quelque chose, ou plutôt quelqu’un qui allait pouvoir lui permettre de s’évader de cet enfer médical. Il n’était pas en train d’agoniser non plus notre Anglais, alors pourquoi le gardait-on captif ici? Malyk allait sans doute le faire sortir de là! Et qu’Alec le voit lui faire le coup de «Je te laisse ici seulement pour te faire chier». Son jumeau pourrait bien lui faire ce coup-là par peur que son frère ait quelque chose de grave ou qu’il se soit cogné la tête trop fortement. Bref, Alec ne voulait tout simplement pas rester ici, c’était trop déprimant! Lorsque Malyk entra dans la chambre, il interrogea son frère, croyant sans doute qu’il dormait puisque celui-ci avait les yeux fermés. Pour son frère, parce qu’il n’aurait pas fait ça pour un autre, il entrouvrit les yeux une fraction de seconde, mais encore là, les lumières étaient ouvertes et brulèrent la rétine du politologue.

- Ferme les lumières avant que je vire aveugle!

Wow, Alec était presque sympathique. Mais on va mettre ça sur le compte de l’accident, car il n’aurait jamais parlé comme ça à son frère sérieusement. En blague peut-être ou pour l’agacer. Il se sentait vraiment comme un vampire présentement, à la différence près qu’il ne se désintégrait pas à la lumière. Une chance que ce n’était pas le cas. Sinon Malyk se serait retrouvé en jumeau orphelin! Mon Dieu… qu’aurait fait Malyk sans sa réelle moitié? Son ami de toujours? Celui avec qui il avait grandit? Quelle pensée affreuse, arrêtons ça et ne devenons pas mélodramatique s’il vous plait! Seulement, le fait était qu’Alec savait qu’il ne pourrait pas survivre à la disparition de son frère, ça devait être réciproque non?

Il ne fallait pas penser à se genre de chose, c’était mauvais pour la santé bon! Vivre sans Alec, se n’était pas vivre, n’y même survivre, alors n’en parlons pas, même si Alec aurait voulu mourir, Malyk l’aurait absorbée et c’est tout, deux jumeaux dans le corps d’un seul, c’était surement très faisable. Sauf peut-être niveau fille versus Samara, mais ça n’arriverait surement jamais. Donc, pas de mélodrame, il ne c’était que mangé un poteau et au final, brisée un tout petit os, faudrait juste une infirmière à domicile qui prenne soin de lui non? Quelqu’un qui ne travail pas de jour serait le mieux. Malyk souriait déjà. Il avait en poche un tout petit papier qui pourrait faire toute la différence pour la journée d’Alec non? Pourtant, il ne lui donnerait pas de suite, il n’était pas stupide non plus, fallait le mérité le petit papier. Malyk voulait voir si son frère y tenait ou pas avant.

- Ferme les lumières avant que je vire aveugle!

Malyk était partie à rire à l’intonation de son frère, mais c’est qu’il était agressif notre petit Lord anglais. Malyk se leva et se dirigea tout d’abord vers les rideaux rajoutant sourire aux lèvres.

-Mon Dieu, petit frère, aurais-tu mangé de la tigresse enragée par hasard?

Première petite parenthèse sur le papier, il en ferait surement beaucoup d’autre dans le genre. C’était son style de toute façon. Une fois les rideaux fermés, il alla fermer la lumière. Les problèmes d’yeux, ça le connaissait quand même un peu. Il savait maintenant que ça devait avoir un certain rapport avec les pouvoirs mutants des jumeaux. Il retourna à sa place initiale, soit sur un petit coin du lit de son frère. Il n’était pas passé se changer, normal, mais bon. Il était en veston cravate et Malyk prenait maintenant le temps d’enlever le veston et de le lancer sur une chaise environnante. Il desserra le nœud de sa cravate et remonta ses manches. Il était encore séduisant de cette façon, mais tout de même plus confortable, c’était déjà supportable. Il regarda au pied du lit et sortie les feuilles qui y trainait. C’était toujours bien l’Amérique, surtout pour le dossier médical en constance dans un classeur au pied du lit. Des trucs bizarres, fracture bla bla bla, bref il allait s’en sortir. Que des pattes de mouches en perspective.

-Alors, t’as l’intention de m’expliquer comment tu as réussis à abimer une aussi jolie voiture où tu as l’intention de jouer les infirmes pour le reste de tes jours?

Malyk aimait toujours dédramatiser la situation et c’était encore le cas aujourd’hui. C’était ça façon à lui de prendre des nouvelles de son frère sans le chouchouter non plus. Il avait des infirmières pour ça, non? Il laissa donc la possibilité à son frère de s’expliquer et ensuite il continuerait ses petits sous-entendus sur la tigresse. Il s’amuserait comme un petit fou. La chasse serait surement écourtée pour quelques temps là non? Séduire une inconnu le bras dans le plâtre… Nouvelle expérience à essayer non?

C’était que de la tigresse enragée qu’il avait mangé, s’était un poteau d’électricité en voiture auquel il avait eu droit. Disons qu’il aurait préféré la tigresse, mais ne le disons pas trop fort, il parait qu’elle à de bonnes oreilles! La luminosité de la pièce commença à baisser, signe que son frérot lui rendait service et fermait bel et bien les rideaux et la lumière. C’était un gentil garde malade ce Malyk! Le seul point qui déplaisait à Alec, c’était que bien que l’avocat soit sexy (bien quoi, c’est sa copie alors c’est sur qu’il était sexy!) il n’était pas dans le genre qu’appréciait Alec. Les infirmières dans leurs jolis habits auraient beaucoup plus à l’Anglais. Quand même, pour l’instant, la présence de son frère était plus rassurante que les infirmières. Qui pouvait mieux savoir que lui ce qui se passait chez lui, après tout? Bien que leurs pouvoirs soit différents au niveau de l’énergie utilisé, c’était pas mal le même principe et la même chose! Et ce n’était Malyk justement qui avait eu quelques petits désagréments avec ses yeux il y a quelques temps de ça? Ses yeux pouvoirs voir à travers les murs ainsi qu’à travers les vêtements, chose très utile n’est-ce pas! Mais en toute vraisemblance, ça ne semblait pas se dérouler de la même manière puisqu’Alec ne voyait pas au travers des vêtements de personne, la lumière lui brulait la rétine, c’était assez différent non? Finalement, Malyk lui demande des explications sur le pourquoi du comment les deux frères étaient maintenant dans un hôpital avec l’un d’un, Alec qui plus est, dans un lit avec un bras dans le plâtre. C’est vrai que ça devait être assez intriguant de savoir ce qui s’était passé.

- Euh… disons que j’ai été ébloui. On aurait qu’un soleil avait prit place direct devant ma face!

Pour illustrer son geste, il faisait des mouvements avec ses bras, ne se préoccupant pas vraiment de son plâtre. Après tout, il n’avait pas mal au bras, mais à la tête et aux yeux, mais puisqu’on ne l’avait pas assez drogué, il ressentait encore de la douleur. Enfin, en levant son bras plâtré, quelque chose de spécial se déroula : le plâtre alla se fracasser au sol, vide. Pouf… le bras n’y était plus. Est-ce que ça allait se terminer ses bizarreries à la fin? Comment son bras avait-il traversé le plâtre? En plus, ça allait encore donner du boulot aux infirmières!

Malyk attendait patiemment la réponse d’Alec sur le sujet de sa nouvelle rencontre, un magnifique poteau beaucoup plus solide que lui et sa voiture réunit. C’était logique, les poteaux c’étaient fait fort. Même si son petit frère aurait été une brute, la rencontre aurait été tout du moins peu sympathique. Faire du rentre-dedans à une fille c’était agréable et même bien, mais à un poteau… plus douloureux, même si Malyk commençait à douter des tendances maso de son frère. Bah oui, pensez-y, une femme tigresse peu sympathique.

- Euh… disons que j’ai été ébloui. On aurait qu’un soleil avait prit place direct devant ma face!

Alec avait toujours été expressif dans l’âme, mais de la à faire tout c’est simagrée, Malyk resta toute fois surpris quand il vit le plâtre faire son envole et finalement achever sa courte vie sur le sol. Il était court son temps de réparation à lui, non mais. Il n’allait pas guérir s’il l’enlevait tout le temps comme ça. Bon, Malyk n’était pas stupide non plus, il avait fait 1+ 1 dans sa petite tête. Problème oculaire et problème de tangibilité allait de paire. Alec avait juste rattrapé son retard corporel sur son frère… Alors, si c’était le cas… Malyk serait en mesure de voler sans tuer personne? Faudrait essayer. Faut dire que Malyk n’était pas du genre bien brave coté danger et voler n’était pas dans la nature de l’homme. Agréable certes, mais c’est premiers essais avaient été catastrophiques, donc de moins en moins d’essais et finalement, il ne jetait plus que des boules d’énergies pures.

-Gratulations Alec! Tu viens surement de passer au même stade que moi coté corps. T’inquiète pas, si tu dors beaucoup, la journée passera vite vite vite, tu n’auras même pas le temps de penser à ta tigresse.

Malyk lui souriait, faut dire aussi que maintenant, il avait un autre problème. Si le plâtre d’Alec ne restait pas en place, il allait le guérir comment se bras? Bref, les médecins s’arrangeraient surement avec… non? À moins que…

-Qu’est-ce qu’on fait pour ton plâtre qui ne tiendra jamais? Moi j’ai eu de la difficulté à rester tangible pendant quelques jours ensuite, alors… Tu veux que je demande s’il y a un guérisseur… ça va te couter un bras… mais puisque c’est se que tu as perdu…

Il lui souriait. Oui, un guérisseur c’était tout simplement un médecin ou tout simplement un mutant que se serait de ses dons pour réparer les chaires endommagés. Bien sur, trop souvent on avait vue des reportages sur se dons, les guérisseurs puisaient souvent dans leur propre réserve d’énergie pour guérir, voila la raison pour les haut tarifs et en plus, les os c’étaient tellement difficile à réparer. Par contre, l’os resterait faible un bon moment, mais au moins il pourrait vivre une vie un peu plus normal, mais bon, la proposition était jeter, s’il n’en voulait pas… tant pis.

La seule chose que trouvais à dire Malyk en voyant le plâtre de son frère favori aller s’écraser au sol, c’était de le féliciter. Drôle de chose à faire non? D’accord peut-être que le pouvoir d’Alec changeait et évoluait, mais pour l’instant ça lui causait plus de problème qu’autre chose ce pouvoir. En effet, son compte en banque n’allait pas apprécier. Il avait beau être relativement bien nanti, il devait maintenant s’acheter une nouvelle voiture. De plus, avec les goûts d’Alec, ça ne serait surement pas une automobile de pacotille ni de seconde main. Il n’aimait pas passer en deuxième! Enfin, le magasinage de nouveau moyen de locomotion allait attendre, surtout si l’hôpital voulait le garder pour être certaine que le jeune lord n’allait pas aller faire n’importe quoi qui risquerait de bouger l’os que les médecins avaient replacé. S’il continuait à perdre son plâtre à chaque fois qu’il levait le bras dans les airs, les médecins le ficelleraient sur son lit, ce qui n’était pas dans les plans du jumeau. Il avait du travail et autres choses à faire que d’être ficelé à un lit. La solution apportée pour Malyk était donc très envisageable. Mais tout n’était pas aussi beau avec les mutants guérisseurs. De un, le prix était assez élevé et avec les dépenses prévues pour Noël ainsi que la nouvelle voiture, est-ce qu’Alec avait vraiment le choix? Et deuxièmement, son bras allait rester fragile pour quelques temps encore, suivant l’«opération» du guérisseur. Le fait de rester encore à l’hôpital était vraiment une option qu’Alec ne voulait pas considérer, alors pas le choix :

- Ça va me couter les yeux de la tête le temps des fêtes cette année… Les cadeaux, une voiture… et un guérisseur!

Il poussa un petit soupir de découragement et de lassitude. Il ne comprenait vraiment pas ce qu’il y avait d’amusant présentement qui faisait autant sourire son frère. Il avait passé proche de la mort là, il ne faut pas en rire! D’accord Alec dramatisait un peu, mais il avait mal à l’orgueil il faut dire. En plus de la douleur de ses yeux et de sa tête… il n’était donc pas dans une humeur de gentil garçon!

- Ça va me couter les yeux de la tête le temps des fêtes cette année… Les cadeaux, une voiture… et un guérisseur!

Malyk souriait, mais surtout pour ses propres pensées à lui, pas que les malheurs de son frère ne le touchait pas, c’était simplement qu’il était bien et vivant, alors aussi bien ne pas vivre avec des « et si » ça, c’était mauvais pour la santé. Très mauvais en fait… Il l’entendit soupirer, le pauvre, il devait avoir mal à l’orgueil. Surtout que pour ça… il n’y avait pas de médicament.

-Bon bon bon, si c’est l’argent qui te dérange je te paie le guérisseur, ça ne me dérange même pas, j’ai des trucs à me faire pardonner de toute façon. Alors, ça te va?

Il lui souriait, il espérait qu’il pense que les trucs en question étaient sa soudaine relation avec Samara. Ce n’était pas du tout le cas non, pour ça, pas besoin de pardon. C’était surtout pour Leona, la tigresse et son appelle, le rendez-vous que Malyk avec prit à la place de son cher frère et finalement le rendez-vous qui arrivait à grand pas, soit le lendemain quand même…

-Pour la voiture, je peux même t’amener jusqu’à chez le concessionnaire et t’amener à tes rendez-vous urgent jusqu’à se que tu ais ta voiture, mais en tant que nouveau danger publique, je ne te la prête pas oubli.

Il lui fit un merveilleux sourire moqueur de leurs cru à tous les deux il faut l’avouer. Il attendait de savoir si son frère allait lui poser des questions ou pas. C’était tellement bien savoir quelque chose que l’autre ne savait pas, manquait juste qu’il le devine, mais en même temps… ils étaient frères jumeaux, les intentions de l’autres arrivaient à vitesse grand V, on ne pouvait pas se mener en bateau bien longtemps…

C’était bien gentil tout ça, même qu’Alec appréciait beaucoup les gestes de son frérot. Il n’avait rien demandé à ce propos, mais celui-ci lui offrait de payer le guérisseur ainsi que de lui servir de chauffeur le temps que l’accidenté se trouve une nouvelle voiture. Il n’y avait qu’un tout petit point sur lequel Alec accrocha. Son jumeau lui dit que c’était pour se faire pardonner. Mais pardonner de quoi? D’avoir une copine? De travailler trop? Non ce n’était pas vraiment le genre de Malyk de s’excuser pour des choses comme ça. Qu’avait-il fait? Ce n’était pas lui qui avait causé l’accident non plus donc… Une grande réflexion se déroulait présentement dans l’esprit d’Alec, cherchant vainement ce que son frère pouvait se faire pardonner. Cela se montra sur son visage, expression que l’avocat discernerait facilement. Cela aidait aussi que les deux frères aient les mêmes expressions faciales à peu de chose près. Aucun des deux ne pouvait cacher de trucs à l’autre très longtemps. Ils se connaissaient beaucoup trop finalement. Plus que quiconque ne les comprendrait un jour ou l’autre. Enfin, puisque pour l’instant Alec ne comprenait pas le pourquoi du comment, il ne lui restait qu’une seule manière de le savoir était de lui demander. Car oui, c’était évident que quelque chose se cachait derrière le trop grand sourire de Malyk.

- Merci monseigneur Malyk! Mais dis-moi… qu’est-ce que tu veux faire pardonner?

Oui oui, il avait bien appelé son frère monseigneur. Ce n’était pas comme ça qu’on appelait les avocats? Enfin, si ce n’était pas comme ça, c’était fort semblable alors on s’en fou. Et puis c’était qu’une expression comme les autres et c’était pour le narguer un peu. Manière de dire qu’en étant avocat, c’est sur qu’il avait un bon salaire pour payer la réparation du bras de son jumeau.

- Merci monseigneur Malyk! Mais dis-moi… qu’est-ce que tu veux faire pardonner?

Elle lui fit un sourire, on entrait dans le vif du sujet là non?

-Mais rien qui pourrait intéresser un grand politologue dans ton genre, des petites histoires de cœur et de vengeance entre frère, rien de bien amusant dans ta position. Bon, je vais commander le guérisseur.

Il se leva rapidement et quitta la chambre. Ça, en langage commun, ça s’appelait un « teaser », il lui disait un peu et hop! Il était ailleurs. Il parcourut quelques mètres avant de rencontrer l’infirmière de service. Il lui demanda un guérisseur comme promit. Bien sur, il lui fallait une bonne raison et il avait une raison de choix, le plâtre et leur tangibilité faisait deux, donc il lui montra rapidement ses propres capacités physiques pour illustrer celle de son frère. Elle termina donc de remplir un document lui disant le montant, c’était se qu’il pensait, c’était cher, mais rien d’extravaguant non plus, c’était des soins de santé après tout, il ne fallait pas trop en demander, n’y même être radin sur se genre de chose. Ils allaient tout de même payer après, juste au cas où. Il était avocat tout de même, il avait tellement vue de fraude mutante qu’il ne fallait pas si risquer. Il préférait être sur de son investissement, C’était normal. Il retourna donc cinq à dix minutes plus tard dans la chambre de son frère. D’autres questions maintenant? Peut-être pas, sait-on jamais, il ne voulait peut-être pas le savoir finalement.

-Donc, le guérisseur va arriver dans une trentaine de minutes maximum, pour le moment ne bouge pas. Pas de plâtre c’est mauvais.

Il se réinstalla au pied du lit. Il avait toujours son petit sourire malicieux aux lèvres. C’était normal quand même, il avait des choses à cacher et à faire savoir à son frère. Aussi bien en profiter un peu. Il tourna se regard vers celui d’Alec.

-Je n’aurais jamais cru que l’accent Allemand chez une femme était aussi mignon.

Il n’avait pas put résister, son sourire était pire que jamais. Là, il s’amusait, maintenant manquait plus que son frère veule savoir ou le tuer, c’était dans les deux possibilités les plus drôles.

Son frère savait beaucoup trop comment faire l’agace et il venait d’appliquer cela à la perfection. Il avait jeté une phrase ou deux, question d’exciter la curiosité d’Alec puis avait précipitamment quitté la pièce, ne laissant pas au jumeau le temps de placer un seul mot pour avoir plus d’explication. C’était agace et méchant en plus, il aurait pu dire quelque chose de plus précis quand même, n’importe quoi qui aurait donné une piste de réflexion pour le pauvre politologue blessé. Mais non, rien, niet, nada, nihil! Il laissa Alec sur sa faim finalement. Durant le temps ou son frère était absent, l’esprit d’Alec bouillonnait, cherchant ce que son frère voulait dire. Il devait même avoir encore les sourcils froncés. Ça avait quand même prit du temps avant que son frère ne revienne, et pourtant il était toujours en pleine réflexion, n’ayant rien trouvé par contre. Il tourna finalement son regard vers Malyk lorsqu’il pénétra dans la chambre, croyant qu’il allait éclairer sa lanterne, même pas! Tout ce qu’il lui dit d’abord, c’était que le guérisseur allait arriver. Il espérait, après tout c’est ce que Malyk était allé faire. Puis, il lui dit de ne pas bouger avec son bras blessé. Tiens, ça aussi il s’en doutait. Ce n’est pas parce qu’il ne ressentait pas de douleur dans son bras pour l’instant qu’il pouvait en faire ce qu’il voulait. Il risquait plus d’aggraver sa blessure en le bougeant. Ce n’est pas ce qu’on souhaite n’est-ce pas? Il y avait seulement une toute petite chose qu’Alec n’avait pas réellement considérer dans le fait qu’il ne devait pas bouger son bras, soit la phrase que son frère prononça. Il avait parlé avec la barmaid? Non… il n’avait pas réellement fait ça dites-moi!? C’est alors que l’envie de frapper son frère le prit, mais malheureusement, l’antidouleur ne semblait pas si efficace que ça finalement, car lorsqu’on bougeait le bras, à cause de la fracture, et bien Alec ressentit un éclair de douleur remonté dans son bras. Reprenons donc notre calme et rassoyons-nous correctement au moins, question de ne pas souffrir inutilement!

- QUOI? Quand est-ce que tu lui as parlé?

Pourquoi Malyk ne lui avait pas dit avant que la barmaid avait appelé au juste?

- QUOI? Quand est-ce que tu lui as parlé?

Il lui souriait, au moins, là il le savait. C’était déjà ça hein? Il répondit rapidement à sa réponse, sourire aux lèvres.

-Eum… hier si je me souviens bien.

Comment rester vague version Malyk. Il avait toujours un grand sourire aux lèvres, donnant le temps à son cher frère de l’invectiver encore plus. C’était bien les insultes entre frère, vous ne trouvez-pas? Bon, maintenant qu’il avait commencé à lui dire, aussi bien terminé.

-Au début, j’ai prit ta place, je m’étais souvenu que je ne m’étais pas vengé pour la fois au téléphone avec Samara. Je n’avais pas fait le lien avec ton Allemande au début, mais après qu’elle se soit présentée, j’ai compris, mais j’avais déjà menti… Alors j’ai continué… pas trop le choix.

C’était bien le style de Malyk de dédramatiser de cette façon. Son frère pouvait bien lui en vouloir, Malyk lui avait quand même prit un rendez-vous en note. Bon, d’accord Alec ne le savait pas encore, mais c’était un gros détail quand même. Il ne savait pas se que son frère ferait de se genre d’information. Il le frapperait d’avoir prit ça place? Non, son bras n’était pas en état, même si Malyk avait vue son frère réagir dans se sens avant de se raviser. Finalement, c’était bien de lui annoncé la nouvelle en état de faiblesse comme ça au moins… il n’allait pas manger de coup.

-Finalement… elle n’est pas si méchante que cela… pas au téléphone du moins.

Il planta ses pupilles grises dans celle de son frère, sourire aux lèvres. S’il avait envie de le tuer là tout de suite, il pouvait le dire, Malyk ne lui en voudrait pas… surtout que Malyk lui en avait voulu un peu pour la fois avec Samara… lui au moins… c’était sur le téléphone de la maison, Samara c’était sur son cellulaire. Donc, l’attaque était moins pire. Quand même, avec tout ça, Malyk était ravie de la tournure qu’avait prit les événements avec la tigresse, malgré son amusement à l’agacé, elle avait proposé un rendez-vous, c’était déjà ça, sa belle Samara avait donc un peu de poids dans le résultat, c’était prometteur. Il fallait tout de même pensé que les deux hommes n’avaient jamais eu de difficulté avec les femmes, alors Alec c’était une première avec Alec et sa tigresse, il fallait bien se tenir au courant non?

C’était sur qu’il savait de qui il parlait, il ne connaissait pas mille et une femme ayant un accent allemand aussi. Ça ne courrait pas les rues aux États-Unis. Les Allemands étaient généralement en Allemagne alors que les Américains étaient en Amérique. D’accord peut-être qu’avec les mouvements des mutants c’était moins évident maintenant, mais les règles générales étaient respectées. Enfin, son frère dit avoir parlé à la barmaid la veille, mais il n’en semblait pas persuadé. Est-ce qu’il faisait par exprès de faire le con de cette manière? Si oui, il faut dire que ce n’était pas très gentil pour notre pauvre Alec. Déjà qu’il ne pouvait pas l’étrangler à deux mains, faute d’un bras cassé. Il en avait quand même un en état et il pouvait bien trouver quelque chose à lancer à Malyk si celui-ci révélait avoir fais l’idiot. Ah et bien voilà l’aveu justement! Il avait prit sa place donc, en vengeance de ce qu’Alec avait fait il y a longtemps, avec Samara. Mais c’était complètement différent! C’était pour protéger son frère de l’amour qu’il avait fait ça, mais malgré ses efforts, voyez ce que ça avait donné! Rien, ils étaient maintenant en couple. Pour sa part, avec Leona, ce n’était pas par amour qu’il chassait cette proie, plus pour se prouver ses capacité de Don Juan… n’est-ce pas? Alors, où est-ce qu’Alec pouvait trouver quelque chose qui se lancerait bien? Pourquoi pas la boîte de mouchoirs qui était à côté du lit? Mais celle-ci était trop loin, alors revenons à nos bonnes manières, soit une petite bouboule d’énergie made in Alec. Le temps qu’il cherchait quoi lancé, son jumeau avait même rajouté à l’insulte en disant qu’elle n’était pas si méchante que ça au téléphone. Un regard noir de la part du politologue pour l’avocat, suivi de près par une boule d’énergie lunaire, froide et de la grosseur d’une petite pomme.

- Mais tu es complètement con? Pourquoi t’as fait ça?!

- Mais tu es complètement con? Pourquoi t’as fait ça?!

Il ne put même pas éviter la petite boule d’énergie bleuté qu’il lui lança, mais c’est qu’il devenait violent le petit Alec. C’était peut-être une corde plus sensible que prévue. Si c’était le cas, c’était de la faute d’Alec, c’était à lui d’en parler avec Malyk avant que Malyk ne fasse le con et de toute façon, il n’avait rien gâché… il c’était même confessé pour ne rien gâché! La boule lui passa tout de même au travers du corps, vive les spectres et vivent les systèmes d’auto-défense anti-froid. Il l’a senti tout de même un peu, mais préféra ne rien laisser paraitre, c’était lui le pro du spectre c’est dernier temps, fallait qu’il en garde l’apparence au moins. La petite boule alla geler la porte de la salle de bain, personne n’avait d’envie j’espère…

-Bah, au début parce que je m’ennuyais ferme tout seul à la maison et franchement, n’importe qu’elle autre fille tu n’aurais jamais réagit comme ça. J’ai pas pensé vérifier l’afficheur avant de répondre, désolé.

Il était un peu vexé que son frère réagisse comme ça, Malyk l’avait prit beaucoup moins mal quand Alec lui avait fait le coup. Il l’avait même prit un peu en riant. Samara n’avait pas été une proie facile non plus, en fait… dans cette relation Malyk doutait de qui était la proie pour qui… Samara avait plutôt fait se qu’elle voulait de lui, soit devenir ami et ensuite… beaucoup plus tard, ils s’étaient décidé, mais sinon… rien de très rapide comme cheminement. Alors pourquoi est-ce qu’il le prenait aussi mal lui. Non mais, il allait se le payer tout seul son stupide guérisseur si Malyk devait aller se faire réchauffer la cervelle ailleurs. Fallait pas non plus exagérer, ce n’était qu’une fille après tout… Une parmi tant d’autre, c’était pas ça qu’Alec disait, juste une proie un peu plus difficile…

-En plus, c’est juste une proie non? Une de plus, mais en plus difficile, c’est pas ça que t’arrête pas de répété?

Là, il regarda son frère, son regard perçant braqué sur lui, expression neutre sur son visage. Il voulait une réponse franche, il voulait savoir ou en était son frère. Si Malyk était en couple et qu’il appréciait la stabilité que ça lui apportait, peut-être que c’était quelque chose qui manquait à son frère, il en savait rien et ça l’énervait beaucoup. Ils n’étaient plus tout à fait sur la même longueur d’onde tous les deux, il fallait remettre les cadrans à l’heure et c’était maintenant ou jamais non?

Ah oui, les spectres. C’était rendu la nouvelle méthode de son frère pour éviter les boules d’énergie que son frère lui envoyait de temps en temps. Reste que ça défoulait un peu quand même. De plus, il n’avait pas vraiment voulu l’atteindre. Il savait que le froid, ce n’était pas agréable pour son frère, comme le chaud l’était pour lui-même. Et puis, il aimait son frère et ne voulait pas rester «en froid» avec lui! Et puis, la raison que lui donna Malyk n’était pas la meilleure, ou pas celle qu’Alec voulait entendre. Parce qu’il s’ennuyait… mais oui, c’est ça! Comme s’il n’avait pas plusieurs trucs à faire : travail, loisir ou… Samara. C’est vrai quoi, Alec n’entrait même plus dans les priorités de son frère. Il y avait de quoi lui en vouloir, mais non en même temps. Son frère avait le droit d’être heureux et prisonnier d’une femme si ça lui tentait. C’est juste que pendant ce temps, Alec lui se cassait les dents sur une femme, la première, qui lui résistait. Pauvre de lui!

- Toi t’ennuyer? Samara n’était pas là pour te trouver de quoi de plus plaisant à faire?

Alec n’aidait pas son cas présentement. S’il ne voulait pas froisser son frère, il n’allait pas dans le bon sens. Malyk ne semblait pas comprendre pourquoi son frère agissait comme ça. Ça devait être suite à l’accident et par jalousie un peu. Pas seulement à cause de Samara, mais aussi parce que justement, Leona était sa proie, pas celle de son frère. Alors c’était à lui d’œuvrer pour sa cause, pas à son frère. C’était bien gentil tout ça, mais Alec se débrouillerait seul! Comme il le faisait toujours ces temps-ci…

- Oui, c’est une proie difficile, mais c’est ma proie!

- Toi t’ennuyer? Samara n’était pas là pour te trouver de quoi de plus plaisant à faire?

Il releva un sourcil, c’était quoi ça? Pourquoi mêler Samara à tout ça? Elle n’avait rien fait, elle n’était même pas présente, d’où le « tout seul » non… ?

-C’est quoi cette réaction merdique? Samara n’a rien à voir avec ça… Franchement…

Il ne savait pas quoi dire à son frère, il n’arrivait même pas à mettre cette réaction sur les médicaments, le bras cassé non, c’était juste une attaque directe à Samara. À son couple!

- Oui, c’est une proie difficile, mais c’est ma proie!

Il se leva, Malyk était de type fuyard dans se genre de situation, c’était ainsi il n’y pouvait rien.

-Garde la ta proie, j’en veux pas, je suis en couple. Désolé de m’être mêler de ça sans savoir, je n’aurais pas cru que c’était si important pour toi. Me mêlerai plus de tes affaires promit. Tu l’as rappellera par contre, parce que tu avais rendez-vous avec elle demain… mais puisque c’est moi qui ai prit l'adresse en note je suppose que tu n’en voudras pas…

Il envoya valsé le petit papier sur le lit. Il n’aimait pas être en froid avec son frère, mais c’était son frère qui était en froid avec lui. Il… il… il lui en voulait de quoi au juste?

-Juste comme ça? C’est quoi ça? Une crise de jalousie? La question est pourquoi? Parce que j’ai décroché le téléphone à ta place ou parce que j’ai une copine et que ça tu ne le digères pas encore? Tu m’en veux pourquoi? Pour être en couple ou pour avoir parler avec ta proie du moment? Depuis que tu sais pour Samara et moi, tu as mis un froid entre nous, c’est chiant et déprimant à la longue… mais je l’aime, alors si tu es jaloux de mon couple… on a un problème mon frère, parce que je ne veux pas avoir à choisir. Alors dit moi… parce que j’ai de la difficulté à te comprendre là…

Il était sincère et franchement, il était vraiment triste de la tournure des événements. Il était heureux et finalement comblé, pourquoi est-ce que son frère voulait absolument ruiner son bonheur de cette façon? C’était égoïste et vraiment petit… même venant d’Alec.

Merdé… oui il avait parfaitement merdé sur ce coup-là Alec. Pourquoi accuser son frère pour quelque chose qu’il avait fait pour aider son frère. Là, le politologue était en train de faire l’enfant. Ce n’était pas de sa faute non plus si Malyk et lui était jumeau et qu’ils avaient passé toute leur vie ensemble. Malyk était le meilleur ami qu’il avait toujours eux et il était aussi son confident. Maintenant, il devait le partager avec une fille. C’était quoi cette idée aussi de s’attacher? Jamais aucun des deux n’en avait eu besoin jusque là. Ils avaient tous deux eut des aventures à gauche et à droite, ne restant avec la même fille que très peu de temps. Ça avait bien marché jusqu’ici, pourquoi diable est que Michael faisait autrement maintenant? Et puis, surtout qu’une fois en couple, il fallait s’occuper de «sa douce moitié». C’est ce que Malyk faisait présentement, et voilà pourquoi Alec éprouvait de la jalousie. Car oui, c’était bel et bien de la jalousie, il enviait Samara d’avoir toute l’attention de son frère depuis qu’ils sortaient ensemble, mais est-ce que le jaloux l’avouerait devant son frère? Peut-être pas pour le moment vu le ton que la conversation avait pris. Vous voyez ce que ça fait les femmes? Ça ne fait qu’amener du trouble entre les hommes! Quant à la barmaid, c’était semblable non? Et puis, est-ce qu’Alec était en train de s’attacher à cette tigresse, d’où sa colère et son sentiment de possession? Si tel était le cas, peut-être devrait-il revenir dans le droit chemin et ne pas aller au rendez-vous du lendemain. Ainsi, Alec serait protégé des femmes LUI! Il laissa son frère faire son monologue sur la jalousie. Bon d’accord, il n’avait pas tord en disait qu’il y avait un froid entre les jumeaux depuis l’annonce du nouveau couple. Vous savez, tout allait bien alors qu’ils étaient trois colocataires et non pas un couple avec le frère du copain. Ce n’était plus pareil et ça Malyk ne semblait pas le comprendre.

- Attend… J’AI mis un froid entre nous deux? Come on Michael! Tu crois que vous avez besoin de moi dans le décor? Entre moi et une plante pour votre couple, il n’y a pas de différences. Tu l’aime parfait, aucun problème avec ça. Je peux vous laisser ensemble pour votre bonheur si vous voulez. Je pensais justement à retourner à Londres pour y trouver un travail plus intéressant que simple politologue… ambassadeur par exemple. Je vous laisse ma chambre pour vos futurs enfants si vous voulez!

- Attend… J’AI mis un froid entre nous deux? Come on Michael! Tu crois que vous avez besoin de moi dans le décor? Entre moi et une plante pour votre couple, il n’y a pas de différences. Tu l’aime parfait, aucun problème avec ça. Je peux vous laisser ensemble pour votre bonheur si vous voulez. Je pensais justement à retourner à Londres pour y trouver un travail plus intéressant que simple politologue… ambassadeur par exemple. Je vous laisse ma chambre pour vos futurs enfants si vous voulez!

-C’est vraiment ce que tu crois? Mon Dieu Alec, c’est pas le bras qui faut te réparer, c’est l’esprit. Je ne pourrai jamais choisir entre toi et elle, parce que le choix ne se fait même pas, c’est toi qui prime. Tu es mon frère, une partie de moi merde! Alors arrête de faire l’enfant deux minutes. Oui je suis en couple et alors? Si tu veux passer du temps avec moi arrête de cruzer à gauche et à droite deux minutes et relève les yeux de sur ta queue men, je fais que ça t’attendre moi pour passer du temps avec toi ailleurs que dans un bar où au bout de 5 minutes on est chacun de notre coté à forniquer. Je suis passer à autre chose, o.k. oui c’est vrai, mais c’est pas la mort non plus franchement, réveil, t’a plus 15 ans !

Là c’était la goute, il avait déblatéré le tout de façon sec et directe, il était vraiment furieux contre son frère. Furieux était même petit comme terme. Il bouillait intérieurement, la preuve, ses yeux flambaient de plus en plus des ses mains commençait à dégager de l’énergie, beaucoup d’énergie. Manquait juste de l’envoyer en pleine gueule de son frère et le soulagement se ferait tout seul. Plus de tension. Il se rapprocha de son frère, mais préféra taper dans le mur à la place. C’était plus douloureux pour lui, mais au moins il n’avait pas fait de mal à son petit frère. La tension redescendait peu à peu. Le mur par contre, était d’une jolie couleur charbon, légèrement creusé par le coup et la brûlure, chose que Malyk ne remarqua même pas. Malyk ne se mettait jamais en colère ou dans de très rare cas, mais là, son frère lui faisait du mal, mais vraiment. Il le blessait à même les sentiments, il tapait vraiment bas cette fois là. Sa voix était neutre, dénué d’émotion, un simple trémolo de tristesse qu’il essayait d’enfouir loin, très loin, il ne le regardait même plus.

-Si tu veux partir, va-t-en, je ne serai pas ta laisse ici. Tu veux jouer avec des Cordelian, vas-y, je te souhaite grand plaisir. Retourne à Londres te cacher sous la richesse et les jupes de maman, loin de la seule fille qui n’a pas voulu de toi au premier regard. T’es pas mieux que moi finalement, tes problèmes tu les fuis aussi. En restant tu risques de te faire rejeter et en plus, tu vas voir que l’amour c’est possible même pour les Percy. Ça doit vraiment être horrible, hein? Si tu es trop con pour comprendre que vivre sans toi c’est impensable pour moi et que Samara te prend pour son frère, un grand frère irritant et un peu trop blagueur, mais un frère pareil, si tu comprends pas, c’est que tu ne nous mérites pas. Retourne à Londres, continu ton nombrillisme et lorsque tu auras envie de vivre et de penser un peu aux autres. On sera là et on va t’attendre et tu sais pourquoi?

Il releva les yeux vers son frère, plongeant son regard dans le sien.

-Parce que nous, on a pas peur de t’aimer. J’apprends c’est quoi l’amour et j’aime ça. Je suis désolé si mon bonheur te fait du mal, mais je ne renoncerai pas à être heureux pour retourner à se que j’étais avant… c’est tellement… vide comme vie finalement… Tu aimes, parfait c’est ton choix, mais plus le mien, sorry.

Il soupira et se dirigea tranquillement vers la porte, il n’avait rien à rajouter non?

Qu’était-ce que ces paroles là? Un ensemble mot pouvait-il être autant douloureux que ça? C’était impossible, ce n’était que des mots. Sur le moment, Alec aurait préféré qu’on lui casse chaque membre, un à la fois, que d’entendre les mots que son frère lui disait. En plus, Alec n’avait jamais vu son frère dans un tel état. Ce n’était pas de la rage, de la colère ou de la fureur. C’était pire. Rien ne pouvait décrire ça. Il fallait voir le regard qu’il avait et l’énergie s’accumuler dans ses mains. Oui, le frapper, les mains remplies de cette énergie qu’Alec n’aimait pas… ça aurait presque fait du bien. Malyk aurait du se défouler sur lui, le frapper, le brûler ou les deux, mais s’il vous plaît, pas ses mots-là. Malyk avait donc tant changé sans que son frère, celui qui partageait tout, son complice de toujours, sans qu’il ne s’en rende compte. Il avait vraiment été aveugle sur ce coup-là et il avait manqué quelque chose d’important. Malyk avait maturé, c’était évident, mais pas lui Alec, qui restait encore en retard par rapport à son frère qui n’avait qu’à peine quelques minutes de plus que lui. Donc, ces quelques petites et minuscules minutes avaient-elles fait en sorte que le politologue se retrouve maintenant dans un retard mental aussi grand. Cela représentait un fossé entre les deux frères. Entre jumeau, jamais il ne devrait y avoir ce genre de fossé. C’était malsain pour tout les deux. Ça allait ruiner le moral d’Alec le peu qui allait lui rester.
Maintenant, la question de ce qu’il fallait faire restait. C’est vrai qu’Alec avait songé à retourner à Londres, mais pas sans Malyk. Sur le moment, cette pensée n’était même pas envisageable. S’éloigner pour quelques temps, c’était sans doute la chose à faire. On le croyait incapable d’aimer, mais c’était surement par amour de son frère qu’il allait partir. Il voulait le bonheur de son frère quoique Malyk en pense. Il l’aimait et voulait rester avec lui, mais avec ce qu’il venait de lui dire, ça ne se pouvait pas. Jouer avec les Cordelian, fuir une femme qui le rejetait être sous la protection parentale… Malyk pensait vraiment ce qu’il venait de dire? Il trouvait qu’Alec n’était qu’un imbécile, crétin et égocentrique? Comme est-ce que cela pouvait être impensable de vivre sans être comme ça alors? Bien qu’il fût triste et malheureux, Alec n’en laissa rien paraître, surtout quand son frère planta son regard dans le sien. Notre lord anglais était quand même un homme orgueilleux et puis, s’il partait, autant paraître indifférent afin que Malyk croie qu’il serait bien ailleurs. Ne pas lui mettre d’autres peines sur le dos. Lorsqu’il lui dit que la vie qu’il menait, c’était une vie vide et qu’il ne voulait plus connaître ce genre de vie, ce fut une autre pointe de plus qui perça Alec. Est-ce qu’il faisait quelque chose de bien finalement? Il venait de réduire à néant ou presque sa relation avec son frère, donc avec Samara et son travail, il s’y emmerdait complètement. Alors si séduire les femmes la nuit n’avait plus aucun sens… que faire? Et Samara… la connaissant, elle se sentirait surement mal lorsqu’elle entendrait ce qui se serait passé. Déjà qu’avant qu’elle ne sorte avec Malyk, elle se sentait un peu mal d’être entre les deux frères… De plus, Malyk avait bien dit qu’elle considérait Alec comme son grand frère… et bien le politologue la considérait aussi comme sa petite sœur, en quelque sorte. Ce qu’il était con finalement! Il n’y aurait pas un mutant dans le coin pour faire revenir le temps en arrière et avertir Alec de mieux choisir ses mots et faire attention à ce qu’il ferait? Ça lui donnerait un assez gros coup de pouce bien apprécié! Un miracle n’était surement pas à attendre. On ne pouvait pas effacer facilement ce qui venait d’être dit. Même que cela ne serait sans doute jamais effacé complètement. Il faudrait un peu de temps avant que les jumeaux se parlent à nouveau sans se lancer des boules d’énergie ou tout ce qui pourrait traîner à proximité.
Son frère prenait déjà la direction de la porte, prêt à s’en aller. Aller Alec dit lui quelque chose d’intelligent pour une fois. N’importe quoi qui pourrait le retenir afin de continuer sur la conversation sur un ton plus doux et moins agressif, vite avant qu’il ne passe la porte, creuse-toi la cervelle! Vas-tu donc le laisser partir de cette manière?

- Malyk…

C’est ton frère, ton reflet, ton confident, ton meilleur ami… tu ne veux pas le perdre! Pas de cette manière, seule la Mort est sensée pouvoir faire ça, pas une stupide querelle de jalousie dans laquelle les couteaux ont volés bas. Les paroles qu’avait dises Alec, il ne les pensait pas toutes, il s’ennuyait seulement de son frère. Sur ce point peut-être on pouvait dire qu’il était égoïste, mais pouvait-on vraiment lui en vouloir? En plus, Malyk avait réussi dans tout ce qu’il avait entrepris. Qu’avait-il réussi lui? Politologue… bravo… Grosse réussite… Un métier plus qu’emmerdant à passer la journée les yeux fixés sur un écran lumineux pour lire des trucs assez emmerdants sur la politique. Disons que ce n’était pas le plant de carrière qu’il avait pensé. Aurait-il pu exercer un autre métier? Professeur, pas assez payant ni prestigieux pour ses parents. Médecin? Il ne se voyait pas vraiment s’occuper des gens blessés ou malades, et c’était déprimant comme travail. Alors que travailler dans la politique, il croyait voyager un peu avec ce métier, rencontrer des gens, mais non. Enfin, avant que son frère ne quitte la salle d’hôpital déprimante, Alec dit à l’adresse de son frère :

- Désolé…

C’était déjà un bon pas de la part du jeune homme, bien qu’il en faille plus pour que ça s’arrange. Pour l’instant, il avait envie d’être seul un peu. Quand son frère partirait, il appellerait Samara afin d’avoir le numéro de Leona et annuler le rendez-vous. Ça ferait plaisir à la barmaid et Alec aurait le temps de se trouver un coin où aller pendant un temps. Soit il se louerait un petit appartement, soit il irait dans un hôtel. Il trouverait bien quelque chose.

- Malyk…

Il s’arrêta tranquillement, il attendait sans toute fois regarder son frère en face. Il lui avait fait du mal, trop de mal pour une première dispute. Pourquoi est-ce qu’il avait agit comme ça? Pourquoi avaient-ils tous deux prononcés autant de méchanceté. Malyk pensait à peine la moitié de se qu’il avait dit. Il était trop tard, Alec c’était attaqué à Samara, c’était une bassesse, surtout entre frère. Il s’était toujours soutenu, aimé, apprécier et maintenant, Alec laissait tout tomber pour quoi? Parce que Malyk avait eu le bonheur de rencontrer une femme majestueuse, magnifique, aimante et tout simplement magique. Parce qu’il c’était laisser aller à aimer pour une fois dans sa vie. Parce qu’il avait osé avoir des sentiments pour une autre personne que lui-même ou son frère. Comment est-ce que deux frères pouvaient se jalouser un bonheur, ils devaient le partager, pas se l’arracher. Pourquoi… comment avait-il … Il ne le comprenait plus, c’était surement le pire déchirement pour Malyk en se moment. La pire des blessures, il sentait le gouffre s’étendre entre lui et son frère. Si noyer? Oui, ça serait une excellente idée. Peut-être que ça les rapprocherait de nouveau… C’était une éventualité finalement…

- Désolé…

Il serra la machoire, le point. Même ses excuses, aussi franche soit-elle ne guérirait pas la blessure qu’il venait de lui faire. C’était vraiment un : « Reste à moi, ne soit pas heureux, je suis ton frère! », comment pouvait-il lui demander une chose pareil! Il était capable d’aimer pour deux! Il était capable de se gérer un frère et une copine! C’était lui qui n’arrivait pas à gérer la solitude que lui laissait le couple de son frère, c’était surement ça, sinon… c’était de la méchanceté tout simplement… et ça… Malyk refusait de l’accepter, pas venant d’Alec, pas de lui.

-Pas autant que moi mon frère. Jamais autant que moi.

Il réussissait à contenir le trémolo dans sa voix avec peine, alors sa voix ne portait pas bien, elle était défaitiste et neutre. Alec pourrait bien voir que Malyk était défait, triste et terne. Il vint pour passer la porte, mais rajouta pour le blessé :

-Je vais payer le guérisseur et je m’en vais… tu prendras un taxi…

Et il sortie. Il ne voulait plus rester dans cette chambre de mort. Ne voulait plus avoir à faire avec son frère. Il n’en pouvait plus, il se sentait mal, déchiré, torturé. Il se dissociait d’une partie de lui-même à cette instant. Plus il s’éloignait, plus sa respiration le faisait souffrir. Il reprit tout de même contenance devant l’infirmière, il paya le nécessaire pour la guérison de son frère. Il y tenait pareil, espérons qu’il le sache encore. Peut-être qu’il doutait aussi de ça finalement…

C’était quoi là… la… la fin?

Oulà! ... RP bouillant terminé Wink

je vérrouille

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