Suicide en vue, ou plutôt une sortie en boîte [Megane]

Alors, si on résume la situation, Loïc avait appelé sa collègue, Megane, pour sortir dans un bar avec elle. Vu comme ça, on pouvait dire que le jeune homme était vraiment suicidaire, n’est-ce pas? Dans un bar, plein de bruit, plein de monde et où Loïc n’entendrait même pas ses propres pensées. C’était vraiment con de sa part finalement. Pourquoi alors avait-il appelé Megane pour lui demander s’il pouvait s’incruster? Ça aussi c’est simple, parce qu’il avait suivi le fils de ses pensées durant la journée et qu’il avait eut le gout de l’accompagner dans sa sortie du soir. C’est une bonne raison? Enfin, après que Megane eut raccroché, il devait commencer à penser à se préparer. Il avait déjà soupé, mais il devrait porter autre chose que son habit de nettoyeur, vous ne pensez pas? Une douche ne ferait pas de tord non plus. Il passa donc par sa chambre en premier, afin d’y prendre quelques morceaux de vêtements. Rien de bien compliqué toutefois. Un pantalon noir tout simple et un chandail à manche courte avec des dessins imprimés dessus. Cela ferrait bien l’affaire. Alors, ses vêtements en mains, il alla dans la salle de bain pour une douche rapide. Lorsqu’il fut tout propre, il s’habilla puis vint le moment de se coiffer. Vite dit comme mot ça, se coiffer. On va simplement dire qu’il se regarda rapidement dans le miroir pour placer ses cheveux. Pas trop compliqué quand même! Il était maintenant prêt. Il mit son portefeuille dans ses poches, avec son badge. Il enfila une veste bien chaude puis, il prit son téléphone dans une main avec ses clés d’appartement. Il verrouilla celui-ci et descendit dans la rue. Il regarda l’adresse que lui avait texter Meg. Il pouvait bien y aller à la marche et il avait le temps. Ça ne faisait de mal à personne de toute manière de marcher. Après une vingtaine de minutes de marche, il vit le bar non loin de là. Il se posta devant et attendit l’arriver de sa collègue.

Elle avait mangé lentement sa glace, elle n’était pas pressé non plus, elle était même en avance sur leur rendez-vous techniquement. Donc, elle prit place devant la télé pour passer le temps et finir sa glace, c’était quand même long être seule tout le temps, alors la télévision et la musique devenait une bonne façon de ne pas trop voir sa propre solitude. Bref, elle mangea, ensuite elle prit son temps pour se maquiller. C’était un art ça, c’était long et il fallait s’appliquer. Elle ne quitta pas son miroir avant de décréter officiellement qu’elle était magnifique et ou au moins extrêmement attirante dans son genre. Elle n’était pas du style femme fatal, non, ça elle avait déjà essayé et ça ne lui allait pas. Non, elle avait juste l’air d’une femme sur d’elle, confiante, séduisante et qui savait exactement se qu’elle voulait. Dans se cas si, elle voulait de l’attention, de la compagnie et si elle était chanceuse, du sexe. Quoi? Pas parce qu’elle en avait déjà eu qu’elle devait être rassasié. Ça avait été divertissant, très… passionné et surtout stressant, bref, vraiment bien. Il avait eu beaucoup de point sur se coup-là le Loïc, mais… en même temps, sa manquait d’intimité quand même. Donc, aussi bien récupérer le manque d’intimité se soir. En plus, c’était bizarre, mais… elle ne voulait pas récupérer trop d’intimité avec Loïc, elle ne voulait pas qu’il se fasse d’idée et elle non plus. Elle avait fait une croix sur les relations, c’était de la perte de temps et finalement toujours des plus désagréable au final. Donc, rien que du sexe, c’était son nouveau mot d’autre. Elle quitta donc son appartement, passant une dernière fois son apparence au peigne fin. Ses cheveux étaient coiffés, elle était très bien habillée et son maquillage était impeccable. Elle put donc passer la porte en sachant pertinemment qu’elle allait faire tourner des têtes se soir et c’était se qu’elle voulait. Tout était donc parfait.

Le trajet fut tranquille, elle n’était pas en avance, mais pas en retard non plus. Juste qu’elle n’avait pas été très pressé, malgré le fait qu’elle marchait vite de nature. Elle arriva donc, elle avait texté Loïc en raccrochant et il était là, éternellement à l’heure. Elle ne put s’empêcher de sourire, en fait, elle ne s’empêchait jamais de sourire, mais là au moins, c’était assez franc dans le style sourire de « ravie de te voir ». Il était là, le voir sans son habit de nettoyeur lui faisait encore un peu bizarre, mais la rencontre avait quelque chose d’amusant. S’ils rencontraient d’autres nettoyeurs, ils devraient s’amuser à jouer les bons collègues. Ensuite… expliquer que les bons collègues ne sortaient qu’à deux… ça serait plus de défi, mais elle saurait le relever. Elle se rapprocha donc de lui, sourire aux lèvres. Gardant une distance respectable. Elle avait un manteau de soirée assez chaud, elle n’avait qu’une envie, entrer pour le retirer.

-Salut. Prêt à mourir?

Son sourire c’était transformer en sourire moqueur. Elle n’y pouvait rien. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi Loïc voulait sortir dans un bar remplit à craqué de penser en tout genre. Peut-être qu’il cherchait à améliorer sa capacité à tout mettre à off et la meilleure façon de faire… c’était de l’utiliser.

Il n’était pas éternellement à l’heure voyons… il était ponctuel. C’est une nuance quand même. De plus, il n’aurait pas supporté d’arriver en retard, même si ce n’était que pour une sortie entre collègue. Quand même, il avait sa réputation à tenir, même si Megane s’en foutait surement. Bref, il était déjà là avant que la jeune femme n’arrive, piétinant sur place un peu et serrant son manteau autour de lui pour conserver un peu de chaleur. Bien que le plus dur de l’hiver devait être passé, il n’en restait pas moins qu’il faisait froid. La température était capricieuse aussi, et elle faisait à sa tête, à moins qu’un mutant ne la contrôlant ne soit capable de la contrôler pour une ville en entier et décider pour tout le monde du temps qu’il faisait. Tout ça pour dire qu’il faisait relativement froid. C’est beaucoup de mots finalement pour dire si peu de choses. Alors, après un tout petit moment d’attente seulement, sa collègue arriva à la marche. C’est vrai qu’avec sa vitesse, elle ne devait pas avoir besoin de prendre de taxi. En plus, c’était plus agréable de marcher et de regarder les étoiles. Loïc l’entendit arriver, juste avant de la voir. En fait, il du se tourner pour lui faire face et la saluer, mais il reconnaissait ses pensées. Il les entendait si souvent, il s’y était donc habitué, comme à celles de ses autres collègues. Il lui fit un petit sourire, surtout aux paroles de Megane. Elle avait raison, il allait mourir s’il entrait dans le bar, mais il allait le faire. Il était suicidaire ce patrouilleur là!

- Prêt seulement si quelqu’un se charge de mes funérailles et comme c’est toi qui m’accompagne, je compte sur toi!

C’est qu’il tentait de faire de l’humour! Peut-être plus de l’ironie, mais c’était semblable quand même et surtout différent de la part de Loïc. Il n’était pas le clown de l’équipe disons. Plutôt le gars sérieux, qui obéis aux ordres et qui fait ce qu’on lui demande. Le gars sérieux, oui c’était ça qu’il était Loïc, pas l’humoriste!

Megane avançait lentement –pour elle- mais surement. Bref, elle avait abordé le suicidaire de service, donc Loïc. C’était un peu bizarre de le voir soudain sortir de sa coquille, mais bon… c’était peut-être le sexe qui lui faisait ça. Ah oui, il était là… faudrait réguler les pensées un peu. Un filtre? Très bonne idée, il allait surement apprécier le geste quand même. Il était une petite nature le pauvre télépathe. Malgré qu’il n’était pas mal aujourd’hui, mais… le filtre, c’est vrai. Bref, elle c’était rapprochée et lui souriait, un air un peu moqueur quand même. Elle trouvait l’idée de le trainer dans une boite surpeuplé pour le simple… plaisir de… pour elle danser, mais pour lui… aucune idée. Bref, il apprendrait bien à gérer ses pouvoirs un jour ou l’autre…

- Prêt seulement si quelqu’un se charge de mes funérailles et comme c’est toi qui m’accompagne, je compte sur toi!

-D’accord, ça me va, tu veux une grande boite ou un petit pot?

Elle lui souriait, l’air un peu sadique. Elle le prit par le col du manteau et l’entraina dans la boite sans vraiment attendre sa réponse. Elle riait déjà, la soirée s’annonçait vraiment bien. C’était elle l’ironique et l’humoriste du groupe, alors embarquer dans le jeu de Loïc, c’était si facile. Elle entra donc, payant son entrer qui franchement, était ridicule, mais… elle était une femme, c’était donc très normal. Ensuite, elle retira son manteau, le mettant au vestiaire. Elle n’avait pas honte de son corps, n’y de sa tenue, alors elle arriverait certainement à mettre le grappin sur un beau spécimen pour… le filtre, c’est vrai. Bref, elle se rapprocha de Loïc, la musique était extrêmement bruyante et… il y avait une surdose de population se soir. Elle n’avait pas le réflexe de lui envoyer ses pensées au lieu de parler, de toute façon, ça devait être autant le vacarme dans sa tête qu’à l’extérieur avec la musique. Elle s’en approcha donc de beaucoup pour lui dire à l’oreille :

-Alors, tu veux commencer par quoi? Tu m’as dit de pas savoir danser. Donc, te restes plus qu’à boire jusqu’à se que tu n’entendes plus aucune pensée, c’est ça?

Elle avait un sourire moqueur, mais surtout joyeux et rieur. Elle s’amusait déjà et sa compagnie aidait dans se sens. Elle l’aimait bien finalement le télépathe. En plus, il faisait bien l’amour, bref… rien à redire contre le jeune homme. Il était plein de talent. Elle ne comprenait juste pas trop son envie du moment de se torturer de la sorte. Le pauvre, s’il était maso… il n’aurait eu qu’à lui dire… pas lui démontrer…

Bonne question qu’elle posait là, il voulait mourir et ensuite être dans une grande boîte où il moisirait jusqu’à redevenir poussière ou bien il prenait le chemin facile et demandait à ce qu’on le réduise en poussière tout de suite pour le mettre dans un petit pot. Bah, il était trop jeune pour penser à ça là! Et puis, ce n’est pas très motivant de songer à cela, et c’est même un peu déprimant! Bon, pendant qu’il réfléchissait à cela, il se fit entrainer par le col vers le bar. Il n’avait donc pas droit à encore quelques minutes sans migraine? On dirait bien que non, il allait devoir se mettre en mode survie dès maintenant. C’était à savoir maintenant s’il était capable de se mettre en mode survie. Aux dernières nouvelles… non. En espérant que Megane ne fasse pas tout pour l’achever. Elle en était bien capable après tout. Une fois à l’intérieur, Loïc commença à percevoir le vacarme, mais plutôt celui de la musique. Il paya son entrée à la suite de sa collègue ignorant les pensées des gens qui attendaient derrière eux. Un arrêt au vestiaire aussi, question de ne pas s’encombrer du manteau et le suicide était maintenant en marche. Megane lui demanda quel était le plan de match. Il n’était pas très danse en effet. Alors on boit? En plus, il entendrait moins les pensées des autres… peut-être… ou bien il ne s’en souviendrait juste plus!

- Un peu de courage liquide pour commencer au moins!

«Et pour survivre»

Ça il ne l’avait dit que dans sa tête, mais en même temps, ce n’était pas une chose que Megane aurait été offusqué d’entendre. Il était plaignard de tant en tant. Il avait bien le droit aussi de se plaindre, puisqu’il se dirigeait tête première dans un endroit où il savait qu’il aurait un mal de tête. C’était stupide quand même, vous ne pensez pas?

HG: Ce qui est entre guillemet, Meg l'entend Razz

Elle était dans la boite projetant son regard ici et là pour voir si elle connaissait des gens et s’il y en avait d’intéressant. Sa venue avait une raison quand même. Elle n’avait pas vraiment d’autre choix, sinon il ne lui restait plus qu’à se saouler, discuter avec Loïc et encore là… danser jusqu’à la fermeture et ou partir avec quelqu’un. Donc, elle préférait de loin commencer sa chasse maintenant, elle n’avait pas encore de cible, mais… ça viendrait. Elle n’avait qu’à se laisser désirer un peu, un tout petit peu.

- Un peu de courage liquide pour commencer au moins!

«Et pour survivre»

Ça c’était la réplique d’un vieil alcoolique quand même. Elle n’avait pas fait le lien entre se qu’elle avait entendu, elle n’avait pas regardé ses lèvres, donc elle ne put pas voir que la fin de la phrase n’avait pas été dite. Elle savait juste qu’elle l’avait bien entendu, mais même là… elle entendait plus ou moins ses propres pensés à cause de la musique. En plus, venant de Loïc, c’était quand même… spécial. Elle ne put que lui répliquer, très gentiment et très, très près de lui aussi. Quoi? Fallait qu’elle lui dise à l’oreille, sinon la musique empêcherait ses mots de porter.

-Du courage? Pourquoi du courage? T’a besoin de te mettre à off, le courage c’est pour aborder une fille qui te plait, pas pour entrer dans une foule quand même.

Elle lui souriait, un peu sadique quand même. Pas le choix, son plan était déjà fait. Elle l’entraina vers le bar par la main. Dominante la Megane? Non, non… c’est lui qui voulait venir, alors il ne repartirait pas quand même. Il y avait des limites à se qu’elle acceptait et se faire poser un lapin en plein milieu d’une soirée, elle n’était pas d’accord, loin de là. Megane était une fille très logique, mais elle n’eut même pas l’idée qu’elle pourrait peut-être être le genre de fille que Loïc pourrait être intéressé, elle avait couché avec lui, mais… pas de là en faire tout un fromage non plus. Ils n’étaient pas marier, n’y même en amour, alors elle n’y pensa même pas. Elle avait envie de s’amuser. Une fois au bar, elle se commanda un shooter de Jack, avant de tomber dans le moins fort. C’était comme ça qu’elle commençait chacune de ses soirées. Un shooter de Jack, ça venait de son adolescence débridé, chercher pas à comprendre. Elle en tendit un à Loïc, il voulait du courage? Elle lui en donnerait. Elle était doué pour boire la Megane. Elle lui souriait, l’air moqueur. Elle se rapprocha de lui, simplement pour lui dire à l’oreille :

-Tu veux être saoul dans combien de temps? Parce que je connais la manière rapide et la version lente, mais si tu veux la lente, moi je danse… avec ou sans toi. C’est toi qui vois.

Elle avait encore et toujours son éternel sourire. Il était si… si bien le Loïc, pourquoi est-ce qu’il n’avait pas toujours été aussi drôle hein? Bah… aussi bien rattraper le temps perdu pendant qu’il était bien.

Eille! Pas seulement pour aborder une fille que Loïc avait besoin de courage. S’il en avait besoin pour entrer dans une foule, c’était son problème à lui. Il était un grand garçon aussi donc il pouvait bien faire ce qui lui plaisait non? Enfin, puisqu’il n’avait pas trop le choix, il suivit Megane qui le traînait derrière elle. Elle bloquait toute éventuelle fuite de cette manière. Elle trichait là! Habituellement c’est logique qui devine les intentions des gens, pas le contraire! Tant pis, il allait vraiment avoir besoin de boire donc. Une chance, sa collègue lui laissait cette option. Ils se retrouvèrent donc devant le bar où Megane commanda deux shooter de Jack Daniel. Ah non pas du Jack! Le wiski c’est si mal, surtout en grande quantité en fait. Ça vous donne un mal de tête d’enfer. Moins pire que la téquila quand même. Oui oui, Loïc si connaissait en alcool. Il avait été adolescent lui aussi, comme tout le monde! Il prit le shooter qu’elle lui tendait et attendit afin de trinquer avec elle. Ensuite, elle s’approcha dangereusement de lui. Oui dangereusement, c’était Megane quand même, donc ça égal au danger quand elle est trop proche! Elle lui murmura quelque chose à l’oreille, en plus. Quand je disais qu’elle était dangereuse! Loïc se maîtrisa afin de ne pas frissonner, il ne fallait pas montrer de réaction quand même. Bref, Megane voulait savoir dans combien de temps Loïc voulait se retrouver bourré. Drôle de question quand même.

«Qui a dit que je voulais être saoul?»

C’est vrai quoi, il avait simplement dit qu’il voulait du courage liquide, il y a toute une nuance là-dedans! En tout cas, c’est parce qu’elle voulait danser qu’elle demandait. Elle voulait savoir s’il danserait avec elle finalement.

«Est-ce que je serais capable de résister à sa demande…»

Il était faible, oui, il le savait. Mais bon, il danserait avec elle on dirait bien!

- Je ne veux pas me retrouver complètement saoul cette nuit, donc je peux bien danser un peu…

Elle avait commandé. Le premier verre, toujours du jack, ensuite… elle y allait avec les propositions des mecs autours… quoi? Quand on se fait proposer un verre, un prend se qui passe et franchement, de l’alcool c’était toujours bon, surtout quand il ne coutait rien. Fallait juste pas se faire avoir avec les drogues, s’il y avait bien une chose que Meg ne touchait jamais, c’était ça. Pourquoi? Parce que sa drogue faisait effet dix fois plus vite et disparaissait aussi dix fois plus vite. Imaginez trois secondes notre Meg national sur du speed et calculer les probabilités de danger public, là on pouvait dire que Meg serait dangereuse, mais pas simplement parce qu’elle était près de quelqu’un quand même… elle n’était pas si méchante… Elle c’était donc rapprochée de lui. Réaction automatique, il se raidit. Non Hélène! Ne soit pas tordu! Je parle de l’action de se retenir… bon d’accord pas mieux. Contraction de tous les muscles du corps… merde pas mieux. O.K. eum… et puis… pense se que tu veux… c’est Meg et Loïc de toute façon… Donc, Megane lui avait quand même susurré à l’oreille et la réaction de Loïc la fit sourire quand même. Elle ravala toutes ses questions internes, elle y penserait dans… trois mètres et demi ça vous va?

«Qui a dit que je voulais être saoul?»

Elle s’éloigna un peu à cette réplique, regard curieux quand même. Toujours sourire moqueur aux lèvres quand même. Elle était tout près de lui, mais… n’avait pas senti son souffle quand il lui avait parlé. Bah, tant pis, elle… elle en aurait profité de ses sensations là… Pas plus de question que ça non plus. Il enchaina avec une autre question, mais là… elle le regardait bien. Pas un mouvement, mais… elle l’avait entendu. Minute papillon? Pourquoi il lui dirait ça… à elle? Elle releva un sourcil interrogateur, toujours sourire moqueur aux lèvres. Plus souriante qu’avant quand même.

«Est-ce que je serais capable de résister à sa demande…»

Est-ce qu’on résistait à Meg? Non, vraiment pas. Meilleur chance la prochaine fois Loïc. Elle ne le pensa pas trop fort quand même. Ne rajouta rien non plus. Pourquoi? Parce qu’avec toutes les pensées environnantes, il n’avait peut-être pas suivit ses pensées à elle, donc… elle pourrait vérifier sa théorie et… en profiter un peu.

- Je ne veux pas me retrouver complètement saoul cette nuit, donc je peux bien danser un peu…

Elle lui offrit un magnifique sourire de satisfaction à sa réponse. Oui, oui, un peu Loïc, bien sur, si tu le dis… quitte là trois secondes et trois te remplaceront de toute façon… on parlait de Megane quand même. Même si elle n’avait pas se pouvoir… elle était une véritable aimant à homme en manque, mais ça… elle s’en fichait, elle en profitait surement plus qu’eux au final. Elle leur commanda encore deux shooter, tequila cette fois. Elle adorait tout se qui était fort que voulez-vous…

-D’accord si tu ne veux pas être soul, je ne te forcerai pas à me suivre non plus.

Si elle, elle avait l’intention de se souler? Plus ou moins. C’était compliqué avec Megane. Elle gardait toujours le contrôle d’elle-même et digérerait l’alcool dix fois plus vite que tout le monde, donc… s’il fallait à une personne normal 4h pour digérer… il fallait moins d’une demi-heure à Megane quand elle si mettait… elle trinqua quand même avec lui, sans trop lui donner le choix non plus. Quoi? Il voulait du courage liquide non? C’était ses pensées à lui, donc… elle avait droit de lui proposer une dose de plus, elle était aimable la Meg, elle l’aidait à se mettre sur pose deux minutes. Ensuite… vous devinez? Elle l’entraina vers la piste de danse, il y avait foule, il ne fallait pas détester les contacts physiques, mais Meg… elle aimait le physique, alors pas de quoi paniquer. Elle se mit à danser « avec » Loïc. En fait, elle s’arrangeait plus pour qu’il s’amuse et qu’il oubli qu’il était entouré de gens, de penser et qu’en plus, il dansait. Megane n’avait aucun mal à être le centre de l’attention, maintenant… manquait juste d’attirer toute l’attention de Loïc sur elle. Si elle était la pire des agaces pour se pauvre petit patrouilleur? Oui totalement. Si elle sentait quelques regard d’envie sur eux, encore à répondre à l’affirmative. Les probabilités qu’elle se trouve de nouveaux compagnons dès qu’il voudrait prendre une pause? Trop élevé pour calculé. Si elle risquait de se faire payer des verres? Dépendrait de la proximité de Loïc se soir. Dans tous les cas, elle gagnait là non? Elle était bien, elle était en bonne compagnie, elle s’amusait et elle était… surement se qui se rapproche le plus d’être heureuse pour Megane. Elle espérait juste que son petit compagnon se décontracte un peu…

Une chance qu’elle n’allait pas lui demander de la suivre, parce que sinon, elle aurait eu un mec complètement saoul à ramener ou à mettre dans un taxi. C’est une bonne question ça, qu’est-ce que Meg ferait de son collègue s’il n’était plus en état? Le laisser à lui-même? Le raccompagner? Peut-être l’option du taxi était la plus envisageable après tout. De toute manière, selon les plans de base de Loïc, il ne devrait pas être saoul. Espérons seulement qu’il allait respecter ses plans de base. Il voulait garder le contrôle de lui-même, c’était une chose normale quand même? Non? Bref, ils trinquèrent une autre fois et Loïc bu ce que sa collègue lui avait si gentiment offert. Ce n’était pas deux simples shooter qui allait le rendre saoul non plus. Maintenant par contre, fini les shooter, il préférait se prendre de quoi qui allait durer un peu plus longtemps, et qui contenait moins d’alcool. Un autre bon plan. Il ne faut simplement pas oublier qu’il est un télépathe, dans un bar et qu’habituellement, les gens se trouvant dans un bar pensent à boire. C’est logique. Sauf que Loïc pourrait très facilement se laisser influencer par les pensées des gens qui l’entouraient, à priori par Megane, puisqu’elle était la plus près. Sauf que ce n’était pas certainement une bonne chose, d’un certain point de vu. Ça dépend toujours d’où on se place… Parce que, si Loïc était avec sa collègue dans ce bar, ce soir-là, ça ne devait quand même pas être pour rien. Ah et merdouille, c’était la piste de danse. Il n’aurait pas sa bière on dirait bien. Tant pis (ou tant mieux) parce que danser avec Megane, reste que c’était agréable. Beaucoup de gens, ou plutôt beaucoup d’hommes les regardaient danser. Ils n’avaient pas autre chose à faire que les regarder ceux-là? Bon faut dire que la danse avec Megane le faisait oublier peu à peu la présence des gens. Disons que sa médecine était efficace! Trop même peut-être.

«Succube!»

Il eut un sourire à cette pensée. Il disait cela à la blague bien entendu, sans se douter que ses pensées n’étaient pas seulement pour lui maintenant.

Ce n’était jamais une bonne chose de se laisser influencer par Megane, jamais, mais c’était quand même toujours très plaisant au bout du compte… Toujours deux cotés à une médaille… fallait simplement choisir. Avec Megane, le choix était simple, le vice ou la vertu, car oui, Megane n’était que vice, mais… lui apprendre la vertu pourrait être aussi un jeu intéressant, mais… qui oserait au fond, on parle de Meg après tout…

Elle l’avait tout de même entrainé avec elle, elle dansait bien, même surement trop bien pour la plupart des gens. Son vice préféré du moment, la luxure sans aucun doute. L’effet ressentit chez les gens autour, l’envie. Si elle continuait ainsi, elle toucherait l’orgueil de certaines femmes, la colère chez certains hommes et au final… elle aurait fait du bon travail. Ne lui manquait juste de boire plus par gourmandise, se faire payer chacun de ses verres par avarices et ne pas réfléchir avant d’agir par pur acédie. On adore tous notre Megane nationale surtout Loïc, sinon… il ne serait pas là à se torturer tout seul. En même temps, elle cherchait à se qu’il passe un bon moment, donc… elle s’occupait beaucoup de son Loïc, fallait toujours prendre soin de ses animales de compagnie, ils vous le rendent si bien au final… Elle le voyait se laisser aller de plus en plus, elle souriait, un magnifique sourire de victoire. Rien de mieux que de gagner pour se sentir heureuse non? Bientôt, peut-être même que Loïc se lâcherait la bride un peu et s’amuserait. Elle y comptait bien après tout. Il était si… influençable le pauvre.

«Succube!»

Il lui souriait, petit problème, elle ne l’avait pas vue bouger, donc… elle l’entendait lui? L’arroseur-arrosé c’est ça? Elle adorait l’idée, mais la cacha tout de même, elle voulait savoir ça lui prendrait combien de temps à lui avant de le remarquer et d’ici-là… elle pourrait très bien jouer un peu avec la tête de se pauvre petit Loïc, en plus… techniquement elle n’était pas totalement succube… elle ne le laisserait pas tombé tout de suite… mais plus tard surement… elle se rapprocha de lui, beaucoup trop pour notre petit Loïc et elle le savait très bien. Déposant un baiser aux commissures des lèvres de notre petit Nettoyeur. Se n’était pas un vrai baiser, puisque se n’était pas sur la bouche, donc… se n’était qu’amical et très inspiré, il voulait la traité de succube? Il allait bien y avoir droit. Elle enchaina quelques mouvements légèrement provocateur, souriante et magnifique comme à son habitude. Elle ne voulait pas le tuer… juste… qu’il se laisse aller un peu quand même… un tout petit peu.

-J’aime bien être avec toi.

Elle lui avait susurré le tout à l’oreille, laissant ses pensées claires pour qu’il puisse lire dans sa tête au cas ou la musique enterrerait trop sa voix. Pourquoi elle lui disait ça? Simplement pour augmenter le niveau du jeu. Elle voulait savoir se qu’il pensait vraiment et le pourquoi du comment. Si elle le surprenait, qui sait, elle aurait peut-être une réponse sans qu’il ne le sache… aussi bien jouer sur le sujet.

Être influençable, cela devait faire partie des défauts commun à tous les télépathes. Mais pour leur défense, on va dire que ce n’était pas de leur faute. À force d’entendre les pensées des gens, même sans le vouloir, à longueur de journée, il était beaucoup plus facile de se laisser influencer par ses pensées plutôt que par les siennes? Vous ne pensez pas? Bon d’accord, c’était à Loïc de pencher vers les sept péchés capitaux, mais qu’un seul en pensant comme ça : la paresse. Il avait bien droit à son vice lui aussi, Meg n’avait pas à tous les prendre pour elle. Le partage c’est bien aussi! Parlant de vice et de Meg, celle-ci le faisait exprès! Vous avez vu ce qu’elle venait de faire? Elle était près, beaucoup trop prêt, c’est mal! Elle jouait avec lui ou quoi? Elle faisait son agace en plus là! Bon c’était peut-être plus ce que Loïc croyait, parce qu’elle n’était quand même pas en train de le violer sur la piste de danse quand même! Elle n’était quand même pas si cruelle que ça sa collègue quand même, elle lui disait même qu’elle aimait bien être avec lui. Ça y est, Loïc ne comprenait plus rien, mais alors là vraiment rien! Leur «relation» est-ce que c’était sensé n’avoir aucun sentiment? À moins que Meg voulait dire qu’elle se sentait bien avec lui sans vouloir dire autre chose.

«Ah, mais pourquoi c’est si compliqué les femmes!»

Ce n’était jamais simple avec elles : elles disent oui mais veulent dire non ou bien elles disent non mais veulent dire oui. Il faudrait fournir un mode d’emploi à notre pauvre petit Loïc quand même, il était si perdu là. Bon maintenant il devait lui répondre quelque chose.

- Moi aussi.

Wow… quelle réponse! En fait, il espérait plutôt en entendre plus avant de se prononcer clairement sur le sujet. Il ne voulait pas s’enfoncer, pas encore!

Elle attendait de lui une réponse, une simple réponse mentale ou directe. Elle désirait qu’il se trahisse de lui-même, de savoir leur jeu prendrait qu’elle tournure. Si elle pouvait continuer de jouer avec lui… ou pas, ou bien si il était assez accroché pour qu’elle puisse monter le jeu d’un cran, un tout petit cran. Juste un échelon de plus, plus de défi, plus de plaisir, plus de tout finalement.

«Ah, mais pourquoi c’est si compliqué les femmes!»

Elle cacha son sourire dans un mouvement de danse un peu plus complexe, le touchant délibérément de façon très Meg, donc provocateur et sensuel au final. Elle tentait de cacher ses pensées, se n’était pas si difficile quand on pensait que lui devait entendre les pensées de tout le monde, donc juste tenté de baisser le volume des siennes et hop, le tour est jouer, il entendait tout le monde et pas elle. Bon d’accord, elle ne pourrait pas jouer se petit tour de passe-passe à n’importe qu’elle télépathe, mais à lui elle y arrivait, il manquait tous d’expérience dans la division quand même. Elle restait près de lui, toujours aussi près. Elle n’avait pas menti, elle se sentait bien avec lui. Un peu frivole, amusé, amusante et… belle, étrangement. Bref, elle aimait bien être avec lui, surtout qu’il était très influençable le petit Loïc, alors aussi bien en profiter un grand coup.

- Moi aussi.

Elle ne put s’empêcher de lui sourire. C’était une réponse si facile, une réponse qui voulait dire « tu veux que je te réponde quoi? » ou simplement « je ne me risque pas sur se chemin là, tu vas me tuer si je ne réponds pas se qu’il faut ». Étrangement, elle pariait plus sur le deuxième cas, vous savez… les femmes c’est si compliqué… il ne fallait quand même pas si risquer. Surtout pas avec une Megane Solyher en liberté. Qui était assez fou pour se frotter à une… comment? Succube? Alors pourquoi pas, aussi bien s’amuser. Elle aurait peut-être droit à un nouveau titre d’ici quelques semaines, Satan lui plaisait bien, Lucifer aussi, Belzébuth? Pourquoi pas finalement… elle serait choyé quand même. Ça l’amusait tellement tout ça. Elle continuait de danser, plusieurs regard sur elle, mais là… elle était simplement… concentré sur notre pauvre Loïc, il était sa cible se soir… jusqu’à ce qu’elle s’ennui finalement…

Le problème dans tout ça, c’est qu’elle voulait qu’il s’enflamme, qu’il se mette à… à… à la vouloir… elle voulait lui faire perdre la tête, qu’il sorte de son cocon, qu’il quitte son rôle d’homme sage et gentil pour voir il donnait quoi en… en homme fougueux, passionné, impulsif, en homme plus que désirable. Elle avait connu l’ange, oui bravo, maintenant elle voulait le démon, la bête sauvage, elle voulait savoir si cet homme en était capable. Elle voulait l’amener au-delà des limites possibles et inimaginables. Lui réaliser des fantasmes qu’il n’avait même pas encore osé avoir, osé s’avouer. Elle voulait le posséder tout entier, sans limite, sans honte et sans pudeur. Était-ce trop demandé? Bien sur que non, il n’avait qu’à accepter le pacte, le jeu… Il ne devait faire qu’une chose, accepté de jouer avec elle. C’était simple comme règle, mais quand on commençait à jouer avec elle, le jeu s’arrêtait seulement quand elle, elle le décidait. Elle s’approcha donc encore plus près, oui c’était possible, pour lui susurrer à l’oreille un simple :

-Je te veux.

Elle c’était remplis la tête de plein d’image, tout aussi plaisante pour elle, toute aussi gênante pour lui, pauvre petit homme. Images 100% Meg, démontrant son manque de pudeur général, elle n’avait honte de rien, s’imaginant lui faire mille et une choses tout aussi agréables, toute lié avec ses trois derniers mots. Elle était venu ici à la recherche d’une cible, mais… elle avait Loïc… pourquoi ne pas jouer avec lui encore un peu? Il avait quand même l’air d’apprécier leur petit jeu. Elle avait continué de danser, sourire carnassier aux lèvres, sourire de chasseuse, sourire aguicheur. Une Meg heureuse finalement.

Ce n’est pas bien de vouloir tuer et faire souffrir les pauvres petits Loïc sans défense! Alors qu’ils dansaient, il percevait parfois des images d’eux en train de danser, des pensées qui lui parvenaient de ceux qui les regardaient, des hommes surtout, qui le jalousait. Il les voyait bien eux à sa place, en train de souffrir le martyr (ou presque) devant cette succube! Bon c’est que ce n’était pas si désagréable que ça quand même! Après tout, son contact était agréable, sa compagnie aussi. En fait, il souffrait le martyr parce que justement, il était un pauvre homme faible et qu’elle le torturait avec ses contacts langoureux et sensuels! Donc, ce n’est pas très gentil de faire ça! Les images qu’elle faisait sans doute par exprès d’avoir étaient… cruelles! Oui bon, peut-être pas tant que ça aussi vu la teneur de ces images, mais bon! Mais le pire là dedans (oui oui, le pire des pires!) ce sont ces trois mots qu’elle prononça. Des mots, de simples mots ce n’est pas sensé être si terrible que ça tout de même! Le «je», pronom personnel utilisé pour dire que Megane voulait dire quelque chose. Le «te» qui représentait Loïc, évidement. C’est le verbe vouloir qui bouleversait tout. «Je te veux». Euh, attendez, Loïc a surement manqué un bout de conversation là! Elle s’adressait vraiment à lui? Bon, ils avaient quand même déjà couché ensemble, mais qui aurait pu croire que Meg récidive? Tout le monde, c’est vrai. Enfin, comment réagir à ça. Petit rappel, ils se trouvaient quand même dans une discothèque, il n’allait quand même pas la prendre là, sur la piste de danse!? (HJ : voici l’image mentale que reçoit Meg xD, celle d’eux, sur la piste de danse xD)

- Euh… il y a une traduction à ça?

Il voulait simplement s’assurer qu’il avait bien compris aussi, ne pas passer pour un pervers tout de même!

Elle dansait comme si de rien n’était, à l’affut de chaque parcelle de pensée qui pouvait ne pas lui appartenir. Elle attendait, comme un tigre attendant patiemment sa proie. Rien ne pouvait vraiment la déconcentrer de sa cible du moment. Les autres hommes? Bah… nul et ennuyant, Loïc par contre… il ne constituait pas un défi, mais bien autre chose… Peut-être le fait qu’il l’avait compris tout de suite, se surnom qui lui avait attribué, loin d’être en lien avec ses pouvoirs, loin de tout le reste, mais tellement proche de ce qu’elle était vraiment, de ce qu’elle devint avec les années. Elle voulait lui prouver qu’il avait raison, qu’il avait tord de tenter de si frotter, tord d’être avec elle. Tord d’être faible et elle jouerait avec lui jusqu’à ce qu’il parte, parte loin, comme les autres. Loïc était un faible, il ne survivrait pas longtemps à ses cotés. Comme son père disait si bien, Meg était une personne corrosive. Néfaste pour son environnement, rien de mieux pour faire fuir quiconque…

C’est là qu’elle capta l’image, elle ne put s’empêcher de sourire. C’était elle et lui, sur la piste de danse, mais on était loin d’une danse normal… c’était beaucoup plus… charnelle comme danse. Elle avait gagné, son piège se refermait tranquillement sur sa proie. Telle une veuve noire, elle aurait se qu’elle désire se soir encore. Il parla, elle n’entendit pas vraiment, mais elle fixait ses lèvres.

- Euh… il y a une traduction à ça?

Il était perdu le pauvre, comme à chaque fois avec elle. Il l’a quitterait bientôt surement, il l’a quitterait pour quelque chose de plus certain, de plus sur, de moins bizarre, de moins difficile à suivre, de moins… corrosif, mais pour le moment, il lui appartenait. Elle joignit à son mouvement un regard alentour, calculant, une série de chiffre, de variable. Peu de chance que quelqu’un de la brigade soit là, les voit ensemble. Elle se rapprocha donc encore. Comme si de rien n’était, elle l’embrassa. Un vrai baiser à la Meg, celui qui s’arrête, mais qui donne l’impression de ne pas être le seul. Le genre à laisser un désir amer puisque inassouvie dans la bouche. Le genre de baiser qu’on se doit de terminer, de poursuivre, de savourer jusqu’à la fin. Le genre de baiser qui donne l’impression de frôler l’âme et le désir de l’autre. Megane était une professionnel de ce genre de baiser. Elle lâcha un de ses sourires joyeux et moqueur à son Loïc disant très fort dans sa tête.

-Devine…

Et laissant en suspend un « mais je vois très bien que tu as deviné mes envies ». Elle riait intérieurement, son sourire le démontrait. Elle n’avait rien d’autre à faire que de prendre du plaisir n’est-ce pas? Elle continua à danser, continuant de rigoler à l’image qu’elle gardait dans sa tête. Son image à lui, mais gardant quand même une réplique blagueuse dans sa tête. Un simple « mais pas ici quand même, pour qui tu me prends? » … Pour qui pouvait-on prendre Megane? Surement pour se qu’elle était et si se faire prendre sur une piste de danse était possible... elle l’aurait surement déjà fait… trois fois.[/i]

L’imagination de Loïc pouvait très bien deviner ce qu’elle voulait dire par là, même si on s’entend que n’importe qui connaissant un tant soit peu la jeune femme aurait pu deviner. Pas besoin de lire dans sa tête. Le problème c’est que Loïc voulait plus ou moins comprendre. Pourquoi? Mais parce que Megane, c’était s’aventurer sur un terrain dangereux, vous le savez très bien! Reste que le Nettoyeur devait l’avouer, il n’avait pas détesté s’aventurer sur ce terrain aux dernières nouvelles. Sauf que si ça continuait comme ça, la jeune femme continuerait à l’entrainer de plus en plus loin. Juste pour rappeler, elle l’avait tout de même poussé (assez violement d’ailleurs) dans le vestiaire des femmes dans la tour de Nettoyeur pour obtenir ce qu’elle souhaitait de lui. Continuer dans sur ce terrain, c’était le risque de perdre quelques morceaux ou bien son emploi même! Et non, Loïc ne souhaitait vraiment pas perdre son emploi! Ni perdre Megane non plus d’ailleurs. On dirait bien que dans tous les cas, il se retrouvait perdant. Enfer et damnation que la vie peut-être mal faite parfois! Les pensées de Megane la ramenèrent finalement au moment présent et disons que les pensées de Meg étaient tous de même un peu étrange. Attend un peu… on aurait dit qu’elle avait lu dans sa tête, chose impossible non? C’était lui le télépathe et non le contraire aux dernières nouvelles! Pourquoi Loïc avait cette impression, parce qu’elle adressait presque des répliques en pensée liées directement avec l’image qu’il avait eu. Alors là, il n’y comprenait rien, même si ce n’était pas la première fois qu’il ne comprenait pas. Il entrouvrit un peu la bouche de surprise, mais c’est en pensée qu’il dit :

«Non… impossible quand même…»

- Ça te dérangerait d’aller prendre un peu d’air avec moi un instant?

Il voulait pouvoir lui parler un peu s’en avoir à crier sur la piste de danse. Pitié, il avait besoin de comprendre avant de se faire complètement avoir!

Elle souriait, elle dansait, elle s'amusait. Elle parcourait les images dans sa tête, elle les savourait. Elle retournait les images que Loïc lui avait envoyé, mais avec des rajouts bien à elle. Elle était gentille notre Meg quand même. Fallait juste que Loïc le sache maintenant. Il allait exploser bientôt là non?

«Non… impossible quand même…»

Ah, mais c'est qu'il réalisait. Bien, bien. Maintenant qu'il réalisait tranquillement, le nouveau but serait beaucoup plus difficile. Il faudra lui faire déclencher le transfert d'image et de parole même s'il tente de se contrôler, le jeu va être beaucoup plus drôle. Surtout avec de nouvelles règles.

- Ça te dérangerait d’aller prendre un peu d’air avec moi un instant?

-Mais, non. Allez viens.

Elle lui agrippa la main et l’entraîna vers la porte de coté. Oui, oui porte de secours interdit et bla bla bla... elle était nettoyeur, elle pouvait bien faire se qu'elle voulait. Elle bloqua la porte d'une main experte avec une carte d'affaire arracher d'un babillard près du bar prise au passage. Le pauvre Loïc, il se devait simplement de la suivre et de ne pas éclater. Finalement, ils atterrirent tous les deux à l'extérieur, loin de tous. C'était simple, il y avait à peu près 27% de chance de croiser quelqu'un. Dont 11% de chance que ce soit un nettoyeur et 13% de chance que ce soit un voyou. Bref... peut de chance de vraiment se faire voir. Elle joignit son regard de braise au sien. Elle lui fit un sourire en coin qui voulait tout dire, mais les mots qui passa sa bouche était loin d'être les même que les images dans sa tête.

-Donc, l'air c'est fait. Maintenant, je suppose que tu veux parler?

Dans sa tête, ça continuait ainsi. Lui, elle. Lui qui la prenait ici et maintenant. Elle qui le laissait faire. Lui qui la collait contre le mur. Lui qui prenait le contrôle. Lui qui voulait d'elle. Lui qui se laissait aller pour une fois. Finalement, la question était simple : Qui influençait qui?

Est-ce que vous voyez l’alerte rouge (le gyrophare si vous voulez le mot exact) qui avertissait Loïc? Bah lui il le voyait et un brin de panique et de retenu l’habitait. Non mais, pas d’accord, enfin, presque pas d’accord? Non ok ce n’est pas tant crédible comme pensée, mais on s’en fout. Il suivait gentiment sa collègue, sachant plus ou moins comment cela allait se terminer. En fait, avec elle, il n’y avait pas tant d’option que cela quand même. Il suivait le fil de ses pensées aussi, ce qui lui donnait un bon coup de main pour la comprendre. Reste que c’était une femme, donc incompréhensible. CQFD. Loïc ne comprenait pas les femmes, et encore moins Megane. En fait, il ne comprenait pas exactement pourquoi elle s’amusait tant à jouer avec lui. Un jouet simplement? Surement. Sinon quoi? Il se faisait prendre au piège, comme la gentille proie qui avait foncée droit dans la gueule du loup. Bon c’est un peu exagéré comme image, mais quand même pas si loin de la réalité que cela peut sembler aux premiers abords. Ils traversèrent la piste de dance, et Loïc recueilla plusieurs pensées au passage, des choses plus ou moins intéressantes, concernant l’alcool, le sexe ou le boulot. Bref, l’habituel même quand ce n’est pas en boîte! En plus de ces pensées provenant des danseurs, il perçut des images venant de Megane. Elle ne le laissait pas tranquille, même en pensée. Bon on va arrêter de jouer la victime, s’il avait voulu dire non, il aurait très bien pu le faire, mais il ne l’avait pas fait. Ils se retrouvèrent à l’extérieur et Loïc peut respirer un peu d’air «frais» (bah oui c’était de l’air de ville quand même!). C’est alors que Megane commença ses «attaques mentales», allant à l’encontre de ce qu’elle disait en même temps. Ce n’était pas du jeu ça, ça mélangeait encore plus le pauvre nettoyeur!

- Mais pas toi…

Un minuscule petit soupire suivit cela, signe qu’il abandonnait la lutte. Il jeta un coup d’œil à la porte…

«Mais si quelqu’un arrive?»

Bon mettons tout cela au clair tout de suite, elle ne l’attaquait pas! Elle lui proposait gentiment des possibilités qu’il n’avait surement pas envisagées auparavant. En fait, c’était simplement et totalement gentil de sa part… elle voulait juste le débrider un peu le pauvre petit Loïc.

- Mais pas toi…

Elle lui fit un sourire classique Meg, si elle pensait à autre chose? Bien sûr, mais de là à dire qu’elle ne voulait pas parler avec lui… non, elle n’irait pas jusque-là. Elle était gentille quand même des fois, au fond, très au fond d’elle-même. Elle le sentit quand même abandonner, mais abandonner quoi? Il ne lui avait pas sauté dessus encore, donc… il pensait quoi? Qu’elle avait besoin de son approbation pour dominer? Bah non, si elle avait voulu prendre le dessus, elle l’aurait fait déjà.

«Mais si quelqu’un arrive?»

-Si quelqu’un arrive, tu fermeras les yeux en te répétant qu’il n’y a personne. Je ferai le reste promis.

Elle s’appuya sur le mur derrière elle. Elle avait arrêté progressivement ses images subjectives pour finalement tenter de faire un silence total dans sa tête. S’il se concentrait, il entendrait surement un « sois gentille, tais-toi, ne pense pas. Le silence, ça ne doit pas être une pensée très bruyante. » Donc, petit sourie aux lèvres, elle le rapprocha d’elle.

-Mais j’étais sérieuse tout à l’heure, si tu veux parler on peut. Ça ne va pas me tuer d’attendre un peu avant d’obtenir ce que je veux… Du moins je pense.

Elle lui souriait. Elle? Attendre? Jamais. Sauf maintenant. Elle ne vous dira pas pourquoi, mais ça ne lui dérangeait pas trop en ce moment. S’il devait clarifier certaines pensées c’était le temps. Comme ça, elle pourrait savoir comment se déroulerait le restant de la soirée. Avec son pouvoir, elle appelait cela un point de chute. Un point précis qu’elle ne savait pas comment agir, comme l’autre avait agir. C’était le moment ou l’autre prenait la décision et elle n’avait pas encore vraiment cherché à le pousser dans un sens ou dans l’autre. Elle lui laissait un minimum de libre-arbitre, une première. Elle souhaitait juste ne pas le regretter ensuite.

Si Meg n’avait pas de conscience, Loïc essayait très fort présentement d’en avoir une, mais disons qu’avec toutes les images que lui avait envoyée sa collègue, il lui était très difficile d’en avoir une. Ses pensées étaient portées vers tout autre chose que de saintes pensées. La succube faisait très bien son travail, mais même s’il s’en plaignait à voix haute, Loïc avait céder intérieurement. C’était plus fort que lui, et pour sa défense, c’était un homme et un homme facilement manipulable qui plus est! Il fallait presque le prendre en pitié… presque! Bon, maintenant qu’on sait que Loïc était une pauvre petite victime là-dedans, revenons à nos moutons, soit Meg qui attendait bien sagement (pour une fois!), accotée au mur. Elle semblait toujours aussi sure d’elle. Il faut dire que le fait qu’elle pouvait très rapidement calculer les probabilités de ce qui allait se passer aidait surement. Loïc pouvait donc se fier à elle… n’est-ce pas? Elle n’allait quand même pas s’arranger pour le placer dans une situation délicate? Ou juste assez. Après tout, ce qu’elle aimait c’était sortir des probabilités, oser, prendre des risques. Il travaillait avec elle depuis assez longtemps pour savoir cela. Bien qu’elle disait qu’ils pouvaient parler s’il le souhaitait vraiment, il savait que ce n’était pas vraiment ce qu’elle désirait. Pas besoin d’être télépathe pour s’en rendre compte, un simple regard suffisait. Ses yeux brillaient de cette lueur qui invitait à la débauche.

«On aura toujours du temps pour parler plus tard!»

Par cette simple pensée envoyée vers Meg, il capitulait. Afin de ne pas afficher la mine d’un condamné à mort, il fit un petit sourire à la nettoyeuse. Un petit sourire gêné comme il en avait souvent. C’était mieux qu’une mine d’enterrement en tout cas! Laissant les quelques réticences qu’il avait derrière lui, Loïc s’approcha de la jeune femme et posa les mains sur ses hanches pour l’attirer à lui. Il l’aimait bien quand même, malgré l’image qu’il renvoyait parfois. C’est juste que, malgré le fait qu’il pouvait lire dans sa tête, il ne la comprenait pas bien. Et c’était la même chose pour toutes les femmes : il ne les comprenait pas! Il faisait donc mieux de simplement suivre le mouvement, sans trop essayer de comprendre.

Elle attendait, le regardait presque patiemment. Elle avait fait le vide dans ses pensées et essayait de la préserver.

«On aura toujours du temps pour parler plus tard!»

Ça c’était dans sa tête, mais ça ne venait pas d’elle. Il craquait? Déjà? Elle était habitué de gagné, mais pas à ce point. Il l’a rapprocha d’elle, mains sur les hanches. Elle fit un truc inhabituel. Elle se rapprocha lentement et l’embrassa presque délicatement. Elle s’appliqua à donner un bon rendu, mais quand même, elle le fit presque comme un couple normal.

C’est ensuite que sa se corsa pour Loïc. Meg ne pouvait pas en rester là, elle devait… vaincre. Elle fit donc ce que toute bonne Meg ferait dans cette situation, elle l’embrassa un peu plus passionnément et ensuite elle glissa ses mains autour du haut de son pantalon, détacha le bouton, abaissa la fermeture éclair et fit simplement ce qu’elle pensait qu’il déstabiliserait le plus le nettoyeur, elle se mit lentement à genou. Après un dernier coup d’œil, elle s’activa. Elle était doué la dedans, pas trop de crainte qu’il n’apprécie pas.

Elle le fit jusqu’à ce qu’elle sente qu’il prenait beaucoup, presque trop, de plaisir et arrêta tout simplement. Remontant pour l’embrasser de nouveau. Elle était méchante? Cruelle? Sadique? Juste un peu. Elle lui dit quand même.

-Tu vois, ça ne t’a pas tué. On s’est même bien amusé. On finit ça chez toi? Ou tu me ramènes à la maison?

Et oui, jamais elle n’invitait chez elle. Jamais. Personne n’avait jamais vue son appartement. Au boulot, c’était quasi un mythe, personne ne savait ou la demoiselle restait. Là, elle proposait à Loïc de la ramener à la maison? Nah, impossible.

Meg était presque sage. Je dis bien presque, parce que ça demeurait quand même une succube. On dit que les contraires s’attirent, c’est peut-être pourquoi Meg aimait jouer avec le pauvre Loïc. Lui qui était pratiquement un débutant et qui ne comprenait rien aux femmes, il attirait une jeune et jolie femme qui pouvait avoir n’importe quel homme dans son lit si elle le désirait, elle savait comment les avoir. Il ne lui avait donc pas été trop difficile d’avoir Loïc aussi. Il faut dire que le jeune homme avait plus ou moins résisté. C’était un peu comme en ce moment, dans la ruelle. Il avait essayé de mettre un peu d’opposition, mais quand on faisait face à quelqu’un comme Meg, on avait beau vouloir s’opposer, la volonté fondait comme la glace au soleil. C’était pour ça qu’il avait céder rapidement, il savait qu’il ne pourrait pas tenir longtemps, alors aussi bien céder. La tentation était trop belle pour la refuser. Avec Meg, ce qui arrivait bien souvent, c’est que si elle vous laissait le contrôle au début, elle le reprenait bien vite. Au début, elle avait donc laisser Loïc décider ce qui se passerait et prendre le contrôle. C’est lui qui avait fait les premiers pas, mais une fois cela fait, Meg reprit les choses en main (presque littéralement!) et le fit damner. À partir de ce moment, Loïc perdit littéralement le contrôle, tout n’était que sensation. Meg s’amusait bien à le torturer de cette façon et il ne s’y opposait pas vraiment non plus. C’était une agréable torture après tout. Jusqu’à ce qu’elle se décide à arrêter. Alors là, ce n’était vraiment pas gentil de faire ça! Pire, une torture vraiment torturante celle-là! Loïc se retint même de grogner pour montrer son insatisfaction. Elle devait sans douter et c’était surement cela qui lui donnait ce petit sourire de succube.

- Toi, t’as pas d’allure!

Il ne pu s’empêcher de le formuler à voix haute, mais elle devait sans douter de toute façon. Et puis, elle lui proposa de terminer cela chez lui ou chez elle. Attends, elle avait vraiment un appartement elle? Ce n’était pas un mythe. Ça valait la peine d’aller vérifier!

- Je peux te ramener chez toi, avec grand plaisir!

Elle adorait faire ça. Son corps en redemandait, elle le sentait. Elle se sentait en puissance et en confiance. Elle allait surement le torturer longtemps comme ça.

- Toi, t’as pas d’allure!

-J’en ai déjà eu?

Elle aimait ça quand même. Elle adorait jouer avec lui. Elle pourrait même y prendre goût.

- Je peux te ramener chez toi, avec grand plaisir!

Elle s’en doutait. Il n’y avait qu’un seul hic dans l’histoire… elle partait toujours après, elle ne restait jamais chez les gens, mais dans le cas de quelqu’un chez elle… elle n’avait pas pensée à se détail assez particulier.

-Aller viens, on va prendre un taxi, tu ne marches pas très vite.

Il ne fallait pas oublier la vitesse de notre jolie Megane, elle était d’une rapidité horrible et si elle avait à marcher, il fallait minimalement la suivre au pas de course. En plus, elle détestait marcher à côté d’un homme, elle ne savait jamais trop comment se comporter, encore moins avec Loïc. Parfois, elle se demandait si… « Un oiseau sur une branche, faisais cui-cui, la chanson n’est pas longue… » Penser était dangereux, ne pas penser. Jamais. Penser plus tard bon. Elle sortit de la ruelle et l’entraina à sa suite, elle leva la main pour faire signe à un taxi et il arrêta rapidement. Elle embarqua et nomma sa rue, son adresse et les rues par où elle voulait qu’il passe. Personne n’avait encore vue son appartement et le montrer à Loïc ne lui dérangeait pas… mais elle n’arrivait pas à imaginer quelqu’un d’autre qu’elle à l’intérieur. Sauf son père… mais lui, elle préférerait le mettre dehors, problème… elle n’y arriverait jamais. Elle détestait les pouvoirs de son père, c’était de la triche.

Le trajet fut rapide, il n’y avait aucun trafic. Elle n’était pas très bavarde en taxi, de fait, elle n’appréciait pas trop les observateurs. Rien ne l’empêchait par contre d’échanger des regards avec Loïc, de lui faire un film dans sa tête et de profiter du don de télépathie de son compagnon. Elle aimait bien utiliser les pouvoirs à son avantage. En prime, le chauffeur ressemblait plus à un début d’animaliste qu’à un mentaliste, donc elle était sauve. Elle se sentit soulager en sortant du taxi. Elle lui passa quelque billet et tira Loïc vers elle une fois que le taxi fut hors de porter. La rue était déserte. Elle l’embrassa par simple plaisir. Elle jouait un jeu dangereux, elle frôlait de trahir ses principes, mais… elle y penserait demain. Pour le moment, elle avait envie de se satisfaire de toutes les façons possibles.
-Aller vient, on va faire le tour du propriétaire.

Elle avait glissé ses doigts entre les siens et l’entraina vers l’ascenseur. Habituellement elle prenait l’escalier, mais elle ne savait pas comment Loïc allait prendre 8 étages en vitesse. Son immeuble était grand, les planchers de marbre était agencé à la déco, le hall était assez traditionnelle dans son genre et surtout, très sécurisé. L’agent de sécurité lança même un regard surpris vers les deux jeunes gens. Les probabilités étaient contre elle, l’agent était surement payé par son père pour lui dire si un truc du genre arriverait. Bref, elle allait en entendre parler. Elle appuya sur le chiffre de son appartement. Elle se rapprocha du télépathe, sourire aux lèvres. Son nez frôlant presque le sien. Elle avait les mains accrochées aux passants de pantalon de Loïc, elle rajouta :

-Alors tu viens me porter à la porte et tu t’en vas après une petite visite ou tu as mieux en tête? Ce n’est pas moi la télépathe après tout.

Quoi? Elle lui donnait le choix? Bah oui. Du moins, c’est ce que son esprit essayait de faire croire très fort au télépathe.

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