Après une nuit mouvementée [Samara] (terminé)

Leona était revenue de l’Angleterre avec des nouveaux souvenirs, mais aussi des nouvelles expériences si on peut dire. Bien sur, pensez-y la tolérance et le vol n’était pas dans ses habitudes courantes, mais elle y avait eu droit là-bas. Bref, en revenant, elle avait été très, mais vraiment très occupé. Soka lui demandait du temps, son père aussi, Kathy aussi. Kathy qui voulait une description complète de la soirée. Ah nouvelle intéressante sur la Kathy en question, elle était barmaid pour l’argent, mais pour se payer ses cours. Jusque là, rien d’anormal, mais Leona douta un peu quand elle apprit que c’était en psychologie… Le sentiment d’être analysé ne lui plaisait pas trop, surtout coté euh… comment elle avait dit? Pathologique. Bref, c’était un mot que Leo n’appréciait pas, mais Leo devait être un cas amusant, parce qu’elle lui avait demandé des détails très intéressant et très personnelle. Du genre : et tu as ressentit quoi en dormant avec lui? Bref, toutes ses choses que Leo c’était fait une joie d’oublier complètement et du mieux qu’elle le pouvait. Elle malencontreusement échappé son cellulaire dans l’eau et là, elle attendait le nouveau que sa compagnie allait lui envoyer, mais il n’était pas pressé. Elle était toujours en train de courir à droite et à gauche, elle ne prenait donc pas ses messages, même sous les regards noirs de Soka. Se n’est pas parce que Soka savait tout, que Leona devait absolument réagir en adulte éclairé tout le temps. Non, Leona était un tout petit chaton et le chaton, pour le moment, il était caché très loin.

Elle vivait donc tranquillement. Elle n’avait rien de mieux à faire de toute façon. Pas d’école, pas de petit ami, pas trop de problème. Juste un père, un chien et trois amis. C’était bien quand même beaucoup pour notre Leona. Soka servait de confidente, mais Kathy aussi. Samara, c’était plus parlé pour parler, mais elle l’a savait là en cas de besoin. C’était bien comme relation quand même. Elle l’a respectait beaucoup. Disons quand même que Kathy avait prit en charge le cas « Alec ». Soka n’était pas à écouté dans se domaine, elle rêvait trop à des « happy end » partout et Samara… trop impliqué, c’était quand même son colloque après tout. Donc, Kathy lui servait d’aide, mais pas trop non plus. Leona avait fait une très jolie croix dessus. Du moins, du mieux qu’elle le pouvait. Tant qu’elle ne le revoyait pas… aucun problème et franchement, les Alec sa ne courait pas les rues non plus. En plus de son nouveau travail, il devait être débordé. Trop pour pourchassé une tigresse en fuite. Il se tannerait et irait voir ailleurs, c’était la solution la plus logique pour un coureur de jupon, même borné.

Se soir, elle avait travaillé. Oui, en fait, techniquement elle travaillait encore, mais se n’était pas le cas. Non, elle n’avait pas prit congé d’elle-même. C’était plus, eum… un concours de circonstance un peu, peut-être, comment dire. Malencontreuse? Les hommes et l’alcool ne font jamais bon ménage, vous devez bien le savoir, je ne vous apprends rien. Se soir, un des clients avaient trop but. Réaction physiologique normal, perte d’inhibition. L’homme se permettait donc beaucoup et Leona ne se laissait jamais faire, maintenant plus que jamais. Elle avait des choses à se prouver à elle-même quand à sa force de caractère. Habituellement, elle ne faisait que retourner les hommes et les réorienter vers des conquêtes plausibles, mais là, elle ne faisait qu’afficher une froideur sans nom et les remettre à leur place. Ça marchait même mieux que la technique utilisé avant. On ne l’embêtait plus, mais plus du tout. Bref, se soir là, l’homme avait été beaucoup trop collant. Leona l’avait rembarré, mais il était taré. Donc, elle préféra rester derrière le comptoir et Kathy était d’accord. Le problème, c’est qu’il n’arrêtait plus. Plus de boire et de dire des stupidités. Quand le door man l’incita à quitter le bar, c’est là qu’il y eu des problèmes. L’homme était un pyro et il y avait beaucoup d’alcool dans le bar et trop peu de sortie. Le problème n’aurait pas été si dramatique, si le crétin c’était concentré sur le door man, une vrai armoire à glace, normal son pouvoir était une sorte d’armure métallique blindé. Bref, le feu le faisait sué, mais pas vraiment plus. Non, le problème, c’est qu’en s’enflammant, il chercha à atteindre Leo. Elle, elle n’était pas immunisée. Le feu, ça crame très bien les chats. Réflexes inconditionnés, elle passa de l’autre coté du comptoir pour chercher à mettre M. Blindé entre le feu et elle. Elle eu droit à une brûlure superficielle à la taille, coté gauche, mais rien d’exceptionnel. Le mec décida donc de mettre le feu à la place. Commençant par Leona. Il c’était jeté sur elle, sa peau s’embrasait. Celle de l’homme, pas de Leo. Bref, heureusement que M. Blindé existait. Mais la main de Pyro c’était refermé sur son poignet et son poignet chauffant. Elle se débattit donc et se qui devait arriver arriva, ses dards la défendirent. Problème, l’homme se figea, mais se figea complètement. Regard fou. Seuls ses yeux bougeaient. Il tomba au sol et tout le feu cessa. C’était… étrange. Les ambulanciers arrivèrent. Amenèrent pyro… et Leona. Malgré ses plaintes du fait qu’elle allait bien, qu’elle n’était pas blessée. Ils l’amenèrent pareil. Pourquoi? Simplement pour comprendre comment déparalyser Pyro. Tous l’accusait et franchement, il n’avait peut-être pas tord non plus. Depuis peu, ses poignets la démangeaient et les tests du médecin donnèrent l’impression que c’était vrai. Leona fut surprise de voir une sorte de liquide suintant sortir de ses poignets par un simple appui sur certains petits renflements. Si ça n’aurait été que ça, elle ne se serait pas plaint, mais ils lui firent des prises de sang, prit des échantillons et finalement, lui donnèrent des trucs pour voir un effet ou deux, craignant sa propre réaction puisqu’elle leur avait mentionné que ce n’était pas là avant. Elle avait attendu longtemps et un de leur stupide produit lui avait filé la migraine. Elle voyait légèrement flou, mais d’après le médecin c’était normal. Le seul problème, c’était que sa vigilance était réduite, donc elle ne pouvait pas conduire et le médecin préférait qu’elle rentre chez elle le temps d’en savoir plus sur l’update du pouvoir de Leona. Donc, réflexe premier, elle voulu appeler Soka. C’était la meilleure dans ses situations là, mais… les lieux publics étaient à proscrire pour elle. Elle n’avait pas trop envie d’en parler avec son père, elle avait peur qu’il s’inquiète pour rien et franchement, c’était sadique de le réveiller pour si peu. Kathy travaillait, ne restait plus que deux choix. Alec et Samara. Elle ne fit n’y un, n’y deux. Elle appela sur le cellulaire de Samara, souhaitant ne pas devoir appeler à la maison, avec sa chance de moment, elle tomberait sur Alec et toutes ses bonnes volontés mourraient avec le son de sa voix toute endormit. Bref, elle appela Samara et elle décrocha, le sommeil étant présent dans sa voix, normal… juste Leona devait être réveillé à cette heure.

-Salut Sam, c’est Leo. Je sais qu’il est tard ou de bonne heure selon le point de vue, mais… crois-tu pouvoir me rendre un service?

Elle n’avait pas l’air de rigolé. Juste à son ton de voix, Samara pourrait bien voir qu’elle n’aurait pas appelé si se n’était pas important et là… d’après le médecin, ce l’était.

Le retour de l’Angleterre s’était plutôt bien passé! Même très bien. Elle avait vécu de magnifiques moments avec Malyk et les autres aussi. Elle avait été voir Klaus dés qu’elle en eut la possibilité lui avait raconté presque tout sont voyage…le presque est pour les parties qui étaient personnelles quand même. Enfin, elle avait été contente de retrouver Chicago au final. L’Université avait recommencé et elle avait été très fière de montrer son nouvel ordinateur, elle fit des jaloux c’est sûr! Mais bon, elle était contente de revoir cette personne…sauf cette stupide fille qui la prend pour rival, mais…les histoires scolaires vous savez…Bref! Le quotidien était revenu et elle ne détestait pas ça. École, Malyk et amis, c’était les trois choses qu’elle faisait de sa vie! Elle avait aussi revu Soka et l’avait grandement remercié. La vie était belle et c’était magnifique comme ça!

Cette journée-là, elle avait appris son travail à faire pour la session, avec son nouvel ordinateur, ça allait être un jeu d’enfant, mais c’était vraiment amusant. Elle avait commencé quelques travaux aussi le même soir. Samara se montrait plutôt studieuse quand même! Faut dire qu’elle adorait ça aussi. Elle s’était couchée plutôt tard, elle avait attendu que Malyk revienne de travail pour se coucher. Une belle journée simple comme elle les aime. C’est sa nuit en faite qui ne fut pas simple. Elle dormait bien paisiblement quand le téléphone sur la commode vibra. Elle se réveille tranquillement et chercha de sa main le cellulaire. Bon, elle ne comprenait pas tellement qu’est-ce qui se passait, mais elle entendit Leo à l’autre bout du fil.

-Salut Sam, c’est Leo. Je sais qu’il est tard ou de bonne heure selon le point de vue, mais… crois-tu pouvoir me rendre un service?

‘’-Oui…qu’est-ce qui se passe?’’

Bon, elle avait une voix plutôt ensommeillée notre Samara, mais elle était inquiète, elle se leva tranquillement du lit, en fait elle tenta bien de se lever, mais Malyk la garda près de lui. Elle tourna ses iris vers lui, elle l’entendit marmonner un ‘’C’est qui?’’ et elle répondit un tout petit ‘’Leo’’ pour qu’il sache et qu’il ne s’inquiète pas trop quand même. Enfin, elle attendait davantage la réponse de Leo, disons que ça l’inquiétait. Elle se réveilla complètement assez rapidement en faite. Elle passa une main sur le bras à Malyk sans doute pour montrer qu’elle voulait vraiment se lever pour mieux parler à Leo. Elle s’assit dans le lit et sentit Malyk venir appuyer sa tête sur ses jambes, il était bien adorable, mais elle ne pouvait pas refuser de parler à Leo.

Elle donnait du temps à Samara quand même. Il était tard, en fait, elle ne savait pas l’heure précisément, mais… c’était tard. Dès qu’elle commençait à travailler, il était tard pour tout le monde de normal finalement. Elle respirait lentement, elle entendit vaguement du bruit de l’autre coté, mais son ouïe n’était pas très précis, beaucoup de parasite. Elle s’avait quand même que Malyk ne devait pas être très loin. C’était logique quand même. Ils sortaient ensemble tous les deux. Alec devait être à moins de cent mètres, c’était difficile d’appeler Samara finalement.

‘’-Oui…qu’est-ce qui se passe?’’

-Rien, ne t’inquiète pas. Juste que, le mec de l’urgence refuse de me laisser sortir sans un chaperon et je n’ai que toi. J’ai pas envie de me faire faire la morale par Klaus non plus et So, on y pensera même pas. Ça te dérange? Ça ne prendra pas trop de temps, juste me larguer chez moi et tu retournes te coucher. Promit.

Elle était calme, une main sur son front. Sa tête tournait. Les médecins cherchaient un antidote et il lui faisait prendre des trucs voir si ça changeait quelques choses à sa constitution. Ça l’énervait vraiment, mais bon, maintenant, ils avaient su qu’elle n’était pas contagieuse. Wow, c’était tellement difficile à savoir… Elle avait percé le mec un peu et c’est là qu’il avait été paralysé. Rien d’autre. Le médecin vint rapidement, lui inspecta les poignets, voir la différence des glandes. Parce que oui, c’était une nouvelle sorte de glande qui lui avait poussé. Maintenant, elle comprenait pourquoi sa lui démangeait autant finalement. Maintenant, ils faisaient des tests salivaires. Elle avait maintenant deux petites glandes qui lui étaient poussé aux cotés des amygdales. Donc, la possibilité des petits dards empoisonnés étaient là, mais le problème, c’est qu’il craignait que sa salive entre en contact avec quiconque avant qu’il ne trouve un antidote et ça, s’il trouvait un antidote. D’après eux, un simple éternuement incontrôlé de sa par pouvait créer de joli statuette version yeux fou. Bref… pas grand-chose d’intéressant. Elle eut quand même une pensée pour Alec. Si un jour Alec la revoyait un jour, il n’aurait peut-être plus cette fâcheuse habitude de tenter de l’embrassé. C’était une bonne nouvelle quand même.

-Je te répète que je vais bien, ne t’inquiète pas d’accord? Viens juste me chercher. O.K. et n’en parle pas s’il te plait?

Elle avait une voix sincère, mais c’était Leona. Avec elle, tout dépendait du point de vue. Elle avait quand même une cheville enflé, un poignet brûlé au premier degré et une brulure au second degré au niveau des côtes flottantes. Coté qu’elle avait légèrement enflé du au choc du comptoir après qu’elle soit passé par-dessus. Disons qu’elle n’avait pas eu beaucoup de temps pour y penser. Elle avait des pansements au niveau de ses deux brûlures, de sa cheville, mais aussi de ses poignets pour lui rappeler de ne pas les utilisés. Vu comme ça, elle avait plutôt l’air d’une suicidée, mais bon. Elle ne se serait jamais ouvert les veines. Leo était bien trop fière pour ça, juste pas doué avec la gente masculine, c’est tout. Le « n’en parle pas » était plutôt pour Alec que pour Malyk, mais… à se que Leo avait comprit, ce que l’un savait, l’autre aussi. Bref, elle ne savait plus trop se qu’il y avait entre elle et Alec, mais s’il restait quelques choses, elle n’avait pas envie de le voir débarqué non plus.

‘’-Oui…qu’est-ce qui se passe?’’

-Rien, ne t’inquiète pas. Juste que, le mec de l’urgence refuse de me laisser sortir sans un chaperon et je n’ai que toi. J’ai pas envie de me faire faire la morale par Klaus non plus et So, on y pensera même pas. Ça te dérange? Ça ne prendra pas trop de temps, juste me larguer chez moi et tu retournes te coucher. Promit.

Le mec de l’Urgence? Elle était à l’hôpital! C’est pas sérieux, voyons…Elle passa une main sur son visage. Elle n’allait certainement pas la laisser seule à l’hôpital quand même! C’était du sérieux? Elle avait hâte de voir son état, elle était inquiète et Malyk devait le sentir.

‘’-Non, ça ne me dérange pas du tout. Mais tu es sûr que..’’

-Je te répète que je vais bien, ne t’inquiète pas d’accord? Viens juste me chercher. O.K. et n’en parle pas s’il te plait?

‘’- C’est bon, j’arrive. À plus tard.’’

Elle raccrocha finalement après la réponse de Leo. Elle bailla un moment et passa une main dans les cheveux de Malyk puis tenta de lui enlever la tête de sur ses jambes en marmonnant quelques choses comme quoi qu’elle devait partir, que Leo avait des problèmes. Bon…elle avait mal dit ça, car il réagit plutôt avec surprise. Elle s’empressa de lui dit que tout allait bien, de ne pas s’inquiéter et qu’elle allait bien, mais qu’elle devait aller la rejoindre. Elle réussit à se lever et elle commençait déjà à s’habiller c’est là qu’il lui proposa de venir avec elle, il avait sûrement deviné qu’elle allait appeler un taxi. Elle lui rappela qu’elle était une grande fille et qu’elle allait se débrouiller. Il finit par la laisser partir seule, après lui avoir promis de l’appeler s’il arrive quoi que se soit. Elle appela un taxi pendant qu’elle se préparait. Elle attrapa son sac, embrassa Malyk en s’excusant et en lui disant de ne pas s’inquiéter. Elle quitta alors l’appartement silencieusement et n’attendit pas longtemps avant de voir le taxi apparaitre devant le bloc appartement. Elle grimpa dans le taxi, le renseigna sur sa destination et ils partirent. La route ne fut pas très longue et Samara ne ressentait plus du tout la fatigue, elle était inquiète plutôt. Rendue à l’hôpital, elle paya le taxi et entra rapidement par l’entrée de l’Urgence. Elle avait bien qu’elle était là non? Enfin, ses prunelles allèrent de droite à gauche puis finalement elle alla se renseigner pour savoir où spécifiquement elle se trouvait. On la mena à elle rapidement, après tout, ils attendaient quelqu’un pour venir la chercher quand même. Elle ne comprenait pas trop ce que lui dit l’infirmière ne parlant de contagion, mais…elle n’écouta pas, elle voulait simplement voir comment elle allait.

Elles rentrèrent finalement dans une petite salle de repos et Leo s’y trouvait. L’infirmière quitta de suite l’endroit dès que Samara y entra. Bon…heureusement qu’elle allait bien…avec tous ses bandages, disons que c’est pas tellement convaincant, elle s’approcha d’elle, en détaillant chaque bandage des yeux. Elle ne s’inquiétait pas du tout de ceux des poignets, dans le sens qu’elle compensait qu’elle pouvait être blessée, mais ne fit pas de référence à une tentative de suicide. Ce n’était pas son genre.

‘’-Quand tu m’as dit que tu allais bien, je ne pensais pas que c’était comme ça…’’

Cela aurait pu être une blague, mais Samara était très sérieuse dans sa remarque, elle plongea ensuite son regard d’océan dans le sien, là, elle voulait des explications.

‘’-Qu’est-ce qui s’est passé?’’

Samara était très nerveuse, mais elle gardait quand même son calme. Elle le devait. Elle n’allait pas devenir hystérique avant de savoir l’histoire au complet quand même

‘’- C’est bon, j’arrive. À plus tard.’’

-Parfait, j’attends, je n’ai rien de mieux à faire.

Elle disait vrai quand même. Elle s’étendit sur le lit, fermant les yeux. Des médecins vinrent quelques fois. Elle s’en fichait royalement. Elle eu droit à des tests de sécrétion. Genre, si elle arrivait à sécréter d’elle-même ou pas et elle apprit finalement que oui. Elle arrivait à le faire toute seule. Elle arrivait aussi à le retenir, malgré les légères attaques du bâtonnet du médecin. Il avait l’air fasciné quand même. En même temps, il ne fut pas très long avant de décider qu’il pouvait dire sans se tromper qu’elle était immunisée contre son propre poison. C’était logique, ça avait été instantanée pour l’homme et pour les petits rongeurs qui avaient servit de cobaye aussi, donc… elle n’offrait aucun risque pour sa propre vie du moins. Il lui posa finalement des questions sur ses fréquentations, sa santé globale et son risque de « contagions » bref, elle était toxique et jusqu’à se qu’ils obtiennent les résultats, soit entre trois et sept jours ouvrables, elle devrait rester à la maison. Pourquoi, parce que dépendamment de la pression qu’elle y mettrait, un simple éternuement pouvait paralyser et les médecins devaient savoir à quel point se poison était risqué ou pas, s’il y avait des chances d’augmentations et ou de mutation. Finalement, il voulait savoir s’il était question de séquelle suite à la paralysie, mais il n’y avait pas grande chance, mais… sait-on jamais. Il fallait être prudent.

Pendant le restant de son temps d’attente, Leona ne se demanda qu’une chose. Pourquoi est-ce que sa mère ne lui avait pas laissé un mode d’emploi avant de mourir. En même temps, elle pensa à Chinok, lui devait savoir les mutations de sa mère, elle devrait peut-être se renseigner. Ce n’était pas vraiment le coté chaton ça, c’était plus de l’autre branche de la famille, mais… elle était quand même atteinte là et ça brimait sa liberté. Finalement, Samara mit enfin les pieds dans la salle, se fut quand même un bon soulagement. Leona était assit, elle l’attendait. C’était quand même une bonne nouvelle. Elle avait une camisole, donc ses poignets étaient à l’air libre. Heureusement, son pansement sur les côtes était caché. C’était une bonne idée.

‘’-Quand tu m’as dit que tu allais bien, je ne pensais pas que c’était comme ça…’’

-Mais, je suis capable de marché sur un pied et demi et capable de parler. Je ne suis pas mourante non plus.

Elle avait vue l’air sérieux de Samara et Leona ne rigolait pas. Elle était sérieuse elle aussi. Elle le passa une main dans les cheveux. Elle ne pouvait pas vraiment rajouter grand-chose non plus. Elle était un peu amochée, mais avec sa quarantaine… elle guérirait très vite. Fallait juste trouver une excuse pour ne pas en parler à Klaus maintenant… Elle ne voulait pas faire peur à son père. Elle ne voulait pas non plus qu’on lui fasse des pressions pour qu’elle quitte son emploie, elle avait besoin de cet argent. Surtout si elle cicatrisait avec des traces de mains, elle n’apprécierait pas beaucoup donc… elle devrait payer, mais ça… ça dépendrait de son revenu parce que des guérisseurs c’était cher, très cher.

‘’-Qu’est-ce qui s’est passé?’’

-Eum, pas grand-chose. Un pyro à fait du grabuge au bar et au final, il m’a un peu abimé, mais je suis ici surtout parce que je sais pas comment, mais le mec a fini paralyser. Donc, ils ont fait des tests et je suis en quarantaine jusqu’à se qu’ils aient compris. Tu vois, rien de bien méchant.

Elle se leva rapidement, prenant appui sur le lit pour ne pas se tuer en mettant tout son poids sur sa cheville d’un coup. Une infirmière entra, lui offrant une béquille médicale qu’elle devrait remettre dans les 24 heures. L’infirmière lui vérifia chacun de ses pansements une dernière fois et lui fit lever son chandail pour vérifier ses côtes, elle n’avait pas bleuit, tant mieux, rien de failler cette fois et ça, l’infirmière le mentionna à voix haute. Le pansement n’était pas trop gros, mais plus large qu’une grande main d’homme quand même. Bref, l’infirmière lui donna son accord et les quitta. Leona fit un joli petit sourire à Samara avant de dire simplement :

-On y va maintenant?

Elle n’avait rien fait de mal non plus, elle était au mauvais endroit au mauvais moment, elle allait s’en sortir quand même. Elle était dur notre Leona, des coups, elle en avait manger quand même.

‘’-Quand tu m’as dit que tu allais bien, je ne pensais pas que c’était comme ça…’’

-Mais, je suis capable de marché sur un pied et demi et capable de parler. Je ne suis pas mourante non plus.

Samara ne répondit rien. Elle n’allait pas la sermonner non plus. Elle était pas douée dans les sermons, mais elle ne trouvait pas sa drôle du tout du tout. Elle semblait blessée et Samara ignorait encore pourquoi, causant un niveau de stress pas amusant dans son maigre corps.

-Eum, pas grand-chose. Un pyro à fait du grabuge au bar et au final, il m’a un peu abimé, mais je suis ici surtout parce que je sais pas comment, mais le mec a fini paralyser. Donc, ils ont fait des tests et je suis en quarantaine jusqu’à se qu’ils aient compris. Tu vois, rien de bien méchant.

‘’-Ah oui, visiblement…Il t’a brûlé donc? Beaucoup? Et quand tu dis para…’’

Une infirmière entra. Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase, c’est pas grave, elle allait sûrement avoir le temps de lui demander plus tard, mais…elle semblait presque aller bien, c’était un peu rassurant, c’était important, mais pas majeur…enfin, peut-être la quarantaine qui était pas vraiment amusante, mais Samara attendait encore des explications à cette question. Elle remarqua bien qu’elle avait comme…une main sur ses côtes? Mais disons que ce n’était pas ce qui attira son attention. ‘’Cette fois?’’ Elle leva son regard vers Leo, fronçant les sourcils légèrement. Elle aimait beaucoup vivre dangereusement la tigresse. Elle attendit quand même que l’infirmière parte avant de dire quoi que ce soit.

-On y va maintenant?

‘’-Cette fois? Tu as souvent du grabuge à ton bar?’’

Finalement…Samara n’était peut-être pas la bonne personne pour ce genre de choses. Elle allait sans doute la sermonner un tout petit peu, mais dès que Leo se montre un peu plus irritée, elle allait arrêter. Ce n’était pas de ses affaires…surtout que Samara avait déjà vécue dangereusement aussi et…elle ne pouvait pas faire la Sainte-Nitouche quand même! Samara ne bougea pas d’un pouce. Elle attendait une réponse avant de prendre la direction de la sortie. Son regard d’océan restant sur elle.

‘’-Ah oui, visiblement…Il t’a brûlé donc? Beaucoup? Et quand tu dis para…’’

L’infirmière avait coupé la parole de Sam par son entré. Se n’était pas bien méchant quand on y pensait. À sa blessure je parle, pas au coupage de parole. Donc, l’infirmière s’occupa rapidement de Leo qui n’en finissait plus d’avoir hâte de sortir. Une fois debout et la béquille sous le bras, elle l’ajusta comme si de rien n’était et la calla bien comme il le faut. Elle savait comment fonctionnait tous les appareils ou presque de soutient contre les blessures en tout genre. Les attelles, les béquilles, les cannes, les chaises roulantes, tout, mais ça, c’était autant à cause de son ancien job que dans sa vie courante. Elle était casse-cou, mais sa le vouloir vraiment. Elle aimait bien, mais pas trop non plus. Le plus dangereux qu’elle faisait, c’était de l’escalade, sinon… c’était de travailler, mais le travail… ça ne comptait pas quand même… À la sortie de l’infirmière, Samara avait quand même froncé les sourcils. Leona essaya de passé outre et posa sa question favorite du moment :

-On y va maintenant?

‘’-Cette fois? Tu as souvent du grabuge à ton bar?’’

Elle soupira, c’était le genre de question qu’elle s’attendait, mais qu’elle espérait éviter, mais le problème avec le fait d’avoir des proches, c’est qu’ils se devaient de s’inquiéter pour vous, donc… Elle décida de répondre franchement.

-Pas tant, juste quelques fois par mois. Parfois plus quand il y a de grands matchs, mais rien d’inquiétant. J’ai jamais eu plus qu’une côte cassée… et le mec c’est excusé cette fois là. Il ne me visait pas moi… il était juste trop ivre. C’est surtout pour ça que j’ai pas voulu prévenir Klaus. Il est du genre impulsif quand sa me concerne et il se sent obligé de me défendre… J’avais pas envie de l’inquiéter… des trucs pour qu’il me fasse des pressions pour que je quitte mon job… et j’ai pas envie de me battre.

Elle n’avait pas l’air fâché, n’y même irrité. Elle était elle-même, neutre et légèrement souriante. Elle commença à marcher presque normalement avec l’aide de la béquille. Sa cheville n’était jamais en contact avec le sol, mais elle avait toute une technique. Une habituée. Demain elle pourrait remarcher quand même, elle le savait. Juste replacer son muscle et le faire désenfler. Elle s’arrêta sur le coté de la porte.

-Aller Sam, tu me feras la morale en route. Je suis sur que tu en meurs d’envie. Tant que tu n’en parles pas à Klaus, sa me va.

Elle n’était pas encore arrivée au stade d’appeler Klaus, Papa. C’était trop bizarre pour elle, surtout que… quand on y pense… Elle avait déjà 37 ans de vie sans. Donc, elle l’appelait simplement Klaus, mais il avait quand même une position particulière pour elle. Elle avait un père, elle le savait et ça lui faisait du bien. Tout comme elle avait des amis maintenant. C’était spécial pour elle, mais tellement bien quand même.

‘’-Cette fois? Tu as souvent du grabuge à ton bar?’’

C’était évident qu’elle allait avoir droit à une question de ce genre quand même. Elle s’attendait vraiment à ce que Samara passe outre le commentaire de l’infirmière? Elle était peut-être un peu naïve, mais pas complètement idiote quand même. On parle de la santé de son amie, c’est normal qu’elle pose des questions et qu’elle s’inquiète!

-Pas tant, juste quelques fois par mois. Parfois plus quand il y a de grands matchs, mais rien d’inquiétant. J’ai jamais eu plus qu’une côte cassée… et le mec c’est excusé cette fois là. Il ne me visait pas moi… il était juste trop ivre. C’est surtout pour ça que j’ai pas voulu prévenir Klaus. Il est du genre impulsif quand sa me concerne et il se sent obligé de me défendre… J’avais pas envie de l’inquiéter… des trucs pour qu’il me fasse des pressions pour que je quitte mon job… et j’ai pas envie de me battre.

Quoi?! Alors c’est si fréquent que ça? Tu parles d’un emploi sécuritaire. Elle sembla un peu décourager, mais en même temps, elle se sentait un peu mal de penser qu’elle ne faisait pas un travail un peu plus sécuritaire, car Samara connait un peu le milieu des gens aux facultés réduites qui peuvent être violentes. Elle n’en garde aucune cicatrice, mais bon…Son père aussi était un ivrogne, mais pas du genre très violent quand il était saoul…peut-être parce qu’il faisait des mixages pas très…excellents pour la santé, mais…on s’en fiche…

Elle la suivit donc du regard et pivota même en direction de la porte, elle n’allait pas retenir Leo quand même, les hôpitaux c’est pas une ambiance vraiment intéressante. Elle soupira, elle se retenait? Oui oui!

-Aller Sam, tu me feras la morale en route. Je suis sur que tu en meurs d’envie. Tant que tu n’en parles pas à Klaus, sa me va.

‘’-Je me trouve un peu mal placé pour te faire la morale, mais bon…je ne dirais rien, t’inquiète.’’

Elle eut un léger sourire et alla ouvrir la porte à Leo, elle allait quand même pas la laisser se débrouiller seule avec la porte et sa béquille! Elle sortit à sa suite et déjà elle sortait son portable pour appeler un taxi. Faudrait vraiment qu’elle prenne des cours de conduites une bonne journée hein! Il fallait maintenant qu’elles attendent le véhicule. Samara croisa les bras et se tourna finalement vers Leo, ce n’était pas un reproche ce qu’elle allait dire, surtout une question.

‘’-Tu ne voudrais pas avoir un autre emploi? Je veux dire, commencer à chercher? Tu sais, il y a sûrement des bars plus tranquilles si c’est ce que tu aimes.’’

Elle eut un léger sourire à ses derniers mots. Elle n’était pas méchante Samara et rarement en colère, enfin visiblement en colère. Elle se demandait bien pourquoi elle restait dans un endroit comme ça alors qu’elle avait la possibilité de se trouver plein d’autres emplois!

Leona ne prenait pas vraiment le temps d’attendre Samara, mais elle fut ravie de la voir suivre le mouvement. C’était rassurant quand même. Leo se sentirait plus à l’aise de parer de quoique se soit, loin de ses murs blancs et froids d’un hôpital. Les hôpitaux, c’étaient méchants et en plus, on en sortait toujours avec une maladie ou des médicaments. Jamais on entrait là en santé et rarement qu’on en sortait complètement guérit, à moins qu’on est les moyens financier bien sur. De nos jours, l’argent payait même la santé…

-Aller Sam, tu me feras la morale en route. Je suis sur que tu en meurs d’envie. Tant que tu n’en parles pas à Klaus, sa me va.

‘’-Je me trouve un peu mal placé pour te faire la morale, mais bon…je ne dirais rien, t’inquiète.’’

Leona avait un peu sourit au soupire de Samara. Se n’était pas la première fois que Leona suscitait se genre de réaction. Elle dormait avec Soka, il ne fallait pas l’oublier. Donc, la cote cassée, Soka l’avait soupiré. Elle n’Avait pas essayé de lui faire la morale, mais elles avaient parlé toutes les deux un bon moment. Soka comprenait, mais pas tant. C’était un peu trop compliqué aussi, mais Leona n’était pas du genre à bien expliquer non plus. Elle l’a regarda appeler un taxi. C’était une bonne solution. Leona voyait le plancher valser un peu sous ses yeux. Sa tête lui tournait. Elle rêvait déjà de son lit. Son lit si gentil, si aimable et accueillant. Bref, dormir était sa priorité et cela, pour bientôt.

‘’-Tu ne voudrais pas avoir un autre emploi? Je veux dire, commencer à chercher? Tu sais, il y a sûrement des bars plus tranquilles si c’est ce que tu aimes.’’

Elle tourna ses iris ambré vers Samara. Elle lui fit un petit sourire résigné. Elle allait lui expliquer? Quand même.

-Je n’aime pas spécialement se genre de travail, mais… c’est payant. J’avais le choix entre ça ou danseuse et franchement… c’est moins dégradant servir. Donc, ce n’est pas si mal. Et puis, j’ai pas envie de retourner à l’école. Je suis trop vieille pour me décrocher d’autres diplômes. Ceux que j’ai sont assez pour moi… et j’aime bien l’endroit. Juste quelques risques parfois, mais pas plus. Je vais pas mourir non plus.

Si on pouvait trouver un terme pour Lep en se moment, c’était insouciante. Pas qu’elle se croyait invulnérable, non, mais juste qu’elle ne craignait pas la douleur autant qu’une personne normale. Elle était habituer de souffrir pour vivre, du moins souffrir un peu. Pas le martyr, mais manger quelques coups, ça elle avait vécu la dedans. Comment croyez-vous qu’elle était arrivée à changer de rang? Surement pas seulement en volant quelques proies aux chasseurs, non, certains le prenaient mal, mais en combat, Leona se débrouillait très bien. Juste que cette fois, les pouvoir de l’autre ne l’aidait pas. C’est tout.

‘’-Tu ne voudrais pas avoir un autre emploi? Je veux dire, commencer à chercher? Tu sais, il y a sûrement des bars plus tranquilles si c’est ce que tu aimes.’’

-Je n’aime pas spécialement ce genre de travail, mais… c’est payant. J’avais le choix entre ça ou danseuse et franchement… c’est moins dégradant servir. Donc, ce n’est pas si mal. Et puis, j’ai pas envie de retourner à l’école. Je suis trop vieille pour me décrocher d’autres diplômes. Ceux que j’ai sont assez pour moi… et j’aime bien l’endroit. Juste quelques risques parfois, mais pas plus. Je vais pas mourir non plus.

‘’-De retourner à l’école? D’autres diplômes? Bon. Si t’as des diplômes, tu peux sûrement faire autre chose de ta vie? Tu te compliques vraiment la vie parfois.’’

Elle eut un sourire à sa dernière phrase. C’était pas méchant, elle ne comprenait pas le besoin des gens de faire dans le difficile. Peut-être parce qu’elle avait grandi jusqu’à sa vie adulte assez difficilement qu’elle pensait ainsi. Elle connaissait un peu plus la simplicité depuis qu’elle connaissait Malyk et…c’était vraiment plus agréable. On ne parle pas juste d’argent là, on parle aussi de la joie du quotidien et des études ou emploi stable. Enfin, c’était maintenant son opinion, mais elle ne comprendrait sans doute jamais. Elle jeta un coup d’œil à l’extérieur, elle guettait l’arrivée du taxi. Il était tard, mais la fatigue était partie…mais quand elle regagnerait son lit ça reviendrait sûrement. Enfin, c’est pas grave.

‘’- Tu fais bien ce que tu veux…mais fait attention quand même. Je veux bien rien dire cette fois, mais si tu reviens avec un bras cassé, ça ne sera pas subtil.’’

Elle avait encore son petit sourire. C’était bien les amis quand même. C’était dans des moments comme ça qu’on voyait c’était qui les vrais non? Samara c’était dans la façon qu’elle l’avait appelé et aussi comment elle ne se gênait pas pour tout lui dire. Elle s’étira un petit moment en baillant un peu, peut-être qu’elle était plus fatiguée qu’elle pensait finalement. Elle eut une pensée à savoir si Malyk dormait ou s’il l’attendait…le pauvre, il travaillait le lendemain matin lui!

‘’-De retourner à l’école? D’autres diplômes? Bon. Si t’as des diplômes, tu peux sûrement faire autre chose de ta vie? Tu te compliques vraiment la vie parfois.’’

-C’est pas aussi simple, j’ai abandonné le métier après la mort de ma mère. J’y arrivais plus et j’ai jamais pensée recommencer… ou du moins réessayer.

Elle c’était adossée à un mur en attendant le taxi, reposant sa cheville qui la supportait. Pas de quoi s’assoir non plus, elle allait s’assoir dans le taxi de toute façon. Elle ne souriait plus, elle avait croisé des gens, alors automatiquement… elle c’était rabattu sur un facial neutre et normal pour elle.

-De toute façon, ce n’est pas les jobs en physiothérapie qui court les rues…

Oui bon, ce n’était que l’un de ses trois diplômes. Elle n’avait pas parlé de la kinésiothérapie et de la massothérapie. Dans ses domaines, il y avait beaucoup d’entré possible. En fait, Leona avait déjà des connaissances dans le domaine qui lui avait déjà proposé des emplois dans différentes station thermale et ou simple lieu de détente, jusqu’elle… qu’elle n’arrivait pas à franchir la barre qui la séparait de son ancienne décision. De sa façon de traverser son deuil. Elle avait tourné le dos à la thérapie physique lorsqu’elle n’aida en rien sa mère, ne l’empêchant même pas de souffrir. D’accord, l’empêcher de mourir était impossible, mais Leona l’avait vue d’dépérir et souffrir, malgré tous ses soins et le doute s’installa jusqu’à ne plus la quitter au final. Elle ne recommencerait surement pas. En fait, Samara était la première à qui Leona le disait. Soka le savait, mais… C’était Soka elle savait tout.

‘’- Tu fais bien ce que tu veux…mais fait attention quand même. Je veux bien rien dire cette fois, mais si tu reviens avec un bras cassé, ça ne sera pas subtil.’’

-Promit, je ne me briserai rien d’apparent.

Elle avait laissé échapper un léger sourire pour cette réplique. Si elle se permettait de rire de Samara malgré la situation? Oui, totalement. C’était elle là blessé, c’était d’elle qu’il ne fallait pas rire bon! Mais non, on avait le droit de rire de Leona aussi. Au final, avec Leona tous les coups étaient permit. Elle se rapprocha à la vue d’un taxi. Ça devait être le leur quand même, parce que … il n’y avait presque personne à cet heure matinale.

-Tu m’ouvres les portes s’il te plait?

Elle la regardait gentiment quand même, attendant de voir si Samara allait lui faire encore dans la morale ou si elle était à cours d’argument. Ensuite sa serait la ballade en taxi et ensuite… elle se coucherait dans son lit. Son lit moelleux et douillet. Bref, il ne manquait que le chaud… mais ça, elle c’était habituée pendant 36 ans. Alors franchement… se n’était pas une petite semaine de vacance qui allait marquer sa vie quand même.

‘’-De retourner à l’école? D’autres diplômes? Bon. Si t’as des diplômes, tu peux sûrement faire autre chose de ta vie? Tu te compliques vraiment la vie parfois.’’

-C’est pas aussi simple, j’ai abandonné le métier après la mort de ma mère. J’y arrivais plus et j’ai jamais pensée recommencer… ou du moins réessayer.

Là, Samara ne répliqua rien. Que pouvait-elle dire franchement? Elle ne savait pas que c’était depuis ce temps…elle aurait mieux fait de se taire peut-être. Elle ne savait pas ce qu’il avait comme lien entre le métier en question et sa mère, mais elle n’allait pas le demander. C’était assez fort pour qu’elle ne veuille plus toucher à sa…c’était suffisant. Elle baissa un peu les yeux et joint ses mains.

-De toute façon, ce n’est pas les jobs en physiothérapie qui court les rues…

Physiothérapie? C’était pas n’importe quoi en plus. C’est vrai que Leo avait un passé beaucoup plus…long? Elle était plus vieille donc et elle avait eu le temps d’avoir des diplômes, donc la surprise de Samara se calma un peu après cet aveu. C’était étrange, on ne connait jamais entièrement les gens quand on y pense. Même Samara. Samara semble être sage et tranquille, mais il n’y a que Malyk qui en connait un peu.

‘’- Tu fais bien ce que tu veux…mais fait attention quand même. Je veux bien rien dire cette fois, mais si tu reviens avec un bras cassé, ça ne sera pas subtil.’’

-Promit, je ne me briserai rien d’apparent.

Elle sourit à son sourire. Un tout petit peu, mais c’était ça. Fallait pas qu’elle s’en veuille pour si peu. Elle n’était pas tellement douée avec les gens notre Samara…et elle se découvrait un côté très facile à la culpabilisation. Elle avait des gens qu’elle aimait autour d’elle et…elle ne voulait pas leur faire du mal et ou leur faire penser à des choses désagréables…elle avait du mal à gérer tout ça. Elle avait été habituée à la solitude et là, c’était tout le contraire, elle vivait avec deux hommes et avait deux amies incroyables. Elle avait Klaus aussi, mais…Klaus n’était pas tellement bavard, au final, ils se ressemblaient quand même un peu.

-Tu m’ouvres les portes s’il te plait?

Elle secoua la tête et sortie de ses rêveries, elle avait la tête pas mal à ailleurs disons. Sans doute le manque de sommeil. Elle tourna son regard vers Leo et se dirigea rapidement vers la porte.

‘’-Oui oui, pardon.’’

Elle lui ouvrit les deux portes de l’hôpital et se dirigea ensuite vers le taxi et ouvrit la portière, elle l’aida à y entrer sans être trop encombrante et elle alla prendre place de l’autre côté. C’est même elle qui dit l’adresse au chauffeur. Elle allait sûrement prendre le même pour retourner chez elle. Visiblement, elle n’allait pas lui faire encore la morale. Elle n’avait pas envie de réveiller d’autres souvenirs. Enfin, elle lui sourit et posa son regard sur sa cheville.

‘’-Tu vas devoir utiliser ses trucs longtemps ou c’est simplement pour quelques jours?’’

Elle n’avait jamais été blessée comme ça, elle, c’était plutôt les coupures, des foulures légères et des bleus qu’elle avait vécu, rien de grave à long terme. Enfin, elle ne savait plus trop quoi dire non plus, elle s’inquiétait c’est sûr quand même.

Samara avait sursauté légèrement à la réplique, mais rien d’énorme. Leona venait tout simplement de lui assassiner sa bulle et ses rêveries. La pauvre quand même, s’extirper d’un bon lit chaud et en bonne compagnie pour venir ouvrir la porte à une tigresse handicapée. Heureusement qu’elles étaient amies quand même, parce que dans d’autre circonstance… Leo, elle, elle serait restée coucher. Pas qu’elle risque d’apprécier dormir en bonne compagnie, mais… ah pis, ziouuu! C’est pas de vos affaires.

‘’-Oui oui, pardon.’’

Finalement, la porte fut ouverte par la merveilleuse Samara. Bon d’accord, ce n’était pas vraiment un qualificatif à la Leona, mais… comment dire, après l’adrénaline suivit de la noradrénaline qu’elle avait eu plus les pilules, injections, prises de sang, stress. Elle avait bien le droit d’être un peu bizarre dans sa tête. Ensuite vint le taxi, Samara fut tout aussi gentille et l’aida. Leona termina les deux fesses sur la banquette, béquille sur le bord de la porte pour ne blesser personne et en plus… elle n’entrait pas très bien non plus. Ensuite, se fut encore Samara qui prit l’initiative de l’adresse. Franchement, pour une fille qui venait de se réveiller… elle était très alerte. Surtout comparativement à notre Leo qui n’avait qu’une envie, aller au dodo et ce, très, très vite. Elle se fichait bien de se que Samara pourrait lui dire. Franchement, elle ne prenait jamais mal se que cette blondinette lui disait et elle avait son opinion en assez haute estime, donc… même si elle aurait voulu lui faire la morale, elle aurait acceptée sans bronchée, mais… se serait justifier quand même, il y a des limites à sa docilité aussi. Finalement, c’est sur sa cheville qu’elle perçu le regard azuré de Samara. C’était quoi la suite?

‘’-Tu vas devoir utiliser ses trucs longtemps ou c’est simplement pour quelques jours?’’

-Surement moins d’un jour ou deux. C’est juste le temps que sa désenfle et ne s’aggrave pas. J’ai à peine quelques ligaments d’étirés. Un peu de pommade, un massage des muscles et ligaments, du repos et une bonne nuit de sommeil et tout va bien aller. Je m’y connais en corps humain.

Elle lui fit un petit sourire, franchement s’il y avait bien une chose que Leona était habitué de traiter, c’était ça, les entorses, foulures, déchirures et autres. Le taxi se mit à avancer, le silence était un peu présent, mais rien d’atroce, avec Leona et Klaus, le silence était normal quand même… Elle avait quand même un petit problème qui l’énervait, mais… elle oserait ou pas? Bah, pourquoi pas… il faut bien vivre dans la vie…

-Ne te fait pas d’idée sur se que je vais dire, mais… Comment il va Alec?

Quoi, elle se posait des questions? Bien sur, elle avait quand même passé beaucoup de temps avec lui… juste que là, elle voulait mettre de la distance. C’est tout, se n’était pas pour cela qu’elle devait se ficher complètement de lui non plus. C’était devenu un ami après tout. Bah, du moins, pour elle. Parce que lui et avoir une amie… elle doutait. Sauf Samara, mais… c’était Samara après tout.

C’est sûr que Leo ne devait pas être très très alerte, le mélange de tout ce que les médecins lui avaient donné ne devait pas être très bon, pas dangereux, mais quand même. Enfin, Samara n’aimait pas tellement les hôpitaux. S’y faire soigner en tout cas, les autres, ça ne la dérangeait pas. Ce n’était pas l’établissement qui lui faisait peur, mais les traitements. Enfin, on retourne notre attention sur notre blessée.

‘’-Tu vas devoir utiliser ses trucs longtemps ou c’est simplement pour quelques jours?’’

-Surement moins d’un jour ou deux. C’est juste le temps que sa désenfle et ne s’aggrave pas. J’ai à peine quelques ligaments d’étirés. Un peu de pommade, un massage des muscles et ligaments, du repos et une bonne nuit de sommeil et tout va bien aller. Je m’y connais en corps humain.

Elle eut un petit sourire. Elle en connaissait des choses notre Leo. Mais son air plus jeune ne montrait pas ça du tout. Elle aurait le pouvoir de bien gagner sa vie, c’est sûr…mais bon, elle l’a expliqué à Samara alors elle comprenait. C’était normal, elle ne savait pas toute l’histoire, mais c’est depuis la mort de sa mère alors ça suffisait à Samara. Enfin, Samara ne répondit rien, son sourire était suffisant. Et même le silence qui s’installa ne la mit pas mal à l’aise. Ce n’est pas mal être avec quelqu’un et ne rien dire. La seule chose c’est…qu’elle était fatiguée, elle se sentit un peu somnoler, mais elle travaillait sur elle, elle avait à se rendre chez elle après quand même! Mais Leo la sauva du sommeil.

-Ne te fait pas d’idée sur se que je vais dire, mais… Comment il va Alec?

Elle se sentit se réveiller d’un coup. Elle était tellement drôle notre Leo. Juste le début de sa phrase lui faisait poser des questions, quand même. Mais…il était trop tard pour que Samara la taquine un peu. Elle tourna ses iris vers elle, un faible sourire moqueur prenant naissance à ses lèvres. Pourquoi elle ne l’appela pas pour savoir comment il allait hein?

‘’-Ho, il va très bien. Il est toujours en train de travailler et ne fait presque rien d’autre, je pense. Mais tu sais…moi aussi je suis toujours occupée avec l’Université, si tu veux en savoir plus, tu n’as qu’à l’appeler, j’imagine que tu sais le numéro?’’

Bon, les derniers mots se dirent avec un sourire flamboyant aux lèvres. Bah quoi? Elle était fatiguée, elle avait le droit d'être un peu moins subtile!

Le taxi avançait tranquillement, pas de trafic rien et avec raison quand même, il n’était pas très tôt, mais très tard quand même. La sortie des bars étaient déjà fini depuis belle lurette, donc… ne restait rien d’autre que de l’attente. De la longue attente. Le silence était bien, mais, elle avait envie de le rompre un tout petit peu et de raison.

-Ne te fait pas d’idée sur se que je vais dire, mais… Comment il va Alec?

Samara cessa de somnoler. Leona le remarqua quand même. Elle était soudainement beaucoup plus attentive. Leo regretta immédiatement sa réplique. Samara allait s’en donner à cœur joie quand même. Pensez-y, Leo venait de lui ouvrir toute grande la porte là… C’était elle qui avait commencé. Elle n’aurait pas du finalement, mais… elle en voulait des nouvelles et mieux valaient Sam, qu’Alec quand même. Bref, elle attendait une réponse franche. Samara n’était pas sadique elle, heureusement…

‘’-Ho, il va très bien. Il est toujours en train de travailler et ne fait presque rien d’autre, je pense. Mais tu sais…moi aussi je suis toujours occupée avec l’Université, si tu veux en savoir plus, tu n’as qu’à l’appeler, j’imagine que tu sais le numéro?’’

Samara avait un de ses sourires à vous faire décrocher les oreilles. Subtilité zéro, la finesse on repassera. Bref, si Samara perdait sa subtilité avec la fatigue, Leona elle, elle ne perdait rien du tout à sa franchise. Donc…

-Oui, t’inquiète j’ai le numéro, mais je n’appellerai pas. Pas tout de suite. C’est juste trop compliqué sinon, mais peut-être un jour. Quand il aura passé à autre chose.

Leona c’était caler dans son siège. Plus confortable, son ton n’avait pas changé, elle restait neutre. Une personne la connaissant assez bien pourrait surement percevoir la teinte amer de son expression, une tristesse faible et doucereuse, mais pas plus. Elle n’était pas de celle qui faisait dans les émotions. Ça, elle laissait ça à Soka. Non, non, Leo était une tigresse forte et en maitrise d’elle-même. Se n’était pas les dires de son père et de ses amis qui y changerait quoique se soit. Elle ne lui laisserait aucune chance, puisqu’il n’y avait aucune chance à avoir une relation dite « normale » entre eux. Alec courait les jupons et Leo n’était pas de celle qui s’offrait pour une seule nuit de plaisir. Elle avait attendu trente-sept ans… elle continuerait bien une petite vingtaine supplémentaire. Elle s’en fichait, tant qu’elle ne goûtait pas, elle ne demanderait pas plus. C’était logique quand même.

-En plus, j’ai le temps… à voir mon père… je suis au tiers de sa vie… et si on en croit mon grand-père… je dois être au cinquième de sa vie. Donc, j’ai toute sa vie pour prendre de ses nouvelles… J’ai bien assez de temps pour y penser. En plus, Alec est du style changeant, donc… d’ici quelques semaines il devrait avoir changé de « proie ». Il va bien voir que moi et le sexe rapide ça fait deux.

Quoi? Faire dans la finesse. Non, merci. Samara était surement celle avec qui Leona pouvait dire les vrais choses comme elle le pensait. Soka relativisait, son père ne comprenait pas ou ne voulait pas comprendre et Kathy trempait dans les même jeux qu’Alec, donc… Samara était bien placer pour connaitre les agissements de son colloque, aussi douteux soient-ils. Je parle ici des agissements et non du colloque… mais bon. Si le chapeau fait…

‘’-Ho, il va très bien. Il est toujours en train de travailler et ne fait presque rien d’autre, je pense. Mais tu sais…moi aussi je suis toujours occupée avec l’Université, si tu veux en savoir plus, tu n’as qu’à l’appeler, j’imagine que tu sais le numéro?’’

-Oui, t’inquiète j’ai le numéro, mais je n’appellerai pas. Pas tout de suite. C’est juste trop compliqué sinon, mais peut-être un jour. Quand il aura passé à autre chose.

‘’-Disons qu’avec son travail, il se calme naturellement. De toute façon, il peut passer à autre chose drastiquement…’’

Non, non, elle ne faisait pas référence à son gentil Malyk…même s’il avait eu une petite évolution quand même. Samara croyait qu’Alec pouvait changer s’il le voulait et…s’il avait les émotions pour l’aider à changer. Bien qu’elle taquinait Leo, elle n’était pas d’accord à ce qu’elle soit une aventure d’un soir. Alec devait bien le savoir…enfin, il est compliqué ce jumeau. Et la légère tristesse qu’il avait eue dans les paroles de Leo lui fit quelques choses…elle n’avait pas à souffrir, elle n’était pas un trophée quand même! Mais Leo était très forte…vraiment.

-En plus, j’ai le temps… à voir mon père… je suis au tiers de sa vie… et si on en croit mon grand-père… je dois être au cinquième de sa vie. Donc, j’ai toute sa vie pour prendre de ses nouvelles… J’ai bien assez de temps pour y penser. En plus, Alec est du style changeant, donc… d’ici quelques semaines il devrait avoir changé de « proie ». Il va bien voir que moi et le sexe rapide ça fait deux.

‘’-Je comprend, tu n’as pas à être une parmi tant d’autres et tu fais bien de pas te laisser gagner…Mais peut-être…qu’Alec est incapable de comprendre ses sentiments, je ne suis pas au courant, mais…peut-être.’’

Elle ne voulait pas donner de faux espoirs à Leo, mais c’était ce qu’elle pensait. Ça ne serait pas étonnant qu’il ne sache pas comment réagir, il n’a pas l’air du type à avoir été amoureux dans la vie. Enfin, Samara retourna son regard vers l’avant.

‘’-Ne l’ignore pas comme ça quand même, au pire…ne fait que l’appeler, je ne pense pas que ut peux avoir de la difficulté à mettre les points sur les i.’’

‘’-Disons qu’avec son travail, il se calme naturellement. De toute façon, il peut passer à autre chose drastiquement…’’

Leona était soulagée. L’idée qu’il passe à autre chose la soulageait. Toujours tenté d’éviter ses contacts physique, malgré qu’elle… qu’elle avait envie de ses contacts, c’était difficile quand même. Elle n’était pas contradictoire, loin de là, c’était simplement parce qu’elle refusait d’être une fille parmi tant d’autre. Si Alec n’aurait pas été Alec et qu’elle aurait ressentit se genre de sentiment pour un autre homme, oui, elle se serait laissé aller comme lui avait suggérer son père, Soka et même Samara à sa façon, mais … Alec était Alec, alors elle n’en voulait pas. Pas de lui, pas de méchant Alec, pas de séducteur précoce, pas de douleur, pas de rejet. Finalement, pas de relation, mais… si la chance repassait, elle l’a saisirait peut-être avec un autre homme… Un homme plus… fidèle. Elle chercha quand même à changer la tangente. Rassurer Samara en quelque sorte.

-En plus, j’ai le temps… à voir mon père… je suis au tiers de sa vie… et si on en croit mon grand-père… je dois être au cinquième de sa vie. Donc, j’ai toute sa vie pour prendre de ses nouvelles… J’ai bien assez de temps pour y penser. En plus, Alec est du style changeant, donc… d’ici quelques semaines il devrait avoir changé de « proie ». Il va bien voir que moi et le sexe rapide ça fait deux.

‘’-Je comprends, tu n’as pas à être une parmi tant d’autres et tu fais bien de pas te laisser gagner…Mais peut-être…qu’Alec est incapable de comprendre ses sentiments, je ne suis pas au courant, mais…peut-être.’’

Là, elle semait un doute dans l’esprit de la tigresse. Un tout petit doute quand même. On parlait d’Alec là, son Alec d’une certaine façon. Pourquoi est-ce que… depuis qu’elle passait du temps avec lui, elle n’avait jamais pensé que peut-être… même un tout petit peut-être, il pourrait avoir des sentiments. Simplement parce que c’est Alec, c’est logique. Ce type d’homme n’avait pas de sentiment. Lui et elle était similaire quand même. Froid en apparence, fier et sur d’eux-mêmes et Leo… elle avait des sentiments quand même. Pas des masses, mais elle en avait pour lui. Donc, peut-être que… qu’il pouvait… Il pouvait? Non… c’était n’importe quoi quand même. Leona n’était pas le type de femme à aimer, franchement, pensez-y. c’était stupide quand même. Bref, pas de faux espoir, de folle idéation. Rien. Inutile après tout. Elle était elle et il était lui, pas de chance que ça colle. Ils pourraient être ami, mais… sans plus quand même.

‘’-Ne l’ignore pas comme ça quand même, au pire…ne fait que l’appeler, je ne pense pas que tu peux avoir de la difficulté à mettre les points sur les i.’’

Oui bon, c’était vrai, elle pourrait l’appeler, mais… pour lui dire quoi? Allait-elle mentir à Samara? Ferait-elle preuve de franchise? Elle soupira, se callant un peu plus dans le siège. Elle voyait le décor flou autour d’elle, la tête lui tournait doucement. Elle reconnaissait quand même l’endroit, elle était près de chez elle.

-Promit, je l’appelle dès que je sais quelle point que j’ai envie de mettre sur quelle i. Je sais, c’est stupide, mais avec ses petits jeux… lui il arrive peut-être à être sans cœur, mais moi… j’ai pas l’endurance requise pour tout ça.

Si elle venait d’avouer plus ou moins clairement qu’elle avait des sentiments pour Alec? Oui, exactement! Elle l’avait avoué, maintenant… on en demandait pas plus, sinon… elle allait mourir sous le poids de sa propre bêtise, parce que oui, aimer se Lord anglais avec l’égo aussi grande, peut-être même plus que la fortune familiale… c’était de la bêtise pure et dure, mais… elle allait s’en sortir et elle l’oublierait. Elle avait des centaines d’années pour ça…

Samara n’était pas du genre à avoir de faux espoirs, ça semble étrange n’est-ce pas? Elle semble la fille la plus positive du monde, mais elle est positive que lorsqu’elle voit que c’est possible, mais elle n’est pas du genre à se faire croire des choses qui n’arriveront jamais. Elle peut sembler être le contraire, mais ce n’est pas vrai au fond d’elle-même. Alors si elle disait que peut-être qu’Alec avait des sentiments c’était que c’était possible après tout. Il est pas fait en plâtre…bon, on ne sait pas après tout, mais sans doute pas…étant jumeaux de Malyk, ce n’était pas possible!

‘’-Ne l’ignore pas comme ça quand même, au pire…ne fait que l’appeler, je ne pense pas que tu peux avoir de la difficulté à mettre les points sur les i.’’

-Promit, je l’appelle dès que je sais quelle point que j’ai envie de mettre sur quelle i. Je sais, c’est stupide, mais avec ses petits jeux… lui il arrive peut-être à être sans cœur, mais moi… j’ai pas l’endurance requise pour tout ça.

Elle tourna son regard vers Leo. Elle l’observa un moment. Ouais…Finalement, Leo et Samara se ressemblaient beaucoup en était totalement différente. Elles avaient les deux succombé aux charmes de ses lords anglais. Samara se doutait bien que Leo ressentait au moins un peu quelque chose pour Alec…on n’accepte pas un voyage avec quelqu’un qu’on déteste quand même…Mais l’aveu qu’elle venait de lui faire ne faisait que clarifier ce qu’elle pensait. Elle ne savait pas trop comment réagir face à ça. Elle maudit un peu Alec de lui faire ressentir tout ce mal. Alec était son ami et beau-frère et Leo une formidable amie…elle était pas mal prise entre les deux et…ce n’était pas bon qu’elle intervienne. Surtout que même si elle pensait qu’Alec ressentait quelque chose pour la tigresse, il pouvait très bien mal comprendre ses sentiments et agir en imbécile…ce qui serait franchement possible. Mais que lui dire à notre pauvre Leo? Elle voulait la rassurer, plus lui dire quoi faire…elle ne savait pas si c’était vraiment une bonne idée qu’elle le dise à Alec…même que pas du tout.

‘’-Leo…écoute…Ne te forge pas une endurance trop forte…Je…je ne sais pas trop comment…te rassurer. Je connais Alec, mais pas par cœur...Je n’aime pas te voir comme ça, j’ai aucun talent avec les mots moi…’’

Elle posa son regard bleuâtre dans ceux de la tigresse, elle était compatissante, ce n’était pas de la pitié, vraiment loin de là. Mais comment rassurer Leo alors qu’elle était tombée amoureuse d’un tombeur de jupons? En même temps… Alec n’était pas méchant…elle ne peut pas qu’être une proie. Elle soupira un bref instant.

‘’-Je sais que c’est quétaine, mais reste toi-même et…peut-être que s’il sait que tu peux être sérieuse il te montrera que lui aussi…’’

Elle haussa vaguement les épaules. Elle était franchement nulle, c’est clair. Mais elle voulait, c’est ça qui est important au final…non?

Ah, elle avait fait mouche en disant la vérité à Samara, elle la regardait maintenant. Elle ne savait pas trop comment lui expliquer. Leona et les sentiments… ça faisait deux. En fait, elle n’avait jamais eu de sentiment auparavant sauf pour sa mère, son père et son chien, ça c’était facile. C’était simple comme façon d’aimer. Alec par contre… aimer un homme… c’était compliqué, c’était même impossible quand on y pense… C’était ridicule, non, non, elle l’appréciait c’est vrai, mais… pas de là à dire qu’elle l’aimait. Bon d’accord… peut-être un peu, mais juste un peu.

‘’-Leo…écoute…Ne te forge pas une endurance trop forte…Je…je ne sais pas trop comment…te rassurer. Je connais Alec, mais pas par cœur...Je n’aime pas te voir comme ça, j’ai aucun talent avec les mots moi…’’

-T’inquiète pas, j’ai pas vraiment besoin d’être rassurée, juste que j’ai pas envie de passer pour la méchante sans cœur. J’ai du cœur, c’est pour ça que je sais pas trop quoi faire, mais… Klaus m’en a parlé… Sophie aussi. Je vais voir se que je peux faire tout dépendant de lui… il est compliqué Alec quand même.

Elle avait parlé de Sophie, bon Samara savait très bien qu’on parlait de Soka ici, mais… valait mieux ne pas en parler à voix haute. Même dans sa tête, Leona parlait toujours de Sophie. La Sophie en question était parfaitement d’accord. Bref, elle se croyait clair quand même. Leona n’était pas habitué à se genre de chose, mais avec Samara, c’était nouveau, mais possible. En fait, Leona avait beaucoup évolué coté sentiment depuis son arriver à Chicago, c’était bizarre, mais pas si désagréable. Elle craignait un peu moins d’être fréquentée par des vivants et des pas animaux en plus. Elle s’améliorait.

‘’-Je sais que c’est quétaine, mais reste toi-même et…peut-être que s’il sait que tu peux être sérieuse il te montrera que lui aussi…’’

-Le problème, c’est que je n’ai jamais été sérieuse, alors lui montrer que je le suis… je sais même pas si je veux l’être. Alors juste me donner du temps. Je vais bien arrêter de l’ignorer un jour… ou il va me forcer à arrêter de l’ignorer… ça va m’aider à savoir se qu’il veux quand même un peu… mais bon qui vivra verra.

Elle lui fit un petit sourire. Le taxi commençait à ralentir. Elle sortirait bientôt, elle entrerait et irait se coucher. Dormir, c’était une excellente idée. C’était toujours une excellente idée dormir et peut-être… qui sait peut-être… elle recontacterait Alec… ils avaient un cadeau de noël à utiliser. Elle verrait bien. Bientôt, surement après sa mise en quarantaine.

‘’-Leo…écoute…Ne te forge pas une endurance trop forte…Je…je ne sais pas trop comment…te rassurer. Je connais Alec, mais pas par cœur...Je n’aime pas te voir comme ça, j’ai aucun talent avec les mots moi…’’

-T’inquiète pas, j’ai pas vraiment besoin d’être rassurée, juste que j’ai pas envie de passer pour la méchante sans cœur. J’ai du cœur, c’est pour ça que je sais pas trop quoi faire, mais… Klaus m’en a parlé… Sophie aussi. Je vais voir se que je peux faire tout dépendant de lui… il est compliqué Alec quand même.

‘’-Je te l’accorde…’’

Elle eut un petit sourire compatissant…elle ne semblait pas à l’aise par rapport à la situation, mais elle n’avait aucun talent à réconforter quelqu’un, elle était très présente pour elle…c’était déjà ça. Donc…Leo aimait Alec..bon bravo Samara tu as bien analysé la situation! Elle gardait son regard sur elle, la fatigue? Une histoire ancienne voyont.

‘’-Je sais que c’est quétaine, mais reste toi-même et…peut-être que s’il sait que tu peux être sérieuse il te montrera que lui aussi…’’

-Le problème, c’est que je n’ai jamais été sérieuse, alors lui montrer que je le suis… je sais même pas si je veux l’être. Alors juste me donner du temps. Je vais bien arrêter de l’ignorer un jour… ou il va me forcer à arrêter de l’ignorer… ça va m’aider à savoir se qu’il veux quand même un peu… mais bon qui vivra verra.

Elle remarqua que le taxi ralentissait un peu, elles devaient être près d’arriver, quelques coins de rue sans doute. Elle continuait de regarder Leo, c’était…bien normalement être amoureux, elle était triste de voir que ça ne faisait pas le même effet sur Leo…après tout, c’est normal, elle n’était pas tombée sur l’homme le plus simple de cette planète… Enfin. Encore une fois, elle sembla chercher ses mots, mais réussit à articuler quelques paroles quand même.

‘’-C’est mieux ça que trop anticiper…mais…je pense que ça va bien se passer.

Bien qu’elle eut de la difficulté à articuler une réponse convenable, elle était très sincère. Elle croyait que ça pouvait bien finir cette histoire, mais il était à la phase compliqué. Comme quand elle et Malyk s’aimaient et qu’ils ne le savaient pas…sauf qu’ils vivent ensemble, s’ignorer c’est un peu compliqué. Faudrait que Samara remercie San…Non, pas du tout. Elle pivota son regard derrière Leo, elles étaient arrivées. Elle retourna un sourire vers la tigresse.

‘’-Aller…va te reposer dort bien et n’hésite pas à m’appeler si ça ne va pas.’’

Elle sortit du taxi pour aider Leo sortir du taxi et avisa le conducteur qu’elle reviendrait, elle l’aidait jusqu’à la porte principale. Elle lui souhaita une bonne nuit et la plus grande chance du monde et elle retourna dans le taxi et dit son adresse au conducteur…la fatigue revint la hanter en même temps que l’aveu de Leo…Mais elle n’était pas pessimiste, loin de là. Enfin, pour l’instant, elle ne voulait qu’aller se blottir contre son Malyk et dormir.

RP terminé je fais le ménage Smile

» Une nuit d'horreur à deux? [Samara]
» Après une nuit... une soirée et une nuit? [Klaus]
» Une soirée mouvementée [Libre]
» douche matinale mouvementée
» Art et Mission [Meg] (Terminé)