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Après l’évolution du monde, la guerre fait rage. Choisissez votre camp, tracez votre avenir et changez le monde.
 
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 Elysabela Cordelian [Approuvée]

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Elysabela Cordelian
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Elysabela Cordelian


Messages : 88
Emploi : Ambassadrice

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MessageSujet: Elysabela Cordelian [Approuvée]   Elysabela Cordelian [Approuvée] Icon_minitimeDim 29 Nov - 1:00

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Nom : Cordelian
Prénom : Élysabela Anna-Maria Proderosa Diosa
Surnom : Natura, Gaea, Diosa, Ély
Âge :
63 ans, mais apparence 53
Catégorie : Contrôleur
Groupe d’appartenance : Rebelle
Signe astrologique: gémeau (20-21 juin)


Pouvoirs :

« J'ai le feu du volcan, la chaleur du désert. La saveur de la terre, la lueur d'une lune claire. Je n'ai rien, que dans le cœur, l'immensité du ciel ouvert. J'ai la fraîcheur d'une rivière, la colère du typhon. J'ai l'amour d'une mère, les tourments des quatre vents. »

Contrôle de la nature (Primaire):

Avant même ma naissance, avant même celle de ma mère, j’étais destiné à se pouvoir. Nous sommes druide de génération en génération, nous contrôlons la nature. Avant, mes ancêtres croyaient bon de faire des cérémonies, de supplier notre Dieu pour qu’il nous accorde le pouvoir de faire se que bon nous semble de la terre. Avec le temps, j’ai compris que plusieurs d’entre eux mentait, comme tout bon membres de ma famille qui se respecte. Certains pouvoirs circulent dans nos veines et j’ai hérité du pouvoir druidique, surement comme ma sœur jumelle, mais peut-être que non, je ne peux plus vraiment lui demander finalement. Depuis ma plus tendre enfance, mes tantes et parfois mes oncles me montraient ce qu’ils savaient faire. J’ai une tante qui charme, une autre qui prédit l’avenir et certains se partage les éléments. Moi, je du découvrir seul mon pouvoir. Ma mère m’expliqua, après la naissance de mes pouvoirs que les pouvoirs des jumeaux pouvaient être spéciaux et moi, j’étais très spécial. Je peux à moi seul contrôler toute la nature qui m’entoure. Quand j’étais encore une simple adolescente, seule la végétation m’obéissait, dans la mesure du possible bien sur. Au début, on n’aurait dit que les arbres et les plantes se moquaient de moi et je du imposer ma volonté de fer très tôt. Essayer de marcher lorsque les racines se lève devant vous, fendant même le bêton parfois. Non, je du faire fasse à toute leur plaisanterie et contrôler leur volonté et en apprendre plus sur se pouvoir. Ensuite vint la terre, des pics rocheux sortaient du sol, bien sur tout commença par de petit saillit, un monticule de terre rien de plus, mais avec les années, je pus faire un pic de prêt d’un mètre, parfois plus. Je pris conscience que je pouvais aussi modeler le monde qui m’entourais, déplacer arbres, plantes et roches. Dernièrement, je pus même dévier une rivière, mais rien de bien exceptionnel. Un jour, je découvris aussi que je pouvais faire remonter l’eau des nappes phréatiques par le biais de la terre, mais je ne sais pas la quantité exacte, surement bien assez pour désaltérer un assoiffé, mais rien de plus. Non, mon pouvoir est beaucoup plus spécifique à la flore, les arbres furent mes meilleurs amis pendant si longtemps… Ils m’obéissent complètement aujourd’hui, ils me font confiance.

Spoiler:

« Tu goûteras à mes délices avant que la flèche ne siffle, Tu baisseras la tête avant que la flèche ne blesse, Tu connaîtras le vertige avant que la flèche ne te fige… »

Force de la nature (secondaire):

Comment vous expliquer se pouvoir que je n’utilise pas. Durant une nuit étoilée, je me questionnais sur la vie, sur la mort, sur ma vie, sur ma mort. Les arbres me susurraient des compliments, des phrases que je ne comprenais pas, mais je ne m’en inquiétais pas plus que cela, ce n’était pas la première fois que cela m’arrivait. Par contre, j’entendis une parole lointaine, mon arbre me parlait, mon saule dans mon jardin secret, il m’expliqua ce qu’était la vie et la mort pour un arbre et m’offrit la sienne. Oui, il m’expliqua quand lui prenant des années de vie, je pouvais vivre à ses cotés tant que la sève coulerait dans ses feuilles, dans ses racines. Au début, je ne le croyais pas, mais lorsque je fus à ses cotés, il insista, il m’obligea à poser ma main sur son tronc, se que je fis, et il me fit lui prendre quelques années. Il ne changea pas, ne mourra pas, mais je me senti mal tout de même. Je ne pus que prendre mes distances et il continua de m’expliquer que le don qu’il m’offrait ne s’arrêtait pas là. Il m’expliqua aussi qu’à ma mort, je deviendrais moi aussi un arbre, celui me ressemblant le plus, je ne sais pas lequel se sera, mais l’idée me plaisait bien. Il termina son discours sur une note plus étrange, il me confia un secret ancestral, qu’à ma mort, non seulement je me transformerais en arbre, mais la malédiction de la forêt s’abattrait aussi sur lui, mon assassin se transformerait en arbre à son tour et s’il survivait miraculeusement, les arbres s’arrangeraient entre eux pour le rendre fou, ne jamais le laisser tranquille, jamais. Est-ce vrai, est-ce faux… Je ne puis le dire puisque je ne suis jamais morte. Je peux simplement vous assurer que je pourrais rester en vie longtemps, mais comment vous expliquer. La mort est une étape normale de la vie, c’est la nature des choses. Pourquoi j’y échapperais?


« Lucifer croise le fer sur les champs de bataille. Sous les mines de l'enfer teintées de rage animale. La terreur dans les yeux, ogmios à leurs trousses. Suppliant tous les dieux ils retiennent, leur souffle »

Empathie sauvage (tertiaire) :

Depuis que j’ai l’âge de comprendre se qui m’arrivait, j’entendis les animaux parler et ils m’écoutaient pleinement. J'étais relier à la nature, les animaux font partie de se grand tout, je n'y pouvais rien, c'était ainsi qu'allait la vie. Je pouvais leurs demander leur aide et ils me l’offraient souvent. J’ai bien dit, offrir. Je ne puis obliger un être vivant contre sa volonté. En ma présence, les animaux sont calmes, j’ai un effet apaisant. J’ai tout de même remarqué certaine chose. Je n’affecte pas seulement les animaux, en fait, j’affecte tous ceux qui ont un instinct animal, une sauvagerie intérieure, surment qu'entre bête... on se comprend. Plus l’instinct est fort, plus l’effet les aussi. Finalement, j’ai remarqué qu’avec les années, mon don n’a pas trop évolué, la clarté change, la puissance change, mais je ne découvris aucun changement important, aucune variation intéressante. Bien sur, j’eux droit à la découverte du « on ouvre et on ferme », mais sinon rien de plus. Je comprends de mieux en mieux les sentiments des êtres qui me sont proches psychiquement, mais je ne comprends toujours pas comment calculer le taux d’instinct des autres, je peux seulement savoir de qui me méfier et de plus en plus loin avec les années.

Compétences :

« Le long des bambous battus des baobabs tordus. Enragée la liane grimpe. Dans son sillage s'emmêlent les canaux et les rivières, la liane-furie soudain se lève. Le grondement de sa course agite la savane, la lisse liane se lève soulève la poussière. »

L’une de mes aptitudes premières est d’être une Cordelian. Oui, je sais, ça peut vous paraître idiot, mais nous sommes tous un peu se que notre famille à fait de nous et ma grande, très grande famille à fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Souvent, dans plusieurs familles on dénombre une certaine dose de caractéristique commune. Dans notre famille, c’est simple, j’ai dénombré la fourberie, le mensonge, le plaisir, l’alcool et la débauche en tout genre. Comment vous expliquer, ma famille fut et reste une des dernières familles gitane d’Espagne. Nous sommes tous un peu bohème dans la famille, d’autre un peu moins, mais l’essentiel est là. Rayez par contre de vos esprit l’image même de la fille de joie, vous risqueriez dit perdre des membres, non, nous ne sommes rien de tel. Simplement que les idéologies et l’apprentissage est le même. Donc, depuis mon enfance, on m’a apprit à bien mentir, à bien tromper les esprits faibles, à toujours trouver une solution pour contourner les règles qui ne me plaise pas. J’ai ainsi apprit à me débrouiller seul dans le monde extérieur, mais je ne le mis jamais en pratique, sauf dernièrement. Je pus apprendre auprès de certain membre de ma famille des choses amusantes. Je sui devenu doué avec tous se qui est tarot et rune. Oui, oui, les trucs pour tirer l’avenir, non ce n’est pas un don, même le plus pitoyable des humains avec l’esprit ouvert aux cartes pourrait réussir à prédire un petit quelque chose. Alors je me traine toujours avec mes cartes sur moi, au moins si la vie est ennuyeuse, les cartes me détendent. Je suis aussi très doué pour repérer les arnaqueurs et les menteurs, puisque je suis moi-même une menteuse excellente.

Je viens d’Espagne, alors je parle espagnol se qui me donne un drôle d’accent lorsque je parle dans d’autre langue, se que je fais souvent. La première langue que j’eus le courage d’apprendre après la mienne fut la langue des Apaches, une langue bien utile pour se faire comprendre, mais la plupart d’entre eux parlaient aussi l’anglais, alors je l’appris en même temps. Quand j’étais toute petite, une langue m’avait attiré à l’oreille, le français. Mon père me chantait parfois des berceuse dans cette langue et j’en restais marqué, même si je déteste l’homme, la langue reste. Étrangement, j’appris cette langue avec une facilité déconcertante, comme si j’avais toujours su la parler quelque part au fond de moi, ensuite je laisser tomber les langues, j’en savais assez pour survivre dans mes éternelles changements de continent, alors pourquoi continuer à perdre du temps à fréquenter des gens pour apprendre d’autres cultures qui n’est pas notre…

Sinon, si je dois parler ici de quelconque talent, je sais chanter et danser. Bon avec le temps je pris la décision d’arrêter la danse, comment dire, le balladhi n’est pas pour les vieilles femmes comme moi, je laisse cela aux jeunes demoiselles de se monde.

Aussi, important à mentionner je crois, je connais aussi énormément de plantes, d’arbres et d’animaux. Je ne peux pas dire que j’ai toute les connaissances du monde, mais je m’efforce de bien apprendre mes leçons sur le sujet.


Portrait du personnage

Physique :


«J'ai la lumière du soleil, le frisson de la fougère. La rudesse de l'hiver, la douceur du miel. La folie manifeste et la tristesse éphémère. La foi, mais de celles qui ne posent pas de barrières. »

Depuis ma naissance, j’arbore des traits fins, des cheveux marron, des yeux changeant selon le ciel, parfois bleu, parfois gris, aussi vert de temps en temps. Je pris soin de mon corps comme on prend soin d’une fleur. Je ne m’offris jamais plus que se que j’avais de besoin pour vivre, je passer mon enfance entre arbre et plaine, j’eus donc toujours un teint ensoleillé, je ne dis pas basané, mais bien ensoleillé. Comme toutes les femmes de ma famille j’eus droit à une silhouette accrocheuse, disons simplement que je ne dégoutais pas les hommes de se coté là. Je ne suis ni trop grande, ni trop petite, ni grosse, ni mince. Je mesure dans les environs d’un mètre soixante et onze, pour un poids avoisinant les soixante-deux kilos surement. Je ne suis pas vraiment la meilleure pour parler de mon physique, je n’apprécie guère m’observer pendant des heures, en fait, je ne passe que très rarement du temps devant un miroir, je suis plus le genre de femme dites « naturelle ». Je laisse sécher mes cheveux aux vents, je ne me maquille pas, ou que de très rare fois maintenant. En fait, il y a plusieurs différences notables entre ma jeunesse et maintenant, la première différence flagrante est la couleur de mes cheveux. Avant j’arborais une magnifique crinière brune foncé, mais aujourd’hui, depuis quelques années déjà, je porte mes cheveux blond comme les blés, surement la première activité dite féminine et d’actualité que je fis dans ma vie. Je n’ai pas vraiment de style vestimentaire, je ne suis plus toute jeune, alors je respecte mon corps comme il se dois, je ne dis pas non plus que je m’habille comme une vieille, mais je sais où sont les limites à respecter. J’ai toujours eu une appréciation notable pour les vêtements léger et confortable. Je ne fus jamais le genre de femme très pudique et mon corps ne ma jamais répugné non plus, il est très utile, toujours bien apprécier par les hommes de mon âge, alors tant mieux.

Parlons maintenant des choses importantes sur mon physique, c’est se que vous désirez ici non? Qu’on par le de mon corps. Donc, premièrement, parlons de se que j’émane comme énergie. Les yeux sont les portes ouvertes sur l’âme, c’est un fait. Chez moi, mes yeux sont surement se qui parle le plus, si on évite de parler de certains de mes gestes avenant. Souvent, lorsque j’ai une idée intéressante qui me passe par la tête, mes yeux l’indiquent. On y retrouve souvent une lueur de défi, d’amusement, de rage, de sauvagerie tout dépendant sur quelle terrain glissant vous vous aventurer avec moi. Sinon, je ne suis pas du genre expressive, parfois, je souris, mais toujours de tout petit sourire en coin ou malicieux, je ne suis pas très éclatante de joie et c’est très bien ainsi.

Bien sur, comme beaucoup d’entre vous avez des yeux pour voir, je suis obligée de vous mentionner que je ne suis plus toute jeune, j’ai vécu, survécu et c’est très bien ainsi. Je n’ai pas honte de la femme que je suis devenu, je suis peut-être vieille, mais je me suis tout de même bien conserver face à d’autres femmes de mon âge. Aujourd’hui, je puis voir mes rides, mais je ne les vois pas comme un signe de mort imminente, simplement comme des sillons de vie, la vie nous marque, s’en est la preuve. Je ne me considère pas encore mourante, mon cœur et mon esprit est encore jeune. Si j’étais un arbre, je commencerais tout juste ma vie…


Dernière édition par Elysabela Cordelian le Mar 22 Déc - 2:52, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Elysabela Cordelian [Approuvée]   Elysabela Cordelian [Approuvée] Icon_minitimeDim 29 Nov - 1:15

Psyché :

« Dans le calme immuable de la jungle profonde, la liane-furie soudain se pointe. Parasite végétal d'audace grimace, la liane-furie soudain se lève. »

J’ai toujours été d’un naturel calme et posé. Souvent d’une neutralité inquiétante. Ma mère croyait à notre naissance, que moi et ma sœur ne formions qu’un seul tout. J’avais hérité des responsabilités, du sérieux, du calme, du poids du monde et elle de la joie de vivre, du plaisir, de la douceur. Aujourd’hui encore, je crois qu’elle n’avait pas tord, j’ai du mal à trouver un juste milieu à ma vie, mes émotions. Comme une simple rose, je vis ma vie, mais lorsqu’on m’approche sans mon consentement, je pique. Je suis pourtant toujours calme et tranchante et si parfois, je me fâche, je sors de mes gond, alors là, il vat mieux ne pas être là. Comme un typhon, je déferle ma colère sur le monde. Si j’aurais eu le pouvoir de créer un ouragan, je l’aurais fait volontiers si on m’assurait que la personne subissant mon courroux ni survivrait pas, coute que coute. Je n’ai pas de juste milieu, je passe du calme apaisant à la tempête dévastatrice. Rien de mieux pour effrayer ses victimes, mais tout de même. Pour le peu de fois où je perds le contrôle de moi-même, les dégâts sont grands et souvent, les pertes humaines aussi, mais ça, c’est une autre histoire…

« Je ne suis pas encore aveugle, mais pourtant, je ne proteste pas tellement, trop souvent. Je me laisse porter par le vent. Je me laisse porter par le vent. Ligotée par derrière et bâillonnée par devant. »

Je ne suis pas le genre de femme à me laisser marcher sur les pieds, mais faut-il d’abord que je le remarque. Je suis le genre de femme qui suis le courant de la vie, je suis une femme réfléchit et je passe souvent plus de temps à réfléchir que d’agir. Les arbres m’ont imposé leur sagesse bien tôt, alors je n’y peux rien, c’est dans ma nature, c’est se que je suis. Je suis lunatique, je me perds dans le vague en oubliant souvent les gens qui m’entoure. Bien sur, je ne me perds jamais assez loin pour perdre ma vigilance, mais je me perds rapidement dans des pensées qui ne sont pas mienne. Je n’ai pas le culot de me dire philosophe, mais j’ai souvent des pensées logiques et aussi souvent incomprises. Comment vous expliquez l’incompréhension qui règne dans mon esprit. Je ne suis jamais seule dans mon esprit, la faune et la flore sont toujours en contact direct avec moi, alors parfois, leur point de vue m’oblige à repenser les lois qu’on ériger les humains en se disant « supérieur » à toute vie sur terre. Je ne puis dire comment ils en sont arrivés aussi bas, mais tout de même, ses imbéciles ont touchés le fond. Dans mon esprit, nous sommes tous sur un pied d’égalité, la vie d’un homme vaux autant que la vie d’une plante et puisqu’ils ne respectent pas la plantes, pourquoi les respecterais-je?

« J'ai rattaché ma barque et je me suis faite transparente. Le jeu de la colère sous le manteau du silence. Trou dans la mémoire juste à l'endroit des attentes. Je ne vais plus m'envoler, au premier de tes souffles. »

Bien sur, dans ma vie, j’en ai vue de toutes les couleurs. Longtemps le monde et le peu que j’ai pus percevoir de la société dans laquelle j’étais censée vivre me décevait, me dégoutait. J’ai développé une haine irrépressible pour les villes et le genre humains, mais avec le temps je compris que cette haine n’était pas tout à fait mienne. Un enfant en contact direct et constant avec une personne haineuse, risque obligatoirement plus que les autres enfants de devenir haineuse sur le même sujet. Eh bien, c’est ce qui m’arriva. À force d’entre et de ressentir la haine et la douleur des arbres, de la planète contre les Hommes, je du développer la même colère, rage, fureur, haine. À force de m’inciter à la violence envers se peuple, je ne différenciais même plus les miens des autres, mais aujourd’hui c’est différent. J’ai tellement lutté pour garder mes convictions, ne pas les laisser m’influencer, me vaincre. Je désespérer de ne plus être moi et à force de lutter, j’en ai développé une froideur et une neutralité de fer. Les opinions des autres ne m’atteignent plus, je ne suis plus la jeune fille influençable que j’étais. Si je fais quelque chose, c’est qu’au fond je le désirais bien. J’en suis même devenu bornée, même si ma vie serait en péril je préfèrerais mourir plutôt que de faire se que l’on m’ordonne. Je suis une femme libre et je le resterai à jamais.

« Trop de mélancolie dans ma constellation, mais ça, je l'ai toujours eu, je ne pose plus de questions. Je me souviendrai… »

Je suis une femme rêveuse, mais chacun possède ses propres rêves, ses propres souvenirs. Plus votre vie avance et plus vous avez des souvenirs en tête. Ma vie fut rarement rose, sauf mon fils, personne ne me donna envie de sourire et de vivre pleinement ma vie. Personne ne me donna des joies fuguasses, une paix intérieurs. Aujourd’hui, je suis une femme fatiguée de courir après un rêve qui n’existe pas. L’amour est faux, la vie est dure, le bonheur ne sert qu’à nous déchirer d’avantage. Je ne pleure plus, la pluie le fait pour moi, je n’espère plus, car c’est en espérant qu’on désespère. Je vis simplement ma vie, un jour à la fois, je ne suis pas apathique pour autant, simplement que je ne demande rien à la vie et lorsqu’elle m’offre un présent, je l’accepte, mais au moins, je n’ai plus de déception continuellement. Bien sur, comme chaque être vivant, j’ai mes malheurs, mes secrets, mes souvenirs douloureux. J’avais une sœur jumelle, un père, une mère et par le caractère fort de ma mère, mon père et ma sœur ne purent que disparaître. Aujourd’hui encore, je sens que les enfants de ma sœur doivent être de véritable Cordelian, on n’y échappe pas. Oui, ses enfants aussi me hantent, enfants qui ne doivent plus l’être vraiment aujourd’hui. Le vide familiale que j’ai créé autour de moi me hante, les « et si » aussi. Parfois je m’imagine la vie que j’aurais pus avoir si mon père m’aurait choisis moi et non elle. La vie que j’aurais eu s’il serait resté, mais tout cela n’est que chimère, que blessure supplémentaire, eau bouillante sur mes tisons ardents. Non, j’essais simplement d’oublier, certains oublis par l’alcool, d’autre par l’adrénaline, d’autre avec la drogue, eh bien moi, j’oublis avec le temps…

« J'ai retirée l'écharde et attisée l'arrogance. Savourer mes combats et avoué mes regards. »

J’en suis arrivée aujourd’hui à faire autant face à l’avenir qu’au passée. Je sais que je ne pourrais rien changer et même si je le souhaite et que je le rêve très fort, la vie que j’ai menée ne changera pas. Je ne serai jamais la fillette choisit par son père, je ne serai jamais la jumelle qui prend la place de l’autre dans une classe qu’elle apprécie plus que l’autre, je n’aurais jamais put être en face de cette maison se soir là et changer la vie de cet enfant et surtout, je ne pourrai jamais arriver à temps pour voir ma sœur vivante une dernière fois, jamais. La vie est ainsi faite, on y peut absolument rien.

Je dois tout de même vous prévenir, je suis se que ma mère fit de moi, depuis ma naissance je ne connu rien d’autre que l’arrogance, la manipulation et l’égoïsme, bien sur, lorsque je suis partie de chez moi leur influence a cessé, mais le mal était déjà fait. Désormais, je pense un peu plus aux autres, mais seulement si je les apprécie, sinon, eh bien, tant pis pour eux. Je n’ai jamais vraiment trouvé l’utilité de mentir, je préfère l’ironie, le sarcasme et l’arrogance à tout cela. Les autres savent souvent à quoi s’attendre avec moi, mais je me considère comme une véritable girouette, je ne pense jamais deux fois la même chose, alors essayer de me cerner en devient presque impossible, surprise assurée.

« Elle se dégêne et dégaine son fusil de feuilles. Ses tiges vives s'enroulent, tentacules voraces. Son ombre se profile gronde son onde s'effile, la liane à toute vitesse déroule sa folie. »

Habituellement, je suis une femme calme et passive, mais lorsque je me fâche, se qui m’arrive tout de même souvent, je peux devenir infernale. Ayant vécu plus longtemps avec bestiaux qu’humain, j’ai toujours un peu de difficulté à me gérer. Je peux parfois paraître bestial et sauvage, pour certains même peut-être sadique, mais d’après moi, tout cela n’est qu’histoire de perception. Personnellement je trouve mon fils adorable et gentil, mais les personnes qui passeront sous ses crocs ne diront peut-être pas la même chose que moi. Une personne me croisant pendant que je « reboise » un terrain, pourrait me trouver légèrement sadique et peut-être même me qualifierait-on encore de « monstre », compliment que j’adore recevoir de la part d’un humain, surtout s’il rajoute « vous êtes inhumains », j’adore cela. De nos jours, les gens ne respectent plus la nature et tout ce qu’elle offre, cela me met dans une rage sans nom, pas que je sois une écologiste maniaque, mais j’eux tellement de difficulté à gérer la haine ancestrale de la forêt qu’aujourd’hui encore, j’ai parfois de la difficulté à la contenir si je ne mis attend pas. Je dois quand même mentionné que je ne suis pas une enfant de cœur, je sais me défendre à l’aide de mes pouvoirs bien sur et je défends aussi la nature à ma façon. À une certaine époque, j’aurais pus vous dire « coupe une branche et je te coupe un membre », mais aujourd’hui, je n’en sais rien, je crois mettre assagit, un peu du moins.

« Entre celui qui n'a rien et celui qui veut tout. Lequel des deux est le plus pauvre? C'est la question que je me pose.... »

Comment parler de moi sans parler de cette rage envers le genre humain que j’ai développé avec les années. Comment dire, au départ, je détestais tout se qui avait deux jambes, mais ensuite j’ai préféré clarifier cette haine, je ne pouvais pas vraiment me permettre de détester tout et tout le monde tout le temps, s’en serait devenu invivable alors j’ai essayé de regarder les gens que je tuais un peu plus. Ils étaient tous faible, sans défense et si un jour un mutant se serait glisser parmi mes victimes, c’était tout simplement parce qu’il était faible, donc inutile. Mon aversion pour le genre pollueur invétéré, donc l’Homme en général toute race confondu, se transforma donc en loi du plus fort. Si un humain survit face à un mutant, c’est qu’il mérite de survivre et si un mutant meurt sous les plans des humains c’est qu’il était faible. Bien sur, je ne suis pas assez méchante pour sacrifier ou faire participer des enfants à se jeu funeste, simplement qu’ils doivent savoir faire le bon choix, survivre.

La loi du plus fort fut ma seule règle pendant bien longtemps et aujourd’hui encore c’est elle qui tranche lorsque j’ai un dilemme quelconque se qui n’arrive plus très souvent tout de même.

« Puis au petit matin, elle aperçoit au loin, sa cible ultime, sa prochaine victime. Vers elle, elle se précipite la perspective l'excite, c'est la ville grise, la ville vilaine qu'elle vise. S'y engouffre saccageant, le béton son ennemi. Y établit son empire, dominant le ciment. Elle dévore et déguste, se nourrit et grandit. La liane venge ses amis. La liane venge ses amis. »

Bien sur, rien ne vos une bonne motivation dans la vie. Chaque personne change et se trouve des motivations internes ou externe et chacune de ses motivations peuvent souvent heurter les motivations des autres, suffit de se fixer très tôt. Au début, je voulais punir l’humanité pour le mal qu’elle faisait à la forêt, mais aujourd’hui, j’ai donné un point beaucoup plus précis à mon objectif. Oui, maintenant ne n’ai comme but que de réduire la population totale de la terre, donc, si pour faire plaisir aux autres mutants je ne m’arrête qu’aux humains, sa ne me dérange pas outre mesure. Pourtant, mes raisons sont simples. À force d’écouter les plaidoyers de certaine de mes victimes j’en vins à quelques petites conclusions. Premièrement, si les villes s’agrandissaient toujours, c’était par manque de place du à trop de gens. Si les industries avec de besoin de plus de matériaux comme du bois ou de la pierre et bien c’était pour construire plus de maison pour ses même gens. Finalement, en raison des deux derniers points, si nous sacrifions tous se surplus de population, le gens se sentiraient menacer par les mutants et s’il ne modérait pas leur consommation et leur pollution je devrai sévir d’avantage, je ne sais toujours pas comment, mais j’arriverai bien à mes fins un jour. Je ne veux pas décimer le monde, simplement réduire la population globale de la planète, se n’est pas trop demander, non ?

«Comme ils tombent, comme ils tombent les flocons de l'hiver. Ils s'entassent dans ma tête comme mes contradictions, et mes perles d'amour, dans un écrin de poussière. »

Je ne suis pas le genre de femme à m’attacher, ni à aimer. En fait, je ne suis même pas le genre de femme à avoir des sentiments autres que calme et rage. Jamais je n’ai ressenti quelque chose pour un homme, j’ai des besoins à combler comme toutes femmes, mais je ne m’aventurerais jamais dans une dites « relation » en fait, je ne sais même pas se qu’il faut avoir et offrir pour avoir une relation sérieuse, au final je pari tout de même que je n’ai pas se qui faut. Le peu d’amour que j’avais à offrir, je l’ai donné à mon fils, même s’il fut toujours loin de moi après notre séparation, je l’ai aimé à distance. Nous sommes tous les deux des êtres solitaires, alors l’amour, même maternel prend une autre tournure, mais je sens qu’en le revoyant, je ressentirai toujours la même chose. Pour lui, je n’en sais rien, s’il ne veut pas de moi dans sa nouvelle vie, je ne dirai rien, je disparaitrai, je suis doué là-dedans, mais sinon, j’espère trouver un peu de se que certain appelle bonheur en retournant dans cette ville gigantesque pour retourner au château, j’espère revoir cette serre dans laquelle je me sens si bien et j’espère voir mon fils, mais cela, Dieu seul le sait.

Journal de vie

L’histoire de sa vie : (naissance, adolescence, découverte de ses pouvoirs pendant l’adolescence, reste de sa vie — minimum 25 lignes)


« On est bien peu de chose et mon amie la rose me l'a dit ce matin. »

Je n’étais rien, comme toute chose avant son commencement. Je ne vous expliquerai pas comment homme et femme se mélange pour donner naissance à la pire des erreurs, la pire des bêtises… le bipède incapacitant qu’est homme et mutant. Bien sûr, je crois en l’évolution humaine, je crois en la possibilité d’un monde meilleur, d’une idylle utopique créée pour le futur de la planète. Les animaux survivront, la nature survivra et les plus forts règneront. Ainsi fonctionne la loi de la nature. J’ai été créé pour survivre et m’assurer que la nature se déchainerait comme elle se devait de le faire. Que les pêcheurs subiraient leurs châtiments bien assez tôt. J’étais le bras droit de mère-nature, sa plus fervente servante avant même de naître. Ma mère m’avait ainsi faites, comme sa mère avant elle. Elle avait choisit un homme au don puissant pour m’offrir toutes les chances de survit, elle voulait s’assurer que je ne serais pas normal, que je serais la bonne, celle qui ferait changer le monde. Elle n’avait pas choisit cet inconnu pour rien, ce touriste. Elle l’avait choisit, elle avait posé son regard non sur lui, mais sur son pouvoir. Comme ma grand-mère avant elle et mon arrière grand-mère. De nos jours, les femmes visaient les pouvoirs, mais auparavant, chaque hommes avaient tout de même ses atouts, ça ne pouvait pas être nié. Les femmes de ma famille avait toujours des filles, cherchaient toujours à avoir des jumelles puissantes, pour accumulé le pouvoir. Les premières fillettes avec nos dons naquirent pendant la guerre et depuis se jour, nous mutons. Nous sommes Cordelian, je suis née Cordelian et je mourrai Cordelian, rien n’y changera, je n’y peux rien. Avant ma propre naissance, ma voie était déjà tracé, avant la naissance de la première Cordelian, notre finalité était déjà prévu… Suffit de vivre avec se fardeau, suffit de faire se que la vie nous dicte. Personnellement, je fais à ma tête… la vie n’a qu’à me suivre…

« À l'aurore je suis née. Baptisée de rosée. »

Je suis née bouton de rose et j’ai éclos tendrement avec le temps. Je suis l’évolution, la suite logique des choses, je suis née jonquille, j’ai été dès ma naissance comme un oiseau, oui, comme un inséparable je suis né avec mon double, la seconde moitié de mon être. J’étais l’ombre, elle était la lumière, éblouissante de sa gentillesse, de sa pureté, je pleurais, elle riait, je pensais, elle jouait, elle m’observait, je l’étudiais. Comme des bêtes de foires, nous fûmes présenter à tous, ma mère avant moi avait son double, ma grand-mère avant elle avait un double, et mon arrière grand-mère avant nous tous avait son double. Ma famille avait toujours eu peur de raté leurs expériences, nous en mettions toujours trop. Toujours une de trop, lorsque j’eus finalement l’âge de comprendre que se double de moi était se qu’on appelle une sœur, elle me fut arracher, comme si la personne qui se disait homme, mâle dominant, sommet de la chaîne puisse forcer ma mère, femme forte et dominante à relâcher sa garde assez longtemps pour lui prendre son bien, ma sœur. Eh bien, oui, malheureusement, il put réussir, son contrôle sur la lumière du soleil était puissante, il m’émerveillait malgré moi. Il décida de prendre la moins pervertit de nous deux, la plus faible, la plus docile, celle qu’il réussirait à élevé tel un chien en laisse, bien dresser. Il repartit vite dans se qu’il appelait « son pays » comme si une parcelle de français cherchant désespérément de ne pas se faire engloutir par un monde anglais pouvait simplement croire s’appeler un jour pays. Cet homme qui contribua à me donner naissance était un idéaliste, il manipulait la lumière du soleil, mais aurait surement rêvé silencieusement de pouvoir prendre ses rêves pour des réalités. Il nous quitta, me laissant le poids de ma bâtardise sur les épaules, moi qui n’étais plus pure. Non, je n’étais plus et je ne pourrais plus jamais être Cordelian, à deux, nous pouvions être les deux moitiés d’un tout, mais seul, je n’étais plus. Il me retira une partie de moi-même ce jour là, une partie de mon cœur, de mon âme. J’étais relié avec ma sœur et il brisa se lien. Elle qui, depuis ma tendre enfance me servait de conscience, de joie, de bienveillance et de calme. Il me laissa seul avec moi-même, tourmenté, colérique, froide, sanglante, haineuse… Je grandis dans le contexte qui était le miens, ma famille. Oui, je grandis élevant ma plus jeune sœur et mes cousines. Je servis de fille à tout faire tout en étudiant avec ma tante, une druide de renom dans notre village. Je poussais bien, telle une jeune pousse bien portante. Les saisons passaient et je pus toujours assisté au levé du soleil, seul, mais toujours tout de même. Dès mon plus jeune âge, je fus poussé vers la seule direction qui m’étais envisageable, la nature. Ma mère contrôlait l’avenir, la redessinait à sa guise bien plus qu’être druide et pourtant, ma tante contrôlait quelques éléments, mais ma mère avait vue la voie qui m’était destiné, l’avait tracé pour moi, elle mit poussa, elle me vit faire le bien, le bien pour la nature, le bien pour la terre. Je vécus longtemps dans le corps d’un enfant, ouverte au cri de désespoir de la terre sous mes pieds, me rendant froide et fermée envers ceux qui la faisait souffrir. Je ne pouvais croire qu’on pouvait faire autant de mal et jouer autant les innocents. Comment une race complète, bipède tout genre confondu, pouvait croire que je croirais qu’ils disaient tous la vérité, que personne ne mentait lorsqu’ils faisaient référence à la nature. Lorsque les grands hommes de se peuples parle de pollution, moi je parlais déjà empoisonnement. Lorsqu’ils parlaient coupe à blanc, je pleurais au meurtre. Lorsqu’ils reportaient leurs plans à plus tard, ne voyant pas la finalité de l’histoire, moi je sentais ma vie s’égrainer peu à peu. Dès mon enfance, ma plus jeune enfance je pris la vive conviction que j’étais celle qui ferais changer les choses, celle qui empêcherait ce peuple de tuer la vie, de tuer le monde…

« Je me suis épanouie, heureuse et amoureuse. »

Mon destin m’était fraichement tracé. Si je retournais, je pouvais voir mes pas, mon chemin, d’où je partais et lorsque je regardais par devant, je voyais mon futur, ma voie. C’était maintenant clair, lorsque je vis arriver mon dixième solstice d’été, donc la journée de ma naissance. Je me mis à entendre clairement les appelles de la nature. Je ne pouvais y résister, les cris des fleurs qu’on tuait pour les observer paresseusement au souper étaient horribles. Les craintes désespérées des renardeaux voyant leur mère tué pour sa fourrure. Je sentais en moi une force se déchainer, une haine sans borne venir du creux de mes entrailles, du creux de la terre elle-même, telle un volcan, j’ai laissé couler ma lave sur la bêtise humaine et maintenant mutante. Je ne pus venger les arbres que plus tard bien sur, je ne suis pas Dieu, je ne puis abattre mon courroux comme je le désirais tant. J’ai pourtant souhaité dès la naissance de cette seconde conscience, cette conscience plus grande, cette conscience globale de redonner aux bipèdes le double du mal qu’ils avaient causé autour d’eux. J’étudiai encore plus, de façon plus poussé. Je quittai le nid familial lorsque j’eus appris toutes les plantes des livres ancestraux de ma famille. Par contre, je me devais de voir la nature de mes yeux, la toucher, la sentir, je refusais de savoir que le freesia avait une odeur sucrée avant de l’avoir senti moi-même. Je souffrais d’être enfermé. Je contrôlais déjà tellement de chose, je les contrôlais mal, mais si je partais, je ne pouvais blesser personne que j’aimais. Si aimer était le mot requis dans ce cas. Je pouvais bien déchainer mon pouvoir en pleine ville, la nature ne m’en serait que plus reconnaissante. Oui, je pouvais déjà soulever les racines du sol, détruisant ainsi bêton et toute mon énergie, mais j’étais fière, fière de moi, fière de mère nature qui se réveillait enfin par mon intermédiaire. Notre lignée ancestrale crut longtemps être les dignes descendantes de Gaïa, je donnais libre cours à ses racines divines et elle me remerciait en me berçant d’un de ses doux chants par le son mélodieux du vent dans les feuilles. Rien, n’étais plus beau pour moi que la douce complainte d’un saule dans la tourmente. Je vécu de chose simple, me laissant offrir la nourriture que ma tendre amie m’offrait. Je du délaisser la chaire animal, ne supportant plus leur cri de souffrance, leur peur, leur mort. Je préférais leur parler, vivre avec eux, répondre à leur questionnement silencieux. Oui, je me découvris rapidement une affinité avec le monde bestial. Je leur parlais, les comprenais, ils furent tous mes amis, mes compagnons de voyage toute ma vie. Ils m’aidaient, me supportaient. Certaines personnes me trouvèrent bestial avec cette vie. Un jour, lorsque je tuai mon première homme, sa femme me cria le plus beau compliment qu’elle aurait put me faire, ses mots restèrent et resteront gravé dans ma mémoire à jamais. Lorsque mes racines délaissèrent le corps sans vie de cet homme ayant volontairement mit le feu à un arbre simplement parce qu’il lui bloquait la vue de sa place de stationnement, cette femme me cria : « Mon Dieu, mais ces inhumains, vous êtes un animal… » Oui, moi, Élysabela Cordelian, j’étais fière, fière de ne plus avoir le titre d’être humain, je ne voulais plus avoir la moindre affinité avec cette race d’inférieur, cette race d’hypocrite se croyant tout permit, se croyant libre. Je respectais et je respecterai toujours la règle la plus importante qui n’eut jamais existé, la loi du plus fort. Je fus toujours la plus forte, je n’eus jamais de quoi m’inquiéter, la nature était avec moi, elle m’aidait dans la tourmente. Lorsque la pluie faisait rage, un chêne m’offrait la chaleur de son cœur, lorsque j’avais soif, la terre m’indiquait le point d’eau le plus proche, remontant même les sources souterraines que les hommes prisaient tant, que pour moi, quelques gorgées pour me permettre de vivre. Ma conscience globale était plus grande, elle s’agrandissait, lorsque j’eus 19 années de vie, j’entendais les complaintes de mon âme s’amplifier. Je fus alors comblée, j’étais heureuse. Je pouvais en être sur. J’étais amoureuse de ma liberté ainsi gagné, je n’étais plus jamais, mais jamais seule. Les arbres et les plantes me parlais franchement, me disais ce que je devais savoir, me montrait, lorsque je méditais longtemps se que je voulais voir. Ils étaient mes yeux, mon cœur, mon âme. Je me suis découverte pleinement épanouie, un lys magnifique.

«Tu es comme le chêne liège, que l'on dépouille de son écorce et que l'on laisse, et que l'on blesse… »

Ma colère se déchaina finalement sur une usine qui déversait sa pourriture dans les eaux d’une rivière menant à un fleuve. J’étais à bout de nerf, je sentais la nature faiblir, leurs cris de paniques. J’avais les nerfs, le cœur, l’âme à vif. En poignardant ainsi la nature, c’est ma chaire qu’ils brûlaient au vif. Je souffrais, vraiment, mon cri fut aussi perçant que celui du ruisseau lui-même. Lorsqu’on détruit une veine, elle abime l’artère et affaibli le cœur, c’était la même chose partout, tout le temps, même pour les choses que cette vermine dit inanimées, inconscientes. Je me suis senti violé dans ma chaire, dans mon esprit. Comment pouvait-il ne pas se rendre compte du mal qu’il faisait tout autour? Comment pouvait-il s’en douter, mais ne pas vérifier de peur des résultats? Les bipèdes me révulsaient, je n’en pouvais plus. Humains ou mutant, je me fichais de qui polluait, je voulais simplement tuer quiconque polluait dans se secteur. La nature me suppliait de rétablir l’équilibre. J’avais 23 ans à l’époque, j’avais déjà tué pour venger un arbre et ensuite, j’avais continué pour le bien-être de tous. Je tuais seulement des gens qui ne méritaient pas de vivre. Qui ne comprenait pas le besoin planétaire d’équilibre. Je ne les supprimai pas, je ne suis pas une meurtrière non, loin de là. Moi, je leurs offrais la rédemption. Je leur faisais payer leur crime, je les obligeais à ressentir tout se que la terre souffrait lorsqu’ils la blessaient. Les première fois, j’eus de la difficulté, mon corps n’avait pas la force nécessaire, mais ma rage m’avait donné le pouvoir de le faire. Je capturai homme et femme dans mes racines. Je l’ai entourai, les englobai et ils devinrent tous arbres. J’appris se jour là que je pouvais transformer les rebus en arbre, en plante, en arbuste. J’offris la plus belle délivrance à ses hommes et ses femmes. Les lianes de la terre s’entremêlant jusqu’à former un tout, un simple tout. Je passai la nuit, peut-être deux dans se carnage, sang et arbre vivaient en harmonie. Je rigolais, j’ai été heureuse et légère pour la première fois ce jour là. J’avais donné la vie à tous ses morts, j’avais offert la rédemption à tous. Aujourd’hui encore, je jubile lorsque j’y repense. Le sourire me vient, ma paix intérieure aussi. Se jour me changea à jamais. J’étais pleinement consciente de mon potentiel, de ma force. Les arbres me complimentaient, m’adulaient, me demandaient plus, toujours… Je fus retrouvé par des policiers de l’endroit, imbibé de sang et éclatante de joie, je bouillonnais de plaisir lorsqu’ils sortirent leurs armes. Simples mortels, simples humains voulant arrêter la fureur de la nature. Avez-vous déjà envisagé de pourfendre un ouragan avec une simple pagaie? J’espère que non, mais eux, ils avaient vraiment l’air d’imbécile. Ils subirent le même sort. Les arbres prirent possessions d’eux. Je changeai de pays. Je déménageai dans une autre forêt. J’adorais ses forêts, mais les arbres avaient gouté au sang, ils avaient savourés le début de leur vengeance, je n’avais pas la force de satisfaire leurs demandes, leurs murmures. Je décidai de mettre un océan entre moi et toutes ses complaintes…

« Aux rayons du soleil, me suis fermée la nuit, me suis réveillée vieille. Pourtant j'étais très belle. Oui, j'étais la plus belle. Des fleurs de ton jardin.»

Lorsque je mis le pied sur le continent dit : Canadien. J’avais toujours vingt-trois belles années d’écoulé. Je me promenai, je cherchais solitude et délivrance. Je marchai seule, avec comme seul compagnon les animaux que j’intriguais, les murmures des arbres. Leurs offres de paix absolue. J’avais une réputation auprès des arbres, de la forêt, tous voulait de moi, mais moi, je ne savais pas vraiment se que je désirais, je sentais ma propre conscience disparaître, envahi par celles des arbres. C’était tout de même normal pour moi, comment vouliez vous que je mis retrouve? J’étais seule, mais accompagnées. Impossible de me comprendre. J’étais femme, druide et arbres. Les arbres eux-mêmes me prenait pour l’une des leurs, certains même me prenait pour leur sauveur, c’était tout un poids à porter sur mes frêles épaules. J’étais floue, perdu lorsque je fis une magnifique rencontre. Oui, j’avais tellement cherché, cherché à me comprendre, à vivre que j’en avais oublié l’essentiel : pour se sentir être, nous devions donner l’impression d’exister. C’est auprès des Apaches, des amérindiens toujours attachés à leurs racines que je me permis un répit. J’y passer 5 ans. Cinq merveilleuses années de ma vie. Ils avaient tous un contact simple, mais précis avec la nature. Les plus doués d’entre eux avaient senti ma venu, avait entendu le murmure des arbres. Ils voulurent me renommer au bout de quelques années, mais je refusai gentiment, je savais qui j’étais, j’étais une Cordelian et personnes ne pouvaient me retirer cela, personne. Je quittai au bout de six ans. J’avais exploré et apprit tout ce que j’avais eux besoins d’apprendre, de voir. J’avais un besoin de liberté et mon lien avec la nature les intéressait beaucoup trop, j’éprouvais alors un besoin de me sentir normal, bien entouré et apprécier. Je sentais ma vie filer entre mes doigts, comme une marguerite perdant pétales après pétales, je n’y pouvais rien, c’était les lois de la nature, pouvais-je y changer quelque chose? J’avais toujours se trou béant en plein coeur, même les meilleurs baumes et cérémonies apaches n’avaient pas réussit à le noyer complètement, je partie l’âme lourde, mais libre…

« Trop longtemps au hasard du vent, j’ai jeté l’espoir, peut-être en pensant qu’il me tracerait une ligne. Tout droit, tout droit vers le point d’horizon, mais non, il n’y a que le silence qui réponde au silence. Alors voici pour toi qui es caché dans l’ombre : C’est pour toi que je chante ...»

Souvent, il m’arrivait de croiser un homme, souvent le même. Il aimait dire qu’il apparaissait pour moi, qu’il était de ceux qu’on ne pouvait saisir, mais moi, je le saisissais très souvent. Il était occupé déjà à l’époque et pourtant, pour moi il avait toujours du temps. J’étais sa source de réconfort, sa source de chaleur. Il arrivait toujours à me suivre, savoir où je serais où j’étais passé. Il m’inquiétait autant qu’il m’intriguait. Les choses étant se qu’elles sont, la vie ne tourna pas comme je l’aurais espérer, Oh non, loin, très loin de moi cette éventualité. J’ai toujours été une femme très naturelle et naturellement lorsqu’on se laisse aller à un homme, le pire arrive. Il était partie, mais je tombai malade. La pire maladie qui soit, j’étais enceinte, enceinte d’un enfant, un vrai. Une vraie bestiole poussait à l’intérieur de moi, me volant ma jeunesse, ma beauté et mes formes. Je ne savais pas comment m’en sortir. Je posai donc le pied sur le sol américain, cherchant l’homme qui m’avait fait cela et je l’avais retrouvé, pour une fois, ce fut lui qui fut surprit. Je n’avais pas encore trop de forme, le bébé était encore gros comme un haricot, mais s’en était déjà trop pour moi. Il suscita chez moi par contre un questionnement intense. Nous étions tous les deux des mutants d’exceptions, il n’y en avait aucun doute, alors un enfant avec nos deux pouvoirs, comment deviendrait-il? Aurait-il nos deux pouvoirs conjugués? Un enfant pouvait-il avoir ses pouvoirs? Autant de pouvoir? Je n’en savais rien, mais pourtant, la curiosité me rongeait, nous décidâmes donc de garder cet enfant. Jamais il ne mettait venu à l’idée qu’ils puissent être deux, des jumeaux, comme tant d’autre avant moi. Un soir, lorsqu’il fut loin, très loin, je quittai l’endroit qu’il m’avait offert. Je pris l’avion et retournai chez moi, je pris la direction de Madrid pour mettre au monde cet enfant. Le père m’inquiétait, il avait une tendance à… manipuler que je craignais. Je mis finalement au monde, deux enfants, deux fillettes magnifiques, mais je n’étais pas prête à les élevés, pas prêtes du tout. Le père n’était pas présent, alors je pris la disposition qui s’imposait, j’en donnai une à ma sœur. Celle qui donnait l’allure d’une Cordelian, je pris la décision horrible de les séparer, mais je n’avais pas le choix. Cette fillette pouvait surement être une de nos chances de différence, de vaincre l’Agence si elle était puissante. Je le sentais, ça se voyait. Il arriva pourtant, il le savait, il voulait savoir et lorsqu’il vit l’enfant, une fillette il eut l’air déçu. Comme si une femme ne valait pas un homme. Nous nous bâtîmes pour cette enfant, mais surtout pour celui qui l’aurait, jetant le dévolu sur l’autre. Je n’étais pas prêtes à être mère, je ne l’aurais jamais été et je ne voulais pas de deux jumelles, pas ici. Il aurait posé des questions, serait venu voir et aurait découvert l’existence de l’autre non! J’ai donc usé de tous mes arguments contre lui, sans exception et il capitula finalement, partant avec cette fillette qui n’avait pas eu de chance. Je pris sur moi, je ne pus que me geler le cœur. Quitter Madrid sans me retourner, jamais.

«Nul ne sait et le vent a soufflé sur le chêne liège blessé. Les salves ont noyé tes songes et moi le mensonge me ronge. Tu cherches les tiens dans une poignée de sable… »

À chaque fois que les arbres souffraient, je souffrais plus. Je perdis alors toute la pitié que j’aurais peut-être put avoir. J’étais rendu à un moment de ma vie où tuer ne me dérangeait plus. Je pris racine dans une loi bien claire, celle du plus fort, les lois de la nature m’avait finalement envahi pleinement. Je tuais au gré de mes humeurs, humains et mutants, mais surtout mutant, tout ceux qui blessaient la nature. Non, je n’étais pas un monstre, n’ayez pas se genre de pensée, non, j’étais une bête sauvage, mon instinct avait prit le dessus. Je ne m’attaquais pas aux enfants encore, du moins, le moins possible, je leurs montrais la voie à suivre… à ma façon. Je leurs offrit à tous une seule chance, c’était leurs vie, ils choisissaient de me l’offrir ou de vivre. J’étais seule, trop souvent seule, je cherchais dans mes rages et mes peines quelqu’un qui me ressemble, une sorte de binôme. Je ne cherchais pas l’amour d’un homme, n’y celle d’un père. J’éprouvais le besoin de savoir que j’existais vraiment pour quelqu’un, un être vrai et franc, une personne qui me considérerait normal. Je parcouru terre, traversant les mers pendant douze ans à la recherche de cette personne. J’avais finalement quarante et un ans, je sentais le poids de la vieillesse m’engourdir. J’avais tracée ma voie dans une rivière de sang et de mort. J’étais entachée jusqu’à mon âme, la forêt était fière et naturelle. Moi, je n’en sais rien, à cette époque… j’étais vide. Je discutais avec les animaux, je les comprenais, mais eux… non. Oui, ils me comprenaient lorsque je leur demandais un service, une demande, mais aucuns animaux ne pouvaient arriver à la hauteur de la complexité mutante. Seule espèce vivante qui naissait pour se compliquer la vie, faire taire ses propres instincts pour se dire civiliser par la suite… C’était du n’importe quoi, vraiment. Mes pas me menèrent, me ramenèrent plutôt au seul endroit que je pu me dire bien. Ils me ramenèrent à l’endroit où je me sentais le plus chez moi et c’était surement le cas pour le reste de mes jours. Je revis plusieurs connaissances, j’étais revenu chez les Apaches. Par contre, je pus remarquer qu’il manquait des gens. On m’expliqua brièvement que certains avaient décidés d’aller dans une réserve. Se fut le début d’une question dominante chez moi, qu’est-ce que la ville offrait de plus que la forêt? Je rentrais chez « moi », si on veut… J’eux à peine le temps de retrouver mes marques que ma vie se chamboula à jamais. Une journée, que je croyais comme une autre, mais je me trompais. Un garçon est arrivé, un jeune garçon d’à peine onze ans. Il avait fuit sa famille, comme moi. Il était seul au monde, comme moi et il se cherchait… comme moi. Il n’était pas comme les autres enfants, il était attentionné à se que la nature offrait, il se souciait même des animaux. Je pris rapidement contacte avec lui. Un bon contact, comparativement au reste des gens avec qui j’avais eu contact. En fait, ce gamin fut mon premier contact avec la réalité depuis bien longtemps… Il avait réussit en un seul regard à me toucher. Vous me direz que j’avais un surplus d’hormone, mon instinct maternel était en manque d’amour. Eh bien, non. C’était cet enfant et simplement lui. Je le pris pour mon fils à la seconde même où je pus plonger mon regard dans ses deux magnifiques pupilles. Ils étaient déjà méfiants et solitaire, il me donnait l’impression de recéler une grande force, une énergie bestiale. Je fus conquise. Les autres Apaches doutèrent de le garder avec eux et c’était normal, le conseil ne voulait pas souffrir d’une quelconque plainte et la police aurait très bien put leurs intenter un procès pour kidnapping simplement pour vider la tribu, mais je mis était opposé. J’avais ressentit le besoin que se gamin avait, un besoin de solitude et de s’éloigner de ses malheurs, je le pris sous mon ailes et les Apaches acceptèrent ma décision. Je crois qu’ils me craignaient tous d’une certaine façon. Pour certains, j’étais la femme qui parlait aux arbres, pour d’autres j’étais la descendante même d’Ussen. Heureusement qu’ils croyaient que les gens pouvaient posséder un « pouvoir » qui leurs était montré en rêve. Se fut surement l’une des histoires que j’eus à raconter le plus souvent dans ma vie, celle de se rêve. J’ai toujours adoré faire rire et rêver les enfants. J’appris surement plus sur ce gamin dans ses silences, que ses parents dans toute une vie. Je n’étais pas du genre à essayer d’analyser les gens, n’y même de vouloir les comprendre, c’était et se sera toujours une perte de temps inutile. Je me souviens encore d’un moment précis, celui ou je pris la décision de lui présenter mon petit coin de paradis. Un paysage que je disais angélique, calme, d’une quiétude infini. Mon cœur à moi, hors de moi. Pour si rentre, la forêt elle-même devait nous offrir sa permission. J’y ai même fait pousser un arbre de vie, mon arbre de vie. Nous avions marché longtemps, mais il ne c’était jamais plaint, la curiosité peut-être. L’idée même de marcher en forêt le satisfaisait peut-être pleinement. Moi, marcher était ma raison d’être, la sédentarité n’avait jamais été mon point fort. Je l’avais finalement amené jusqu’à la base d’une plate-forme infranchissable, les arbres nous hissèrent très haut, pour ensuite nous faire passer à des arbres chétif de corniche que je fis grandir et durcir, par précaution. Après avoir mit tous les deux les pieds sur terre, je fis déplacer une roche, la nature m’obéissait déjà très bien, je n’ai jamais eu à m’en plaindre. Nous traversâmes cette nouvelle crevasse qui se referma derrière nous. Je lui offris le paysage que nul humain n’aurait put voir, jamais. Nous étions au centre de tout et rien à la fois. Tout autour, il y avait des parois rocheuse, mais la montagne ne nous enfermait pas nous, elle empêchait l’extérieur d’entrée. Les arbres, les fleurs et même certains animaux si réfugiait maintenant. La nature était libre et protégé. Au centre de tout, un magnifique saule ornait le centre un bassin qui prenait naissance d’un coté pour mourir de l’autre. Une simple source souterraine offrait la vie à tous. Tout autour à intervalle régulier, en cercle se trouvait un frêne, un if, un pommier, un bouleau, un noisetier, un houx et un aulne. Seul un connaisseur aurait put remarquer la superposition des arbres, des pierres, des bancs naturelle que j’y avais installé. J’avais reproduit mon propre petit bosquet druidique, mon sanctuaire. Ce jour là, je vis une chose merveilleuse, un sourire, un magnifique sourire sur le visage de cet enfant, un véritable sourire. Nos liens se resserrent se jours-là, je me souviens, c’est se jours-là que je le pris pour la première fois pour mon fils, celui que je n’ai et que je n’aurai surement jamais. Il avait comprit comme moi toute la beauté que le monde m’avait offert dans ses lieux. Le saule était le mien, celui relier à mon âme, mon cœur, rien n’y personne ne lui ferait jamais de mal. Si sa sève coulait, mon sang coulait, s’il mourrait, je mourrais, tant qu’il allait bien, mon corps allait bien. J’étais ainsi loin de la maladie et de la fatigue, mais pas de la vieillesse, je devais me ressourcer régulièrement, se que je ne faisais pas, j’aimais vieillir, j’aime toujours autant vieillir au fond, c’est le cycle de la vie... Je lui avais confié mon plus grand secret, ma vie. Cet enfant n’aurait pas put avoir meilleur preuve d’amour et je crois qu’il le sentit au fond, notre lien était spécial par la suite. Je me pris pour sa mère les deux mois et la semaine restante. Ensuite, il me fut arraché. Je ne compris pas comment, n’y pourquoi. J’allais bien, lui aussi, nous aurions put vivre heureux, chez les Apaches, mais un jour, il ne revint pas d’une balade. Les arbres me récitèrent l’histoire du mieux qu’ils le purent. Je fus déchirée, horrifié. Je ne me senti jamais aussi mal, était-ce cela l’amour? Un sentiment doucereux, mais tellement amer une fois perdu? Je pris mes jambes à mon cou. Rien ne me servait de rester auprès des Apaches sans se fils que j’y avais finalement trouvé. Je dois vous avouer que la traque n’était pas mon fort, surtout pas à cette époque où les arbres ne m’obéissait pas pleinement. Il murmurait, s’obstinait, me mélangeait. Finalement, au bout de… je ne sais pas, un an, peut-être plus… Je n’aimais pas suivre les déplacements bipèdes, n’y m’approcher des villes. Comment dire, j’avais déjà fréquenté des villes, pour des vêtements, avoir des nouvelles de ma famille, de mes connaissances. Je donnais signe de vie pour avoir l’impression d’existé. N’oublions pas que je suis une femme aussi, j’ai des envies, des désirs et loin de moi l’idée même de ne côtoyer personne de ma race, surtout du sexe opposé. Je n’ai jamais été portée sur le chien ou la chèvre comme certain bipèdes, ceux-là me dégoute plus en fait… mais là, c’était différent. J’entrais dans une ville pour ne pas en ressortir. Pas tout de suite du moins. Je me pris se qui ressembla le plus à un logis. J’avais vue un homme battre sa femme, je l’avais vue fuir, je ne fis que tuer l’homme et emprunter son domicile. Je dois vous avouer que je m’étais habitué rapidement à l’eau courante. Par contre, je ne pus jamais me résoudre à remettre les pieds dans une boucherie, n’y un super marché, je me contente toujours d’un marché végétarien, c’est moins déprimant. Je le retrouvai finalement. Il était enfermé, triste, comme un oiseau en cage. J’aurais voulu, mais se qui lui servait de père, comment dire, il ne m’effrayait pas, loin de là, mais plutôt, je me sentais obligé de me méfier de lui. Je rendis des visites silencieuse chaque jours, j’espérais qu’il sente ma présence, mais un matin, se ne fut plus pareil. Je ne sentais plus sont énergie. Seule une haine bestiale résidait devant la maison. J’avais vaguement l’impression de reconnaitre l’énergie de mon fils, mais aussi celui d’un animal. Je n’y comprenais pas grand-chose. Aujourd’hui encore… je me dis que si j’avais été présente cette nuit-là…


Dernière édition par Elysabela Cordelian le Dim 29 Nov - 2:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Elysabela Cordelian [Approuvée]   Elysabela Cordelian [Approuvée] Icon_minitimeDim 29 Nov - 2:05

« Tant de femmes ont hurlé la mort de leurs enfants. De détresses accablées, blasphémant tous les vents. Tant d'enfants ont hurlé le regard rivé vers les cieux. Errant parmi les décombres craignant la dernière bombe. Le soupir du monde… »

Vous ne me connaissez peut-être pas encore très bien, mais vous saurez avec le temps que je n’abandonne jamais. Surtout pas cet enfant. Je pris rapidement l’homme qui se disait son père en filature, il était facile à suivre, il sentait la souffrance à cent mètres, je m’étais quand même fait un nouvel ami, il s’appelait Rex d’après la fourrière, chien au flaire exceptionnel. Quoi? Je vous avais dit que j’étais vraiment nul pour le pistage… Alors, à l’aide des animaux, des arbres et de cet homme, qui, après quelques petites recherches, je pus apprendre la pire des horreurs, la pire des ignominies, l’enfant que j’avais aimé, se seul enfant, son père l’avait tué, le petit c’était transformé en bête et il lui avait enlevé la vie. Il fallait le comprendre, l’homme était un créateur et sa femme aussi, il ne pouvait avoir un fils animaliste, c’était improbable, impossible sauf si sa femme avait… il ne supporta pas l’idée, il avait sacrifié la vie de son fil par pur vengeance pour un être qui n’était même plus. Ensuite on me demande pourquoi est-ce que les être vivants me dégoutent? Pourquoi la vie de certains ne valaient et ne vaudront jamais la peine qu’ils causent autour d’eux? Est-ce moi la sauvage, l’insensible? Non, je ne crois pas, cet homme méritait la mort et c’était se que je lui offris, une mort longue, pénible, douloureuse et totalement consciente. J’ai voulu qu’il souffre comme j’avais souffert d’avoir aimé, je n’ai plus été capable d’amour depuis se petit garçon, jamais. Les enfants me faisait horreur par là suite, comment s’attacher à ces petites créatures fragile et incomprise? Les hommes se faisaient la guerre, se trouvaient des excuses et des raisons de s’entre-tuer, une perte de plus ou de moins ce n’était rien, comparativement aux drames, aux blessures et aux souffrances causées présentes, passées et futures… J’ai eu raison de la sentence, peut-être moins de la technique, je l’avoue, mais tout de même, j’avais raison et c’est tout ce qui compte pour moi aujourd’hui. Je quittai cette ville prestement. Les meurtres étaient toujours mal vus, même par ses barbares de nettoyeurs, il devait avoir une liste de meurtre pour eux et une autre pour les actualités. Ils étaient ridicules, sauvages et insignifiants… comme leur Agence de pacotille. Jamais je n’aurais cru m’approcher d’une de ses villes un jour, alors quand j’en suis ressortie, j’étais soulagé de mille peines. Heureusement que personne ne me connaissait à l’époque aujourd’hui, tout aurait été différent.

« On est bien peu de chose et mon amie la rose, me l'a dit ce matin. Vois le dieu qui m'a faite, me fait courber la tête et je sens que je tombe et je sens que je tombe. Mon cœur est presque nu, j'ai le pied dans la tombe, déjà je ne suis plus… Tu m'admirais que hier et je serai poussière, pour toujours demain. »

Je ne pus que continuer ma vie en sachant que mon fils était mort quelque part dans se monde si grand. Je ne m’inquiétais pas outre mesure de mon avenir, je savais pertinemment que c’était au monde de me craindre et non le contraire, maintenant que je n’avais plus de raison d’être. Pourtant, après cela je dois vous avouer que je commençais à sentir le poids de la vieillesse sur mes épaules. J’étais maintenant une femme d’âge mur, je n’avais jamais rien eux et rien fais qu’une femme de mon âge pouvait énumérer, j’avais vue le monde et je pris la décision de visiter un peu les villes, j’avais finalement adopté l’eau courante en tout temps, j’étais presque une femme moderne, j’ai bien dis presque. Je fis finalement la rencontre d’un homme, oui, oui, moi, un homme, un autre. C’était ridiculement plaisant en fait, savoir que je n’étais pas encore bonne à jeter. Non, il ne faut pas dire des bêtises, l’amour c’est pour les fillettes et les naïfs. Non, j’adorais simplement discuter avec lui et il comblait amplement mes besoins. Il pensait la même chose que moi sur le sujet, pas d’amour, que du plaisir. Il était imposant, il avait des idéologies, une enfance mystérieuse et ma haine ne le gênait pas, il se fichait vraiment du reste. J’adorais l’écouter, si je n’aurais pas été aussi manipulatrice et calculatrice que lui, j’aurais peut-être pus me faire prendre par ses belles paroles. Je vivais ma vie, partageait parfois son lit. Un jour, on se croisa, il avait de moins en moins de temps à me consacrer, mais il prit de son temps pour moi, on passa une nuit magnifique, comme à son habitude. J’étais du genre capricieuse et pourtant, il ne cessait de m’étonner.



Je cherchais des informations sur ma mon « père », en fait, j’essayais de me rendre à quelques parts au Québec, mais pour cela je devais parcourir une bonne partie des États-Unis pour y arriver. Je n’avais plus aucune notion du temps, c’était cela vivre plus avec les arbres que les vivants. En fait, à cette époque, moi et les dattes, nous étions très loin d’être amies. Je voulais simplement me mettre au courant de ma position terrestre, versus l’endroit où je devais me rendre. J’entrai donc dans un bar, je détestais cela, surtout parce que, pour mon âge, je me conservais très bien, bon d’accord j’avoue que je n’étais pas sur le point de mourir, mais quand même, je n’avais plus vingt ans depuis longtemps. Par contre, les hommes qui n’avaient plus vingt ans depuis longtemps m’appréciaient un peu trop du regard… que j’avais envie d’effacer comme à mon habitude, mais bon, je n’étais pas là pour faire un carnage, mais bien avoir une information et si tout le monde était mort, ça ne m’aurait avancé à rien. Donc, je me dirigeai vers l’homme le moins alcoolisé du bar, le barman et je pris le temps de lui demander mon chemin, l’endroit où j’étais et comment mit rendre.



Dans se bar, je fis face à face avec un membre de ma famille, ma très grande famille, celle des rebelles. Il n’aurait pas cru me rencontrer là, tout le monde me cherchait, voulait de mes nouvelles, ma mère voulait me voir, commencer à me donner les reines se cet empire qu’elle avait créé, elle n’allait pas mourir non, ma mère avait développé le même pouvoir que moi, elle aspirait de la vie aux arbres, mais elle répugnait aussi à le faire, alors elle avait envie de se laisser aller, elle avait bien le droit, elle se faisait vieille et pourtant… Je voulais toujours retrouver non mon père, mais bien ma sœur, mais ça je ne l’aurais jamais avoué, même pas à lui. Je partis donc finalement, avec un peu de retard par contre. J’ai du chercher vaines excuses pour le fuir et finalement, il avait comprit le message. Il était lent cet homme… comme tous les autres en fait… mais il n’était pas suicidaire non plus, heureusement pour lui. Ce retard me tua pourtant. Lorsque je mis les deux pieds aux Québec, je senti mon cœur, mon corps, mon âme se déchirer, je cessai de vivre ce jour-là…

« On est bien peu de chose et mon amie la rose est morte ce matin. La lune cette nuit a veillé mon amie. Moi en rêve j'ai vu éblouissante et nue. Son âme qui dansait, bien au-delà des nuits et qui me souriait. »

Je continuai pourtant ma route après, mais je me sentais plus errer qu’autre chose. Même les arbres firent silence. Plus un bruissement de feuille, plus un murmure, rien. Je n’avais pas d’adresse fixe, mais mes pas me menèrent jusqu’à la ville de Québec et j’achevai ma course dans un restaurant. J’avais quelque petite économie, il m’avait réapprit la valeur de l’argent lors d’une de nos nuits passionnées, heureusement qu’il était là pour certaine chose. Je ne pris qu’un verre de jus d’orange et c’est là que ça me frappa. Dans un journal local, ma photo était dans la rubrique nécrologique, mais bon, ce n’était pas moi, c’était elle, Sybela. Dans se journal, elle se nommait Nora La Rochelle, mais on ne pouvait pas se tromper, la photo ne trompait pas elle. Le journal disait qu’elle laissait une fille et deux petites-filles en deuil. Ma sœur avait eus des enfants, ça pouvait expliquer mon regain de fibre maternelle. Je sortis rapidement du restaurant. L’église se passait cette après midi-là. Je pris le temps tout de même de passer dans une boutique, je devais m’acheter une tenue pour l’occasion. Je pris même le temps de passer chez un coiffeur pour une teinture, je devins blonde pour l’occasion, couleur que j’ai toujours finalement… J’étais la jumelle identique de la morte, je n’avais pas envie qu’on hurle à la mauvaise blague. Je pris donc soin de me cacher derrière des lunettes noires, derrière un chapeau qui allait avec ma tenue. J’étais totalement sombre, méconnaissable comme mon cœur à se moment. Je pris place dans le fond de l’église, je ne pus verser une seule larme, impossible. Je n’avais jamais vraiment pleuré, alors aujourd’hui, pour une femme que je n’avais presque jamais connu… Je tirai un trait sur cette partie de mon âme. Par contre, l’image des deux enfants se greffa à mes souvenirs, j’avais deux petites-nièces, mais aucune jumelle à l’horizon…

«Féroce est le jour quand le rêve est en trêve, si le rêve s'achève avant que le jour ne vienne le papillon s'élève en me laissant derrière… »

J’avais tiré un trait sur cette femme qui, sans le savoir, me rendait plus humaine que bestiale. Elle avait été ma conscience pendant si longtemps, mais se ne fus qu’après sa mort que je compris quelle envergure cela avait prit. Mes pas me ramenèrent chez moi, en Espagne. Ma mère était toujours en vie et heureusement, je n’eus pas à lui annoncer la mort d’une de ses filles, elle le savait déjà, son don était toujours très utile pour se genre de chose. Les arbres lui parlaient et l’eau lui révélait certain secret du monde. Je fus tout de même heureuse de errer de nouveau dans ma bonne vieille forêt, elle n’avait presque changé en rien, les arbres avaient poussé, mais aucun d’eux n’avaient souffert outre mesure. Je du lutter pour que mes pas ne me menèrent pas jusqu’à, elle, petite douce et fleurissante. Je me permis tout de même une petite rasade de meurtre dans les polluants de se continents pour me détendre, chasser mes envies. Je ne me sentais plus moi-même, alors les arbres avaient pleine possession de moi. Pas que je ne me contrôlais plus, non, à se stade de mon développement je me contrôlais pleinement, j’avais fait bien assez d’effort pour arriver à se niveau, effort que je faisais toujours, pour ne pas perdre la main, ni l’esprit. Je tuais simplement pour rendre service, aider les arbres, la nature, mon devoir en bref. Je devins plus froide, je perdis encore un peu de ma joie de vivre. Je devins stoïque en tout temps, parfois même apathique. Plus rien ne me touchait, je devins se que ma famille était puissance dix. J’étais maintenant une Cordelian à l’état pur, don en plus. Je parcouru ainsi à nouveau la forêt et je compris finalement que j’avais évolué. Ce qui me semblait impossible à l’époque, l’était aujourd’hui, je pouvais enfin nettoyer un peu la terre de cette infection qu’était l’humanité.

« Crois celui qui peut croire, moi j'ai besoin d'espoir, sinon je ne suis rien. »

Après quelques attentats, je compris finalement l’idéologie des Rebelles, mais aussi de la Chrysalide. Il m’avait approché, voulait mettre la main sur mon pouvoir, ma puissance, ma rage envers l’humanité, mais j’étais trop vieille pour leur jeux infantile, les humains n’étaient plus, il fallait tourner la page, point final.

Pour atteindre plus de terrain, je ne pouvais pas y arriver seul, J’avais besoin d’un appui extérieur et c’est se que m’offrait ma mère. Elle m’offrait la possibilité d’étendre mes idéologies à toute notre nation, de leur faire comprendre que la nature avait besoin d’être respecté, que c’était la base du contrôle de presque tous et chacun. Elle me donnait la chance de reprendre la place qui m’était du à son coté. Je ne pus qu’accepter, je n’y pouvais rien, courir ne me plaisait plus, j’étais fatiguée. Mes choix de vie me blessaient petit à petit, la curiosité envers cette fillette qui n’était plus à Madrid, l’autre avec son père. Avaient-elles découvert leur pouvoir? Avait-elle grandit? Est-ce qu’elle m’en voulait? Surement, j’aurais fait de même si ma mère avait fait une chose aussi horrible. Finalement, je pris place auprès de ma mère. J’avais du éteindre le souffle de contestation qui s’élevait au sein de la famille Anglaise. Ils avaient d’autre projet, je m’en fichais. Je me fichais aussi des projets de ma mère. Je ne voulais pas prendre sa place, le gamin pouvait bien faire se que bon lui semblait, même si lui non plus n’avait pas l’air de vouloir de se poste. J’avais plongé mes iris dans les siennes à quelques reprises et il aimait la liberté autant que moi, la savourant d’une autre manière, il ne voulait pas plus de se poste, son frère par contre… Peut-être, son jumeau. Je ne pus que sourire à l’entente de se fait. Des jumeaux étaient à la course aux postes… j’étais jumelle moi aussi, je l’avais été un jour dû moins… et j’avais deux filles…

J’avais donc une vie, je parcourais tout de même les contrées dangereuses hors des cités protégés qu’offraient les villes, mais je m’en fichais. Je devais être la plus grande menace en ses terres, surement la plus bestiale des contrôleuses. Je m’entendais bien avec les animalistes, les suivants parfois, mais jamais bien longtemps on ne mélangeait pas les loups et les monstres et j’étais loin d’être aussi sage qu’un loup, aussi gentille, aussi fidèle… Je pris des grades rapidement, ne voulant jamais surpasser ma mère, se que j’aurais put m’octroyer d’un claquement de doigts. Tous le savaient, un seul décret et je prenais les reines, mais j’avais préféré le goût amer des voyages au goût trop sucré de la politique intérieur. Je préférait m’assurer que tout allait pour le mieux partout, prenant soin de tous, comme je ne l’avais jamais fais… mais ce monde n’était pas le mien…

« On est bien peu de chose et mon amie la rose est morte hier matin. »

Je pris finalement la poudre d’escampette. J’aimais avoir un foyer, mais je n’avais jamais été sédentaire avant, il me fallait du temps pour mis habituer. Je pris donc la seule direction que je connaissais à l’époque, tout droit. J’avais appris cette technique un peu plus chaque jours, mes pas me menaient inévitablement là ou je devais être. Comme à l’habitude, le ciel me montra la voie. Je fus contrainte par la nature de poser le pied en Amazonie. Vous connaissez cette petite forêt, oui, je dis bien petite, parce que si nous comparions ce qu’elle était en 1900 et ce qu’elle était dans ces années là, vous comprendriez pourquoi je dis petite. Les arbres, la forêt entière me demandèrent de l’aide, se que je fis. Comme toujours, il y a un commencement et je ne pus que commencer par les compagnies de déforestation. Les employées retournèrent à la terre un à un, les machineries eurent des accidents notables avec des pic rocheux et tout cela fit peur aux autres. Au bout d’un an, les tribus disaient déjà que la forêt se rebellait, les civils habitant villes et villages parlaient de malédiction et les entrepreneurs parlaient de perte de profit. Certaine compagnie local fermèrent boutique, d’autres migrèrent je ne sais où. Ma mission était accomplie, j’étais bien, la forêt aussi. Je pris pourtant deux ans pour faire pousser plus d’arbre, reboiser l’endroit. En fait, détruire les parasites qui dévoraient l’âme de la forêt c’était quelque chose, mais lui redonner forme, vie et vigueur s’en était une autre. J’étais maintenant âgées, les arbres me respectait et m’obéissais, je me pratiquais toujours autant et je n’avais pas l’impression que tout cela était inutile. J’étais en vie, j’avais vécu une belle vie, la forêt m’offrait pourtant un regard nouveau sur ma vie. Sans le savoir, je m’étais connecté encore plus à la forêt ses dernières années, à la terre. La planète m’ouvrait maintenant les portes d’une sagesse immense, mais toujours indéchiffrable pour moi, simple mortel. J’ai su que je n’avais pas terminé mon cheminement, que mes pouvoirs pouvait encore s’améliorer, que je pouvais être plus imaginative, obtenir encore plus de contrôle, peut-être même de force. J’avais réussit à continuer ma vie, ma sœur que je n’avais jamais connu ne me hantait plus, ma vie de famille aussi vide que le cœur des Hommes, ne me blessait plus. J’avais réussit à retrouver mon calme. La tempête, mon ouragan cérébral avait cessé pour laisser place à un calme paisible d’eaux douce. Je ne savais plus trop se que ma vie me réservait, mais je compris un jour, coucher dans l’herbe tendre d’une prairie, que je devais me retrouver quelque chose à faire, mais vie ne pouvait pas s’achever ainsi.

«Nous sommes les racines qui courent sous vos maisons. Les éclats de roche dans les écrous de vos machinations. Les cours d’eau souterrains qui détruisent vos fondations. Nous sommes les visages qui vous dévisagent dans le noir, les remords et les doutes qui vous envahissent quand vient le soir. Quand la coupole est pleine voilà qu’arrive le désespoir. Que souffle la tempête sur ceux qui veulent le pouvoir… »

Je pris donc la décision, il y a quelque mois, de retourner chez moi. Bon, d’accord chez ma mère, mais elle m’avait tout de même ouvert les portes de son château, du moins, sans penser devoir m’attacher à l’intérieur cette fois. Je ne servais que de figure de proue, sortant ici et là. J’étais le prolongement de ma mère et franchement, je me disais qu’elle ferait mieux de se laisser mourir, je commençais vraiment à en avoir marre. N’importe qui, mais plus elle… Qu’advenait-il des deux jumeaux anglais déjà?


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MessageSujet: Re: Elysabela Cordelian [Approuvée]   Elysabela Cordelian [Approuvée] Icon_minitimeMar 22 Déc - 2:53

Fini^^ Klaus... si tu n'as pas le courage de me modérer c'est pas grave xD Soka va le faire demain xD
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MessageSujet: Re: Elysabela Cordelian [Approuvée]   Elysabela Cordelian [Approuvée] Icon_minitimeMar 22 Déc - 13:55

Je tiens à te dire que tu as 392 points à distribuer avant d'être validé totalement.

Les coûts pour être au niveau 2 est de 25, niveau trois 75, niveau 4 150 et niveau 5 250, mais pour avoir un pouvoir actif il faut au minimum 10 points dans la catégorie 1.

Merci de t'être inscrit et je te souhaite très bon RP.

Ne retire pas le [Placement de point] de ta fiche, c’est l’étape où ta fiche est rendue.


Pour Force de la Nature cela coute 75 points pour être actif et pour Empathie c'est 40 points (je sais c'est drôle mais tu est entre 2 niveaux de puissance)
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MessageSujet: Re: Elysabela Cordelian [Approuvée]   Elysabela Cordelian [Approuvée] Icon_minitimeMar 22 Déc - 13:57

Remplie les deux autres jauges et puis tout dans le premier merci^^
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MessageSujet: Re: Elysabela Cordelian [Approuvée]   Elysabela Cordelian [Approuvée] Icon_minitimeMar 22 Déc - 13:58

Je te valide donc en tant que
Rebelle


Tes points ont été distribués tu es donc prêt à jouer. N’oublie pas d’aller répertorier votre célébrité et de faire un petit tour dans la section espace personnage avant de commencer.


Bon jeu parmi nous et merci de vous avoir inscrit sur notre beau forum.
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MessageSujet: Re: Elysabela Cordelian [Approuvée]   Elysabela Cordelian [Approuvée] Icon_minitimeMar 22 Déc - 14:00

Merci^^
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MessageSujet: Re: Elysabela Cordelian [Approuvée]   Elysabela Cordelian [Approuvée] Icon_minitime

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