Une journée au centre commercial [Soka] (terminé)

Encore une autre journée dans la passionnante vie de Lloyd Summers voyait le jour, alors qu’il mettait à peine le pied sur le sol. Le soir d’avant il était rentré tard chez lui. Tout cela était due à un travail qui avait eu plusieurs pépins et bien entendu ce travail avait pris plus de temps à faire. Quand il était rentrer, prendre sa douche fut la première chose qu’il fît et le lit s’ensuivit non longtemps après. Ce matin-là Lloyd avait réussis à faire une petite grâce matinée. Il n’avait pas reçus d’appel de bonne heure, mais c’était quand même ce fameux cellulaire qui l’avait réveillé un fois de plus dans sa vie. Bref, c’était son boss :

«Comme Jacques Crispin le dit si bien : Il ne faut pas vivre comme les morts. Souviens toi en Lloyd. »

«Qu’est-ce que tu me veux? »

Lloyd lâcha un long soupir suite à sa question.

«Je te donne congé aujourd’hui et ton paiement est fait. Bonne journée »

Lloyd raccrochât et fixa de regard son cellulaire.

«T’aurais pas pu m’envoyer un message texte à la place. »

Sur ces mots, Lloyd se leva et alla se brosser les dents. Il avait une tête de zombie, rien qui sortait de l’habituel finalement, et en sortant de la salle de bain il allât s’engouffrer dans le cuisine. Il sortit une tranche de fromage et un croissant et se prépara son petit déjeuner favoris :un croque monsieur. Simple, facile à faire, prend peu de temps à le faire et il ne lui fallait attendre que quelques secondes pour pouvoir le manger. Un déjeuner digne de Lloyd! Il avait ouvert la télévision entre temps, il ne se souvenait plus quand, mais il l’avait ouvert. Les nouvelles habituelle défilaient avec leur rythme constant et pour une fois il n’y avait pas de flash spécial. La journée s’annonçait pour être plaisante. Une fois les nouvelles intéressantes passé, Lloyd éteignit l télévision et décida d’aller se promener dans le centre-ville. Il ne savait pas trop ce qu’il allait y faire, mais chose certaine, s’il avait congé d’un côté, il l’aurait de l’autre.

Dans sa marche nonchalante et se laissant mener là où ses pieds voulaient bien le mener, il arriva dans l’un des centres d’achats de Chicago. Si un télépathe aurait pu lire dans ses pensées, il n’aurait pas été surpris d’y trouver presque rien comme penser. Toutes ses pensées étaient diriger vers ce qui l’entourait. L’heure du repas arriva bien plus vite que ce que Lloyd l’aurait cru et il se trouva un petit resto rapide dans le centre d’achat. il prit place à une table et observa ce qui se passait autour de lui.

La journée de Soka avait été des plus… Non vous avez tout faux pour une fois. Le terme recherché était calme. Oui, oui, vous avez bien entendu. Tout se tramait à Chicago, c’est sur, mais pour le moment. Rien ne l’a dérangeait directement. Les pions se plaçaient sur l’échiquier, mais elle pouvait respirer quand même pendant se temps. De toute façon, ce n’était pas comme si elle avait l’intention de changer quoique se soit à l’histoire. Pour le moment, aucune épidémie et/ou pandémie et/ou génocide à l’horizon, donc… elle n’en avait pas trop sur la conscience. Elle s’était même permis d’aider des gens avec son pouvoir. Elle c’était servit de certaines connaissance pour se renflouer un peu. Chaque semaine, elle gagnait au loto et divisait le montant en deux avec des gens honnête qui allait chercher le montant à sa place. Toujours des gens différent. De cette façon, elle avait de l’argent et l’autre aussi, tout le monde en ressortait gagnant. Elle arrivait à vendre des photos aussi. Même certaine plus artistiques que d’autre. Elle était toujours au bon endroit, au bon moment. C’était mal utiliser son pouvoir, elle le savait, mais elle s’en servait surtout pour ridiculiser un peu l’Agence. Les gâches, cafouillages et problème d’organisation était prit en faute et vendu aux Rebelles. La Presse à scandale aussi l’aidait beaucoup. Bref, elle n’en était pas fière, mais elle avait été en manque d’argent et elle ne pourrait pas rester chez Klaus indéfiniment. Avec se qui se dessinait, Noah… Alec… Chinok, elle n’avait plus sa place. Seul le petit Alek lui tenait véritablement compagnie maintenant. Elle dormait chaque nuit avec Leona. Chaque nuit ou presque. Leona venait tout juste de lui louer un petit studio. Tout mini hein? C’est pour ça que Soka travaillait autant. Elle devait le payer se logement et le temps de le meubler… elle n’était pas encore très équipé et personne n’était au courant. C’était leur petit secret à elle. Même Leo avait promit de ne jamais y repenser. Les télépathes c’étaient le mal, mais elle avait tant besoin de stabilité en se moment. Un petit coin à elle, ça lui plaisait beaucoup. Bientôt, bientôt elle pourrait y habiter à long terme, mais pour le moment. Elle s’assurait simplement qu’il soit vraiment bien situé, elle s’arrangeait aussi pour connaitre tous les au cas où possible.

Aujourd’hui, elle avait été magasiné pour ses meubles et là, la décoration. Elle terminait sa journée dans le centre d’achat qu’elle avait croisé. Elle s’en fichait, elle cherchait simplement un peu de divertissement. Ensuite, elle reviendrait avec Leona ou quelqu’un d’autre. Elle voulait juste savoir se qu’elle voulait pour ne pas chercher trop longtemps. Aujourd’hui, elle avait les cheveux attachés, des lunettes fumées et une petite veste pas trop chaude pour la saison. Elle n’était pas très reconnaissable à vue d’œil. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas renouvelé leur stock de photo, elle avait changé avec le temps. Heureusement. Elle marchait depuis un moment quand elle décida de manger un petit quelque chose. Manger, c’était si bien. Elle se permettait une vie pour une fois. Donc, on pouvait bien lui fiche la paix pour une journée. Une toute petite journée. Elle commanda et trouva une petite table plaisante, il y avait du monde, mais pas tant. Elle pourrait manger en paix. Elle retira sa veste, découvrant sa peau pâle. Elle était blonde aux yeux bleus, sa peau ne bronzait pas naturellement et franchement, les filles oranges étaient dépassé de mode depuis une trentaine d’année… Donc, pas de quoi sa faire. Elle se releva après une toute petite bouchée. Elle avait oublié les essuies-tous. Bref, elle y retourna, c’est au retour qu’elle eu une vision. Une femme allait échapper le biberon d’une petite puce qui allait s’éventrer au sol, elle allait pillé dedans et se faire mal. Elle rattrapa donc la bouteille au vol pour lui rendre, sourire aux lèvres. Elle évita même le second obstacle qui se présenta soit une sacoche qui était tombé après le mouvement brusque de la mère. Avec le temps, on se rendait compte qu’il y avait un destin, oui, oui, parce qu’il y avait toujours un deuxième obstacle. C’est en évitant la sacoche qu’elle accrocha le coude de l’homme. Un blondinet qu’elle ne regarda pas vraiment. Pourquoi aurait-elle prit le temps de le voir. Elle s’excusa brièvement et retourna s’assoir, son repas pouvait commencer. Ensuite, elle irait se chercher un dessert pour le prendre chez Klaus, il aimait tant les pâtisseries, il voudrait bien les prendre avec elle quand même. Il ne pouvait pas lui refuser ça…

Alors que le temps passait petit à petit, une mère pris place non loin de lui et commença à s’installer pour le dîner de son bébé. En voyant cela, Lloyd cala confortablement son menton dans sa paume droite. Ce genre de scène le faisait souvent sourire ou rêvasser. Il se remémorait assez facilement les moments qu’il avait passé à donner le boire de sa nièce. Il aurait bien aimé être père, mais pour l’instant être le parrain gâteau de sa nièce lui suffisait amplement. Pendant cette petite rêvasserie, Lloyd se rappela qu’il n’avait pas été voir sa nièce depuis un bon moment et sur un coup de tête il se donna l’obligation d’aller la voir la semaine qui suivrait celle-ci. Sa lui ferait du bien de sortir pendant quelque jours de Chicago.

Tout à coup, son «don » de prémonition lui envoya une image plutôt flou d’une jeune femme qui perdait l’équilibre et l’accrochait au passage. Lloyd haussa les épaules involontairement. Il se prépara mentalement à avoir mal. Ce qui allait se faire débuta, la jeune femme allait passer près de la mère, quand celle-ci échappa le biberons de son poupon et par pure justesse, la jeune femme rattrapa le biberons et la sacoche de la mère du même coup. Entre temps, Lloyd s’étendue, il pensait que ce qu’il avait vue venait d’être «annulé ». mais il ne s’attendait pas à ce qu’il devienne le troisième obstacle et avant même qu’il puisse réagir, la jeune femme accrocha son coude droit. Au même moment où la jeune femme le toucha, il eu une deuxième prémonition : il se voyait… non, cela ne se pouvait. Cela devait être un mauvais tour que sa tête lui jouait. Il ne pouvait pas… et puis voir un futur positif était une chose impossible. Tout ce qu’il était capable de voir ou de pressentir n’était que des mauvaises fortunes à son égard, alors une bonne était soit un mauvais tour mental, soit une facette de son pouvoir qui venait de faire son apparition ou bien…

Entre-temps la jeune femme s’était excuser et avait pris place à une autre table. Lloyd secoua la tête, il se dit que cette prémonition n’était rien d’autre qu’un mauvais tour mental, mais cette image resta bien imprimer au fond de sa tête. Il ne pensait plus qu’à cela et cette obsession le travaillait sérieusement. Un bout de quelques secondes il se décida à aller parler à la jeune femme. Par contre il devait se trouver une raison pour lui parler et vite! Il remarqua qu’elle avait échapper ses essuie-tout et qu’elle les cherchait sur son cabaret. Lloyd se leva et s’approcha d’elle.

«Prenner les miens. Je m’en suis trop pris. »

Lloyd lui tendit les essuie-tout et lui sortit un petit sourire en coin.

«Puis-je m’asseoir avec vous? Je ne suis pas un mauvais garcon… garçons! »

Lloyd se frotta la joue droite avec son index et rit de son cafouillage verbale. Par contre, si elle riait il allait s’asseoir devant elle, mais si elle ne rirait pas, il attendrait sa réponse.

Spoiler:

De violents flash se mirent à envahir l'esprit de Soka... à des kilomètres et des kilomètres de là, Vladimir dormait profondémment, en-dehors des frontières de Chicago, mais tout près néanmoins de la ville. Des rêves lui traversèrent l'esprit, sur son enfance, sur sa mission...

Clônes fraternels, tout ce qui traversait l'esprit de la copie de Soka traversa partiellement l'esprit de la jeune fille, comme des morceaux de films qui jouaient dans sa tête, son esprit... un lien invisibles les unissant, la raison même du Projet SAKU.

Sans que cela ne puisse être explicable, des images d'un enfant horriblement identique à Soka à huit ans se faisant torturer sur une table d'opération et maltraiter par des hommes en sarreau blanc à l'accent russe; défilèrent dans l'esprit de l'innocente jeune fille.

Puis les images accéléraient... un entraînement ardu et accéléré de maîtrise des pouvoirs, l'enfant se met à pleurer, et on le bat, on lui injecte des antidépresseurs bourrés d'effets extra pyramidaux ultra concentrés afin de le garder bien éveillé.

Enchaîné, passant sa vie dans un sous-sol... puis... explosions, combats, mort... puis... de l'eau... de l'eau... puis une lumière au loin... puis...

Une puissante pulsation semblable à un choc électrique traversa l'échine de la jeune fille puis plus rien...

Mais une voix...

"Ssssoooookaaa... bientôt... nous ssserons réunis... je serai très bientôt... près de toi... et toi près de moi... à jamais... ma soeur..."

Puis une image d'elle... à la place du petit garçon, enchaîné dans le sous-sol défila dans sa tête... les images passèrent plus vite, elle se voyait tout subir ces traitements à sa place à son âge dans toute sa vulnérabilité...

Puis tout s'arrêta net...

Plus rien...

Elle prit une bouchée. C’était si bien les restaurant quand même. Imaginez, manger en public! Elle n’avait pas vue de nouvelle une avec sa tête à l’affiche. Alors elle en profitait quand même. Elle avait laissé place à la rencontre des « nations » et à l’arrestation d’un membre des nettoyeurs, vous saviez-vous qu’il arrêtait même de leur propre escouade? C’était rare quand même, les Contrôleurs ont le bras long ont dirait, mais bon, fallait rester critique tout de même. Les visions n’étaient pas très présente sur le sujet et c’était tant mieux, Soka n’aimait pas les carnages et c’était se que les nouvelles racontaient donc… on n’essaierait pas de si tester.

C’est dans des moments comme ça qu’on se dit qu’il ne faut pas cracher en l’air, ça nous retombe toujours dessus. Le problème étant que là, ses visions se bousculaient dans sa tête. Elle détestait quand sa lui arrivait, une seconde pouvait paraitre pour des heures. Des images horribles, de la torture, on aurait dit elle, non un autre, elle n’en savait rien. Elle ne voulait pas savoir. Se genre de vision lui arrivait de plus en plus, mais… elle n’avait pas envie de les subir. Elle ne savait pas trop ce que c’était, surement un contrecoup de la puissance de ses pouvoirs… Lorsqu’il y eu plus de sang que de vivant, elle fit la connerie qu’elle faisait à chaque fois, elle mit sa main directement dur le coin de la table, réactivant son pouvoir. Son cœur se serra, sa pulsation avait augmenté, une cohorte de personnage hétérogène se mêla à la vision de base, la déstabilisant, l’assaillant. Le sang disparu, les gens aussi, un gamin était toujours là, droit devant elle, une ombre derrière lui, un homme… blond, il parlait, une phrase… à lui glacer le sang. Elle ouvrit les yeux, voyant enfin le petit blondinet qu’elle avait accroché… Il était loin, mais très loin de celui de la vision. Elle se ressaisit en une fraction de seconde, elle ne devait pas se laisser avoir, sinon… elle se ferait remarquer, elle avait un sang-froid et une habilité à mentir incroyable quand elle le voulait. Elle cherchait simplement à ralentir les battements de son cœur, c’était passer, c’était fini. La vision était loin, elle ne reviendrait plus… pas tout de suite du moins, elle y veillerait.

«Prenner les miens. Je m’en suis trop pris. »

Hein? Quoi? Ah oui, elle remarqua qu’elle n’en avait plus. Idiote quand même. C’était quand même gentil de sa part.

-Merci.

Elle se saisit des essuies-touts, sourire aux lèvres. Ne pas se faire reconnaitre était la base du plan d’urgence. Sinon, elle devrait courir vite. C’était quoi l’idée du centre d’achat déjà? Ah oui… avoir une vie, eh bien… elle était très mal partie pour ça et dire que Leo fuyait sa vie, Soka aurait tout donné pour en avoir une comme elle… C’était si mal fait la vie quand même. C’était Leo qui avec les aptitudes à fuir, pas Soka. Soka était meilleure comme citadine, ça elle le savait.

«Puis-je m’asseoir avec vous? Je ne suis pas un mauvais garcon… garçons! »

Elle ne pus s’empêcher de rire. Le lapsus était feint, mais quand même. C’était bien essayé. Elle remarqua le petit cristal bleuté sur sa joue. Un mutant sans doute, maintenant, manquait plus que de savoir lequel, mais… elle devrait peut-être arrêter d’être méfiante un peu quand même non? Il l’a disait dangereuse aux nouvelles, alors il aurait appelé la sécurité s’il aurait voulu sa peau. Bref, on… se… CALME! Finalement, il prit place devant elle, il n’attendait même pas ça réponse? Bon, d’accord, son rire devait signifier un acquiescement non-verbal. Euh… semi-verbal. Bref, elle lui fit un sourire. Plaçant les essuie-tout à coté d’elle pour piger ici et là dans son repas, regardant plus ou moins partout, sauf lui. Ce n’était pas vraiment de sa faute, elle était quand même… gêné et craintive. Donné lui une chance, elle n’avait pas été en présence d’un garçon de son âge depuis eum… deux ans et plus. Elle releva ses deux petites billes azurés vers lui, elle cherchait à oublier l’amertume de sa vision, alors aussi bien… avoir une conversation, mais… elle pouvait dire quoi?

-Ravie de savoir que tu n’es pas mauvais, mais… ça ne m’explique pas pourquoi tu as délaissé ton plateau repas pour me tenir compagnie.

Elle avait mit ses coudes sur la table, appuyant son menton sur ses deux mains jointes. Elle se reprenait tranquillement, mais surement. Elle était souriante et joyeuse. Du moins, en apparence, parce que sous son masque, elle paniquait un peu. Pas à cause de lui, mais… voir quelqu’un dans un espace publique, un inconnu en plus. Elle craignait le pire. Il n’y avait pas de quoi, mais… valait mieux être prudente. Surtout qu’elle cherchait à tenir sa vision sans contact loin et très éteinte. Elle gardait tout de même sa vision du futur allumé en constance, touchant la table des coudes. C’était le mieux qu’elle pouvait faire… Elle devrait quand même sortir de se centre commercial si elle ne voulait pas mourir d’arythmie cardiaque…

-Ravie de savoir que tu n’es pas mauvais, mais… ça ne m’explique pas pourquoi tu as délaissé ton plateau repas pour me tenir compagnie.

Suite à sa blague idiote la jeune femme avait rit. Ce rire semblait être franc au moins. Lloyd lui avait afficher une deuxième sourire avant de prendre place à la table. Par contre, elle avait prit un peu de temps à lui adresser la parole à nouveau et son regard semblait fuir le sien sans arrêt. Lloyd trouvait cette réaction féminine tout à fait mignonne. C’était sans doute ce qu’il aimait le plus dans le flirt, mais en ce moment il ne pensait pas vraiment à flirter, ses pensées étaient davantage concentré sur le fait que son pouvoir avait été altérer après que cette jeune femme l’est touchée. Même si l’alternative du flirt n’était pas une mauvaise idée selon lui. Lloyd se demanda si la gêne de la jeune femme semblait être provoquée par autre chose que sa présence, mais dans le moment présent il ferrait fit de cette question. Rien ne pressait de toute façons. Il avait congé et la journée n’était qu’à sa moitié. Bref, la jeune femme cala son menton dans les paumes de ses mains et appuya ses coudes sur la table. La vue que Lloyd avait fit perdurer son sourire.

«Excellente question! Voyons voir pourquoi! »

Il l’avait oublier celui-là! Ce foutu cabaret qui lui avait pris d’un peu de son futur butin de retraite! La vision qu’il avait eu avait un tout petit peu fait éclater sa «bulle », alors il l’avait laissé derrière lui. Par contre, le dessert lui avait sembler être délicieux quand il l’avait choisi. Utiliser son pouvoir serait plaisant pour le ramener, mais pour l’instant il voulait juste discuter avec la dame devant lui, surtout qu’avec ses deux petit yeux azurés.

Pendant sa petit réflexion, Lloyd s’était passée le bout de son index sur son cristal bleuté et il avait pris un moue pensive totalement enfantine. Fallait-il se poser des questions sur sa santé mental? La réponse restait la même : un soupir de résignation. C’était Lloyd après tout! En un mouvement il leva sa main, l’index pointant le plafond, et poursuivit :

«Je pourrait dire que c’est la faute de tes beau yeux, mais elle est trop classique pour que je l’utilise. Même si c’est vrai qu’il sont beaux. D’un autre côté, je dirais que c’est plus parce que j’ai été distrait. »

À ces quelques mots, la main droite de Lloyd devint bleu et il ramena d’un mouvement souple et efficace son cabaret. Il n’avait pas l’intention réelle de manger avec elle, mais puisqu’elle l’invitait indirectement ─ et surtout involontairement ─ avec elle. il n’allait tout de même pas le lui refuser. D’un autre côté c’était bien, car sa vision le troublait toujours autant. Il cachait bien son trouble malgré tout, mais ce n’était pas bien compliquer pour lui en ce moment. D’un coup de fourchette à la verticale, il se découpa une part de son dessert, parce qu’il y était rendu au dessert lui, il avait commencé avant elle après tout. Avant d’avaler un morceaux de son dessert Lloyd reprit la parole à nouveau :

«En passant moi c’est Lloyd. Et vous? Si ce n’est pas trop indiscret. »

Il avala son morceau, comme si cette discutions était totalement banale.

Elle attendait patiemment une réponse, récupérant tranquillement son calme naturel intérieur. Elle reprenait le dessus et l’homme était intéressant quand même. Elle ne savait pas trop s’il voulait de la compagnie ou simplement faire sa connaissance. Leona aurait surement sauté à la conclusion qu’il voulait la draguer, mais… tous les hommes ne sont pas fait dans se moule, elle avait essayé de lui expliquer cette notion de confiance en la gente masculine, mais… sans succès encore. Elle espérait juste que se Alec ne détruise pas tous ses efforts, bref, elle attendait sagement une réponse, en délaissant un peu son repas, il faut l’avouer.

«Excellente question! Voyons voir pourquoi! »

Elle lui fit un jolie sourire. Son cœur était de nouveau normal, les images sanglantes s’effaçaient peu à peu. L’écho de cette horrible phrase s’effaçait, plus de « ma sœur ». Non, rien, bientôt, ça serait le vide et aucune attaque et ou fuite n’était prévue à l’horaire, il ne l’a reconnaissait pas. Tant mieux. Elle avait quand même remarqué que sa phrase avait faite mouche, il ne se souvenait plus de son cabaret, c’était drôle quand même. Son comportement était un peu étrange, mais… en même temps. Tout le monde était devenu un peu bizarre depuis l’apparition des pouvoirs mutants. On ne pouvait jamais comprendre toutes les réactions des gens sans savoir leur pouvoir. Il serait quand même simple de savoir les pouvoirs de l’homme, un simple frôlement et hop c’était fait, mais… il n’y aurait plus la surprise, donc… elle n’en fit absolument rien. Si elle avait de la chance, elle le découvrirait un jour. L’homme jouait encore avec le petit bijou sur sa joue, c’était bizarre quand même. C’était lui qui l’avait voulu? Fait posé? Ou c’était un contrecoup d’un pouvoir? C’était aussi intéressant à savoir, mais… ce n’était pas parce qu’elle était curieuse, qui fallait avoir toutes les réponses d’un coup non plus. Il réfléchissait et puis, il sembla avoir la réponse à sa question. C’était quand même très drôle comme expression faciale.

«Je pourrais dire que c’est la faute de tes beaux yeux, mais elle est trop classique pour que je l’utilise. Même si c’est vrai qu’ils sont beaux. D’un autre côté, je dirais que c’est plus parce que j’ai été distrait. »

Elle ne put s’empêcher de rire et de rougir légèrement. Vous savez quoi? Leona avait raison, tous les mecs dragues, même sans s’en rendre compte, c’était dans leur nature finalement… mais, il ne fallait pas le dire à Leo. Elle serait capable de se terrer dans son trou pour le reste de sa vie de peur de se faire séduire. Alors, chut! C’est un secret. Distrait hein? Distrait au point de venir lui porter des essuie-tout par pur plaisir. C’était quand même bizarre comme raison. Elle ne voulait pas être paranoïaque, mais… il ne l’aidait pas à faire autrement. Elle ne put répliquer que l’homme se servit de son pouvoir ou d’un de ses pouvoirs. Sa main devint bleu… un peu comme sa marque au visage, avant de ramener son plateau à lui. Télékinésie ou contrôle du mouvement. Donc, contrôleur ou mentaliste. Il n’y avait pas d’aura autour de l’objet, rien de créer, donc on oubliait le créateur, on oubliait la brute parce qu’ils étaient incapables de faire ça et les animalistes aussi. Donc, contrôleur ou mentaliste. L’étau se resserrait autour de lui, elle voulait savoir à qui elle avait à faire quand même. Si c’était télékinésie… il risquait d’avoir télépathie, donc si c’était le cas, elle était déjà très mal partie, mais… il n’avait pas l’air d’un télépathe. Pourquoi? Il n’avait pas cette sorte… d’anti-sociabilité que créait se don. Cette espèce de rejet de l’humanité, c’était compliqué, mais… ça se voyait dans le regard des gens. Elle le regarda s’attaquer à son dessert et se permit d’attaquer son propre repas assez lentement. Soka n’était pas de celle qui mangeait bien vite et elle ne mangeait pas beaucoup en publique, son estomac était nouer par l’utilisation constante de son pouvoir.

«En passant moi c’est Lloyd. Et vous? Si ce n’est pas trop indiscret. »

L’indiscrétion était son truc, alors être indiscret avec elle… Pas grand chance quand même d’y échapper. Pensez-y, tout était indiscret avec elle… elle ne pouvait pas dire une seule information véridique sans risquer sa vie… et la sienne aussi au final…

-Non, non, je m’appelle Sophie. Ravie de faire votre connaissance.

C’était sa première discussion banale avec un inconnu depuis très longtemps. Elle souriait, l’aire joueuse. Elle allait profiter de se moment de détente pleinement. Elle adorait jouer, alors jouer le jeu et passer un moment simple avec se Lloyd, elle en était très capable.

-À titre d’avertissement, je suis rouillé dans les discussions banales, va falloir me réapprendre.

Elle souriait de plus belle, plongeant son regard azuré dans le sien avant de détourner le regard vers son assiette. Elle n’était pas tout à fait à l’aise de regarder cet homme dans les yeux. Pourquoi? L’avez-vous bien regardé? Il était vraiment craquant. Trop pour notre petite Soka esseulé quand même.

-Non, non, je m’appelle Sophie. Ravie de faire votre connaissance.

Plutôt banale comme prénom, mais il lui allait quand même bien. Mais il y avait quelque chose dans ce prénom qui le chicotait un peu. Il ne lui semblait pas être son vrai nom, mais il n’en tiendrait pas compte aujourd’hui. Cela n’était surtout pas du au fait qu’il avait congé, vraiment pas du tout. En plus de ne pas à avoir à bouger à s’en éclater les poumons, il pouvait relâcher ses réflexes de défenses. Et puis il avait toujours ses prémonitions, alors il ne s’en faisait pas vraiment.

«Ravi de faire votre connaissance Sophie. »

Sophie souriait, comme si sa présence la rendait heureuse, mais Lloyd se doutait for bien que ce n’était lui qui l’a faisait sourire. Sans doute était-ce le simple fait de discuter avec un étranger qui lui donnait ce jolie sourire. Quoi qu’il en était, Lloyd l’aimait bien ce petit sourire enjoué.

-À titre d’avertissement, je suis rouillé dans les discussions banales, va falloir me réapprendre.

«T’en fait pas trop, j’suis plutôt doué comme instructeur. »

Est-ce qu’il venait de dire cela par pur réflexe? Oh que oui! C’était Lloyd après tout. il n’y avait pas grand chose à dire à propos de ses manies, réactions et agissements, il était lui. Rien d’exceptionnel et rien de banale à la fois. C’était sans doute la meilleure manière de le définir, c’est-à-dire utiliser des contradictions sans cesse. Le petit moment semblait partir du bon pied. Il allait sans doute se faire une nouvelle amie avec qui discuter sur une base régulière. Une autre personne que sa cousine ou sa nièce. Même si Lloyd vivait depuis plusieurs années dans la ville, il avait fini par perdre contacte avec un bon nombre de ses amis. Toujours comme si de rien n’était, Lloyd poursuivit la discussion.

«Alors Sophie, passée une bonne matinée? »

Le professeur Summers venait de commencer et la leçons allait sans doute perdurer encore pour plusieurs heures. À moins que…, mais Lloyd ne voulait surtout pas penser à ELLE. Quand il pensait à ELLE, ELLE pensait à lui et il devait à chaque fois ajourner tout ce qu’il avait prévu pour la journée. À chaque fois qu’il devait ajourner ce qu’il faisait, c’était la galère ensuite pour faire ce qu’il avait prévu de faire. Bref, ne parlons plus du démon roux et continuons de mordre ce moment à pleine dent! On parle du dessert bien sûr! Pas de la fille. Parce que sinon, elle taperait sur Lloyd s’il la mordait.

«Et ne trouves tu pas que la journée est belle? »

Leçons, leçons, leçons!

«T’en fait pas trop, j’suis plutôt doué comme instructeur. »

Il avait répondu assez vite quand même, mais c’était intéressant. Ça faisait combien de temps qu’elle n’avait pas eu de discussion normal avec un inconnu. Sans trop de méfiance et autre. Longtemps, peut-être dans les quoi? Trois ans, deux ans. C’était quand même beaucoup pour une fille début vingtaine. Elle n’était pas fait pour se genre de vie, mais… elle avait choisit de ne pas se laisser faire, ne pas accepter de servir au prix de millier de vie. Ce n’était pas le destin, qui lui dicterait sa conduite, jamais. Soka était une femme déterminé et débrouillarde. Si elle avait dit non à se choisir un clan, elle resterait dans cette décision. Du moins, tant qu’elle n’aurait pas une vision lui accordant qu’elle ne se ferait pas tuer et ou tuer des tonnes d’innocents pour combler le narcissisme des chefs d’aujourd’hui.

-Tant mieux.

Elle lui répondit sur le ton de la conversation, petit sourire aux lèvres. Elle prenait goût à la discussion. Elle aimait savourer les petites choses de la vie et une petite discussion bien banale entrait facilement dans les petites choses de la vie, au même titre que de déguster un gâteau avec Klaus, mais ça… c’est une autre histoire quand même. Il aimait les éclairs au chocolat Klaus? Et les milles feuilles? C’était si bon… Faudrait en acheter quand même. Pour savoir s’il aimait. C’était toujours bien de savoir les goûts de ses amis… toujours.

«Alors Sophie, passée une bonne matinée? »

-Oui, oui. Faire du lèche-vitrine et s’arrêter manger, c’est toujours plaisant et toi?

Elle doutait du tutoiement ou du vouvoiement, mais… il l’avait tutoyé plus tôt, donc… elle pouvait se le permettre aussi non? Du moins, c’est se qu’elle croyait alors s’il n’est pas content… on est dans un pays semi-libre après tout. En plus, elle lui avait mentionné qu’elle était nulle en relation humaine. Donc, il ne pouvait pas se plaindre de sa maladresse, des erreurs, elle en faisait tout le temps. Aussi bien s’habituer tout de suite. Ça passe ou ça casse finalement…

«Et ne trouves tu pas que la journée est belle? »

Elle continuait de profiter de la conversation tout en restant sur ses gardes quand même. Un contact direct avec la table l’aidait en se sens. Elle se raidit un peu quand même, le regard vide quand elle eu la vision d’un gardien de sécurité l’apercevant. Elle était d’avance, mais… c’était prévisible, donc… Oui, oui, ce n’était pas gentil, elle le savait, mais… une toute petite pulsion et hop… l’homme était repartie à son bureau pour prendre des tylenols. Elle quitta sa petite vision en moins de deux secondes. Elle cligna des yeux une fois avant de retourner dans le regard de l’homme. Elle ne l’avait pas vraiment quitté, mais… elle n’y était pas concentrée.

-C’est une magnifique journée, surtout pour les balades.

Oui, oui. Ses visions ne l’a troublait plus le moins du monde. Elle arrivait sans peine à garder le fil et encore plus à passer inaperçu face à quiconque, tant qu’on ne savait pas se qu’était le don et qu’elle le possédait. Elle gardait son sourire, elle profitait de son moment de répit. Il était très agréable son… professeur du moment. Peut-être qu’elle arriverait à avoir une relation, peut-être même amical qui sait. Le seul problème, c’était de savoir comment elle pourrait peut-être le revoir plus tard. S’il le voulait. Elle n’était pas du genre… très joignable la Soka quand même. Ça vous étonne?

Lloyd appréciait de plus en plus la conversation avec Sophie. Il était devenue son instructeur de conversation banale. Ce n’était pas si mal comme première rencontre avec cette jeune femme. En plus, elle répondait relativement bien à son flirt, ce qui ne faisait que rendre la discussion plus intéressante pour lui. Par contre, il y avait toujours cette vision qui l’avait «poussé » à aller parler avec Sophie. Cette vision avait piquée à vif sa curiosité. Il voulait savoir jusqu’à quel point elle était vrai. En une fraction de seconde, ses idées se bousculèrent et firent place à un frisson qui parcourue sa nuque. Quelque chose de mauvais allait se passer dans les secondes qui allaient suivre et Lloyd n’aimait pas cette perspective, mais alors pas du tout. En moins de temps qu’il en avait fallu pour que ce frisson se produise, tout s’arrêta d’un coup. Plus rien. Lloyd ni comprenait rien et il préférait cela, mais il avait tout de même détourner son regard de Sophie pour jeter un coup d’œil discret autours d’eux. Ce qui lui fit manquer clairement le clignement de Sophie. S’il l’aurait il aurait pu faire une hypothèse démesuré, mais, de un, il était en congé et, de deux, il ne voulait pas interrompre cette petite conversation.

-C’est une magnifique journée, surtout pour les balades.

Une balade? Pas mauvais comme idée, mais était-ce une simple constatations ou une demande indirecte? Lloyd ne pouvait savoir ce qu’elle pensait. Il avait un don de voyance, mais il n’était pas devin après tout. maintenant Lloyd se demandait s’il devait insérer une question indirecte ou s’il devait tout simplement laisser cette pensée derrière lui. S’il aurait pu décider à l’aide d’une pièce de monnaie en ce moment, il l’aurait fait! Mais Sophie le prendrait sans doute pour un fou. Même cette technique lui avait souvent éviter de se casser la tête à plusieurs reprises.

«C’est vrai. En plus les balades nous aident souvent à relaxer et oublier les problèmes de la vie le temps qu’elle dure.»

La question était maintenant lancée! Il n’espérait aucune réponse, il voulait juste s’assurer qu’elle voulait, ou non, aller se balader. Alors que les idées de balades commençaient à partir, l’image de sa nièce lui revint en tête. À cette image, Lloyd ne pu s’empêcher d’émettre un petite sourire nostalgique. Ce qu’il pouvait l’adorer sa nièce. Six ans et elle a autant d’entrain que sa mère. Il les adoraient toutes les deux. Il lui arrive souvent d’aller les voir. D’ailleurs, Lloyd pensa que cela faisait un bon mois qu’il n’était pas aller les voir. Cela ne lui ferait pas de mal de se prendre une petite fin de semaine de congé et de prendre le train pour montréal. Finalement, Lloyd se décida à parler de sa nièce. Ce qu’il pouvait être fier d’elle. il n’avait pas l’intention pour l’instant d’avoir un enfant et s’occuper de sa nièce lui suffisamment amplement.

«Je crois que je ne t’ai pas parlé de ma nièce. Regarde. Elle est adorable, non? Elle à six ans, presque sept.»

Peu avant ces mots, Lloyd avait sorti son porte feuille ─ à l’aide de sa télékinésie ─ de sa poche de jeans et l’ouvrit sur la photo de sa nièce. Sur la petite photo, il y avait lui et sa nièce, un jolie petite rouquine au cheveux frivole, au regard amuser et au sourire craquant. Il ferait vraiment n’importe quoi pour la petite et même au delà de sa propre mort.

Si Soka se sentait flirteuse? Non, mais elle se sentait amicale. Elle n’aurait même pas pensée croire qu’elle pourrait avoir une relation quelconque avec une personne. Sauf peut-être une relation amicale et ça, c’était surtout avec les Morgenstern et les Samara, mais sinon… c’était pas mal tout. S’il y avait bien un petit détail qui clochait chez Soka, c’était qu’elle n’était plus habituée aux demandes indirectes et les envies de l’homme… elle ne focalisait pas. Elle s’excuserait peut-être un jour pour ça, mais là, elle se concentrait sur autre chose. Genre, ça survie. Vous comprenez, c’était un détail, mais… un détail assez important pour elle, bon!

«C’est vrai. En plus les balades nous aident souvent à relaxer et oublier les problèmes de la vie le temps qu’elle dure.»

-Heureuse de savoir que nous avons le même avis.

Elle lui souriait gentiment. Elle n’y avait pas vue une invitation quelconque. Il faudrait faire plus clair, elle n’était pas assez dérouiller pour qu’on puisse se permettre de faire dans les subtilités avec elle. Donc, elle ignora totalement sa demande indirecte, puisqu’elle était tout simplement… trop indirecte pour elle. Faudrait se forcer un peu plus la prochaine fois pour la pauvre petite Soka… euh… Sophie. Bref, elle appréciait doucement la discussion, restant toujours sur ses gardes, mais… il n’y avait rien contre lui, juste contre… contre l’environnement. Regarder là en tête à tête avec Klaus et elle n’est pas tout à fait la même fille. Elle à plus de… légèreté disons. En plus… elle se permet beaucoup plus et elle est plus concentré sur se qu’elle fait et qu’elle dit. Si la conversation sonnait un peu creux… ce n’était pas de sa faute. Les têtes à têtes entouré de quatre murs et de deux portes de sortie minimales… rien de mieux.

«Je crois que je ne t’ai pas parlé de ma nièce. Regarde. Elle est adorable, non? Elle à six ans, presque sept.»

Elle releva un sourcil interrogateur, sourire rieur aux lèvres. Regardant de plus près la photo de la petite, elle était mignonne. C’était pourtant le regard de se Lloyd qui l’attira le plus quand même. Il avait l’air si… heureux et comblé en présence de cette petite. Elle du chasser rapidement la nostalgie qui lui venait. Si ça continuait, elle aurait le temps de mourir trois fois avant de connaitre la vie de famille et ou simplement la base d’une vie normal. Vous savez, auto, maison, enfant, mari peut-être même, avec un peu de chance. Elle serait surement la plus ravie des femmes simplement en ayant un hypothèque. Pourquoi? Parce qu’une hypothèque signifiait qu’elle comptait habité la même demeure plus de 48 heures sans fuir à toute jambe. Bref, concentrons-nous sur le plus important pour le moment, elle apprenait à parler de tout et de rien en quelques minutes.

-Elle est mignonne, tu as l’air très attaché à cette petite.

Petite question servant aussi de constatation finalement. Elle était peut-être pas habitué d’avoir une conversation aimable et légère, mais elle était toujours très gentille, pas au point de se faire avoir et/ou d’être naïve, non, Soka n’était plus naïve depuis trop longtemps déjà, mais… quiconque lui pardonnait ce petit détail quand même. Dans sa situation… Bref, elle était des plus calmes… en apparence. Surveillant toujours ici et là. Voyant parfois des vieilles dames tomber dans un avenir proche, un homme se brûler avec son café, une femme renverser son plateau, un enfant se perdre, Lloyd dans un autre contexte que le centre commercial. Chacune de ses petites visions passaient à la vitesse de l’éclaire, n’empêchant en rien à la conversation, sauf… la dernière. Comment pouvait-elle se voir à l’extérieur avec lui? Il planifiait de sortir? Une ballade? Ah! Donc… il insinuait ça tout à l’heure ou… mais non, c’était n’importe quoi. Peut-être que c’était seulement ses envies de balade à elle qui influençait sa vision. Bref, il ne fallait pas y penser. Ils ne se connaissaient même pas de toute façon et dehors… c’était toujours une autre paire de manche… Elle n’était pas tout à fait concentrer, mais… à l’extérieur, ça serait pire. Elle le savait. Elle n’oubliait jamais ses problèmes… surtout dehors… dehors… c’était la chasse qui était ouverte après tout et… être le gibier n’était pas de tout repos.

-Elle est mignonne, tu as l’air très attaché à cette petite.

Après un petit moment, Lloyd leva les yeux et les plantas directement dans ceux de Sophie. Son regard emplie de bonheur ne diminua en rien. Ce qu’il pouvait adorer les deux seules femmes de sa vie, comme il le disait si bien. La mère de sa nièce était peut-être sa cousine, mais cela n’atténuait en aucun cas ses sentiments de bienveillances pour elle. Elle avait été sa confidente depuis toujours. Alors prétendre qu’elle était l’une de ses deux femmes de sa vie pouvait sembler démesuré, mais pas pour Lloyd. une fois sa tête relevé et sin regard croisant celui de Sophie, il continua la conversation.

«Je la considère comme ma fille, c’est pour ça j’y suis attaché. Je mourais pour elle si la situation le demandais. Et son nom c’est Ericka Marie Isabel. Je sais pas trop ce qui à passée par la tête de ma cousine, mais au moins Emi aura l’embarrât du choix plus tard. »

Lloyd était parti. Il parlait de sa nièce. Elle était et est son sujet préférer, rien ni personne ni pourra y faire quelque chose. Sauf peut-être s’il à son propre enfant, mais il y toujours place au doute à ce sujet. D’ailleurs, son sourire ne s’était toujours pas estompé. C’était comme si celui-ci était rester pris dans de la pierre à tout jamais.

«D’après ce que ma cousine m’a dit ─ et c’est sans doute la vérité la connaissant ─, elle voulait lui donner deux autres prénoms, mais le père de la petite l’a stoppé avant qu’elle le fasse. Ma cousine à parfois des idées complètement loufoque parfois, mais c’est l’une des raisons qui fait que je l’apprécie. »

Lloyd fini par détourner son regard de celui de Sophie ─ il fallait dire qu’elle avait vraiment de beaux yeux─ pour perdre celui-ci dans le centre d’achat. Sans vraiment y penser, Lloyd prit une autre bouché de son dessert. Il avait fini par l’oublier à nouveau et il ne pouvait pas vraiment se blâmer puisqu’il était lui-même. En plus, parler de sa cousine et de sa nièce comme ça n’aidait en aucun cas la situation présente. Il oubliait bien des choses quand il pensait à elles, ses deux femmes.

«Si tu veux, je pourrait te les présentées en jours. »

Une invitation officieuse? Non, pas vraiment, juste une simple proposition. Il laissa même le silence s’installer entre eux. Ce silence n’était pas lourd de présence, il était juste léger et présent et Lloyd voulait terminer son dessert. Et c’est ce qu’il fit.

Il avait l’air si heureux et si fier, s’en était très touchant quand même. Si tous les mutants du monde était capable d’autant d’amour, il n’y aurait surement pas autant de guerre, mais… les guerres sont contrôlés par des êtres mal-aimés ou à la recherche de pouvoir, toujours plus de pouvoir. Était-ce vraiment si important de dominer les autres? Soka ne trouvait pas et heureusement, parce qu’avec ses pouvoirs, elle en aurait eu des gens à ses pieds et elle aurait toujours eu un coup d’avance sur ses adversaires. Elle avait plongé son regard azuré dans le regard de Lloyd, l’écoutant petit sourire aimable aux lèvres. Elle était gentille Soka quand même, parano, mais gentille, oui, oui promit.

«Je la considère comme ma fille, c’est pour ça j’y suis attaché. Je mourais pour elle si la situation le demandait. Et son nom c’est Ericka Marie Isabel. Je sais pas trop ce qui à passée par la tête de ma cousine, mais au moins Emi aura l’embarrât du choix plus tard. »

Ouah, c’était tout un nom quand même. La pauvre petite. Avec un tel nom, elle avait surement appris l’alphabet au complet en apprenant à écrire son nom sur ses feuilles. Non mais, Soka ne comprenait pas se genre de parent. Pensez-y, quand un parent est fâcher, il prononce inexplicablement le nom au complet pour souligner la gravité du geste, mettant souvent l’accent sur le lien avec le nom de l’autre parent pour rejeter un peu la faute, mais bon, ça… c’est une autre histoire, mais pensez-y un peu. La colère à le temps d’être passé trois fois avant la fin su nom. La mère de Soka avait bien choisit quand même. Pensez-y So-ka. Rien de plus simple et en plus, elle faisait l’apprentissage d’une lettre compliqué des son jeunes âges, mais pas plus. Deux syllabes, elle trouvait ça très bien ainsi, trois maximum pour les noms plus spéciales. En même temps, à quoi bon se faire de faux espoirs… elle n’aurait jamais d’enfant à moins que l’Agence et les Rebelles s’unissent une bonne fois pour toute et crée une paix mondiale avec la Chrysalide. Pensez-y, Soka était loin d’être pessimiste, mais elle n’était pas naïve non plus. Imaginez le pouvoir que cette enfant pourrait avoir. Si elle avait un enfant quand même, faudrait lui choisir un père ayant des pouvoirs de défenses quand même. Comme ça… l’enfant n’aurait pas les mêmes problèmes que Soka pour se défendre. Les petites migraines… se n’était pas si gagnant quand même…

«D’après ce que ma cousine m’a dit ─ et c’est sans doute la vérité la connaissant ─, elle voulait lui donner deux autres prénoms, mais le père de la petite l’a stoppé avant qu’elle le fasse. Ma cousine à parfois des idées complètement loufoque parfois, mais c’est l’une des raisons qui fait que je l’apprécie. »

Deux autres, bon d’accord, elle félicitait le père, même si… il aurait pu si prendre d’avance quand même. Juste un ou deux, c’est bien assez. Le regard de l’homme commença tout de même à vagabonder et c’était bien comme ça quand même. Pensez-y, ce mec, la prochaine fois qu’il verrait le journal téléviser, il verrait tout de suite que la Sophie n’est autre que Soka Sine Familia, la vilaine recherchée et dangereuse. Oui, oui, dangereuse. Bon d’accord, que pour les chefs de groupes, mais ça… ils ne le diraient surement pas. Vous saviez qu’elle pouvait tuer à vue d’après certain médias? Eh bien, elle non plus ne le savait pas, c’est bien quand même de l’informer avant de mentionner des choses du genre. Bref, elle préférait ne plus écouter les nouvelles, c’étaient devenu un véritable cirque pour elle. En plus de se surnom bizarre qu’elle aimait bien. Sine Familia, c’était jolie quand même, en plus, c’était la vérité et ainsi elle c’était permit d’emprunter se nom au journaliste pour leur écrire certaine « vision » qu’elle avait eu au début de sa fuite. Ensuite, l’Agence avait mit la tête à coupé à tout ceux qui osait publier ses prédictions. C’est si mal le pouvoir et l’orgueil…

«Si tu veux, je pourrais te les présentées en jours. »

Là, elle tiqua. Il venait de dire quoi au juste? Elle n’écoutait qu’à moitié quand même, elle était partie dans sa tête. Elle le regarda finir son dessert rajoutant par le fait même par réflexe :

-J’en sais rien, je crois pas, Montréal c’est assez loin quand même et je sors rarement de Chicago. En plus, pour présenter la famille, faut pas s’être rencontrée plus qu’une demi-heure dans la vraie vie?

Elle lui souriait gentiment. Elle continua à picorer ici et là dans son assiette, elle n’avait pas un estomac bien grand, sauf quand sa concernait un dessert, mais ça… elle n’en avait pas prit. Elle voulait s’acheter des éclairs au chocolat pour elle et Klaus, mais là… elle discutait gentiment avec un inconnu. Peut-être qu’elle aurait un ami, mais… peut-être pas… l’avenir était encore flou à se sujet, la seule chose qu’elle savait… c’était qu’elle venait de commettre une erreur… fuir était une bonne idée s’il faisait le lien.

-J’en sais rien, je crois pas, Montréal c’est assez loin quand même et je sors rarement de Chicago. En plus, pour présenter la famille, faut pas s’être rencontrée plus qu’une demi-heure dans la vraie vie?

Lloyd prit le temps de finir son dessert après que Sophie lui dit cela. Il voulait bien interpréter ce qu’elle venait de lui dire et plusieurs petites questions lui vinrent en tête, mais il les laissa s’évanouir dans ce nouveau silence. Lloyd ne lui avait pas fait d’invitation officielle, mais elle semblait intéresser malgré tout. Par contre, elle semblait n’avoir jamais sorti de la ville. Elle manquait quelque chose, il y a tant de magnifique paysage à voir dans ce monde. Si elle se le privait de sortir de la ville, alors elle se privait d’un plaisir qui à tendance à rendre les gens béat devant cela. D’un autre côté, il se pouvait qu’elle ne ressente tout simplement pas la nécessiter de sortir de la ville ou encore qu’elle s’imagine qu’il y a beaucoup de méchant à l’extérieur de la ville. Pour cette dernière raison, Lloyd accusait délibérément l’agence avec leur messages pour la «paix ». Mais il y avait aussi cette autre parti où elle avait dit qu’il fallait absolument se connaître depuis plus que trente minutes. Et la durée du voyage ne figurait pas dans ce temps? Si la réponse était non, c’est qu’elle venait de faire une petite erreur. Tout juste avant de répondre à Sophie, les yeux de Lloyd s’enflammèrent et un sourire désinvolte se mua sur ses lèvres.

«Tu sais, ce n’est pas si loin que ça Montréal et puis, le trajet est suffisamment long pour que l’on fasse plus connaissance. Et puis, pour la petite demi-heure, il suffit juste que l’on se revoit une autre fois. En plus, il y a tellement de chose que l’on peut faire dans cette ville que je ne vois pas de raison pour que tu refuse. »

Maintenant, Lloyd attendait que Sophie lui réponde. Il ne voulait pas la bousculer, mais parfois il fallait le faire pour certaine fille et Lloyd avait un petit pressentiment que Sophie était ce genre de fille. Ce qu’il pouvait adorer ces moments où une fille se laissait aller plus qu’elle ne voulait en réalité et Sophie venait de lui donner ce petit moment. Personnellement, Lloyd espérait qu’elle s’y remette au plus vite. La petite fille gênée lui plaisait bien, mais d’un autre côté il voudrait la connaître un peu mieux.

Elle n’avait pas cessé de respirer, mais presque. Elle venait de réaliser qu’il ne lui avait jamais parlé de Montréal, elle l’avait simplement… vue. Elle espérait qu’il n’en fasse pas cas, quand même. Ça pouvait être risqué. Elle pourrait passer pour télépathe au pire. Elle avait le pouvoir assez développé pour ça, mais… fallait pas trop lui en demander non plus, si elle commençait à jouer au « devine se que je pense » elle perdrait assez vite la partie. Bref, elle attendait le verdict, il n’était peut-être pas remarqueur de tout se qu’elle disait. Il était tellement absorbé par sa nièce…

«Tu sais, ce n’est pas si loin que ça Montréal et puis, le trajet est suffisamment long pour que l’on fasse plus connaissance. Et puis, pour la petite demi-heure, il suffit juste que l’on se revoit une autre fois. En plus, il y a tellement de chose que l’on peut faire dans cette ville que je ne vois pas de raison pour que tu refuse. »

Elle fut tout de même soulagé, il n’avait pas remarqué. Il avait passé tout droit comme si de rien n’était. Elle était beaucoup plus calme quand même. Manquait plus que de lui répondre… mais elle pouvait lui répondre quoi au juste… ?

-Oui, se revoir pourrait être une possibilité quand même. Pour Montréal je doute toujours, j’ai beaucoup de difficulté à sortir de Chicago, mais on pourrait simplement attendre de voir se que donnerait une seconde rencontre avant de se lancer dans de folle aventure.

Folle, ah oui, ça c’était le mot. Imaginez-là tenté de sortir de Chicago… elle pouvait bien oublier l’idée d’y rentrer après… ça ne serait pas chose facile, vraiment pas en fait. Donc, elle n’en sortirait pas. En plus, combien de chance y avait-il pour qu’il arrive à la revoir hein? Elle n’était pas joignable, elle n’avait nul endroit ou rester, elle n’avait pas de numéro, pas de boite postale, elle n’avait absolument rien à elle. La seule chose qu’elle possédait au final, c’était sa volonté, son corps, son âme et son don. Sinon… l’Agence lui avait tout prit. C’est là qu’elle eu une vision. Vous vous souvenez du gardien de sécurité à la migraine généreuse? Eh bien, il avait deux bonnes advil dans le corps et recommençait sa ronde. Il allait l’apercevoir dans moins de trois minutes 24 secondes. Donc… aussi bien partir tout de suite non? En plus, elle prenait de plus en plus de risque avec lui, elle n’y pouvait rien. Elle n’arrivait pas à être méfiante à chaque seconde, n’y attentive, n’y simplement subtil. Bref, aussi bien le quitter gentiment. Elle le regarda donc dans les yeux, gardant son calme, disant simplement en regardant sa montre :

-Mon Dieu, déjà cette heure ? … je dois te quitter, je suis en retard. J’ai été ravie de te rencontrer Lloyd, espérons que la seconde rencontre soit plus longue.

Elle se leva, déposant son cabaret plus ou moins vide à l’endroit approprié. Elle le quitta ainsi. Cherchant à s’éloigner du gardien. Elle ne lui avait laissé aucun numéro de portable, d’adresse, même pas un mail n’y même un nom de famille. Rien pour la retracer. Elle ne lui avait pas plus demander ses informations personnelles. Elle était simplement… partie. Elle avait quand même une bonne raison, elle paniquait un peu. Pas pour l’heure, mais pour le gardien, mais lui accuserait l’heure, donc… elle était sauve. S’il l’a suivait par contre… elle devrait s’ajuster… mais… loin du gardien.

-Oui, se revoir pourrait être une possibilité quand même. Pour Montréal je doute toujours, j’ai beaucoup de difficulté à sortir de Chicago, mais on pourrait simplement attendre de voir se que donnerait une seconde rencontre avant de se lancer dans de folle aventure.

Voilà une réponse qui plaisait bien à Lloyd. il y avait possibilité de, mais il lui fallait réussir à la deuxième rencontre. Ce qui ne semblait pas être un énorme défi, puisqu’il avait, selon ce qu’il pouvait voir, réussi presque haut la main à leur première rencontre. Par contre, il y avait toujours cette partie au sujet de la «vrai vie » qui le chicotait un peu. Elle l’avait utiliser comme si tout n’était que des rêve crève cœur. Cette part de pessimisme, à ce qu’il avait pu comprendre, semblait faire partie de Sophie, amis jusqu’à quel point elle le pensait vraiment? il était maintenant temps pour Lloyd d’en apprendre un peu plus sur Sophie et c’est ce qu’il fit.

«Je risque d’être indiscret, mais tu as fait mention de la vrai vie en la mettant entre parenthèse, pourquoi? Pourtant nous vivons tous dans la vrai vie à notre manière, non? »

Le regard de Lloyd restait doux, mais il avait sa part de sérieux qui était très présent. Le regard de Sophie croisa le sien à nouveau, il s’attendait à ce q’elle lui réponde, mais à la place elle regarda sa montre et tenta d’être surprise. Lloyd remarqua aussitôt qu’elle faisait semblant d’être surprise, mais pour qu’elle raison? Était-ce sa question ou tout simplement autre chose? Il ne pouvait pas le deviner, amis il semblait être plus que vraisemblable qu’elle ne veuille plus restée à discuter avec lui.

-Mon Dieu, déjà cette heure ? … je dois te quitter, je suis en retard. J’ai été ravie de te rencontrer Lloyd, espérons que la seconde rencontre soit plus longue.

D’accord, sa deuxième réaction était bel et bien sincère, mais il n’avait toujours pas eu sa réponse et cela il ne le permettrait pas aussi facilement. Il l’aurais sa réponse. Coûte que coûte! Et puis, elle partait sans lui laisser quoi que ce soit pour la rejoindre. Il avait maintenant deux bonnes raisons de vouloir la suivre. Bon, bonnes peut-être pas, mais il voulait quand même revoir Sophie après tout. Elle lui avait dit presque oui pour une deuxième rencontre, alors il allait finir par l’avoir son rendez-vous avec elle.

Quand elle se leva, Lloyd resta pendant l’espace de quelques secondes surprit sur son siège. il n’avait pas prévu de prendre une marche avec Sophie, mais maintenant qu’elle allait en prendre, il allait la suivre. Il se leva rapidement et ramassa son cabaret rapidement et le place à la même place que celui de Sophie. Avec un rythme accélérer, il fini par rattraper Sophie.

«Moi aussi je suis content que l’on ce soit rencontré, mais ça serait encore mieux si tu me laissait un moyen de pouvoir te revoir. Parce que partir comme ça sans rien me laisser n’a rien de bien plaisant pour moi. »

Lloyd la suivait et elle semblait très préoccupée par ce qui l’entourait. Elle marchait toujours à un rythme rapide. Lloyd doutait que c’était due par le temps, mais il ne pouvait non plus rayer cette hypothèse de la liste vue le rythme de Sophie.

Elle se sentait un peu coupable quand même de le laisser en plan comme ça, mais… c’était ça ou finir la journée par une course poursuite ou elle serait la proie des patrouilleurs, des agents et peut-être même de l’élite en plus de finir en os à gruger pour Ryker, donc… les remords seront pour demain. Elle eut par contre une petite surprise. Monsieur ne l’a lâchait pas et elle avait l’impression qu’il ne la lâcherait pas tant qu’il n’aurait pas se qu’il voulait, elle allait avoir des problèmes là, c’est sur. Est-ce qu’elle aurait une bonne étoile sur se coup-là?

«Moi aussi je suis content que l’on ce soit rencontré, mais ça serait encore mieux si tu me laissais un moyen de pouvoir te revoir. Parce que partir comme ça sans rien me laisser n’a rien de bien plaisant pour moi. »

D’accord, elle aurait put lui donner une façon de l’a rejoindre, mais… il n’y en avait pas. C’était ça son problème. Donc, elle se retourna vers lui, plongeant son regard azuré inquiet dans le sien. Elle ne laissait rien paraitre en général, mais son regard… elle ne le contrôlait pas vraiment. Elle s’arrêta.

-Oui bon, d’accord, mais… Mm… donne-moi ton numéro de portable et je te rappelle, promit.

Oui bon, dit par une fille qui se sauvait à moitié, se n’était pas tout à fait crédible. Elle vit mentalement le trajet du gardien, passant à moins d’un mètre d’eux, la voyant, la pourchassant. 1 minute, 32, c’était le temps qu’elle avait. Elle prit donc la main de Lloyd pour l’amener plus loin, sur le bord d’un mur. Elle ne pouvait pas faire mieux, elle espérait juste que la suite du trajet passerait très loin, mais vraiment très loin.

-Je… je m’excuse, je t’expliquerai peut-être un jour, mais… je suis pressée, mais je suis franche quand je te dis que je veux te revoir.

Elle c’était calmée, elle avait besoin de son sang-froid et s’il faisait une scène, c’était sa mort à coup sur. Donc, elle se passa la main nerveusement dans les cheveux, son regard était sincère. C’est là qu’elle eu une vision. Un patrouilleur en congé qui faisait son shopping. Elle était maudite, c’était décidé. Elle revint rapidement sur terre, cherchant des solutions pour s’évader de se piège. S’il passait, il l’a reconnaissait. Si elle partait vers la gauche, le gardien, vers la droite… le patrouilleur. Piquer au travers… les deux. À moins qu’elle n’ait soudainement le pouvoir de se téléporter… elle n’avait aucune chance, elle serait obligée de rester planter là… et d’attendre qu’on la cueille…Son regard passait du patrouilleur au gardien, elle devait donner l’impression d’être une voleuse… à chaque fois qu’elle avait voulu s’engager dans une des directions possibles… elle c’était ravisé. Elle devait vraiment donner l’impression d’être une fugitive. Ah, presque qu’étonnant, puisqu’ elle en était une …

Impossible qu’elle soit dans une totale impasse. Elle passa en revu toutes les situations imaginables. Elle eut finalement l’idée qui allait l’a sauvé… elle et lui par le fait même.

-Eh merde… Si tu fais une scène, on est mort tous les deux, alors pitié joue le jeu.

Elle posa sa main sur le torse de l’homme, le faisant basculer sur le mur gentiment et elle l’embrassa… le temps que le patrouilleur passe. Vous savez, se qui est bien avec les « jeunes couples » C’étaient que les vieux étaient toujours gênés de les observer faire leur scène, donc l’homme avait détourné le regard. Il faut avouer aussi qu’elle y avait prit plaisir, elle n’était pas de marbre notre Soka. Bref, lorsqu’il fut assez loin pour qu’elle ne soit plus dans son champ de vision, elle s’éloigna de … de l’inconnu finalement… d’un pas incertain, mais surtout, terriblement gênée.

-je… Mm… désolé pour ça… vraiment…

Et elle repartie dans le sens d’où le patrouilleur venait, donc qu’il n’était plus. Elle se passa une main dans les cheveux, mais qu’est-ce qu’il lui avait prit? La solitude qui lui tombait sur la tête ou simplement un fort instinct de survie? Elle voyait déjà une porte qui donnait vers l’extérieur et aucune vision pour l’empêcher d’y arriver. Il était ou le dommage collatéral de cette vision là? Peut-être un blondinet qui ne la lâcherait pas finalement…

Le rythme de Sophie ne savait toujours pas réduit, mais au moins elle l’écoutait. Par contre, elle semblait très préoccupée. Comme si elle fuyait la peste. Lloyd trouvait ça étrange et il la suivait avec un peu plus d’aplomb.

-Oui bon, d’accord, mais… Mm… donne-moi ton numéro de portable et je te rappelle, promit.

Finalement il avait une réponse, mais cette phrase était des plus classique et la fille rappelait bien trop souvent jamais. Même si celle-ci le promettait, il était rare qu’elle le fasse, alors il n’était surtout pas question qu’elle le lui joue ce tour. Il n’allait pas la laissé lui filler entre les doigts! Il avait tant de question sans réponse qu’il lui était venu en tête pendant qu’il lui parlait et même avant, surtout avant. Cette vision qu’il avait eu n’avait rien de drôle pour lui. Elle lui avait annoncé une bonne fortune et il n’y comprenait rien à cela. Il fallait aussi dire que c’était la toute première fois de sa vie que cela lui arrivait, alors il était un peu normal qu’il veuille en savoir un peu plus sur ce qu’il s’avait passé et surtout comment cela s’était produit.

«Donne moi le tiens, ç va faciliter les choses. Croît moi. »

Soudainement, elle tira Lloyd sur le long d’un mur et Lloyd n’offrit aucune résistance, mais il la trouvait un peu étrange.

-Je… je m’excuse, je t’expliquerai peut-être un jour, mais… je suis pressée, mais je suis franche quand je te dis que je veux te revoir.

Selon lui, cette nouvel phrase n’était qu’un ramassis de demi vérité. Elle ne le détestait pas, c’était évident, mais à la voir réagir comme cela n’aidait en aucun cas sa situation. Elle ne le fuyait pas, mais si elle réagissait comme cela avec toutes les personnes qu’elle rencontrait elle ne le rappellerait peut-être jamais. Vue la situation, il n’était pas fou de le lui laisser, mais sans aucune garantie réelle, c’était un tantinet délicat. Soudain, son regard changea et le regarda avec sincérité, tout juste après avoir regardée nerveusement autour d’eux. Lloyd vit, et comprit du même coup, toute la détresse de Sophie. Il ne comprenait toujours pas pourquoi elle était comme elle était, mais au moins il se calma un peu à son tour et lui offrit un regard compatissant.

-Eh merde… Si tu fais une scène, on est mort tous les deux, alors pitié joue le jeu.

Jouer le jeu? À quoi elle faisait référence là? ça devenait de plus en plus bizarre cette histoire! En moins d’une seconde, elle le poussa contre le mur, se retrouvant ainsi entre le mur et Sophie, et elle…elle l’embrassa! Il n’avait pas prévu d’embrasser une fille aujourd’hui. Il resta un peu sans réaction durant la première secondes, mais il se ravisa bien assez vite quand il eu la prémonition que s’il ne jouait pas le jeu qu’il aurait un tas d’ennuie en moins de deux secondes. Plus les secondes passaient et plus il y prenait goût. Ses lèvres était si douce et délicate au toucher des siennes. Il souhaitait en son for intérieur que ce petit moment ne cesse jamais.

-Je… Mm… désolé pour ça… vraiment…

Elle parlait! Et en plus elle commençait à repartir! Lloyd aurait bien voulu la retenir, mais il eu une autre vision. Cette fois-ci, il n’irait pas à l’encontre de ses visions «magique ». la première venait tout juste de se réaliser, alors pourquoi pas la deuxième. Il se secoua légèrement la tête pour revenir sur terre et il répondit quelque peu par réflexe à Sophie :

«Aucun problème… et pour le numéro… je vais te le donner. »

Elle fit volte face et reparti vers la direction de la sorti. Lloyd la suivait comme s’il était son ombre. Quoi que dans le cas présent il aurait pu prendre les devants, mais les risques de la perdre était trop grand, alors il la suivait de son meilleur. Une fois à l’extérieur, et que quelques coins de rues passées, Lloyd l’arrêta en déposant doucement sa main sur son épaule et lui posa une question :

«Pourrait-tu m’expliquer se qui vient de se passer? Parce moi j’y comprend rien! »

Il ne s’était exprimer sur un ton de réprimande, mais il voulait tout de même ses réponses.

«Aucun problème… et pour le numéro… je vais te le donner. »

Finalement, elle n’était pas des plus sympathiques la Soka. Elle l’avait quitté comme ça, sans rien dire. Elle n’avait rien rajouté. Elle n’y pouvait rien, elle se devait de sortir. Elle préférait être dehors, au moins comme ça, la fuite c’était tellement plus facile. Beaucoup plus de solution de seulement deux portes de sorties à proximité. L’air autour d’elle lui fit du bien, vraiment. Elle se sentait soulagée, plus libre. Lloyd la suivait encore, il n’abandonnerait pas c’est ça? Il ne s’avait pas dans quoi il s’embarquait, oh non, vraiment pas. Elle continua d’avancer quand même, elle avait un besoin de mettre de la distance entre elle et les risques qu’elle avait encouru. Il l’arrêta finalement, la main sur son épaule. Elle se retourna vers lui, son regard était un peu moins inquiet, mais… pas tant. Elle était à l’extérieur, entourer d’inconnu, elle n’appréciait pas tant. Il y avait trop de chance pour qu’on la reconnaisse ici, elle devrait se trouver un coin tranquille avant d’aller trouver un coin ou dormir…

«Pourrait-tu m’expliquer se qui vient de se passer? Parce moi j’y comprends rien! »

Elle soupira, il méritait un explication, c’est vrai, mais… elle n’avait pas envie d’expliquer. Elle regarda autour d’elle et d’un coup d’œil, elle avait trouvé. Elle pointa l’écran géant servant de bande défilante à l’Agence, on pouvait y voir en gros l’émissaire des Brutes maintenant très recherché. Elle l’avait vue ça. Bref, elle pointa la télévision.

-Il te faut plus d’explication que ça?

Au même moment, l’écran changea faisant apparaitre l’avis de recherche le plus vue au pays, peut-être même au monde. Une grande blonde, la photo n’était pas géniale. Ne reflétant en rien la bonne humeur habituelle de Soka, mais… on voyait très bien que c’était elle. Son nom, toutes ses informations. Tout y était. Rien ne manquait. Ils avaient même rajouté le armé et dangereux pour lui donner l’air d’une vilaine et non d’une victime, mais franchement… en vrai elle ne donnait en rien cette impression. Elle soupira tout de même, cette image la désespérait tout le temps. Comment y trouver du positif de toute façon? Elle recommença à regarder de tout coté, elle savait qu’il n’allait pas crier qu’elle était là, mais elle n’en savait pas plus.

-Bon, maintenant si ça ne te dérange pas… je préférerais ne pas rester au beau milieu d’autant de gens… c’est mauvais pour ma santé. On se quitte ici ou non, c’est toi qui vois.

Elle le regardait sincèrement. Elle voulait vraiment savoir se qu’il voulait.

Visiblement, Sophie ne se sentait pas offusquée par la demande de Lloyd et non plus par sa façons de l’arrêter. En plus, elle semblait être beaucoup moins tendue, mais elle restait toujours sur ses gardes. La jolie femme toute gêné et mignonne avait disparue pour qu’une jolie femme en fuite de quelque chose qui échappait toujours à Lloyd. elle regarda autours d’elle le regard levé vers les écrans géant et elle pointa l’un d’entre eux. Ce n’était que le chef des brutes qu’elle venait de pointer et il ne s’en pas plus qu’il le fallait. Il trouvait cela un peu absurde qu’il soit à sa poursuite, puisqu’il était lui même en cavale. Lorsque l’écran changea d’annonce pour celle de l’infâme Soka, Lloyd en eu le souffle coupé et ses yeux s’agrandirent tout en fixant le sol. Il comprit tout. Surtout qu’il avait finalement réaliser dans quel bourbier il avait mis ses deux pieds.

-Il te faut plus d’explication que ça?

«C’est une blague… »

-Bon, maintenant si ça ne te dérange pas… je préférerais ne pas rester au beau milieu d’autant de gens… c’est mauvais pour ma santé. On se quitte ici ou non, c’est toi qui vois.

Il avait plus ou moins écouter ce que Sophie, Soka ─ si tout ceci n’était pas un blague ─. Bon! Il lui fallait un plan d’évasion et vite! Car il avait sans doute été vue par quelqu’un avec elle et en plus dans un centre d’achat. Avec toutes les caméra de surveillance dans ce genre de lieux, il était certains d’avoir sa propre affiche. Comme si il en avait pas assez de problème avec l’agence comme ça. Le métro lui vint comme étant l’idée parfaite, mais s’il fallait que ces gens bloquent les issues du métro, ils seraient tout deux dans le pétrin. Mais cette solution lui semblait être la meilleur. Facile d’accès, donne un certains moment de répit et ils pouvaient débarquer presque n’importe où sur la ligne, tant qu’ils ne tombaient pas sur la ligne la plus courte cela dit. Tout à coup, Lloyd eu un mauvais pressentiment et en un clin d’œil, il avait enlever sa veste et l’avait, plus ou moins, mise sur les épaules de «Soka ».

«Tiens Sophie, prend mon manteau. Le vent est traître aujourd’hui. »

C’était totalement faux, mais ils venaient tout juste de s’éviter de se faire remarquées. Ça, Lloyd ne le savait pas et il n’était pas en mesure de le savoir, mais il avait ce pressentiment que s’il ne faisait pas ce mouvement qu’ils étaient parti pour une jolie poursuite. Lloyd regarda autours de lui et trouva la station de métro la plus proche. Il afficha à nouveau sourire à Sophie ─ Soka ne lui allait pas de toute façons─ et il l’invita d’un mouvement délica à le suivre.

«Nous devrions rentrer à la maison par le métro, ça va être plus rapide »

Plus les secondes passaient et plus il savait que l’étaux de l’agence se resserrait. Seul, il aurait tôt fait de faire face à l’agence ─ une fois de plus ─, mais cette fois-ci il était avec une femme «recherché » par l’agence. Alors il avait élaboré un plan pour disparaître au plus vite et, ce, sans laisser de traces. Pendant le trajet vers la station du métro, Lloyd sorti son téléphone portable et appela son «boss ».

«Salut Boss… Tu pourrais me rendre un service?… Je m’en fou! Je veux juste que tu m’ouvre le chemin. Je vais débarquer à la troisième station. J’te paierai en temps et lieu pour ce service… Parfait! »

Lloyd raccrocha et jeta son téléphone dans la première poubelle venu. Il avait fait bien attention de ne pas fermer son téléphone et, de plus, il avait eu une vision que les chiens de poches de Rykers avait mordu à l’hameçons. Lloyd se retourna à nouveau vers So… Soka ─ il devrait se faire vite à ce prénom et rapidement─ et il lui afficha un nouveau sourire pour la rassurer. Une fois rendu à l’aire d’attente, il prit le temps de lui expliquer.

«Pour faire court, j’ai le don de vision, en plus de celui de déplacer les objets autours de moi. Ces visions sont à court termes, mais au moins elle viennent de nous sauver d’un énorme merdier et je nous aies fait faire un diversion. Mon «Boss » va me détester pour ça et ça va me coûter la peau des fesse, mais au moins tu vas pouvoir retourner chez toi sans problème »

En moins de deux, le train du métro arriva.

Il ne la croyait que plus ou moins. Pourquoi est-ce que tout le monde niait son existence la première fois? Sauf Klaus, non, lui l’avait juste… regardé, mais… paniquer c’était surement trop demandant pour la nature calme de l’homme. Bref, lui commençait à réaliser, mais… étrangement, il ne paniqua pas totalement. Elle n’avait que des visions par intervalles rapides. Il changeait beaucoup trop d’idée… il évaluait les dangers? Cherchait à se sauver… avec ou sans elle? Avec d’après plusieurs visions. Il avait déjà eu des problèmes avec l’Agence, elle le voyait ça. Il était finalement en mesure de s’occuper de tout, elle le voyait ça aussi. Alors pourquoi ne pas voir de quoi il était capable, c’était quand même beaucoup plus amusant d’apprendre les ressources des autres. Il avait fait son choix? Ah non, elle allait se faire repérer… 24 secondes…

«Tiens Sophie, prend mon manteau. Le vent est traître aujourd’hui. »

Nouvelle vision, il passe tout droit. Ça fonctionnait comment ça? Il voyait? Petite vision, oui il était un visionneux. C’était bien ça. Elle le laisserait donc se débrouiller, elle était fatiguée de fuir, alors qu’il le fasse à sa place… Il cherchait à fuir, c’était une excellente idée. On venait de repérer sa trace à la tour de l’Agence par des technopathes qui visionnaient en continus les caméras de surveillances extérieures du centre d’achat. L’homme c’était renversé son café dessus tellement il était surexcité. Bref, l’Agence savait maintenant, mais pas encore pour lui, pour Lloyd.

«Nous devrions rentrer à la maison par le métro, ça va être plus rapide »

-Oui, c’est vrai.

Elle pouvait répondre quoi de plus à ça? Il allait l’amener dans un métro, les métros c’étaient bien. Bon d’accord, s’ils arrêtaient la rame au complet… ils devraient descendre en plein milieu et prendre une des sorties de secours, ensuite se rediriger deux trois fois, mais c’est chemin là… elle les connaissait. Fallait juste ne pas tomber sur la chrysalide, mais ça… juste elle qui le savait. Elle et la Chrysalide en fait. Il sortie son téléphone, c’était une plus ou moins bonne idée, il serait retracé, il venait de repasser devant une caméra, mais de façon flou. Ils ne comprendraient pas qu’elle était avec l’homme, mais toutes les conversations téléphoniques seraient vérifier quand même. Donc, elle fut ravie qui jette le portable, le pauvre ça allait lui couter cher quand même tout ça.

«Salut Boss… Tu pourrais me rendre un service?… Je m’en fou! Je veux juste que tu m’ouvre le chemin. Je vais débarquer à la troisième station. J’te paierai en temps et lieu pour ce service… Parfait! »

Elle le suivit donc, franchement elle ne pouvait pas vraiment faire mieux de toute façon. Elle eu plusieurs visions. Vision de l’Agence écoutant la conversation et mobilisant des troupes troisièmes stations. Ensuite, l’image de Lloyd descendant deuxième stations, bonne initiative. Bref, elle aurait la migraine à force d’avoir des visions se chevauchant l’une l’autre. En plus de bousculer quelques personnes ici et là, bref ce n’était en rien très amusant pour elle.

«Pour faire court, j’ai le don de vision, en plus de celui de déplacer les objets autours de moi. Ces visions sont à court termes, mais au moins elles viennent de nous sauver d’un énorme merdier et je nous aie fait faire une diversion. Mon «Boss » va me détester pour ça et ça va me coûter la peau des fesse, mais au moins tu vas pouvoir retourner chez toi sans problème »

Elle lui fit un petit sourire. Il était gentil quand même, mais… il faisait un peu ça pour rien, du moins le résultat n’était pas le bon, elle n’avait pas de chez elle chez qui retourné… elle se rapprocha de lui quand même, lui murmurant à l’oreille tout simplement :

-Moi mes visions m’ont simplement indiqué de te faire confiance, c’est bien fait la vie quand même.

Elle le prit par la main en l’amenant vers le métro qui venait d’arriver. Avoir l’air d’un couple était toujours une bonne façon de paraitre normal et là, elle n’avait plus vraiment l’air paniqué. Elle avança donc doucement frôlant le métro du bout des doigts, passant devant les deux premières portes avant d’entrer dans le métro. Cabine un, patrouilleur et deux enfants blessé, cabine deux… rien de mal à première vue. Sauf peut-être une porte défectueuse… et c’était bien pour eux dans le pire des cas. Elle glissa simplement sa main dans sa manche avant de saisir le poteau dans le centre du wagon. Pourquoi? Au nombre de contact, aussi bien ne pas y toucher, elle serait dégouté. Bref, elle gardait sa main dans celle de Lloyd, lui chuchotant simplement une petite explication :

-Mon pouvoir fonctionne mieux avec contact physique, donc si je vois ta mort dans les prochaines heures… je t’avertie et on change de plan, ça te vas?

Elle lui souriait quand même. Mon Dieu, pensez-y, Soka Carson avait, en moins d’une heure eu plus de contact humain qu’en deux ans complet, c’était bien fait la vie quand même…

Pendant que le train du métro se stabilisait, Soph… Soka! Soka se rapprocha de lui et lui murmura quelques mots à l’oreilles.

-Moi mes visions m’ont simplement indiqué de te faire confiance, c’est bien fait la vie quand même.

Cette manœuvre de la part de Soka lui valu un frisson qui parcourue tout le long de sa colonne vertébrale et en prenant soin de partir de l’arrière de son oreille. Il tenta de dissimuler ce frisson du mieux qu’il pu. Il ne voulait surtout pas se laisser distraire par quoi que ce soit en ce moment. Par contre, il camoufla son frisson en se secouant la tête et en reprenant une seconde respiration. Il fallait dire que Soph… Soka! Soka venait de lui dire qu’elle était vraiment la fille de l’avis de recherche à haute priorité. Ce n’était pas rien quand même! Même si Lloyd trouvait ça un peu étrange qu’elle le prenne avec autant de légèreté. Alors que Lloyd reprenait à peine ses esprits, elle prit sa main et le fit entrer avec elle dans l’un des wagons. Soph… Soka! Soka alla s’agripper à la barre du centre. Elle avait prit soin de rentrer sa main dans sa manche, mais Lloyd ni prit pas vraiment attention puisqu’il se dit c’était sans due aux microbes. C’est foutu lieux était toujours, et le serrais sans doute pour l’éternité, remplis de microbes. Soka ─ il commençais finalement à se faire à l’idée de ce vrai prénom ─ s’approcha de lui et lui murmura encore une fois à l’oreille et cette fois-ci il n’eu qu’un minuscule frisson.

-Mon pouvoir fonctionne mieux avec contact physique, donc si je vois ta mort dans les prochaines heures… je t’avertie et on change de plan, ça te vas?

Sur le coup, Lloyd écarquilla ses yeux et secoua en moins de deux secondes sa tête. Elle venait de lui dire une chose auquel il ne voulait pas penser. Il prévoyait qu’ils s’en sorte tous les deux en vie, alors pas question de se suicider sous aucuns prétextes. Il regarda Soka à nouveau et lui tint un sourire à son tour.

«T’auras pas besoin de me le dire. J’ai prévue que l’on s’en sorte en vie et c’est ce que je vais faire! »

sur ces mots, Lloyd reprit du poil de la bête. Il avait eu un second souffle de confiance et son plan devenait de plus en plus nette avec le temps. Il n’avait plus de prémonitions depuis un bon bout de temps et cela l’inquiétait un peu, car il ne pouvait plus savoir s’il allait y avoir des complications, mais il gardait son assurance en premier plan. Même si Soka était capable de voir dans le futur, ce qui semblait être chose véridique, il ne voulait pas qu’elle se sente entre de mauvaise mains. Elle le lui avait dit qu’elle lui faisait suffisamment confiance pour le laisser prendre les reines, mais il était un homme après tout! il ne pouvait s’empêcher de paraître fort pour qu’elle se sente en sécurité.

Pendant les petites minutes du trajet que Lloyd avait décidé, il eu droit à une nouvelle vision : il se voyait assis à une table avec Soka buvant un breuvage quelconque dans son appartement. Décidément, sa journée de vacance était pleines de rebondissement. Lui qui s’attendait à une journée tranquille, le voilà servit! D’abords cette vision qui se réalise, ensuite une course folle avec une deuxième suivit d’une troisième vision. Avec un peu plus de recul, il commençais à croire que c’était la faute de Soka. Toutes ces visions c’étaient produite alors qu’il était très près d’elle. il l’a regarda avec un petit aire de questionnement, mais sans plus.

«Une petite chose avant que l’on arrive à destination, ne me parle plus de morts s’il te plaît. »

Il le lui avait demander gentiment et il était très sérieux à ce sujet en ce moment. Ils arrivèrent enfin à destination. Avant de sortir, il regarda de nouveau Soka et lui afficha un sourire radieux de victoire.

«Prête? »

Il l’entraîna dehors du Wagon en lui tenant toujours la main qu’il n’avait toujours pas lâcher.

Oups, elle avait fait une erreur peut-être? C’est vrai que la réplique manquait de tact, mais… elle était franche. Elle avait du mal avec son propre avenir, mais… l’avenir des autres, c’était beaucoup plus facile. Surtout que, dans leur cas, ils tireraient à vue sur le blond et tenteraient de capturer la voyante. Il récupéra tout de même son sourire, une chance, parce que des remarques du genre… elle en laissait passer plusieurs avec le temps… Elle ne s’en rendait pas tout le temps compte, mais quand même… la mort était surement l’un des événements les plus prévisibles dans la vie d’un humain…pensez-y… ça arrive à tout le monde un jour ou l’autre, c’est pas comme les maladies ou

«T’auras pas besoin de me le dire. J’ai prévue que l’on s’en sorte en vie et c’est ce que je vais faire! »

Elle lui fit un sourire, il était gentil quand même. Tranquillement, elle voyait le plan s’ébaucher, en fait, elle se voyait eux, mais déjà en mouvement toujours quelques secondes avant. Donc, elle supposait que c’était se qu’ils avaient l’intention de faire. Elle n’avait pas vraiment le choix de lui faire confiance et en plus, si elle prenait les reines, ses réactions à lui seraient difficiles à cerner. Donc, elle était aussi bien de le laisser agir et d’intervenir dans ses gestes à lui, comme ça, moins de chance de se faire avoir à son propre jeu. Elle n’était pas en sécurité, mais ça… c’était l’habitude et rien d’autre au final… Elle n’était plus habitué à etre en sécurité, même chez Klaus elle ne l’était pas. Elle ne se souciait pas trop de l’homme, normal, elle n’avait en rien ses visions bizarres, mais bon, ses visions à elle ne fonctionnait surement pas comme les siennes. En plus, elle avait toujours droit à des regards bizarres. Pensez-y, elle était quand même Soka…

«Une petite chose avant que l’on arrive à destination, ne me parle plus de morts s’il te plaît. »

Elle ne put s’empêcher de rire, comme si elle pouvait omettre se fait. Donc, si elle le voyait, elle faisait quoi? Se taire? Bref, elle trouverait bien plus tard… Il avait l’air si… confiant. Pourquoi lui détruire ses espoirs hein? S’il croyait que c’était facile de fuir l’Agence, les nettoyeurs, les Rebelles et la Chrysalide du même coup… tant mieux pour lui. À moins que lui ne s’inquiétait que pour l’Agence… du coup, elle devrait parer les autres groupes et ça, dans le métro surtout, c’était tout un art.

«Prête? »

-Un peu trop.

Là, il sortait du wagon pour commencer leur fuite planifier. C’est donc sa main dans la sienne qu’il sortir. Le plan de Lloyd allait bien, ils arrivèrent même presque à une sortie, c’est là qu’elle s’arrêta. Elle venait d’avoir une vision. Elle croisant un regard noir, sourire moqueur aux lèvres. Un air sadique, un bras s’allongeant à toute vitesse, là blessant. L’homme arriver à grande vitesse, percuter Lloyd, non… le bouclier de Lloyd? Lloyd à un bouclier télékinésique? Bref, Lloyd être propulser, l’homme blesser, devenir horrible. Se dépeindre, la saisir, elle étouffait. Lui, l’amenant à grande vitesse plus bas que les métros, le QG était si près… Le regard d’un homme satisfait, un blond… jeune… avec une femme. Une femme presque déçu par la facilité de la chasse… Soka rouvrit les yeux..Toujours tenant fermement la main de Lloyd, elle n’avançait plus. Elle s’approcha de lui, lui susurrant à l’oreille pour qu’il l’a suive, elle était très sérieuse :

-Changement de plan, tu veux pas que je t’en parle, donc… suis moi. L’agence c’est mal, la Chrysalide c’est mortel.

Elle fixait un homme devant elle, ils étaient à portez de pouvoir et un homme avait déjà mit une image d’elle dans sa tête… Donc… c’était bien de l’éviter complètement. Elle ne savait pas s’il se rendait au QG de la Chrysalide ou pas, mais… dans tous les cas, ils étaient à la porter de pouvoir. Elle entraina donc Lloyd par un autre chemin, un peu moins achalandé, mais moins risquer. Elle marchait évitant chaque individu sans vraiment les voir. Ses iris avaient palies, elle n’avait qu’un fil continu de vision. Elle ne vivait plus dans le présent, mais dans l’entre deux. Elle n’y pouvait rien, c’était se qui l’avait sauvé à tellement de reprise. Elle se vit capturé de 34 façons différentes. 23 Agences, 7 Chrysalides et 4 Rebelles. Elle vit Lloyd mourir de 13 façons différentes, son pouvoir de vision n’était pas assez puissant. Sa télékinésie, assez bien… pas contre l’Agence, pas contre autant de gens disons. Elle l’entraina donc, se servant de son pouvoir à profit. Causant de petit pic de douleur ici et là, au final, elle passa à porté de main d’un gardien de sécurité qui… ne bougeait pas, elle n’aimait pas se servir de sa paralysie, mais… c’était un mal nécessaire quand se cas. Passant à coté de l’homme sans signe de vie apparent dans son grand regard fixe, elle lui vola sa carte magnétique et un glissement de doigt, personne n’aurait put le remarquer. Peut-être même Lloyd ne l’aurait pas vue, surtout s’il s’était inquiéter de l’homme. Elle non plus ne l’avait pas vue. Ses iris palissaient encore, voyant de plus en plus loin, mais dans tous les cas, elle se perdait entre l’avenir et le présent. Elle glissa machinalement cette carte presque sortie de nulle part une fois arrivé près d’une porte réservé aux employés. Elle s’engouffra dans la porte, remontant un escalier de service, une dernière porte et l’air frais s’engouffra dans ses cheveux. Elle continua de l’amener plus loin, elle ne put que ralentir une fois près du trottoir. Il n’y avait plus de risque. L’Agence était occupée. Où? Elle c’était attaquée à un Chrysalide mentaliste instable. La migraine qu’elle lui offrit était si carabinée qu’il ne put contrôler ses pouvoirs bien longtemps. Donc… l’Agence s’en occuperait et eux… sortirait de là en vie. Elle s’arrêta donc une fois que toutes les caméras du centre-ville les avaient perdus de vue. Dans l’angle d’une caméra de surveillance brisé d’un hôtel 4 étoiles, qui n’en méritait que 3. Bref, elle retourna son regard vide et pâle presque blanc sur Lloyd. Elle vit les dernières images de son apocalypse. Des tours s’abimer, se désagréger, des gens se battre… plus loin encore, le monde… mort. Chaque personne, chaque mutant, mort à même le sol, le vent s’engouffrer dans les arbres, chantant les louanges de ce massacre. Un sourire sadique, froid, un regard… mortel et surtout, fier de sa réussite, elle l’avait déjà vue… elle la reconnaissait c’était… Lloyd? Hein? Elle était où là?

Elle tourna sur elle-même légèrement. Ils avaient sortie du métro? Sa devait se voir qu’elle était un peu perdu, alors elle rajouta simplement :

-Désolé, quand… quand mon pouvoir s’emballe… j’en perds des bouts, mais… ça peut être pratique quand même…

Elle lui souriait, gênée. Passant machinalement sa main dans ses cheveux. Elle ne savait pas trop ou elle était, mais elle savait que le danger était éloigné ou jusqu’à la prochaine malchance du moins.

-Techniquement, on est sauf pendant un bon moment. Tu as une idée de la suite ou on se quitte ici?

Quoi? Il avait déjà fait beaucoup pour elle, mais… peut-être qu’il aurait besoin de se rassurer qu’elle était en sécurité. Tout se qu’elle savait elle, c’était qu’elle était fatigué, surement pâle et en manque d’énergie. Quand son pouvoir lui faisait ça, ça la rongeait de l’intérieur. Elle n’arrivait à rien. Elle ne savait pas ou elle irait encore, mais se qu’elle savait c’était qu’elle aurait de besoin de dormir et ça, c’était bientôt.

-Un peu trop.

Il ne s’attendait pas vraiment à cette réponse, mais il n’arrêta en aucun cas sa lancé vers leur liberté. Comme Lloyd l’avait espérer, les effectifs de la surveillance de la station avait été mobilisé à leur supposée «terminus ». Un sourire de victoire se fit plus visible dur les lèvres de Lloyd et il prit une allure un peu plus rapide. Ils avaient presque réussis, quand Soka s’arr^ta net et tira sur le bras de Lloyd tout en se rapprochant de lui. Lloyd la regarda avec un air questionneur et elle lui murmura quelques mots :

-Changement de plan, tu veux pas que je t’en parle, donc… suis moi. L’agence c’est mal, la Chrysalide c’est mortel.

Lloyd eu deux réactions en simultanée, la première et visible, un visage stupéfait et très peu enclin à faire mu muse avec une personne de la chrysalide. Et la deuxième, celle qu’il garda pour lui, pourquoi lui avait-elle dit qu’il allait mourir? Il ne venait pas de lui demander de ne plus en parler? Elle aurait droit à une autre leçon de la part du professeur à ce sujet. Bref, en un instant, Soka le tira vers un autre chemin, Lloyd ne rechigna pas et la suivi du mieux qu’il le pouvait. Lloyd lui faisait confiance et il espérait qu’elle ne se trompe pas. Vue la situation qui se corsait de plus en plus. Il ne savait pas trop si les visions de Soka était parfaitement véridiques ou si elles n’étaient que des visions d’un futur possible. Il ne se sentait pas tout à fait à l’aise dans cette situation et il ne savait pas vraiment comment réagir ou encore agir. Ils passèrent devant un garde, mais étrangement Lloyd ne reçus aucune prémonition à son égard. Avant même que Lloyd puisse savoir comment et pourquoi le garde n’avait pas réagit, Soka les fit passer dans une porte réserver aux employés. L’idée n’était pas folle après tout. l’agence avait fait appel à leur personnel et cette section était sans doute plus vide que tout le reste du lieu. En moins de deux, Soka les fit passer par un escaliers et ils arrivèrent à l’extérieur. Par contre, Lloyd avait fini par se rendre compte que Soka avait eu quelque secousse durant leur échappatoire, mais maintenant qu’il étaient en «sécurité » il ne s’en souciait plus vraiment. Soka se retourna vers lui, les yeux un peu livide :

-Désolé, quand… quand mon pouvoir s’emballe… j’en perds des bouts, mais… ça peut être pratique quand même…

Lloyd ne pu s’empêcher de sursauter en voyant les yeux de Soka. Elle avait l’air complètement vidée et il s’inquiétait pour elle.

«Sa va? Tu veux t’asseoir? »

Lloyd s’était rapproché d’elle en un mouvement et il lui frottait le bars droit tout en accolant le bras gauche de Soka contre lui. il s’en faisiat peut-être un peu trop pour elle en ce moment, mais il ne pouvait s’en empêcher en la voyant ainsi.

-Techniquement, on est sauf pendant un bon moment. Tu as une idée de la suite ou on se quitte ici?

L’idée de la quitter lui plaisait guère, mais la suite logique voudrais qu’ils se séparent pour ainsi augmenter leur chance. Il se fit alors à l’idée et il prit quelque pas vers l’arrière.

«La logique voudrais que l’on se sépare et je le crois aussi, alors j’espère te revoir un jour. »

En même temps qu’il avait dit ces quelques mots, il avait sorti son calepin et son stylo et il avait écris son numéro de téléphone. Il avait jeter le sien, mais il avait toujours celui de son appartement non? Une fois le bout de papier déposer dans la main de Soka, il lui dit au revoir et il parti à contre-cœur.

Elle était, complètement épuisé, mais… c’était normal, c’était une… eum… nouvelle update de son pouvoir? Oui, oui on peut dire ça comme ça, une update. C’était tout nouveau, rien d’exceptionnel non plus, mais… bon d’accord, on recule et on change de terme, si elle se faisait poursuivre depuis si longtemps… il devait un peu être exceptionnel son pouvoir, mais… pour elle, elle préférait se dire que c’était ordinaire. Tout le monde à des pouvoirs, juste que elle, il était utile un peu quand même, mais… pas tant non plus, chaque mutant à besoin d’un pouvoir pour l’aider dans sa vie. Elle, son pouvoir lui servait à éviter les coins de meubles qui font souffrir. Klaus lui, il aurait du avoir télékinésie, comme ça… il bougerait encore moins, donc… il économiserait son énergie pour les trois cent prochaines années. Leo, elle, télépathie, mais… juste pour comprendre son Alec. Samara, son pouvoir lui allait bien. Bref…

-Sa va? Tu veux t’asseoir?

-Non, non, ça va aller, je suis habitué.

Elle ne se débâtit pas, elle ne remarqua qu’à peine que Lloyd la touchait. Elle cherchait juste à reprendre constance avant que quelqu’un ne la remarque. S’ils étaient reconnus maintenant, tous les efforts de Soka n’aurait servit à rien. Les efforts de Lloyd aussi finalement, il ne fallait pas l’oublier, ça serait irrespectueux. Simplement que… comment dire… Soka n’était pas habitué à penser au « nous » alors se dire qu’elle n’avait pas fuit seul… c’était bizarre quand même, espérons juste qu’il ne se fasse pas accosté dans trois jours chez lui par l’Agence pour interrogation. Elle l’appellerait, mais… dépassé ce délais, au cas où…

-Techniquement, on est sauf pendant un bon moment. Tu as une idée de la suite ou on se quitte ici?

Elle ne serait pas en sécurité tant qu’elle n’aurait pas rejoint l’un de ses endroits sur par excellence. En plus… d’ici elle était assez près de chez Klaus et il devait y avoir plusieurs pâtisseries sur le chemin, elle voulait vraiment vivre une vie normal, alors entre deux fuites, elle faisait tout pour vivre normalement, mais… de là à rappeler une personne du sexe opposé, de son âge… et… bon! Elle devenait comme Leo, c’était évident. Elle fuirait les hommes comme la peste? Peut-être pas, mais… elle n’était pas encore tout à fait prête non plus, mais… elle le ferait. Elle l’avait promit.

-La logique voudrais que l’on se sépare et je le crois aussi, alors j’espère te revoir un jour.

-Espérons.

Elle s’éloigna sur se mot, numéro de téléphone en main. Elle était mystérieuse et énigmatique notre Soka quand même. Elle ne pouvait pas lui promettre non plus, elle l’appellerait, oui c’est vrai, mais… pas de là à le revoir. Trop dangereux. En plus, elle pourrait le voir où hein? Un lieu public? Non merci. Un lieu privée, elle n’en connaissait pas. Chez lui? Est-ce que ça se posait vraiment comme question quand même? Imaginez… elle l’avait déjà embrassé, il pourrait croire qu’elle est une fille facile. Non, meilleur idée. Partir loin, l’appeler et lui expliquer au téléphone qu’elle n’était pas la fille à fréquenter, n’y même à être ami si on tenait à sa vie. Il comprendrait, il l’avait vécu, il avait eu un bref aperçu de la normalité de la vie de Soka. Elle n’Avait pas peur qu’il ne cherche pas à la recontacter et s’il le faisait… il n’y arriverait pas et encore là… il pouvait chercher où hein? Elle n’avait presque qu’aucun contact humain, elle n’avait aucun risque de se faire retracer. Finalement, vint la pâtisserie, les éclairs au chocolat et Klaus devant un bon café et une sucrerie, c’était si bien la vie, surtout en racontant sa mésaventure. Klaus était le plus meilleur, les trois filles de sa vie devait bien le savoir quand même…

» Et une journée ensoleillé, une! [Masaki] (terminé)
» Prototype = Clone de Soka Sine Familia / Objectif: Trouver et ramener Soka Sine Familia -by Soka- [Placement de point]
» Début de journée (libre)
» Une journée peu banale [il va se reconnaitre :P]
» Encore une journée de travail! [Meg]